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Patrimoine religieux - Page 220

  • Une "diaconie de la beauté"

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    annunc-d.jpgAnne Kurian, sur ZENIT.org, a interviewé Daniel Facerias au sujet de son initiative soutenue par Mgr Rey. C'est ici : L'art au service de la Beauté de Dieu. Cela donne envie de "foncer". Pourquoi pas dans nos paroisses, dès que possible ?

    « L'art est par essence le service de la Beauté de Dieu», déclare Daniel Facérias.

    Musicien français, auteur de nombreux spectacles religieux, il explique à Zenit la vocation et l’organisation de la « Diaconie de la Beauté » qu’il vient de lancer (cf. Zenit du 1er février 2012).

    Zenit - Pourquoi une "diaconie de la beauté" ?

    Daniel Facérias - Le terme grec « diaconia » signifie service. Une diaconie est un service d’Eglise à l’égard de la personne et de la société qui s’adresse habituellement aux pauvres et aux personnes en grande difficulté. L'art est par essence le service de la Beauté de Dieu. Il permet par son expression de rendre sacré un espace, une image ou une musique. Ce service est en même temps un service d'Eglise dans le sens de l'Annonce de l'Evangile aux artistes de plus en plus déchristianisés. Ainsi la diaconie de la Beauté a pour objectif de rendre avec l'Eglise la Beauté de Dieu aux artistes et de rendre les artistes à l'Eglise.

    Pourquoi une réconciliation des artistes avec l'Eglise est-elle nécessaire ?

    C’est une question essentielle aujourd’hui. La Beauté est le cœur de Dieu et la Splendeur de la Vérité. Elle est l’éclat tangible et visible de la Sainte Trinité, elle est le visage même de Dieu. Moïse ne pouvait pas contempler le visage de Dieu, les artistes chrétiens l’ont exprimé dans toutes les disciplines. L’ancienne alliance interdisait toute image taillée de Dieu, l’Eglise, la nouvelle alliance, encourage à manifester le Visage de Dieu fait homme.

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  • Liège : un nouveau mobilier à la cathédrale Saint-Paul

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    Faut-il y voir une acquisition mémorable susceptible d'enrichir le patrimoine de la cathédrale et/ou un apport favorable à la qualité des célébrations ?

    Les débats sont ouverts...

     

  • Grand concert du Choeur universitaire de Liège

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    logoweb.jpgEglise Saint-Jacques, Liège

    samedi 28 avril 2012 à 20 h

    Grand Concert du Choeur Universitaire de Liège 

     "COURONNEMENTS" 

    La Messe du Couronnement de WA Mozart,

    3 Coronation Anthems de G.F. Handel 

    «Un concert original et jubilatoire, où chœur, musiciens, solistes et Grandes Orgues rencontrent dans un dialogue surprenant un saxophone aux couleurs sonores chaleureuses et, fait exceptionnel, Handel et Mozart en personne. “Quand Handel rencontre Mozart » ou quand le jeu des voix et de la musique suscite les propos insolites de deux Grands Maîtres.  

    avec Céline Vieslet, soprano - Laura Balidemaj, alto - Steve Laird, ténor - Pierre Luc Tremblay, basse - l’Ensemble Tempus Musicale 

    Joelle Sauvenière aux Grandes-Orgues 

    Rhonny Ventat, saxophone 

    Richard Faymonville, Jean-Philippe Renaud, récitants 

    sous la direction de Patrick Wilwerth 

    réservations : 17 et 22€

    choeur@ulg.ac.be

    0498/42.34.17

     

    Vendredi 20 avril 2012 - 20h 

    Salle Académique de l’Université de Liège, place du 20 Aout. 

    CONFERENCE

    par Jean-Marc ONKELINX, musicologue

    La Messe du Couronnement” de Mozart

    “Hymnes du Couronnement” de Handel. 

    PAF : 5 € - pas de réservation

  • Il y a quinze ans, un pompier sauvait le Saint Suaire des flammes

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    Le Linceul sauvé des flammes (source : anecdonet)

    Personne ne sait encore comment ce 11 avril 1997, un gigantesque incendie partit de 4 ou 5 foyers, tous localisés dans une chapelle de la Cathédrale Saint Jean Baptiste de Turin qui abritait le Saint Suaire. Mais le précieux coffre d'argent renfermant le Linceul, qui aurait dû se trouver au coeur de l'incendie, dans cette chapelle qui l'abrite depuis plus de trois siècles avait été transféré jusqu'au maître-autel à cause de récents travaux de restauration. L'incendie était cependant très puissant et il anéantira la chapelle Guarino Guarini, le dôme baroque du XVIIe siècle, ainsi que la galerie de bois qui unissait la cathédrale et le palais royal de la Maison de Savoie.

    Lorsqu'il semblait que tout était perdu, un pompier nommé Mario Trematore s'est élancé au péril de sa vie parmi les flammes, une masse à la main, alors même qu'autour de lui tout s'écroulait, éclatait et brulait, pour briser le coffre-fort constitué par 8 épaisseurs de verre ultra-résistant qui protégeait le Saint Suaire.

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  • Encore un disfonctionnement dans la curie romaine ?

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    jpg_1350218.jpgROME, le 11 avril 2012 – Par une lettre autographe adressée au cardinal William J. Levada, Benoît XVI a ordonné à la congrégation pour la doctrine de la foi d’examiner si les messes néocatéchuménales sont conformes ou non à la doctrine et à la pratique liturgique de l’Église catholique.

    Il s’agit là d’un "problème" que le pape considère comme "d’une grande urgence" pour toute l’Église.

    Benoît XVI s’inquiète depuis longtemps des modalités particulières selon lesquelles les communautés du Chemin néocatéchuménal célèbrent leurs messes, le samedi soir, dans des locaux séparés.

    Ce qui a encore augmenté son inquiétude, c’est ce qui s’est tramé dans son dos à la curie, l’hiver dernier,

    Ce qui s’est passé, c’est que le conseil pontifical pour les laïcs, présidé par le cardinal Stanislaw Rylko, avait préparé le texte d’un décret d’approbation globale de toutes les célébrations liturgiques et extra-liturgiques du Chemin néocatéchuménal, à rendre public le 20 janvier à l’occasion d’une rencontre prévue entre le pape et le Chemin.

    Le décret avait été rédigé sur les indications de la congrégation pour le culte divin, présidée par le cardinal Antonio Cañizares Llovera. Les fondateurs et leaders du Chemin, Francisco "Kiko" Argüello et Carmen Hernández, en avaient été informés et, tout joyeux, avaient annoncé de manière anticipée l’approbation imminente à leurs disciples.

    Le tout à l’insu du pape. Benoît XVI a eu connaissance du texte du décret quelques jours seulement avant la rencontre du 20 janvier.
    Il l’a trouvé incohérent et erroné. Il a ordonné qu’il soit annulé et réécrit selon ses indications.

    En effet, le 20 janvier, le décret qui a été rendu public se limitait à une approbation des cérémonies extra-liturgiques qui marquent les étapes catéchistiques du Chemin.

    Et le pape, dans son discours, a souligné que seules celles-ci étaient validées. En revanche, en ce qui concerne la messe, il a donné aux néocatéchumènes une véritable leçon – presque un ultimatum – à propos de la manière de la célébrer en pleine fidélité aux normes liturgiques et en communion réelle avec l’Église. Voir ici : Cette messe étrange dont le pape ne veut pas

    Que la Curie romaine soit traversée par une tension entre courants contradictoires, les médias nous en apportent régulièrement  l’écho de plus en plus manifeste,  mesurable aux efforts que Benoît XVI déploie pour instiller une réforme de la réforme conciliaire. C’est que  le temps presse : le pape a aujourd’hui 85 ans, même si l’avenir appartient à Dieu…

  • Reine du Ciel, réjouis-toi !

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    Pourquoi se priverait-on du plaisir de savourer la joie pascale ? En priant Marie...

    Reine du ciel, réjouissez-vous, alléluia
    car Celui que vous avez mérité de porter dans votre sein, alléluia
    est ressuscité comme Il l'a dit, alléluia
    Priez Dieu pour nous, alléluia.

  • La musique liturgique à Rome : grandeur et décadence ?

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    Qu’en est-il de l’héritage romain de Giovanni-Pierluigi da Palestrina (1525-1594) ou même, beaucoup plus près de nous, de Lorenzo Perosi (1872-1956) et de son successeur, le cardinal Domenico Bartolucci ?

    Un article publié sur le site « Chiesa » sonne l’alarme (extraits) : 

    Le cas de la Chapelle Sixtine est emblématique. La nomination de l’actuel maître de chœur, Mgr Massimo Palombella, a été préparée dans le secret des bureaux de la secrétairerie d’état du Vatican, qui sont certainement parmi les moins compétents en la matière. Et elle n’a pas du tout fait sortir ce chœur, qui accompagne les liturgies pontificales, de l’état de dégradation dans lequel il est tombé.

    Selon le  vaticaniste Sandro Magister le dernier bastion de la grande musique liturgique de l’Église latine, construit sur les colonnes du chant grégorien et de la polyphonie de Giovanni Pierluigi da Palestrina, risque de capituler d’un moment à l’autre. Ce bastion, c’est l’Institut Pontifical de Musique Sacrée, le conservatoire de musique du Saint-Siège institué par Pie X il y a un siècle pour donner une bonne orientation à la musique sacrée dans les églises du monde entier.

    Il est présidé par Mgr Valentino Miserachs Grau, 69 ans, Catalan, qui dirige également la Cappella Liberiana, le chœur de la basilique pontificale Sainte-Marie-Majeure. À ce poste, il a eu comme prédécesseur et maître Domenico Bartolucci, le plus illustre compositeur et interprète de la musique liturgique qu’ait eu l’Église romaine au cours du siècle dernier, ancien maître du chœur pontifical de la Chapelle Sixtine dont il fut brutalement évincé en 1996, et fait cardinal par Benoît XVI en 2010.

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  • La piété populaire, un fonds mal exploité ou délibérément méprisé ?

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    Fruit de nombreux siècles de civilisation chrétienne, la piété populaire est inscrite plus profondément que l’on ne le croit dans la mentalité collective. En témoignent, les succès de foule dans les sanctuaires, les dévotions persistantes à l’égard de l’Enfant Jésus de Prague, du Sacré Cœur, de la Vierge, de saints comme Rita, Antoine, Don Bosco, Vincent de Paul, devant lesquels brûlent constamment force bougies et luminaires.

    Il suffit qu’un prêtre intrépide ose convoquer les fidèles d’une cité réputée déchristianisée pour qu’un millier de fidèles répondent à son appel et témoignent de leur attachement au Christ en participant à un chemin de croix dans les rues de la ville. Ou encore, comme hier, jour de Pâques, dans mon église paroissiale bondée et exultante, tout simplement parce que les membres de la chorale avaient généreusement invité les gens du quartier à se joindre à eux pour la messe et une réception conviviale. L’excellence de l’accompagnement choral mais aussi le soin apporté par le célébrant à officier avec dignité, recourant à la symbolique de l’eau, des cierges allumés, de l’encens, ainsi que la profondeur de son homélie, ont fait de cette messe un grand moment de grâce. Les « miracles », pour peu qu’on veuille bien les susciter, ne se produisent pas qu’à Marseille dans l’église du Père Zanotti-Sorkine !

    Après des décennies d’enfouissement, il serait grand temps d’en appeler à ce fonds que représente la sensibilité religieuse des gens. Ceux-ci se sont éloignés d’églises où l’on a voulu promouvoir des formes liturgiques, soi-disant adaptées à notre temps, mais en réalité terriblement pauvres et peu susceptibles de développer une piété qui parle aussi aux sens, aux sentiments, à l’affectivité. Notre religion est une religion de l’incarnation, avec tout ce que cela comporte. Une religion rabougrie et desséchée, bavarde aussi, ne peut satisfaire cette attente complexe du cœur et de l’esprit.

    Le sacré a aussi ses exigences : de recueillement mais également de soin, d’application, de préparation, et  de beauté surtout. On ne peut concilier avec lui n’importe quelle forme d’expression. Ces banderoles ou ces montages en carton qui envahissent les podiums de nos églises durant les campagnes d’avent ou de carême, censés nous sensibiliser aux injustices du monde, sont souvent laids et offensent le caractère consacré du lieu. Ou encore, ces interventions multiples qui, avec des intentions louables, interrompent le déroulement de la liturgie. On ferait bien d’envoyer nos « animateurs » en stage prolongé chez nos frères orthodoxes qui les initieraient à la dimension mystique de la liturgie qui unit le ciel à la terre.

    Ces propos sont forcément sommaires mais ils nous sont inspirés par ces expériences récentes qui montrent qu’il ne faut pas désespérer mais oser en appeler à un "sens" religieux encore bien présent et - malheureusement - souvent inexploité. Encore faut-il qu'on s'y applique sans tarder car l'usure du temps et la prégnance du matérialisme ambiant pourraient bien avoir raison de ces ressources "dormantes"...

  • Un diagnostic sans prescription

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    nomination_nicolas_brouwet.jpgPour le « Figaro », Jean-Marie Guénois a interrogé le plus jeune évêque de France, Nicolas Brouwet, 49 ans, qui est aussi, depuis le 11 février, le nouvel évêque de Tarbes et Lourdes. Il a beaucoup travaillé en aumôneries avec des jeunes et incarne une nouvelle génération d'évêques.

     LE FIGARO. - Confirmez-vous par votre expérience cet intérêt nouveau des plus jeunes générations pour la religion?

    Nicolas BROUWET. -Je constate deux choses: tout d'abord que les jeunes n'ont plus les préventions de leurs aînés vis-à-vis de la religion. Dans notre société très laïque, la foi en Dieu n'est plus portée par des structures sociales, par des comportements de masse; du coup elle apparaît à des jeunes comme un espace où la liberté peut s'exercer pleinement, quitte même à devenir un lieu d'expression personnelle dont les parents non croyants n'ont pas la clé. Par ailleurs, là où leurs aînés rejetaient la foi dans une mentalité positiviste et libertaire, les jeunes voient dans la religion une chance de nouer des relations profondes et une école de vie alors qu'ils manquent de boussole et de balises pour leur vie quotidienne.

    Mais pourquoi les chrétiens ne parviennent pas à transmettre leur héritage religieux quand les juifs et les musulmans réussissent?

    Le christianisme, en Occident, vient d'affronter une terrible crise de la foi, ce qui n'est pas le cas, je crois, chez les juifs et chez les musulmans. À cette crise de la foi correspond automatiquement une crise de la transmission. Quand on n'est plus certain de ce en quoi on croit, on ne sait plus en parler à ses enfants. Par ailleurs, le christianisme insiste beaucoup sur une appropriation personnelle de sa propre foi. Il y a ce que des parents veulent transmettre et ce que des enfants ont envie ou non de reprendre à leur compte. C'est la liberté humaine qui est en jeu. Aucune structure ne peut garantir le maintien de la foi d'une génération à l'autre. Ce travail d'appropriation personnelle et de confrontation de la foi à la raison est tout à l'honneur du christianisme mais, du coup, il fragilise, pour ainsi dire, sa transmission.

    Comment se fait-il qu'une partie des catholiques doute à ce point des enseignements de l'Église?

    Je crois qu'il y a tout d'abord un esprit de doute méthodique qui est très français et qui empêche la raison d'accepter de se laisser dépasser par la foi. Par ailleurs il me semble que nous manquons de formations à l'ensemble organique de la foi chrétienne pour l'étudier dans son unité, et en comprendre sa cohérence comme le propose, par exemple, le catéchisme de l'Église catholique. Enfin nous travaillons très peu, y compris dans le catéchisme des enfants, sur la manière d'exprimer notre foi. Ce qui donne des chrétiens embarrassés pour répondre aux questions qu'on leur pose.

    Que révèle, selon vous, l'intérêt significatif des Français pour la spiritualité?

    Cela traduit une lassitude et une déception. Beaucoup de gens comprennent   que consommer ou se préoccuper de son confort ne suffit pas à combler une existence. Il leur faut autre chose qui ne se mesure pas, que l'on ne peut pas acheter et qui demande un engagement personnel et sin­cère. «Les jeunes voient dans la religion une chance»

    Des aînés libertaires, des jeunes déboussolés, des formateurs incohérents. Soit, mais alors quoi, docteur ? Une chose est de diagnostiquer le sida, mais trouver le remède ce serait encore mieux.

  • L'Hymne acathiste

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    Un « acathiste » est un hymne que l'on écoute debout. L'Acathiste à la Mère de Dieu, le premier et le plus connu des acathistes, est typiquement célébré aux matines du samedi de la cinquième semaine du grand Carême. Chez les Grecs, les stances de l'acathiste sont distribuées sur les quatre premiers vendredis de Carême. L'acathiste doit son origine au siège de Constantinople en 626, lorsque le patriarche Serge, en l'absence de l'empereur Héraclius, organisa la défense de la cité et consacra la ville à la Mère De Dieu. (source : pagesorthodoxes)


    HYMNE ACATHISTE

     

    Réjouis-toi, rayonnement de joie,
    Réjouis-toi, par qui le mal a disparu,
    Réjouis-toi, tu relèves Adam de sa chute,
    Réjouis-toi, par toi Eve ne pleure plus.
    Réjouis-toi, montagne inaccessible aux pensées des hommes,
    Réjouis-toi, abîme impénétrable même aux anges,
    Réjouis-toi, car tu deviens le trône et le palais du roi,
    Réjouis-toi, porteuse de Celui qui porte tout.
    Réjouis-toi, étoile annonciatrice du soleil levant,
    Réjouis-toi, par qui Dieu devient petit enfant,
    Réjouis-toi, car tu renouvelles toute créature,
    Réjouis-toi, en toi nous adorons le créateur.
    Réjouis-toi, mystère de la sagesse divine,
    Réjouis-toi, foi de ceux qui prient en silence,
    Réjouis-toi, qui as part aux miracles du Christ,
    Réjouis-toi, miracle proclamé par les anges.
    Réjouis-toi, O mère du sauveur. Alléluia, alléluia, alléluia !

     

    Réjouis-toi, échelle par qui Dieu descendit du ciel,
    Réjouis-toi, pont conduisant au ciel ceux qui sont sur la terre,
    Réjouis-toi, ton enseignement surpasse tout savoir,
    Réjouis-toi, tu illumines l’esprit des croyants.
    Réjouis-toi, par qui les cieux se réjouissent avec la terre,
    Réjouis-toi, par qui la terre jubile avec les cieux,
    Réjouis-toi, bouche silencieuse des apôtres,
    Réjouis-toi, fermeté des témoins du Christ.
    Réjouis-toi, qui rends inébranlable notre foi,
    Réjouis-toi, qui sais la splendeur de la grâce,
    Réjouis-toi, par qui l’enfer est dépouillé,
    Réjouis-toi, qui nous revêts de gloire.
    Réjouis-toi, mère de la lumière sans déclin,
    Réjouis-toi, aurore du jour véritable,
    Réjouis-toi, qu’illumine le mystère de la Trinité,
    Réjouis-toi, allégresse de toutes les générations.
    Réjouis-toi, O mère du sauveur. Alléluia, alléluia, alléluia !

     

    Réjouis-toi, mère de l’Agneau et du pasteur,
    Réjouis-toi, bergerie de l’unique troupeau,
    Réjouis-toi, qui nous libères des œuvres de ténèbres,
    Réjouis-toi, tu nous ouvres les portes du paradis.
    Réjouis-toi, qui nous délivres de la mort et du tombeau,
    Réjouis-toi, par qui le paradis s’entrouvre de nouveau,
    Réjouis-toi, clé du royaume du Christ et porte du ciel,
    Réjouis-toi, espérance des biens éternels.
    Réjouis-toi, rayonnement du soleil véritable,
    Réjouis-toi, éclat de la lumière sans couchant,
    Réjouis-toi, toi qui illumines nos cœurs,
    Réjouis-toi, flambeau portant la lumière inaccessible.
    Réjouis-toi, toi qui fais couler des fleuves d’eau vive,
    Réjouis-toi, image vivante de l’eau du baptême,
    Réjouis-toi, coupe puisant la joie,
    Réjouis-toi, vie de joie mystérieuse.
    Réjouis-toi, O mère du sauveur. Alléluia, alléluia, alléluia !

  • Vendredi-Saint 2012: un millier de participants au chemin de croix dans les rues de Liège

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    Copie%20de%202012%20Chemin%20de%20Croix%20073.jpgPosté ce vendredi soir 6 avril soir par Eric de Beukelaer sur son blog :

    « C’est sous un soleil de printemps que se vécut le chemin de croix dans les rues de Liège de ce vendredi 6 avril – vendredi saint. Présidé par Mgr Jousten, évêque de Liège, il rassembla – selon les chiffres de la police – un millier de participants. Parmi la foule, des enfants, des jeunes, des parents et des grands-parents. Nombre de prêtres, diacres, religieux et religieuses, aussi. Quelques élus du peuple étaient présents.

    Le chemin de croix a débuté en l’église Saint-Pholien, a fait un arrêt sur la place Saint-Lambert et s’est achevé à la cathédrale. C’est là que Mgr Jousten présida l’office du vendredi saint dans une cathédrale bondée, comme aux grands jours. »

    Nous y étions : belle réussite en effet.  Bravo à l’inspirateur de cette initiative populaire, le curé-doyen Eric de Beukelaer, qui avait même réussi à mobiliser son évêque.

    La foule très paisible, priante au milieu des cierges mais  sans ostentation, un peu bavarde. Le public liégeois semblait prendre plaisir à s’y retrouver au coeur de la Cité, en suivant la Croix, de Saint-Pholien en Outremeuse  à la Rue Neuvice, en traversant le Pont des Arches et la Rue cathédrale, puis Place du Marché et Place Saint-Lambert  jusqu’à la Cathédrale via l’Opéra, la rue Vinâve d’île et la place cathédrale. Le chiffre d’un millier de participant n’est sûrement pas surestimé. Quelques mandataires publics étaient là aussi, en effet, tels que le Premier Echevin de Liège Michel Firket, la Députée européenne Anne Delvaux, le Conseiller Provincial Dominique Drion. A titre personnel, bien sûr.

    Rendez-vous est pris pour l’an prochain.

  • L'Année sainte Claire

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    claire-maestro.jpgSainte Claire, exemple pour les jeunes d'aujourd'hui

    Message pour l'Année sainte Claire - Luca Marcolivio

    ROME, lundi 2 avril 2012 (ZENIT.org) – A l’occasion de l’Année sainte Claire, le pape Benoît XVI vient d’adresser à Mgr Domenico Sorrentino, évêque d’Assise, Nocera Umbra et Gualdo Tadino, un message spécial, pour célébrer la figure de la première femme disciple de saint François.

    La consécration monastique de sainte Claire eut lieu, selon toute probabilité, en 1211 ou 1212 : c’est donc le VIIIème centenaire de l’événement, pour lequel le diocèse d’Assise a ouvert une année jubilaire. Le choix de Claire, d’une certaine façon, complète « au féminin », la « grâce que la communauté d’Assise avait expérimentée quelques années avant, avec la conversion du fils de Pietro di Bernardone », écrit le pape dans son message pour l’Année Sainte Claire.

    Aujourd’hui encore, poursuit le pape, l’ordre des Clarisses, « devenu un arbre robuste, dans le silence fécond des cloitres, continue à semer le bon grain de l’évangile et à servir la cause du Royaume de Dieu ».

    Le charisme de Claire et de François «  parle encore à notre génération, et exerce une fascination surtout sur les jeunes » ajoute Benoît XVI, se référant à la XXVIIème Journée mondiale de la jeunesse qui a été célébrée le Dimanche des Rameaux.

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