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Témoignages - Page 300

  • Sic transit Benoit XVI…

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    A chaud, le point de vue d’Eric de Beukelaer dans un entretien avec Dorian de Meeûs, que publie "La Libre":

    pict_474441.gifLe Curé-doyen de Liège-Rive gauche donne ses premières impressions suite à la démission du pape Benoît XVI à LaLibre.be. Pour Eric de Beukelaer, c'est une véritable surprise, même si avec le recul, la surprise n'est pas 'totale.'

    Vous êtes surpris par cette démission ?

    Oui, c’est une véritable surprise. On est même un peu bluffé qu’il ait pris cette décision. Mais avec un peu de recul, je réalise que ce n’est pas une surprise ‘totale’. Benoît XVI est un pape théologien et, dès lors, il connaît bien l’Histoire de l’Eglise. Il savait donc que cela avait déjà eu lieu, même si la dernière fois date de plusieurs siècles. Il sait aussi que certains de ses prédécesseurs immédiats y avaient pensé aussi : Pie VII sous Napoléon, pendant la guerre Pie XII craignait d’être kidnappé par Hitler et plus récemment Jean-Paul II y avait pensé pour des raisons de santé. Il l'avait d’ailleurs dit récemment dans un livre-entretiens. (NDLR : extrait de ce livre : « si un pape se rend compte clairement qu'il n'est plus capable physiquement, psychologiquement ou spirituellement d'accomplir les tâches de sa fonction, il a le droit et, selon certaines circonstances, l'obligation de démissionner »). Benoît XVI disait donc qu’une démission était possible.

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  • Neuvième centenaire de l'Ordre de Malte: Benoît XVI rappelle aux Chevaliers qu’ils ne constituent pas une œuvre mondaine de « welfare »

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    ROME, 9 février 2013 (Zenit.org) - L'action de l'Ordre de Malte dans le monde "n'est pas une simple philanthropie mais l'expression efficace et le témoignage vivant de l'amour évangélique", souligne Benoît XVI qui a reçu les représentans de l'Ordre souverain en la basilique Saint-Pierre, ce samedi matin, 9 février, à l'occasion du 900e anniversaire de sa fondation.

    Extraits de l’allocution papale :

    « Chers Frères et Sœurs,

    L’occasion de cette rencontre nous est offerte par la célébration du neuvième centenaire de la concession du privilège solennel Piae postulatio voluntatis, le 15 février 1113, par lequel le Pape Pascal II mettait la toute jeune « fraternité hospitalière » de Jérusalem, dédiée à Saint Jean-Baptiste, sous la tutelle de l’Eglise et la rendait souveraine en la constituant en un Ordre de droit ecclésial avec la faculté d’élire librement ses supérieurs, sans interférence de la part d’autres autorités laïques ou religieuses. Cet important anniversaire revêt une signification spéciale dans le contexte de l’Année de la Foi durant laquelle l’Eglise est appelée à renouveler la joie et l’engagement à croire en Jésus-Christ, unique Sauveur du monde. (…)

    N’oubliez jamais vos racines, lorsque le bienheureux Gérard et ses compagnons se consacrèrent par des vœux au service des pauvres, et que le privilège Piae Postulatio voluntatis ratifia leur vocation. Les membres de la toute nouvelle institution s’assimilaient ainsi aux traits de la vie religieuse : l’engagement pour atteindre à la perfection chrétienne à travers la profession des trois vœux, le charisme auquel se consacrer et la fraternité entre ses membres. La vocation du profès, encore aujourd’hui, doit être l'objet d’un grand soin avec la préoccupation pour la vie spirituelle de tous.

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  • L'Église cherche à stopper la crise des vocations

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    Mais en prend-elle vraiment les moyens ? De Jean-Marie Guénois, sur le site du « Figaro » :

    « Confrontée à une chute des entrées dans les séminaires, elle lance une campagne appelant les jeunes au sacerdoce.

    Il y a une courbe que l'Église de France n'aime pas regarder. Elle est inquiétante pour son avenir: en douze ans, le nombre de candidats au sacerdoce a chuté de 29,2 %… Celui des entrées en premier cycle de séminaire de 31,7 %. Alors que, dans les années 1990, le nombre total de séminaristes en France dépassait la barre des mille candidats, ils sont seulement 691 en 2012. Les ordinations semblent se maintenir, mais pour combien de temps? L'acte d'ordination arrive au terme de sept années de formation au cours desquelles la moitié des candidats changent de voie. Il est donc à prévoir que le nombre d'ordinations - 94 en 2012 - subira, lui aussi, une érosion mécaniquement liée à cette baisse des entrées en séminaire.

    Ce sujet désagréable pour les évêques (même si des disparités étonnantes existent entre eux) est devenu à ce point crucial que la conférence épiscopale a refondu en 2012 l'organisation de La Pastorale des vocations. Elle engage désormais une nouvelle politique plus explicite d'«appel au sacerdoce». La campagne de publicité présentée vendredi à Paris en témoigne.

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  • Les chrétiens sont les plus persécutés parce qu'ils sont les moins conformes

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    Benoît XVI aux séminaristes : les chrétiens sont « les plus persécutés » parce que les moins « conformes »


    2013-02-09 Radio Vatican 
    Comme chaque année à l’occasion de la fête de Notre Dame de la confiance, la Patronne du Grand Séminaire de Rome, le Pape est allé à la rencontre ce vendredi soir des séminaristes étudiant à Rome dont il est l’évêque.
    Devant 190 étudiants des cinq séminaires de Rome réunis au palais du Latran, le Pape âgé de 85 ans a affirmé dans un discours improvisé de trente minutes sans note ou aucun support, que « malgré les chutes graves, dangereuses », l'arbre de l'Eglise n'est pas mourant, car « l’Eglise est l’arbre de Dieu qui vit pour toujours et porte en lui l’éternité ».
    « Si ici ou là, l’Eglise meurt à cause des péchés des hommes, à cause de leur manque de foi, dans le même temps, elle nait à nouveau. Le futur est réellement Dieu, telle est la grande certitude de notre vie, le grand le vrai optimisme que nous connaissons », a affirmé Benoît XVI. Contre un faux pessimisme qui annonce « que le christianisme a fait son temps, eh bien non, il commence à nouveau », a dit le Pape qui a exhorté vendredi les séminaristes a un « sain réalisme ».
    En occident, « tout en étant chez eux », les chrétiens « vivent comme des étrangers »
    Le Pape n’a pas ignoré les persécutions dont les chrétiens font l’objet. Ils forment « le peuple le plus persécuté, a-t-il dit, parce qu'ils sont non-conformes, contre les tendances de l'égoïsme et du matérialisme ». Bien qu’ayant contribué à la formation de la culture occidentale, les chrétiens « tout en étant chez eux » vivent depuis toujours en minorité comme des étrangers. 
    « Prions pour que le Seigneur nous aide à accepter cette mission de vivre dispersés, comme des minorités dans un certain sens, et de vivre comment des étrangers en étant malgré tout responsables pour les autres, donnant la force du bien à notre monde.
    « Nous devons être joyeux, car Dieu nous a donné cette grâce, cette beauté de connaître pleinement la vérité de Dieu, la joie de son amour ». C’est un don. Etre « élu » signifie « privilège et humilité », en aucun cas « triomphalisme ». Citant longuement la première lettre de Pierre, le Pape a enfin rappelé aux séminaristes que « personne ne peut être chrétien sans suivre le Crucifix, sans accepter aussi le martyr ».
  • Une réflexion sur l'hospitalité monastique accordée à Michelle Martin

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    Dans la revue "Vies consacrées" (janvier-février 2013, pp. 33-47), le Père Xavier Dijon s.J. consacre un article à une réflexion intitulée "Michelle Martin au monastère de Malonne; « l’abîme appelle l’abîme »

    A la fin du mois d’août 2012, après avoir purgé 16 ans de prison, Mme Michelle Martin a été accueillie comme hôte par les sœurs clarisses du couvent de Malonne (Namur). Est-il possible de découvrir une logique dans cette étrange hospitalité, apparemment provoquée par les nécessités de la vie ? Pour trouver cette convenance, nous évoquons d’abord le combat spirituel mené partout entre le bien et le mal, analysant ensuite les pratiques du droit pénal puis les théories sur lesquelles ce droit s’appuie en vue de combattre le mal présent dans la société, montrant enfin, par l’appel à un lien social plus profond, la pertinence de l’hébergement accordé par les religieuses à la femme reconnue coupable de grands crimes.

  • Cette nuit j’ai su que tu existais: une goutte de vie échappée du néant

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    De la chair et de l’esprit (Osservatore Romano)

     

    « Cette nuit j’ai su que tu existais: une goutte de vie échappée du néant ». Tel est le célèbre incipit d’un des plus beaux chants sur la maternité qui n’ait jamais été écrit au cours des derniers siècles. Le livre commence par un refus (« Tu t’es glissé en moi comme un voleur, et tu m’as dérobé mon ventre, mon sang, mon souffle. Maintenant tu voudrais me dérober tout mon existence »), avec la volonté d’éloigner une présence minuscule et fracassante, capable de précipiter la femme dans un puits où tout n’est qu’« incertitude et peur ».


    galeotti.jpgEt pourtant, ligne après ligne, la fermeture de la journaliste laïque florentine a la force et le courage de se transformer. Et, ainsi, la lamentation devient un chant d’amour.

    La mère n’est pas seulement celle qui accouche d’un enfant. La mère est la femme qui nourrit, qui accueille, qui berce, qui tranquillise, qui soulage, qui soutient, qui aide, n’importe quel enfant. C’est n’importe quelle femme qui se charge de son prochain dans l’ouverture inconditionnée qui ne recherche aucun retour. Sécher les larmes, encourager les succès, panser les blessures, fêter la beauté, courir derrière de petites jambes que l’on craint voir trébucher: gestation et éducation sont aussi – ou peut-être surtout – caractéristiques de l’esprit. Elles sont la capacité de ressentir et, donc, de laisser de la place à la force bouleversante en mesure de transfigurer toute chose.

    Aux pieds de la représentation de Marie d’Isabella Ducrot, à côté d’Oriana Fallaci et de sa merveilleuse lettre à l’enfant jamais né, nous déposons aussi les paroles d’une jeune juive hollandaise morte à Auschwitz le 30 novembre 1943.

    Dans les pages qu’elle nous a laissées, Etty Hillesum raconte un itinéraire intérieur, silencieux et étonnant. Le début est celui d’une jeune fille confuse et renfermée sur elle-même. Dix mois plus tard, le 12 octobre 1942, du camp de Westerbork elle écrivait: « J’ai partagé mon cœur comme si c'était du pain et je l’ai distribué aux hommes. (…) Ils étaient tellement affamés, et depuis longtemps ». Cette transformation radicale – advenue en peu de mois et guidée uniquement par le désir intime d’entrer en communion avec Dieu et avec le prochain – qu’est-elle d’autre, sinon une maternité?

  • Congo : un holocauste au féminin

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    Anna Bono et Pino Locati, dans la Nuova Bussola Quotidiana dénoncent l'holocauste des femmes en République Démocratique du Congo et la passivité de l'ONU. 

    Des femmes ravies, dansent, chantent et applaudissent pour saluer une modeste distribution des paquets de poudre de savon et de couvertures. Cela se passe au camp de réfugiés de Mugunga 3, au Nord-Kivu, une des provinces orientales de la République Démocratique du Congo, qui, depuis près de 20 ans, ne connaît plus la paix : éternel champ de bataille entre des milices antigouvernementales rassemblées sous des sigles divers, des groupes armés Hutu et Tutsi (groupes ethniques antagonistes du Rwanda et du Burundi), les forces gouvernementales, les casques bleus de la plus grande et de la plus chère mission de paix des Nations Unies, forte de plus de 20.000 unités. Cette guerre continuelle a officiellement pris fin en 2003, mais elle continue de décimer la population congolaise : en 2008, les pertes parmi les civils sont estimées à 5,4 millions, principalement de faim, de maladies et d’abus. Depuis lors, le massacre a continué et l'exode forcé des centaines de milliers de personnes désespérées fuient les combats, privés de moyens de subsistance, d'emplois, de logement, de bétail, de terres.

    Mugunga, divisé en trois sections, est l'un des 31 camps mis en place au Nord-Kivu pour accueillir les réfugiés, mais il y manque les services de base, les tentes sont aujourd’hui épuisées et il n'y a pas toujours assez de nourriture pour tout le monde. Le 26 janvier, le père Pino Locati, missionnaire des pères blancs, y est arrivé avec sa cargaison de savon et de couvertures ainsi qu'avec une liste des femmes attendant son arrivée : au total, 344 ; 147 victimes de viol (le plus jeune, une fillette de cinq ans) et 197 malades du sida, un petit échantillon d'une réalité aux proportions énormes, parce qu’au Congo, comme l'expliquent des religieux vivant sur place, « ce sont les femmes qui ont payé le plus lourd tribut au cours des vingt dernières années ».

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  • S'interroger sur notre posture

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    Ces dernières semaines ont été dominées par la question du « mariage pour tous » et par la mobilisation qui a abouti à la très grande manifestation du 13 janvier sur le Champ de Mars à Paris. Il s’agit de défendre l’institution du mariage et de la famille contre la menace que feraient peser sur elles des lois permettant à tous, quelles que soient leurs orientations sexuelles, d’accéder au mariage et à la parentalité en recourant aux techniques de procréation assistée, y compris le recours aux services des mères porteuses. On met en avant le droit des enfants à bénéficier d’un père et d’une mère et l’on dénonce très légitimement la revendication du droit à l’enfant à tout prix qui en fait un objet répondant à une logique de désir peu soucieuse du bien objectif de cet enfant. On insiste également sur le brouillage des repères, sur la menace pesant sur la filiation, sur la dégradation anthropologique, etc.

    En Belgique, tout cela ne se discute plus puisque c’est inscrit dans la loi depuis belle lurette, et bien d’autres choses y compris le suicide médicalement assisté comme on vient de le voir récemment avec l’euthanasie de jumeaux de 45 ans. Certains nous disent : « qu’est-ce que cela peut vous faire ? N’êtes-vous pas libres de vivre selon vos valeurs ? Pourquoi vouloir empêcher d’autres de faire d’autres choix ? » Effectivement, le discours sur les points non négociables, sur la loi naturelle, sur le bien et le vrai, a beaucoup de mal à passer dans une société qui valorise au maximum l’exercice des droits individuels et l’empathie compassionnelle. Pourquoi refuser aux uns (homosexuels) ce que l’on accorde aux autres (hétérosexuels) ? Pourquoi refuser à un couple hétéro ou homo d’avoir un enfant en recourant aux possibilités offertes par les techniques médicales actuelles ? N’est-ce pas un comble de refuser à des couples qui le désirent vraiment un enfant alors que tant d’autres couples traitent si mal les enfants qu’ils n’ont peut-être même pas désirés ? Ces arguments, ne les avons-nous pas tous entendus ? Et bien sûr, nous avons peaufiné un contre-argumentaire solide comme un catéchisme, sans toujours percevoir tout ce qui pouvait se cacher derrière le discours que nous réfutons.

    Et pourtant, ne sommes-nous pas tous en contact avec des réalités bien éloignées des principes que nous proclamons ? Ne sommes-nous pas amenés à fréquenter et accueillir, même au sein de nos familles, des couples vivant ensemble sans s’être mariés, des couples homosexuels, des personnes divorcées, des familles qui ont eu recours à des techniques de procréation assistée, etc. Et que faisons-nous alors ? Leur fermons-nous la porte ? Leur tenons-nous des discours intransigeants ? Et si nous ne leur manifestions ni compréhension, ni tendresse, ni amour, pourrions-nous encore prétendre être disciples de Jésus ? Lui-même ne s’est-il pas fait accueillant à tous en commençant par ceux qui étaient bien éloignés du respect de la loi ? Et comment a-t-il traité ceux qui revendiquaient une stricte soumission à tous les préceptes de la loi, les pharisiens ? On me répondra, comme si nous ne le savions pas, que le Christ n’est pas venu abolir la loi (même pas un petit iota) et qu’il demande au pécheur qu’il se convertisse. Mais tout, dans l'Evangile, ne commence-t-il pas par la rencontre, l’accueil, le respect, le dialogue…

    C’est pourquoi certaines attitudes et certains discours nous posent question parce qu’ils manifestent d’abord un attachement doctrinaire à des principes au lieu de marquer une attention prioritaire à l’égard des personnes (notre "prochain") pour les aider véritablement. Le christianisme n’est pas une idéologie et nous ne sommes pas d’abord des militants. Il y a fort à craindre que nous n’apparaissions comme des personnes intraitables dépourvues de sensibilité si nous ne déployons pas autant d’énergie pour aller au-devant des détresses que nous en dépensons pour proclamer des principes. Derrière les slogans et les revendications auxquels nous ne pouvons évidemment pas souscrire, pouvons-nous rester sourds à ce qu'ils expriment souvent : de profondes souffrances et un besoin bien réel d’aimer et d’être aimé ?

    Le danger d’enfermement dans une posture de réactionnaire ronchon existe bel et bien. N’est-il pas trop facile de s’arrêter à quelques slogans extrêmes et à certaines attitudes extravagantes pour toujours dénoncer et condamner ? Est-ce en assénant nos certitudes ou en témoignant de la joie de croire et d’aimer en vérité que nous serons le plus crédibles ? 

  • "Il était une foi", un film pour aller à la rencontre des chrétiens persécutés à travers le monde

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    20413305.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgSortie en France du film «Il était une foi» de Pierre Barnerias : Deux vélos (Osservatore Romano)

    «Le christianisme est devenu de très loin la religion la plus persécutée. Mais l’occident fait l’autruche. Il fait semblant de rien. Ce n’est rien. Rien que des chrétiens qu’on égorge. Des communautés religieuses que l’on persécute. Mais où cela? – Un peu partout. ». Ainsi écrit le très laïc « Nouvel Observateur » à propos des chrétiens persécutés dans le monde et d’une opinion publique qui sous évalue, redimensionne, voire ignore, le phénomène.

    En France, deux jeunes, d’un peu plus de vingt ans, Charles Guilhamon et Gabriel De Lepinau, ont voulu les connaître et les faire connaître. Parce qu’ils savent qu’une grande partie d’entre eux est victime de violences que dans de nombreux pays ils risquent l’extinction. Mais l’objectif du film n’est pas pour autant de dénoncer cela. Les jeunes ont pris deux vélos et ils sont allés les chercher pour parler avec eux, de leur vie, pour essayer de comprendre la force de leur foi. Comment  celle-ci s’enracine-t-elle et reste-t-elle ferme ? Comment réussit-elle à être forte et même joyeuse dans des situations si difficiles ?

    Un film en est né Il était une foi de Pierre Barnerias qui a été sélectionné pour le festival du cinéma des journées mondiales de la jeunesse à Madrid, et au festival du film spirituel de Barcelone et de Rome et, depuis quelques jours, il est projeté à Paris. Un documentaire sans voiles qui pendant une heure et demie permet au spectateur de voyager avec les deux cyclistes, de parcourir des routes désertes ou noires de monde, du Moyen-Orient jusqu’aux rivages du Pacifique. Puis de traverser, en avion, l’océan jusqu’au Brésil, en pirogue, le fleuve Amazone et, encore, d’arriver jusqu’au Sénégal et l’Algérie avant de revenir, après 365 jours, dans les rues de Paris.

    Lire la suite sur le site de l'Osservatore Romano

  • Avortement : le témoignage saisissant de l'archevêque de Denver

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    Sur le site de Campagne Québec-Vie (via le salon beige) :

    40 ans de culture de mort : une magnifique lettre pastorale à l’occasion de l’anniversaire de Roe vs Wade


    Un article de l’archevêque de Denver, Samuel J. Aquila (traduction CQV)
    Chers frères et sœurs dans le Christ
    Je suis allé à l'université en 1968 avec l'idée de devenir médecin, comme mon père. Les Campus à la fin des années 60 et tout au long des années 70 étaient des lieux de tourmente. Je n'ai pas bien pratiqué ma foi au cours des trois premières années de collège et je n'ai certainement jamais imaginé que le Seigneur, un jour, ferait de moi un évêque.
    J'ai passé mes trois premières années de collège à travailler comme infirmier hospitalier, aidant à la salle d'urgence, à un centre universitaire de santé des élèves et dans un hôpital de Californie, pendant les vacances d'été.
    Quand j'ai commencé ce travail, je n'avais pas beaucoup réfléchi à la souffrance humaine, ou à la dignité humaine.
    Mais au cours de mon emploi dans les hôpitaux, quelque chose a changé. À cette époque, certains États ont approuvé des lois sur l’avortement et je n'étais même pas au courant. En raison de ces lois, quand j'étais au collège, j'ai vu les résultats de deux avortements.
    Le premier était dans un service de chirurgie. Je suis entré dans une salle extérieure et dans l'évier, sans surveillance, était le corps du petit enfant à naître qui avait été abandonné. Je me souviens avoir été assommé. Je me souviens avoir pensé que je devais baptiser l'enfant.

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  • La destruction de lieux de culte en Syrie et la situation des chrétiens

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    Syrie: des lieux de culte délibérément détruits - Natalia Trouiller - publié le 24/01/2013

    Selon l'organisation non gouvernementale Human Rights Watch, des lieux de cultes chrétiens et chiites sont détruits par certains groupes armés de l'opposition à Bachar al-Assad.

    à lire ICI

    Pour tenter de se faire une idée de la situation des chrétiens en Syrie, on pourra lire deux points de vue assez contradictoires :

  • 25-26 février : Laurent Grzybowski à Ellezelles et à Braine-le-Comte

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    Deux concerts de Laurent Grzybowski  

    (source : Diocèse de Tournai)

    Le chanteur chrétien sera le vendredi 25 janvier à Ellezelles et le samedi 26 à Braine-le-Comte. 

    Cela fait vingt-cinq ans que Laurent Grzybowski sillonne les routes de France et d’Europe pour chanter sa joie d’être chrétien. On peut l’écouter dans les églises, mais aussi dans les mouvements de jeunesse et lors de grands rassemblements comme les JMJ, le MEJ (Mouvement eucharistique des jeunes), les scouts de France, les pèlerinages à Lourdes… 

    Les nombreux voyages et missions de ce journaliste de métier l’ont incité à écrire des chansons empreintes de joie, d’espérance, de paix, de fraternité, tout en confrontant ses « auditeurs » aux situations délicates qu’il a côtoyées, comme le tremblement de terre en Haïti. 

    Parmi ses compositions : Marie, témoin d’une espérance / Fais briller ta vie / Mille raisons d’espérer / Tu marches auprès de moi / Vivre debout… sans oublier la Messe d’Emmaüs.

    Laurent se rend partout sur « simple » invitation de paroisses désirant réunir leurs communautés, mais aussi tous ceux qui désirent vivre un moment agréable dans une église, qu’ils soient pratiquants ou non. Il aime souligner qu’il ne vient pas pour « se produire », mais pour vivre un moment de convivialité, d’échanges en mettant son répertoire musical au service de tous, mêlant foi, dynamisme, partages, témoignages.

    Laurent se rend en Belgique depuis une dizaine d’années, à raison d’une fois par an. Venu une première fois pour le CathoCréaZic à Tournai, il a été accueilli également à Frasnes, Mouscron, Tongre-Notre-Dame et Soignies. 

    Il sera de nouveau en Hainaut le week-end prochain.

    A Ellezelles (unité pastorale de Frasnes), il animera un concert-veillée le vendredi 25 janvier 2013 à 20h en l’église Saint-Pierre-aux-Liens. 

    A Braine-le-Comte, le rendez-vous est fixé le samedi 26 janvier, toujours à 20h, en l’église Saint-Géry. Durant l’après-midi, différents temps de témoignages seront proposés aux enfants de la catéchèse et aux confirmands. Le week-end se clôturera par l’animation de la messe de 11h le dimanche 27 janvier, également en l’église Saint-Géry.

    Tout le monde est le bienvenu : enfants, jeunes, adultes, familles, chorales… L’entrée est gratuite.