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Patrimoine religieux - Page 7

  • De bon matin...

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    Provided to YouTube by The Orchard Enterprises Marche des rois mages ·

    Marie-Michèle Desrosiers chante les classiques de Noël ℗ 1996

    Les Disques Audiogramme Inc. Released on: 1996-11-08

    Music Publisher: Les Éditions Kaligram Auto-generated by YouTube.

  • La "damnatio memoriae" de Benoît XVI se poursuit, jusque dans les ornements de la sacristie pontificale

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    De D.H.E. sur Silere Non Possum :

    LE PAPE FRANCOIS ORDONNE : "SUPPRIMEZ TOUS LES BLASONS DE BENOÎT". LA DAMNATIO MEMORIAE DE RATZINGER CONTINUE

    Le pape François ordonne la suppression des armoiries de Ratzinger

    Les énormes chagrins que le défunt pontife a dû endurer au cours des dix années de cohabitation n'ont pas suffi. Les funérailles célébrées dans l'incapacité de porter l'héritage de son prédécesseur, véritable père de l'Église, n'ont pas suffi. Aujourd'hui, un an après la mort de Benoît XVI, l'ordre est parti de Santa Marta : "Enlevez les armoiries de Benoît XVI des chasubles ! 

    C'est ce qu'on a dit au maître des célébrations liturgiques papales et au personnel de la sacristie papale. C'est ainsi que les chasubles (dans les quatre couleurs liturgiques) ont été envoyées chez le tailleur pour remplacer les armoiries du défunt pontife par la tiare et les clés croisées.

    Il s'agit d'un choix qui ne trouve aucune justification, surtout dix ans après la fin de son pontificat et seulement un an après sa mort. D'un point de vue historique, en effet, le souvenir des vêtements voulus par Benoît XVI et rappelant son pontificat est en train de s'effacer. Il s'agit également d'une indication temporelle : les vêtements ont été souhaités et créés pendant cette période. D'ailleurs, tous les autres vêtements portant les armoiries de saint Paul VI, de saint Jean XXIII ou de saint Jean-Paul II sont tous dans la sacristie pontificale et personne n'a jamais osé y toucher.

    D'un point de vue économique, aspect si cher au pape François, il s'agit d'une dépense insensée. Il aurait été moins coûteux d'acheter des chasubles sans armoiries ou avec les armoiries du pontife régnant. Pourquoi donc procéder encore à cette damnatio memoriae du pontificat de Joseph Ratzinger ? 

    Dans les jours qui ont suivi sa mort, François a manifesté son impatience à l'égard de l'ensemble de l'héritage de Joseph Ratzinger. Personne n'oubliera jamais les images de la dépouille de Benoît XVI embarquée dans un minibus, à l'aube, dans l'obscurité, et conduite dans la basilique vaticane en entrant par la porte latérale. Un tel traitement n'a jamais été réservé aux excommuniés.

    Un an après sa mort, S.E.R. l'archevêque Georg Gänswein a célébré une Sainte Messe en suffrage de l'âme de Benoît XVI. La demande de participation était telle que la célébration n'a pas pu avoir lieu dans les grottes du Vatican, mais la messe a été déplacée à l'autel de la cathèdre pour permettre à tous d'y participer.

  • France 2024 : une année sous le regard du Sacré-Coeur

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    D'Aymeric Pourbaix sur France Catholique :

    2024 : Sous le regard du Sacré-Cœur

    2 janvier 2024

    C'est à la chapelle des Apparitions que le Christ est apparu à la sainte Marguerite Marie entre 1673 et 1675. La fresque représente la seconde apparition.

    © Pascal Deloche / Godong

    Moins de 50 ans après les premières apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie en 1673, la peste se déclare à Marseille. Grâce à la consécration de la ville au Sacré-Cœur, des vies sont épargnées. Cent vingt ans après les événements de Paray-le-Monial, en 1793, le Sacré-Cœur devient l’emblème d’une résistance vendéenne à un régime qui veut s’attaquer à l’existence même de la foi dans notre pays. Tout au long du XIXe siècle, la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, encouragée par les papes, ne cessera d’inspirer l’action de multiples œuvres, congrégations et missions, et culminera avec la construction de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre.

    Ainsi la France a-t-elle été dotée d’un trésor qu’on nous envie, mais que les Français eux-mêmes semblent délaisser : la révélation d’un amour inouï, et qui s’est incarné dans un cœur de chair et de sang pour notre salut. Ce n’est donc pas uniquement un symbole ! Ni une simple dévotion privée d’ailleurs, mais « le cœur de la religion », disait Pie XI. De fait, depuis les origines, les Pères de l’Église et les mystiques n’ont eu de cesse de contempler cette blessure ouverte du côté du Christ. Avant que par une pauvre religieuse, Marguerite-Marie, ce culte se popularise, devienne public et s’étende à l’Église universelle.

    Il n’est pas anodin non plus que ce culte ait pris son essor au moment où l’humanisme athée allait imposer son règne de fer sur les sociétés, par le biais des révolutions. Car il constitue l’exact antidote à la lutte des classes, aux divisions, et à l’individualisme : à lui seul, le Sacré-Cœur apporte un démenti au pessimisme sur la nature humaine, sur sa capacité à se réformer et à aimer. C’est toute l’inspiration d’un grand éducateur, le Père Timon-David, qui, après 1789, a placé son œuvre de rechristianisation de la jeunesse ouvrière sous la protection du Sacré-Cœur. Une inspiration qui se poursuit aujourd’hui, malgré le manque de vocations… Le Christ avait pourtant prévenu Marguerite-Marie que son Cœur serait blessé par bien des « ingratitudes ».

    Résistance au défaitisme

    Il est donc urgent, en ce début d’année, de résister au défaitisme ou au fatalisme, en se mettant sous la protection de ce divin Cœur qui a tant aimé les hommes, afin d’étendre le règne social du Christ à tout notre pays, comme il avait été demandé, sans succès, à Louis XIV. À commencer par les familles, les écoles, les lieux de formation de la jeunesse, les paroisses… et les cités difficiles ?! Rappelons-nous que le XIXe, le grand siècle du Sacré-Cœur, a aussi été celui d’un extraordinaire renouveau de la foi. « L’amitié du Christ, souligne le Père Jean Galot, s’insinue par la tendresse mais opère une révolution intérieure avec une force prodigieuse. » Il faut puiser dans cette force d’amour et dans cette histoire glorieuse pour aider la France à surmonter ses épreuves actuelles et à conserver son unité, qui n’a jamais été aussi menacée.

    Voir également : https://www.france-catholique.fr/une-annee-placee-sous-le-theme-du-sacre-coeur.html

  • Les huit apparitions de Banneux

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    De notre ami, Jean Pierre Snyers :

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    Les huit apparitions de Banneux
     

    12 jours après les apparitions de Beauraing, nous voici à Banneux Notre-Dame:  un village situé dans l'est de la Belgique, proche de la ville de Spa et pas très loin de la frontière allemande. En ce lieu fangeux, froid, venteux et couvert d'épicéas,  les hivers sont rudes.

    15 janvier 1933. La glace et la neige recouvrent la région. Il fait moins douze dégrés. A l'intérieur d'une petite maison située à l'écart de ce village, Mariette Beco attend l'arrivée de son frère Julien. Il est 19 heures. Soudain, dans le jardinet devant l'habitation, voici qu'elle aperçoit une dame d'une beauté céleste qui lui fait signe de venir. Cependant, la mère de l'enfant ne l'entend pas de cette oreille et ferme à double clés la porte de la maison.  Sept autres apparitions (entre le 18 janvier et le 2 mars) suivront. Le message de Marie? "Poussez vos mains dans l'eau. Cette source est réservée pour moi. Bonsoir. Au revoir" (18 janvier). "Je suis la Vierge des pauvres. Cette source est réservée pour moi; pour toutes les nations, pour soulager les malades. Je prierai pour toi. Au revoir" (19 janvier). "Je désirerais une petite chapelle" (20 janvier). "Je viens soulager la souffrance" (11 février. "Croyez en moi, je croirai en vous. Priez beaucoup. Au revoir" (15 février). "Ma chère enfant, priez beaucoup. Au revoir". (20 février). "Je suis la Mère du Sauveur, Mère de Dieu. Priez beaucoup. Adieu" (2 mars). Et depuis lors?... Dans une lettre pastorale datée du 22 août 1949, Monseigneur Kerkhofs (évêque de Liège) a écrit: "Nous croyons en conscience, pouvoir et devoir reconnaître sans réserve la réalité des huit apparitions de la Sainte Vierge à Mariette Beco". Aujourd'hui, quelque 500.000 pèlerins viennent chaque année aux pieds de Celle qui est venue du Ciel pour soulager leurs souffrances et leurs manques d'espérance...
     
    Les raisons d'y croire
     
    Très peu instruite et quelque peu en retrait par rapport à la religion, Mariette a délivré un message nettement au-delà d'elle-même. Par exemple, les "mots "nations" ou "soulager" sont des mots qu'elle ne connaissait pas et l'expression "Croyez en moi, je croirai en vous" qui font suite à la demande d'un signe de la part de l'abbé Jamin (curé de Banneux) était également au-delà de sa compréhension.
     
    Le décor du lieu des apparitions interpellent. 1) La neige. N'est-elle pas un symbole de la blancheur immaculée de la Vierge Marie? 2) Les sapins dont le vert perpétuel a la couleur de l'espérance n'est-il pas un signe de notre aspiration à un Royaume éternel? 3) La nuit; celle de nos doutes, de nos ténèbres intérieurs dans lesquels une belle dame lumineuse vient nous rejoindre et nous épauler. 4) Le chemin; chemin de l'homme vers Dieu et de l'ici-bas vers l'au-delà. 5) La source; symbole de Jésus-Christ, source d'eau vive et de notre baptème en vue de nous ancrer en Lui.
     
    Une peinture avait été faite pour représenter la "Vierge des pauvres". Cependant, Mariette n'en était pas satisfaite. Motif. La lumière de cette oeuvre représentait Marie comme étant éclairée de l'extérieur, tandis que selon elle, la lumière émanait de l'intérieur. Un "détail" que seul ceux qui "ont vu" peuvent savoir. De plus, pas mal de contracteurs ont essayé de lui faire dire que la phrase: "Je suis la Mère du Sauveur, Mère de Dieu" n'était pas correcte et qu'à la place d'une simple virgule, il manquait un "et". Un piège... Car en fait, s'il elle avait accepté qu'il en soit ainsi, elle aurait fait une faute théologique  dans la mesure où le dogme de la sainte trinité aurait été menacé.
     
    Durant le seconde guerre mondiale, beaucoup de juifs furent cachés à Banneux. L'un d'eux était le rabbin de Liège qui eut...une apparition de la Vierge des pauvres.
     
    De très nombreuses guérisons (paralysie, cancer, dépression, cécité...) furent constatées à Banneux  par les médecins. Difficile de croire que toutes sont fausses et qu'aucune ne provient d'une intervention surnaturelle.
     
    Phénomène quasi unique dans l'histoire des apparitions: la Vierge se déplace avec la voyante pour la conduire de chez elle à une source (qui est l'image de son Fils). Une "marche" accomplie par Marie avec celle qui la voit est très rare dans les mariophanies.
     
    La mort de l'abbé Jamin. Lui qui avait tant prié pour mourir un jour anniversaire d'une des apparitions de Banneux est décédé en 1961 le jeudi 2 mars à 19 heures, 28 ans plus tôt, le jeudi 2 mars à 19 heures eut lieu la huitième et dernière venue de la Vierge en ce lieu. Comment au vu de cela, se contenter de croire en une simple coïncidence?...
     
    Synthèse
     
    Curieux tout de même le paysage que Marie s'est choisi à Banneux...Elle aurait pu s'offrir un lieu plus confortable, un village, une colline bercés par la douceur du printemps...Ici, tout n'est que rigueur, froidure, austérité. A la clarté de midi, elle a préféré la nuit, au vert discret des feuillus, le vert profond des résineux, aux fleurs sauvages de juillet, le manteau blanc de l'hiver... Rudesse: tel est le contexte dans lequel la Vierge s'est manifestée. Tout un symbole. Car c'est dans celui-ci qu'Elle a pu dire le 11 février: "Je viens soulager la souffrance". 11 février: date de la première apparition de Marie à Lourdes et journée internationale des malades. Rien n'est laissé au hasard. La grandeur des sanctuaires. composé de chapelles, églises, vaste esplanade, chemins à travers bois, tout est présent pour que les visiteurs isolés ou en groupes soient à l'aise dans cette forêt ardennaise. Visiteurs? Comment ne pas penser à saint Jean-Paul II venu en ce lieu en mai 1985? Et Mariette? Qu'est-elle devenue?  Très discrète toute sa vie, elle a toujours aimé rappeler qu'elle n'était qu'un facteur et que la lettre déposée était bien plus importante qu'elle-même. Incognito, éprouvée dans sa vie, elle venait souvent le soir prier au lieu des apparitions. Un jour, quelques années avant sa mort (survenue en 2011), à une amie, elle a confié: "Ah, si seulement Elle pouvait revenir!". Ces simples mots ne nous en disent pas long sur sa conscience du cadeau qui lui a été fait 8 fois en 1933?...
  • Basile le Grand et Grégoire de Nazianze (2 janvier)

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    web-saint-january-02-basil-the-great-and-gregory-nazianzen-public-domain.jpgLes catéchèses hebdomadaires de Benoît XVI constituent une ressource remarquable pour aborder les pères et les docteurs de l'Eglise.

    Ainsi, aujourd'hui, pourra-t-on lire les deux enseignements consacrés par Benoît XVI à Basile le Grand, "lumière de l'Eglise", le 4 juillet 2007http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070704_fr.html 

    et le 1er août de la même année : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070801_fr.html.

    Quant à Grégoire de Nazianze, il a été évoqué le 22 août 2007 : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070822_fr.html

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) : Fête de l’Épiphanie, le samedi 6 janvier 2024 à 17h00

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  • Bénédiction des couples homosexuels : pourquoi des évêques africains contestent-ils la décision du pape ?

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    TV5 Monde : LE 28 DÉC. 2023 À 10H58 (TU)  Par Juliette Ossola :

    Depuis l'autorisation de la bénédiction des couples de même sexe par le Vatican, de vives réactions se sont faites entendre sur le continent. Plusieurs évêques africains ont contesté cette déclaration, et certains refusent de bénir ces couples. Ces réactions s'expliquent à la fois par le contenu du texte, dans un continent dans lequel l'homosexualité reste encore majoritairement pénalisée ou mal perçue, mais aussi par la manière dont le Vatican a pris cette décision. Analyse : "Il n’y a aucune possibilité dans l’Église de bénir les unions et activités homosexuelles. Cela irait à l’encontre de la loi de Dieu, de l’enseignement de l’Église, des lois de notre nation et des sensibilités culturelles de notre peuple". Le ton du communiqué du 20 décembre de la Conférence épiscopale du Nigeria est direct. Du Nigeria à Kinshasa, nombreux sont les prélats africains qui refusent de suivre le pape dans sa décision.

    Or, le 18 décembre dernier, le dicastère pour la Doctrine de la foi, autorisait la bénédiction aux "couples irréguliers" (couples de divorcés ou de même sexe) dans une déclaration approuvée par le pape François, sans que ce pape ne remette en cause la doctrine de l'Église selon laquelle le mariage est un sacrement entre une femme et un homme.

    (Re)lire : Bénédiction des couples homosexuels : des archevêques africains contestent la décision du pape

    32 pays africains répriment l'homosexualité :

    "L’Église catholique en Afrique est extrêmement conservatrice sur le plan des mœurs". Jean-Pierre Dozon, anthropologue et spécialiste de l'Afrique : Ces réactions hostiles à la décision du pape s'inscrivent dans un continent où l'homosexualité est souvent réprimé. Sur 69 pays dans le monde réprimant l’homosexualité, 32 sont situés en Afrique, selon l'observatoire des inégalités.

    "L’Église catholique en Afrique est extrêmement conservatrice sur le plan de mœurs" constate Jean-Pierre Dozon, anthropologue et spécialiste de l'Afrique. Selon lui, cette "hostilité de certains prélats africains à la bénédiction de couples homosexuels n'est donc pas surprenante"

    "Les premières législations contre les homosexuels ont été mises en place par les pays colonisateurs. Il y a un ensemble de raisons politiques, culturelles et religieuses et il faut replacer cela dans son contexte. Les Églises locales sont placées dans des contextes nationaux divers et variés et il est intéressant de voir si elles sont sous influence de la politique locale dans leurs prises de positions, ou si elles se positionnent en fonction de leur compréhension du dogme et de la doctrine catholique", détaille François Mabille, directeur de l'Observatoire géopolitique des Religions au sein de l'IRIS. 

    "Plusieurs questions se posent: quelles seraient les incidences pour eux (les prêtres qui béniraient les couples homosexuels) du point de vue de leurs États s’ils faisaient autrement ? Est-ce que les forces de police pourraient arriver au cours de la bénédiction pour arrêter les homosexuels, vu qu’ils seraient au courant de leur homosexualité ?" ajoute une source bonne connaisseuse du Vatican. 

    Au Nigéria par exemple, la loi prévoit une peine de 14 ans de prison en cas de mariage homosexuel et 10 ans d'emprisonnement pour les personnes de même sexe affichant publiquement leur relation.

    Une prise de position du pape 

    (Re)lire : Bénédiction des couples homosexuels : le pape change la pratique de l’Église mais pas sa doctrine

    De plus, un synode sur l'avenir de l'Église, une grande assemblée d'ecclésiastiques rassemblant des représentants de l'Église catholique issus de tous les continents, évêques, religieux mais aussi des fidèles laïcs, s'est tenu à Rome du 4 au 29 octobre 2023. Durant cette assemblée, a été évoqué la question de la bénédiction des couples homosexuels, donnant lieu, selon cette même source, à "des confrontations de points de vue particulièrement vigoureuses".

    C’est une pratique un peu solitaire du pouvoir du pape de prendre position par la publication de ce texte" commente François Mabille, directeur de l'Observatoire géopolitique des Religions au sein de l'IRIS

    À l’issue de ce synode, aucune déclaration en faveur de la bénédiction des couples homosexuels n'avait été retenue. François Mabille y voit "une sorte de contradiction dans la gouvernance du pape actuel : il organise un synode qui dresse des perspectives de collaboration dans la réflexion sur l’Église, sa gouvernance et les prises de positions doctrinale. Alors que sur un sujet sur lequel le synode n’a pas pu se prononcer, le pape publie ce texte. C’est une pratique un peu solitaire du pouvoir, le pape prend position par la publication de ce texte". 

    Déclin de l'Église catholique en Occident 

    Or, si le catholicisme a tendance à décliner en Europe et en Amérique du Nord, ce n'est pas le cas dans les pays du Sud et la part de l'Église africaine dans le monde est aujourd'hui très importante. "L’Europe a colonisé et évangélisé l’Afrique. Le catholicisme a été approprié et est devenu une affaire africaine" explique Jean-Pierre Dozon.

    Selon François Mabille, "ce qui est de plus en plus sensible c’est la position à la fois minoritaire et à la fois une sorte de mise à distance des Églises catholiques en Europe de la part des Églises catholiques en Asie et en Afrique." Des prêtres dans l'Église catholique flamande ou en Allemagne ont en effet béni des couples de même sexe.

    "On peut dire que le Sud global a ce regard des anciens colonisés sur le catholicisme européen, qui est jugé comme à la fois déclinant, ce qu’il est, et avec l’idée que les Églises catholiques en Europe ne sont pas en mesure de conforter la doctrine et de faire passer des lois dans les pays européens", ajoute François Mabille

    L'avenir de l'Église catholique

    Au vu de ces divisons, la question de l'avenir de l'Église catholique se pose. "Le risque est de voir apparaitre une fracture dans l’Église catholique d’une manière très forte" précise François Mabille. Selon l'expert, "d’une certaine manière, par la méthode et par le contenu il y a un risque que cela cristallise l’opposition à la fois au pape, et aux ouvertures pastorales de l’Église catholique. Ça pourrait devenir l'un des enjeux dans l’élection du successeur du pape".

    C'est aussi ce risque de fracture que souligne Jean-Pierre Dozon : "il y aura un retour de bâton après lui (le pape François), à la curie romaine, comme les prélats africains sont nombreux et importants, il y aura un retour à quelque chose de beaucoup plus traditionaliste". 

    L'anthropologue évoque la possibilité de l'élection d'un prochain pape africain,: "à ce moment-là, ça serait un pape qui serait évidemment très conservateur", ajoute-t-il. » …

     

  • Selon Peter Seewald, François veut effacer l'héritage de Benoît XVI

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    De la Nuova Bussola Quotidiana (Nico Spuntoni) :

    L'INTERVIEW
    Seewald : François voulait effacer l'héritage de Benoît XVI

    Couples gays, messe en latin, abus sexuels, purge des hommes les plus liés à Benoît XVI, nomination de Fernández : le pape François a tout fait pour détruire ce que son prédécesseur avait construit. Un an après la mort de Benoît XVI, son biographe et ami Peter Seewald s'exprime.

    27_12_2023

    Même s'il n'avait pas été élu au trône papal, Joseph Aloisius Ratzinger aurait été une figure incontournable de l'histoire de l'Église. En 2005, cependant, le Seigneur a appelé l'un des plus grands théologiens vivants, l'homme à qui saint Jean-Paul II a confié la garde de l'orthodoxie catholique pendant 23 ans, à devenir pape. Le pontificat de Benoît XVI s'est achevé, de manière traumatisante, il y a plus de dix ans, comme sa vie terrestre s'est achevée il y a un an, privant l'enceinte de Saint-Pierre de ce "service de prière" promis lors de sa dernière audience générale, le 27 février 2013.

    A la lumière également de la rentrée sous le signe d'une discontinuité revendiquée au dicastère pour la doctrine de la foi, qu'en est-il de l'héritage de Ratzinger dans l'actuel pontificat ? La Nuova Bussola Quotidiana s'est posé la question dans cet entretien avec Peter Seewald, journaliste allemand, ami et biographe de Benoît XVI avec lequel il a écrit quatre livres d'entretiens.

    Est-il juste de dire que la relation entre Benoît XVI et François était "très étroite", comme l'a récemment déclaré François ?

    Bonne question. Nous nous souvenons tous des paroles chaleureuses prononcées par le cardinal Ratzinger lors du requiem de Jean-Paul II. Des mots qui touchent le cœur, qui parlent d'amour chrétien, de respect. Mais personne ne se souvient des paroles de Bergoglio lors du requiem de Benoît XVI. Elles étaient aussi froides que l'ensemble de la cérémonie, qui ne pouvait qu'être assez brève pour ne pas trop honorer son prédécesseur. C'est du moins l'impression que j'ai eue.

    C'est un jugement sévère.

    Je veux dire, comment manifeste-t-on l'amitié ? Par une simple déclaration en paroles ou en la vivant ? Les différences entre Benoît XVI et son successeur étaient grandes dès le départ. Dans le tempérament, la culture, l'intellect et surtout dans l'orientation des pontificats. Au début, Benoît XVI ne savait pas grand-chose de Bergoglio, si ce n'est qu'en tant qu'évêque en Argentine, il était connu pour son leadership autoritaire. Il a promis l'obéissance à son successeur. François a manifestement considéré cela comme une sorte de chèque en blanc. Même son prédécesseur est resté silencieux afin de ne pas donner la moindre impression de vouloir s'immiscer dans la gouvernance de son successeur. Benoît a fait confiance à François. Mais il a été amèrement déçu à plusieurs reprises.

    Que voulez-vous dire par là ?

    Bergoglio a continué à écrire de belles lettres au pape émérite après son élection. Il savait qu'il ne pouvait pas tenir la dragée haute à ce grand et noble esprit. Il a également évoqué à plusieurs reprises les dons de son prédécesseur, le qualifiant de "grand pape" dont l'héritage deviendra de plus en plus évident d'une génération à l'autre. Mais si l'on parle vraiment d'un "grand pape" par conviction, ne faut-il pas tout faire pour cultiver son héritage ? Comme Benoît XVI l'a fait pour Jean-Paul II ? Comme on peut le constater aujourd'hui, le pape François n'a pas fait grand-chose pour rester dans la continuité de ses prédécesseurs, en effet.

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  • L'Apôtre saint Jean est saint Jean l'Evangéliste

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    Du Forum Catholique (Jean-Paul Parfu) :

    L'Apôtre saint Jean est saint Jean l'Evangéliste

    St Jean l'Apôtre était originaire de Galilée. Il était, avec St Jacques le Majeur, l'un des Fils de Zébédée et de Marie Salomé. Comme St Paul un peu plus tard, qui était originaire de Tarse dans l'actuelle Turquie, le futur St Jean devait faire des études à Jérusalem et avait dû être repéré par le Grand-Prêtre, en raison de son intelligence et de sa spiritualité.

    Jean Ferrand a écrit un magnifique post sur le sujet, que je reproduis intégralement ci-dessous, et auquel je renvoie en bas de page. St Jean l'Apôtre et St Jean l'Evangéliste sont une seule et même personne, conformément à la Tradition. (...)

    "Le roman du prêtre Jean", par Jean Ferrand

    "Plus qu’une nouvelle biographie de Jésus, le livre de Petitfils est un roman, je n’ose pas dire un roman-feuilleton, qui entend montrer qu’en réalité l’apôtre Jean n’était pas l’apôtre Jean mais un disciple secret, un prêtre du Temple de Jérusalem, portant le même nom de Jean (puisque les écrits qu’il nous a laissés sont placés sous ce vocable).

    Ce prêtre se serait trouvé par hasard au Jourdain, au moment du baptême de Jésus. Ou plutôt, il aurait fait partie de la délégation « des prêtres et des lévites » (Jn 1,19), descendue de Jérusalem pour interroger Jean-Baptiste, et il se serait secrètement rallié à sa cause ainsi que, subséquemment, à celle de Jésus.

    Il devient disciple de Jésus dès le Jourdain et le suit à Cana, où il rencontre pour la première fois Marie. Il assiste au miracle, descend à Capharnaüm, puis remonte presque aussitôt à Jérusalem pour la première Pâque du ministère public. Il approuve l’action de Jésus qui purifie le Temple de ses marchands. Naturellement, il est sur place pour l’entretien de Jésus avec Nicodème. Mais il ne le suit plus dans le reste du ministère judéen puis galiléen. Il aura en permanence ses antennes auprès de lui pour le renseigner sur les faits et sur son enseignement. Quels furent ses informateurs, toujours placés aux premières loges ? Les apôtres sans doute.

    Quand Jésus monte à Jérusalem pour les fêtes juives, naturellement Jean, le prêtre de Jérusalem, redevient un témoin visuel.

    La dernière Cène se déroulera dans sa maison, à Jérusalem. Car, sans aucune preuve, l’auteur admet que le jeune homme portant une cruche, le soir de Pâque, et suivi par les apôtres Pierre et Jean, fut Jean, le futur évangéliste, et la maison où il les conduisit celle de son père. En tant qu’hôte, et disciple préféré, ce Jean aurait assisté au dernier repas à la droite de Jésus. Treizième apôtre, si l’on peut dire, au milieu des apôtres. Mais curieusement, le même évangéliste Jean ne reproduira pas le récit de l’institution de l’eucharistie.

    Enfin, il sera un témoin direct de la Passion, bénéficiant par son état d’entrées chez les grands prêtres. Avec les saintes femmes, il soutiendra Marie au pied de la croix, alors qu’aucun des Douze ne sera présent. Et de la bouche même de Jésus, il la recevra en héritage. Alors que Jean, fils de Zébédée, mourra peu après la persécution d’Agrippa, comme le veulent certaines traditions, Jean l’évangéliste, lui, s’expatriera à Ephèse, Eglise fondée par Paul, et y mourra très âgé du temps de Trajan, non sans nous avoir donné l’Apocalypse, l’Evangile et trois épîtres.

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  • RDC : « l’homosexualité est un désordre moral contraire à la loi naturelle et à notre culture africaine » (Cardinal Fridolin Ambongo)

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    De NewsDayfr.com:

    25 décembre 2023

    La doctrine de l'Église catholique sur le mariage n’a pas changé. C’est ce qu'a déclaré le cardinal Fridolin Ambongo, Archevêque de Kinshasa en RDC et  président du Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et Madagascar (Sceam), dans son message à l’occasion de Noël 2023 et ce, en réaction à la déclaration du Vatican approuvant la bénédiction des couples de même sexe bien qu’en dehors des rituels liturgiques. 

    Pour l’archevêque de Kinshasa, l’homosexualité enfreint la loi naturelle du mariage et la culture africaine.

    « L’union homosexuelle n’est pas acceptée dans notre église. Même si les personnes homosexuelles devraient être traitées avec respect, compassion et délicatesse, l’homosexualité reste toutefois un désordre moral contraire à la loi naturelle et à notre culture africaine », écrit-il.

    Selon lui, le mariage demeure une union hétérosexuelle, selon la doctrine de l’église catholique romaine. 

    « Comme institution divine, le mariage demeure une alliance entre un homme et une femme. Les deux forment une communauté de vie, ordonnée aux biens des conjoints, ouverte à la protection », a-t-il renchéri.

    Dans une déclaration le 18 décembre dernier, le Vatican avait autorisé la bénédiction des couples homosexuels et ceux en situation d’irrégularité en dehors de la liturgie. Cette déclaration a créé un tollé au sein de  plusieurs communautés de l'Église catholique à travers le monde, essentiellement sur le continent africain. 

    Relire : La CENCO rejette la bénédiction des couples de même sexe en RDC, en réponse à la déclaration du Vatican

    A Kinshasa, la Communauté famille chrétienne, une structure rattachée à  l’église catholique milite contre la propagation des conceptions occidentales sur l’homosexualité. Du 5 au 7 décembre dernier, elle a organisé une formation des journalistes sur la famille et le mariage.

    « Le mariage n’est pas d’abord un droit positif, simplement édicté par un législateur, l’Etat en l’occurrence, qui l’instaure par le code de famille dans différents pays. Il est surtout un droit naturel par le fait qu’il a été institué par le créateur lui-même et ne doit avoir lieu qu’entre les hétérosexuels », expliquait l’abbé  Mathieu Musua, docteur en philosophie et professeur émérite à l’Université catholique du Congo (UCC).

    Bruno Nsaka

  • Adeste fideles

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    Sous la direction de Sofi Jeannin, la Maîtrise de Radio France chante le traditionnel "Adeste, fideles" (Accourez, fidèles).
    Extrait du concert "Noël allemand" enregistré le 18 décembre 2018 en direct de l'auditorium de la Maison de la Radio.