Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Patrimoine religieux - Page 223

  • Diocèse de Liège : plusieurs demeures dans la maison du Père

    IMPRIMER

    Lu dans « La Libre » -Gazette de Liège de ce 15 février :

    imagesCA1GSOU4.jpg« La messe traditionnelle en latin sera célébrée à Malmedy dès le 26 février. Il a fallu plaider le dossier à tous les niveaux de la hiérarchie, jusqu’à Rome.

    A partir du 26 février, premier dimanche du carême, la messe traditionnelle en latin sera de retour, une fois par mois, à la chapelle des Capucins à Malmedy. Une possibilité qui reste rare et résulte ici de longues démarches, bien que le rite antérieur au concile Vatican II ait été libéralisé par un motu proprio du pape Benoît XVI.

    La demande est partie de la chorale malmédienne Royale Caecilia, dont le répertoire s’harmonisait difficilement avec la liturgie ordinaire. Elle s’est étendue à des fidèles de la cité du Cwarmê et de ses environs. Mais il ne suffisait pas de demander. Le dossier, dont nous avons pu prendre connaissance, a dû être plaidé à tous les niveaux de la hiérarchie, depuis le doyen de Malmedy Henri Bastin jusqu’à la commission pontificale Ecclesia Dei à Rome présidée par le cardinal Joseph Levada, en passant par l’évêque de Liège Mgr Aloys Jousten !

    Lire la suite

  • Académie de Chant grégorien : trois jours à l’abbaye de Clervaux

    IMPRIMER

    abbayeareienne.jpgL’académie de Chant grégorien de Belgique organise du 25 au 28 août prochains à l’abbaye bénédictine de Clervaux (Grand Duché de Luxembourg), une session  sur le thème des « offices des saints au moyen-âge ». La session sera dirigée par le professeur David Eben, fondateur et directeur de la Schola gregoriana Pragensis.

    Le thème

    La dévotion vouée aux saints joue un rôle majeur dans la civilisation européenne. Les saints font partie du paysage culturel de l’Europe.
    Ils y occupent tout l’espace géographique et spirituel. Le culte des saints a trouvé son expression liturgique dans les offices qui ont été créé en leur honneur. Ces offices sont appelés très justement hystoriae – la première fois déjà par Amalaire (†850) : ils exposent l’histoire du Saint et l’héritage spirituel qu’il laisse à la postérité. Ce genre liturgique prend déjà forme à l’époque carolingienne, mais c’est plus tard – avec la multiplication des fêtes des Saints – qu’il prendra toute sa dimension. Il s’arrêtera au XVe siècle.

    Lire la suite

  • L'espace sacré dans le christianisme

    IMPRIMER

    Philippe_Maxence_Guide_des_ecoles_catholiques_pas_comme_les_autres.jpgPrésentation de ce livre sur le site de l'Homme Nouveau :

    La fin du vingtième siècle a été marquée par une contestation du sacré et une transformation de l’aménagement des églises. Si on assiste ces dernières années à un retour du sacré, une question subsiste : en quoi le sacré peut-il être chrétien ? Et comment envisager un espace sacré ?

    En puisant dans les ressources de la géographie confrontée aux religions et aux rites, Marc Levatois montre que le sacré chrétien est un sacré relatif, subordonné à la sainteté. Chemin vers Dieu, il ne renferme pas Dieu sur lui, à la manière des sanctuaires païens. Il est au service des personnes, seules appelées à la sainteté, dans l’Église, elle-même Corps du Christ. Cette conception fonde l'espace sacré dans le christianisme occidental, traditionnellement orienté et délimité. Enrichi par le symbolisme d'inspiration biblique et les rites de l’Église, il a une histoire complexe. Présent dès les premiers siècles de l’Église, il s'affirme au Moyen Age avant d'être remis en cause à partir de la Renaissance et surtout de la Réforme. Sa redécouverte ouvre de nouveaux champs de réflexion.

    Né en 1959, ancien élève de l’École normale supérieure, Marc Levatois est agrégé et docteur en géographie et enseigne en classes préparatoires littéraires. Il est l'auteur d'un premier livre remarqué, La messe à l'envers

    Pour le commander : hommenouveau.fr

  • L’esprit de la musique selon Benoît XVI

    IMPRIMER

    n70535505768_1444349_6473699.jpgIl s’agit d’un volume de 220 pages, paru chez Artège (22 €) une maison d'édition créée au début de l'année 2010 et consacrée à la spiritualité, l’histoire, la géopolitique ou encore aux débats de société ainsi qu’aux témoignages marquants. (Adresse :  11, rue du Bastion Saint-François - F-66000 Perpignan).

    Sur le site de la paroisse Saint-Jean-de-Malte à Aix-en-Provence, l'un des responsables de la paroisse, le Fr. Daniel Bourgeois, consacre un long commentaire à ce livre. Extraits: 

     « (…) C’est un certain abbé Eric Iborra, [ndlr : vicaire parisien bien connu des fidèles de l’église Saint-Eugène-Sainte Cécile et même des Liégeois du Saint-Sacrement où il est venu récemment donner une conférence sur la pensée de Benoît XVI] qui a réuni un très intéressant corpus de textes de Joseph Ratzinger (…) publiés sur la musique. Je suis littéralement tombé en arrêt parce que je crois que Joseph Ratzinger cache bien son jeu : il parle très franchement, mais ce qui surprend dans la lecture de ce livre, c’est la somme incroyable de connaissances musicologiques dont témoigne cet homme. Il cite tout le monde, depuis Haydn en passant par Bach, Hindemith, les grands critiques modernes, les spécialistes de musique pop et de musique rock, sans oublier les professeurs allemands de liturgie. Il a tout lu ! (…)

    Lire la suite

  • Messes traditionnelles à Malmedy à partir du 26 février 2012

    IMPRIMER

    3348_19856_0_fr.jpgSuite à la décision prise par l’évêque de Liège, une messe dominicale traditionnelle (missel de 1962) aura désormais lieu tous les mois à l’église des Capucins, Ruelle des Capucins à Malmedy.

    La première messe sera célébrée le dimanche 26 février prochain à 18 heures par M. l’abbé Claude Germeau. L’abbé Germeau dirige le Foyer d’Herstal, une maison qui a accueilli depuis de nombreuses années des centaines de jeunes de la rue, dans l’esprit des petits frères de Charles de Foucauld centré sur l’adoration eucharistique.

    Le plain-chant de la messe du 26 février sera celui du propre de la messe du premier dimanche de carême et c’est la « missa brevis »  à trois voix égales de  Claudio Casciolini (Rome, 1697-1760) qui sera interprétée pour les pièces de l’ordinaire (Kyrie, Sanctus, Agnus Dei).

    Voici le calendrier complet des célébrations pour 2012, établi en concertation avec le Curé-Doyen de Malmedy :26 février, 1er dimanche du carême ; 18 mars, 4e dimanche de carême (« Laetare ») ; 22 avril, 2e dimanche après Pâques (« bon Pasteur ») ; 20 mai, dimanche après l’Ascension ; 17 juin, 3e dimanche après la Pentecôte ; 22 juillet, 8e dimanche après la Pentecôte ; 19 août, 12e dimanche après la Pentecôte ; 23 septembre, solennité de saint Lambert, patron du diocèse ; 21 octobre, 21e dimanche après la Pentecôte ; 18 novembre, 25e dimanche après la Pentecôte ; 9 décembre, 2e dimanche de l’avent.

     Toutes ces messes seront célébrées à 18 heures, à la Chapelle des Capucins. Pour plus de renseignements, tél. 080.33.74.85 (L. Aussems) ou 080/39.81.28 (P. Lambert).

  • L'avenir du patrimoine religieux wallon

    IMPRIMER

    Un débat autour de l’avenir du patrimoine religieux wallon

    avec le ministre Paul Furlan,

    le chanoine Raphaël Collinet,

    Thomas Coomans (Prof. KUL),

    Frédéric Moens (UCL-Mons)

    et Pierre-Yves Kairis (IRPA)

    le mercredi 8 février 2012

    à Louvain-La-Neuve à 20 H (Montesquieu 02) 

    en partenariat avec le KAP Amandier.

  • La Chandeleur

    IMPRIMER

    present.jpgSens des cérémonies de ce jour d'après Missel.free

    (ci contre : la Présentation par Fra Angelico - Florence - San Marco)

    "Les diverses cérémonies que l'Eglise accomplit au jour de la Présentation du Seigneur au Temple sont comme un commentaire vivant de l'évangile lu à la messe ; les liturgistes du Moyen-Age en ont tiré des leçons édifiantes et salutaires. Pour Yves de Chartres, la cire des cierges signifie et représente la chair virginale de Jésus qui n'a point altéré, ni par sa conception ni par sa naissance, l'intégrité de Marie ; la flamme des cierges symbolise le Christ, lumière qui est venue illuminer nos ténèbres. Durand de Mende dit que « nous portons des cierges allumés en procession pour faire écho à la parole de Siméon qui salue en Jésus la lumière du monde, pour signifier l'humanité et la divinité du Christ, pour proclamer la pureté inaltérable de Marie, pour imiter les vierges sages qui accompagnent le céleste époux jusqu'au temple de la gloire. » Invocations au Père des lumières et à Jésus-Christ, lumière du monde, les prières de la bénédiction des cierges rappellent les touchantes circonstances des mystères de ce jour. L'usage de ces cierges bénits devra, selon les intentions de l'Eglise, procurer aux fidèles la santé de l'âme et du corps, les délivrer des ténèbres de l'erreur et du vice, leur montrer ce qui est agréable à Dieu et leur mériter l'entrée dans le séjour de l'éternelle lumière."

  • Le progressisme culturel

    IMPRIMER

    Selon Louis-Marie Lamotte,  sur le blog « contre-débat » le progressisme chrétien, le vrai, si l’on peut dire, celui de l’après-guerre et non ses actuels succédanés n’a tout d’abord pas songé à remettre en cause les vérités de foi :

     « (…) Ce que les progressistes remettaient en cause, c’était la doctrine sociale de l’Eglise, qu’ils regardaient comme un obstacle entre les chrétiens et la classe ouvrière : en sorte qu’ils préconisaient, avec plus ou moins de netteté, son abandon. (…)

     « La comparaison a ses limites et porte bien sûr une part d’anachronisme, mais il semble que les catholiques de France soient aujourd’hui en proie à la tentation de ce qu’on peut appeler un progressisme culturel, dont une partie de l’épiscopat, il faut bien le dire, a malheureusement tracé la feuille de route (…)

     « Qu’est-ce que le progressisme culturel ? De même que le progressisme de l’après-guerre voyait dans le communisme une force qui devait inéluctablement s’imposer, le progressisme culturel d’aujourd’hui voit dans les usages et dans la production du « monde de la culture » en place un fait qu’on aurait bien tort de négliger et plus encore de combattre, hélas séparé du Christ et de l’Eglise.

     « Et de même que le progressisme de l’après-guerre, à cette fin, liquidait la doctrine sociale de l’Eglise, ce mur supposé entre les chrétiens et la classe ouvrière, le progressisme culturel liquidera ce qui constitue à ses yeux le principal obstacle entre l’Eglise et le « monde de la culture », savoir : la culture chrétienne, cette culture qu’ont engendrée des siècles de foi marquant les sociétés de son empreinte temporelle.

     « Il me semble qu’on retrouve assez nettement ces thèmes dans le discours d’un évêque français que je ne nommerai pas (…) Ainsi, nous dit ce prélat, (...) la « sanctuarisation » des images, des idées ou des mots de la foi chrétienne contribue à les affubler d'un copyright qui les met sous une protection telle qu'ils deviennent impropres à garder leur capacité à être entendus dans leur élan de vie. Si l'on préserve la foi du choc des cultures, on la tue. (…), la foi n’est plus possible qu’inscrite dans le « foisonnement de la vie et des expressions culturelles ». Après la fameuse pastorale de l’enfouissement de l’Eglise dans le monde, le progressisme culturel entend donc enfouir la foi dans la culture dominante, ce qui signifie très logiquement liquider la culture chrétienne.(…)

     « Rome, quant à elle, n’était pas dupe. Le 19 janvier 2012, la secrétairerie d’Etat du Vatican, en réponse à une question du R.P. Cavalcoli O.P., appelait les chrétiens à une « ferme réaction » au spectacle de Romeo Castellucci, que tel archevêque français nous donnait pour une catéchèse sur la kénose. Et surtout, le Pape Benoît XVI, lors de son voyage à Malte, répondait par avance à la tentation du progressisme culturel :« Dans le contexte de la société européenne, les valeurs évangéliques encore une fois deviennent une contre-culture, tout comme elles l’étaient au temps de saint Paul » Bien loin de la tentation du progressisme culturel, le Souverain Pontife plaidait donc pour une culture chrétienne de dissidence et de résistance. Il reste à souhaiter qu’il soit largement entendu…. Voir ici : Le progressisme culturel

  • Où en est le chant grégorien en Belgique ?

    IMPRIMER

    bernard.jpgLa Revue « Canticum Novum », organe de l’Académie de Chant grégorien de Belgique a interrogé à ce sujet le directeur du Festival de Watou qui réuni tous les trois ans des milliers de festivaliers autour des auditions et des liturgies animées par plus de 25 chorales venues du monde entier. Un événement musical et religieux unique en son genre qui aura pour thème cette année  : « Unam petii a Domino » , illustrant le désir de Dieu au cœur de l’homme.

    Voici l’ interview, réalisée par Jacques Zeegers, Président de l’Académie :

    « Le onzième Festival International de chant grégorien de Watou qui aura lieu du 12 au 20 mai 2012 est en pleine préparation. Ainsi se perpétue une tradition qui remonte à  plus de trente ans et qui connaît un succès croissant car l’intérêt pour le chant grégorien ne faiblit pas. Plusieurs milliers de personnes sont ainsi attendues dans ce petit village artistique de Flandre Occidentale.

    Nous avons rencontré Bernard Deheegher (photo), Directeur et fondateur du Festival, qui nous a dévoilé ce qui nous attend cette année pendant le week-end de l’Ascension.

    Lire la suite

  • Yvette, l'ange gardien de Huy fêté le 13 janvier

    IMPRIMER

    Les XIIe et XIIIe siècles furent marqués, dans le pays de Liège, par un riche courant spirituel, marqué par l'engagement de "femmes religieuses" qui se consacrèrent à Dieu dans des recluseries ou dans des béguinages. Parmi elles, on peut citer Yvette (ou Juette) de Huy, Julienne de Cornillon ou encore Eve de Saint-Martin. Nous avons trouvé sur "la toile" un pdf consacré à la sainte hutoise et nous nous permettons de reproduire la notice ci-dessous; nous espérons que l'auteur ne nous en tiendra pas rigueur.

    "La vie de sainte Yvette nous est parvenue grâce à son confesseur et biographe, un chanoine prémontré du nom de Hugues de Floreffe*. Yvette est née en 1158, à Huy, dans une famille de la haute bourgeoisie; son père administrait les domaines de l'évêque de Liège. Malgré son désir de se consacrer à Dieu, elle est donnée en mariage à l'âge de 13 ans à Henri de Stenay, fils d'un grand bourgeois de Huy. Elle ne peut s'y opposer puisque c'est la coutume du temps. Mal préparée au mariage, Yvette prend en horreur la vie conjugale. Mais petit à petit, elle en vient à accepter son état et à aimer son mari.

    Lire la suite

  • La cathédrale de Lille vandalisée

    IMPRIMER

    "...les enquêteurs s'aperçoivent que deux des quatre interpellés sont entrés un soir dans la cathédrale de la Treille et n'ont pas réussi à pénétrer dans la boutique d'objets religieux qui jouxte l'édifice. Par pur vandalisme, ils ont dégradé un retable du 16e siècle, vandalisé une statue de la Vierge, cassé la couronne d'un Christ, fracturé des portes ouvragées, détérioré un reliquaire... Me Zimmermann, en termes prudents, s'interroge sur ces « dégradations qui ne sont pas motivées par des larcins et où il s'agit bien d'abîmer un lieu de culte ». ..."

    L'article en entier dans Nord-Eclair : Vandalisme dans la cathédrale

  • L'abbaye de Lagrasse, l'apostolat de la beauté

    IMPRIMER

    MEDIA_090ea065-e413-4f50-988d-c43f113adedb.jpgLe mensuel « La Nef » publie dans son n°223 de janvier 2012 une interview du TRP Emmanuel-Marie de Saint-Jean, Père-Abbé de l’abbaye de Lagrasse (dans le massif des Corbières, non loin de Carcassonne) par Florence Eibl

    Extraits :

    « La Nef – Depuis votre installation à l’abbaye de Lagrasse en 2004, vous avez entrepris des travaux de restauration considérables (…) Pourquoi restaurer une abbaye ancienne, plutôt que de faire construire un nouveau monastère ? Quel sens donnez-vous à cette restauration ?

    La résurrection d’un patrimoine spirituel est une œuvre qui nous inscrit dans une histoire plus grande que nous-mêmes. Nous entrons dans une lignée, nous sommes des héritiers. L’abbaye de Lagrasse a été l’une des premières abbayes de France consacrées à la Vierge Marie. Pour notre communauté toute consacrée à Notre Dame, en un sens, c’était servir Marie que de restaurer son domaine. Cela demande de l’humilité, parce qu’il faut entrer dans une démarche respectueuse des siècles passés. Un bâtiment médiéval, un bâtiment du XVIIIe siècle ne se plient pas aux lois de notre vouloir. Ils imposent une adaptation qui n’est pas toujours facile – lorsqu’il s’agit de mettre aux normes, par exemple, la future cuisine ! Lorsque nous avons projeté l’achat de l’abbaye, nous avons hésité, à cause de l’aspect colossal des travaux à venir. Mais finalement, nous avons été séduits par le défi que représentait cette aventure. Restaurer une abbaye, c’est aussi montrer que le passé peut s’épanouir dans l’avenir, que la tradition est une semence d’espérance pour le futur. Je crois que c’est cela aussi qui séduit nos bienfaiteurs, sans lesquels nous ne pourrions relever ce défi. Ils y voient une manière d’exprimer le mystère de l’espérance.

    Lire la suite