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Patrimoine religieux - Page 219

  • L'Apôtre de l'Arménie

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    GregoireIlluminateur.jpgSaint Grégoire "l'Illuminateur", fêté aujourd'hui, "est le véritable fondateur de l'Église arménienne, même si une tradition sérieuse fait remonter les premières communautés chrétiennes à l'époque apostolique. Ce qui s'appuie sur le fait que les soldats romains envahirent le pays et que les marchands furent aussi les "transporteurs de la foi", comme les lettres de saint Paul nous le disent pour ses amis, fabricants de tentes à Corinthe.

    La tradition primitive et constante de cette église reconnaît pour premiers fondateurs les apôtres Saint Thaddée et saint Barthélémy, qu’elle nomme, par antonomase, les Premiers Illuminateurs de l’Arménie.
    Saint Grégoire était de la famille royale de Tiridate III. Découvert comme chrétien, il connut d'abord près de quinze ans de cachot, mais à la suite d'une maladie du roi, il revint en grâce auprès du souverain, le convertit et c'est ainsi que l'Arménie fut la première nation à donner la paix à l'Église et même à reconnaître le christianisme comme religion d'État, 75 ans avant l'empire romain.

    Sacré évêque par le métropolite de Cappadoce, il sut instruire les prêtres idolâtres pour les conduire au sacerdoce chrétien. Afin d'assurer la vie de l'Église, il consacra évêque son fils Aristakès.

    L'Église Apostolique Arménienne lui a consacré trois fêtes, celle de son supplice et de son entrée dans le cachot, celle de la sortie du cachot profond et celle de la découverte des Reliques de Saint Grégoire l'Illuminateur, le samedi avant le 4e dimanche après la Pentecôte." (source : nominis.cef.fr)

    « La conversion de l'Arménie, qui a eu lieu au début du IV siècle et qui est traditionnellement située en l'an 301, donna à vos ancêtres la conscience d'être le premier peuple officiellement chrétien, bien avant que le christianisme ne soit reconnu comme religion de l'empire romain»

    Voir : JEAN-PAUL II, LETTRE APOSTOLIQUE DU SAINT PÈRE À L'OCCASION DU 1700ème ANNIVERSAIRE DU BAPTÊME DU PEUPLE ARMÉNIEN

  • Saint Jacques le Mineur à l'honneur à Liège

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    vue-du-plafond.jpgFêté aujourd'hui en même temps que l'apôtre Philippe, saint Jacques le Mineur est le patron de la plus belle église de Liège, l'abbatiale Saint-Jacques.

    Sur son site, Fabrice Muller consacre une belle notice à cet édifice :

    Ancienne abbaye bénédictine fondée en 1015 par l'évêque Baldéric II, sécularisée en 1785, Saint-Jacques devint alors la huitième collégiale de Liège, jusqu'à ce que les révolutionnaires ordonnent sa fermeture en 1797. L'édifice ne sera préservé de la démolition que grâce à l'intervention du préfêt Desmousseaux. L'église fut rendue au culte en 1803 en tant qu'église paroissiale. Elle a toujours été dédiée à saint Jacques-le-Mineur, bien qu'on lui associe très souvent l'apôtre de Compostelle. L'église abbatiale, reconstruite au XVIe siècle, est une merveille de l'architecture de style gothique flamboyant. En 1558, Lambert Lombard y ajoute un portail Renaissance. De l'église primitive, seul subsiste l'avant-corps occidental roman du XIIe siècle. L'intérieur est tout aussi remarquable par sa grande nef éclairée par de vastes baies occupant toute la largeur des travées, ainsi que la voûte en filet et ses peintures du XVIe siècle. Les nefs latérales s'ouvrent par de larges arcades dont les écoinçons sont richement ornés de motifs renaissants et de têtes de personnages bibliques en ronde-bosse. Le chœur, entouré de chapelles rayonnantes et surmonté de tribunes latérales, est éclairé par de splendides vitraux du XVIe siècle offerts par les familles de Hornes et de La Marck. Les stalles du XIVe siècle sont représentatives de l'art décoratif du Moyen-Âge avec des miséricordes et des parcloses figurant des animaux ou des représentations satiriques des moines bénédictins. De somptueuses statues baroques, œuvres du liégeois Jean Del Cour, sont adossées aux piliers de la grande nef. Dans le fond de l'église, un nouvel orgue Renaissance vient d'être construit et inauguré en 1998 ; il est logé dans un magnifique buffet Renaissance qui porte la date de 1600.

    Approfondir : http://www.fabrice-muller.be/sj/sj1.html

  • BXL, 10 mai : conférence sur le Saint Suaire

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    9782873565022FS.gifJeudi 10 mai à 18h30

    conférence de Pierre de Riedmatten
    pour présenter son livre Le Saint-Suaire (coll. « Que penser de… ? »)

    à la librairie UOPC

    14-16, avenue Gustave Demey, 1160 Bruxelles
    02 648 96 89

    Bienvenue à tous !

    Pierre de Riedmatten est ancien ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique, s'intéresse depuis plus de vingt-cinq ans au linceul de Turin. Il est président de l'association « Montre-Nous Ton Visage ».

      Saint-Suaire (Le)
      Auteur(s) : Pierre Riedmatten (de)
    Parution : 10-11-2011 
    Collection « Que penser de... ? » - n° 78 
    Format : 12 x 19 cm • 144 p.
    ISBN : 978-2-87356-502-2 Prix : 10,00 €     
  • Horion-Hozémont, 13 mai : procession paroissiale

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    dimanche 13 mai 2012 · 09:30 - 12:00

    Lieu : Horion-Hozémont (4460), place du Doyenné, 24


    Procession en l'honneur du Saint-Sacrement et de Notre-Dame du Mont-Carmel

    9h30 : Messe
    10h30 : Procession
    11h45 : Bénédiction finale et apéritif sur le parvis de l'église.
     
    Accompagnée par la Royale Harmonie de Hozémont
     
    Parcours : rue du Huit Mai - rue de Hozémont - rue de l’Harmonie
    rue de la source - rue du Sart-Thiri.
  • Le sang des martyrs cambodgiens

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    Phnom Penh (Agence Fides) - La mémoire des martyrs cambodgiens est un héritage et un patrimoine de foi précieux que les fidèles cambodgiens sont appelés à préserver, « orgueilleux et honorés d'être disciples de Jésus Christ » : c'est ce qu'affirme S.Exc. Mgr Olivier Schmitthaeusler, MEP, Vicaire apostolique de Phonm Penh, invitant tous les fidèles à célébrer la mémoire des martyrs cambodgiens lors d'une veillée de prière solennelle qui aura lieu le 5 mai à Tangkok.

    Dans une Lettre pastorale, envoyée par l'Evêque à l'Agence Fides, Mgr Schmitthaeusler, rappelant l'annonce de la Résurrection, exhorte les fidèles à « devenir des témoins de cette Espérance qui a changé la face de la terre », réaffirmant : « Nous devons être orgueilleux et honorés d'être fils et filles de Dieu, parce que Dieu a conclu une alliance avec chacun d'entre nous, parce que Dieu a ressuscité Jésus et nous a donné la vie éternelle ».

    « Jésus nous a appris à servir, à prendre la dernière place, à porter aussi notre croix » remarque l'Evêque, s'attardant sur la condition de l'Eglise au Cambodge, rappelant la contribution des martyrs : « les événements du génocide de Pol Pot ont montré combien les graines de foi semées par nos ancêtres étaient vivantes. L'Eglise a été décimée, le sang de nos évêques, de nos prêtres, de nos frères et soeurs, de nos centaines de baptisés a coulé pour ensemencer à jamais nos rizières. L'Eglise est vivante grâce à ceux qui ont donné leur vie par amour ».

    C'est pourquoi, note Mgr Schmitthaeusler, les fidèles peuvent être « orgueilleux et honorés » d'être membres de l'Eglise au Cambodge, « parce que le sang de nos martyrs vivifie nos communautés ». Le Vicaire apostolique invite les fidèles à participer activement aux célébrations et aux activités des Paroisses, « témoignant de cet amour et de cette compassion de Dieu pour tous les hommes ».

    Environ deux millions de cambodgiens ont été tués entre 1975 et 1979 sous le régime de terreur instauré par les Khmers rouges de Pol Pot. De nombreuses communautés chrétiennes qui vivaient dans de florissants villages organisés avec des églises, des écoles et des dispensaires furent déportées et décimées. Parmi les martyrs cambodgiens, se trouvent S.Exc. Mgr Paul Tep Im Sotha premier Préfet apostolique de Battambang, et le Père Jean Badre, brutalement assassinés en 1975. (PA) (Agence Fides 27/04/2012)

  • Un dictionnaire passionné des racines chrétiennes de l'Europe

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    Neve2-vignetteweb.jpgLes éditions Mols viennent de publier un "Dictionnaire passionné des racines chrétiennes de l'Europe". Cet ouvrage est l'oeuvre de François-Xavier Nève de Mévergnies et est préfacé par Jacques Rifflet

    Description : Que ce soit dans les références littéraires, bibliques, médiévales ou classiques, les définitions conciliaires et les controverses théologiques, lors de visites d’églises ou d’abbayes, à la découverte de tableaux ou de chants liturgiques… l’amateur éclairé par le présent dictionnaire trouvera aisément son chemin (le classement alphabétique est facile à manier, à consulter, à retrouver). Comprenant le patrimoine chrétien, il en observera la cohérence. Croyant ou non, il maîtrisera le système de pensée qui a formé la chrétienté puis l’Occident jusqu’à nos jours, y compris dans la critique du dogme.

    Résumé : Un mouton égorgé debout sur un coffre rouge laisse couler son sang dans un verre d’or au milieu d’un pré fleuri entouré de bois, de collines et de villes. À sa gauche une potence de bois, à sa droite un pilier de pierre. Des jeunes gens ailés, en robe blanche, le vénèrent.

    Spectacle insolite, sinon inepte, pour qui ne le décrypte pas.

    À l’image désormais de tout le patrimoine chrétien, de la peinture à l’architecture, de la musique à la liturgie — indéchiffrables si on en a perdu les clés.  Mais qui sait que l’Agneau mystique est une image de Jésus offrant sa Passion et sa mort sur la Croix pour Sauver son Prochain ; que son Sang, comme Vin dans le Calice de l’Eucharistie sur l’Autel durant la Messe, abreuve l’humanité entière, ce que chantent et Encensent les Anges au Paradis, entre dans le Mystère et, qu’il l’admette ou non — c’est affaire de conscience et n’est pas l’objet du livre — s’oriente dans le déroutant, scandaleux mais fascinant labyrinthe de la foi chrétienne. (Les mots ici en italique sont autant d'entrées dans le dictionnaire.)

    L’absurde fatras prend sens et s’illumine.

    Cet ouvrage de référence dense mais agréable à lire plaira enfin par sa clarté, sa simplicité et son humour ! Un antidote à l'inculture religieuse que l'on constate aujourd'hui.

    Collection: Autres Regards; format:160 x 240;nombre de pages:384; ISBN:978-2-87402-143-5; prix: 26 Euros.

  • Journée grégorienne à Liège le 12 mai prochain

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    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE LE SAMEDI 12 MAI 2012

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg

    A 16 HEURES, A L'EGLISE DE L’ABBAYE DES BENEDICTINES

    (Boulevard d'Avroy, 54 à Liège)

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    CONCERT : « Les quatre saisons du plain-chant »

    Les plus belles mélodies grégoriennes et diaphoniques sélectionnées au fil des saisons  liturgiques seront  interprétées par l’Ensemble vocal parisien « Caliomène » (direction : Ximena Gonzalès), les trente élèves de l’Académie de Chant Grégorien à Liège (direction : Stephan Junker, professeur au conservatoire de Verviers) et les élèves de l’Académie des Juniors (direction : Patricia Moulan)  A l'orgue Le Picard (XVIIe s.) des Bénédictines : oeuvres baroques jouées par Patrick Wilwerth, professeur au Conservatoire de Verviers

    A  18 HEURES, A L'EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    (Boulevard d’Avroy, 132 à Liège)

    Resurrection Weyden.jpg

    MESSE « Vocem iucunditatis » du cinquième dimanche après Pâques

    célébrée, selon le missel de 1962, par l’abbé Claude Germeau, directeur du foyer d’accueil des jeunes d’Herstal

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  • Pour un tourisme éthique et responsable

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    PASTORALE DU TOURISME (Vatican Information Service)

    A l’occasion du VII Congrès mondial de la pastorale du tourisme (Cancún, Mexique, 23 - 27 avril), Benoît XVI a adressé un message au Président du Conseil pontifical pour les migrants et à l'Evêque Prélat de Cancún-Chetumal. En voici des extraits: 

    Comme toute réalité humaine, le tourisme "doit être éclairé et transformé par la Parole de Dieu... Lié aux vacances et au temps libre, le tourisme apparaît comme un espace privilégié pour la restauration physique et spirituelle, la possibilité de rencontre avec des personnes appartenant à des cultures diverses, et il est l’occasion de contact avec la nature, favorisant ainsi l’écoute et la contemplation, la tolérance et la paix, le dialogue et l’harmonie dans la diversité. Le voyage est la manifestation de notre être Homo Viator, et il reflète en même temps un autre itinéraire, plus profond et significatif, que nous sommes appelés à parcourir, celui qui conduit à la rencontre avec Dieu. La possibilité que nous offrent les voyages d’admirer la beauté des pays, des cultures et de la nature, peut nous conduire à Dieu, favorisant une expérience de foi, car la grandeur et la beauté des créatures font, par analogie, contempler leur Auteur. D’autre part, le tourisme, comme toute réalité humaine, n’est pas exempt de périls ni d’éléments négatifs. Il s’agit de maux qu’il faut affronter de façon urgente, parce qu’ils touchent les droits et la dignité de millions d’hommes et de femmes, particulièrement de pauvres, de mineurs et de personnes invalides. Le tourisme sexuel est une des formes les plus abjectes de ces déviations qui dévastent, jusque sur le plan moral, psychologique et sanitaire, la vie des personnes, de nombreuses familles et, quelquefois, de communautés entières. La traite d’êtres humains pour des motifs sexuels ou pour des greffes d’organes, de même que l’exploitation des mineurs, leur abandon entre les mains de personnes sans scrupules, les abus, la torture se produisent tristement dans beaucoup de contextes touristiques. Tout cela doit interpeller ceux qui œuvrent sur le plan pastoral ou pour des motifs de travail dans le monde du tourisme, et toute la communauté internationale, à redoubler de vigilance, à prévenir et à contrer ces aberrations".

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  • Le dimanche du « Bon Pasteur » à Malmedy

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    001.jpgÀ l’église des capucins de Malmédy, troisième édition, en ce dimanche du « Bon Pasteur », de la messe mensuelle selon la forme extraordinaire du rite romain. A nouveau une centaine de participants. Ce qui frappe : l’ancrage local, la piété naturelle, l’absence de cette atmosphère rétractile ou crispée qui afflige les chapelles intégristes. La messe était célébrée par l’abbé Jean Schoonbroodt (chapelain au sanctuaire de Banneux) qui prononça son homélie tant en français qu’en allemand et se mêla aux fidèles à l’issue de la messe, saluant tous et chacun dans sa langue maternelle. Au cours de la célébration, le propre grégorien du deuxième dimanche après Pâques alternait avec la polyphonie du « Jesu dulcis memoria » d’Edouard Senny, le célèbre motet « Isti sunt agni novelli », un choral de Bach pour la Résurrection et le « Das Grab ist leer » chanté avec conviction par toute l’assemblée qui « antiphona » aussi étonnamment bien le kyriale pascal avec les choristes. L’hebdomadaire du diocèse voisin d’Aix-la-Chapelle était venu « motu proprio » faire un petit reportage amical, prenant de nombreuses photos. Une rencontre sympathique sous le signe de la foi et de la saine tradition. Prochaine messe : le dimanche 20 mai, dans l’octave de l’Ascension. (18h00, chapelle des capucins, ruelle des capucins. Renseignements : tel. 080.33.74.85 ou 080.39.81.28).

  • La laïcité dans le cadre des institutions de l'Union européenne

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    article-3651-img1.jpgLe mardi 28 février dernier, Mgr Piotr Mazurkiewicz (1), secrétaire général de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne)(2), était l’invité d’un lunch-débat organisé à l’Université de Liège par l’Union des étudiants catholiques liégeois et le Groupe éthique sociale, associés au forum de conférences Calpurnia. Le thème de la communication que Mgr Mazurkiewicz a prononcée, à titre personnel, portait sur la laïcité dans l’Union européenne (3). Ce thème s’inscrit dans le cadre d’un cycle de rencontres « Neutralité ou pluralisme : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».  Voici la transcription officieuse  de l’exposé réalisée par un auditeur (les intertitres sont de sa plume) :

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  • Ni cet excès d'honneur, ni cette indignité...

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    Nous avons mis en ligne, il y a quelques jours, deux photos présentant le nouveau mobilier "liturgique" installé dans la cathédrale Saint-Paul, à Liège. Des accessoires, somme toute, assez banals, comme on en a placé beaucoup dans nos églises depuis Vatican II. Pas de quoi en faire un évènement comparable aux ajouts de l'époque de la Contre-Réforme, de l'âge baroque ou de la période néo-gothique. D'ailleurs, on n'en a plus vraiment les moyens, sinon l'inspiration. Pas de quoi non plus en faire une occasion de scandale comme l'ont fait certains sur un forum catholique de discussion, où l'on s'adonne volontiers à des exercices de critique outrancière, assez peu inspirée par l'amour de Dieu et du prochain. De quoi dégoûter d'éventuels curieux d'aller plus avant dans la fréquentation d'une certaine "blogosphère" toujours prête, au nom d'une pureté dont on pense être les champions, à dénigrer tout et n'importe quoi, et à désigner à la vindicte des plus purs tout ce qui serait censé être contaminé par une vision qui ne correspond pas à la leur. Ce tour d'esprit est assez insupportable et nous sommes près de regretter d'avoir donné à ces censeurs impitoyables une nouvelle occasion d'épancher leur bile usque ad nauseam.

  • La nature profonde de l'art sacré

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    En marge d'un débat un peu animé sur notre blog à propos du nouveau mobilier installé dans la cathédrale Saint-Paul à Liège, nous mettons en ligne ces réflexions du cardinal Cañizares Llovera publiées par ZENIT.org

    Cette réflexion sur « L’art sacré et sa nature profonde », est une introduction du cardinal espagnol Antonio Cañizares Llovera, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, à un livre publié en italien par Rodolfo Papa, intitulé “Discours sur l’art sacré” (“Discorsi sull’arte sacra”, éd. Cantagalli, Sienne, 2012)

    sagrada-familia-barcelona3.jpgIntroduction du card. Cañizares Llovera

             Voici une œuvre dont nous avions besoin et que nous attendions : celle de Rodolfo Papa qui étudie en grand spécialiste l’art sacré dans sa nature profonde et son identité. Il s’agit ici de la nature intime et de l’identité de l’art sacré, mais également de l’art en tant que tel, dans lesquels vérité et beauté sont inséparables et en quoi foi et art, foi et beauté s’embrassent dans une parfaite réciprocité et une union indéfectible; quelque chose de semblable à ce qui se passe entre foi et raison.

             C’est ce que le Pape Benoît XVI reconnaissait dans l’interview accordée aux journalistes en novembre 2010 dans l’avion qui l’emmenait à Saint-Jacques-de-Compostelle et à Barcelone pour la consécration de la basilique de la Sainte-Famille de l’architecte Antonio Gaudi. Il affirmait alors : «Vous savez que j’insiste beaucoup sur la relation entre foi et raison, que la foi, et la foi chrétienne, n’a son identité que dans l’ouverture à la raison, et que la raison devient elle-même si on la transcende vers la foi.

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