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Témoignages - Page 47

  • Souvenir d'un organiste engagé, par le Dr Denis Crouan

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    Souvenir d'un organiste engagé, par le Dr Denis Crouan

    http://visitationpourlavie.free.fr/Deniscrouansouvenirorgue.pdf 

    Plusieurs chemins peuvent conduire à la liturgie. L’un d’eux est tracé par la musique. C’est celui qu’a emprunté par Denis Crouan, auteur d’un bref récit dans lequel il montre comment, enfant, il a été touché par les sonorités de l’orgue, instrument au sujet duquel le concile Vatican II nous enseigne qu’il « peut ajouter un éclat admirable aux cérémonies de l’Église et élever puissamment les âmes vers Dieu et le ciel. » (Const. « Sacrosanctum Concilium », n. 120)

    L’orgue va conduire l’Auteur à s’intéresser au chant puis, parallèlement, à la liturgie qui est la matrice du chant sacré ; liturgie qu’il vivra avant, pendant et après le Concile. Depuis son poste d’organiste « engagé », il observera son évolution et les déformations « à la limite du supportable » (Cf. Benoît XVI, Motu proprio « Summorum pontificum », juillet 2007) que des clercs lui feront subir, non sans violence dans bien des cas, jusqu’à lui faire perdre son sens. Il observera la chute de la pratique dominicale et des vocations sacerdotale ainsi que le remplacement de la foi catholique par une religion du sentimentalisme douceâtre faussement qualifiée de « catholique ». (Cf. Discours du pape Benoît XVI au cours de son voyage en Allemagne en 2011)

    Le récit autobiographique que nous livre Denis Crouan est vivant, souvent amusant. Ce n’est que progressivement, à travers son histoire personnelle et ses expériences, que l’on découvre le rôle que doit jouer la liturgie pour un catholique ainsi que l’infini respect que doivent avoir les prêtres pour la célébration du Culte divin déterminé par l’Église. Ce respect fera singulièrement défaut durant les « années de plomb » qui suivront le Concile, provoquant chez de nombreux fidèles un désir légitime de ne plus participer à des messes paroissiales privées de dignité, de sacralité, de noble simplicité et de silence.

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    20,8 Mo
  • À Liège, le dimanche 4 juin 2023 à 15h : concert « Mozart à l’église du Saint-Sacrement » (Bd d’Avroy, 132)

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  • Quand TF1 découvre le pèlerinage de Pentecôte de Paris à Chartres

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    https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/chartres-le-pelerinage-des-records-95114883.html

  • Pourquoi le pèlerinage de Chartres séduit toujours plus

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    Le coup de froid jeté par le pape François depuis deux ans sur la liturgie traditionnelle n’a visiblement pas éteint la ferveur des catholiques attachés à la messe en latin, dite de saint Pie V. Cette année, pour la Pentecôte (fête célébrée 50 jours après Pâques marquant la révélation de l’Esprit Saint à la Vierge Marie et aux apôtres), pas moins de 16000 personnes venues de toute la France, dont près de 2000 de l’ouest (parmi eux, 500 Bretons), mais aussi d’Europe et d’autres pays du monde, sont déjà inscrites à la 41e édition du pèlerinage organisé entre Paris et Chartres par l’association Notre-Dame de Chrétienté

    Lu dans « Il Sismografo » :

    (Jean-Marie Guénois, Le Figaro) ENQUÊTE –

    « En ce week-end de Pentecôte, 16.000 pèlerins quitteront le parvis de l’église Saint-Sulpice à Paris pour rejoindre à pied la Beauce et sa célèbre cathédrale. Une affluence record. Au cœur d’une plaine de France, la colonne des pèlerins se déploie vers la cathédrale de Chartres. Charles Péguy chanta ce paysage, «océan des blés», «mouvante écume». C’était en 1912. Lui marchait pour implorer la guérison de son fils Pierre. «La route nationale est notre porte étroite», confiait-il à la suite de l’Évangile. Plus d’un siècle plus tard, l’atmosphère semble immuable. À l’horizon, au-dessus des épis de blé, les deux flèches de l’édifice religieux pointent vers le ciel. Notre-Dame de Chartres demeure un cap recherché.

     Ils seront 16.000 catholiques à cheminer ce week-end de Pentecôte de Paris à Chartres sous la conduite de l’association Notre-Dame de Chrétienté. Présidée par un laïc, Jean de Tauriers, animée par des laïcs, cette organisation unie à Rome se revendique de la «tradition» dans l’Église. Ce qui signifie qu’elle se reconnaît dans la messe, dite en latin, selon le rite du missel de 1962, avant le concile Vatican II.

     Cette nouvelle édition du «pèlerinage de Chartres» a engrangé comme jamais les inscriptions, au point d’avoir refusé du monde. Avec un tiers de demandes supplémentaires en un an, les responsables assurent qu’ils ont dû prendre cette décision pour tenir compte des normes de sécurité. Une première en quatre décennies pour ce pèlerinage lancé en 1983 par des catholiques français, inspirés par l’expérience du pèlerinage de Czestochowa en Pologne. Depuis, la colonne de priants, tel un fleuve tranquille, ne cesse de grossir.

     Le périple n’est pas une promenade de santé. Chapelet à la main, bannière au vent, les 16.000 participants, répartis par «chapitres» de plusieurs dizaines de personnes et accompagnés par 330 prêtres, avalent les 97 kilomètres en seulement trois jours. Soit 30 kilomètres quotidiens, ce qui est beaucoup, même pour des marcheurs confirmés. Ils dorment sommairement en deux bivouacs sur des terres agricoles louées pour l’occasion. Entre les premiers arrivants et les derniers pèlerins qui fouleront l’esplanade de la cathédrale de Beauce, lundi 29 mai en début d’après-midi, en ayant quitté l’église Saint-Sulpice de Paris samedi au petit jour, trois à quatre heures s’écouleront… La longue file des marcheurs s’étire sur près de 10 kilomètres! La route ouverte par Péguy apparaît désormais bien étrécie.

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  • Ce qui attire et reste fécond dans l’Église ne s’apparente nullement aux vieilles lunes du progressisme

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    De Christophe Geffroy sur le site de La Nef en éditorial du numéro du mois de juin :

    Forces vives du catholicisme : voir enfin la réalité !

    ÉDITORIAL

    La Croix publiait le 5 mai une enquête sur le thème : « Pourquoi les familles catholiques ont du mal à transmettre leur religion », soulignant au passage qu’en France 91 % des musulmans, 84 % des juifs et seulement 67 % des catholiques conservent leur religion d’une génération à l’autre (1). Certes, le phénomène minoritaire explique sans doute en grande partie le fort taux de transmission dans les familles musulmanes et juives, tandis que la désaffection touche davantage une religion « majoritaire » dans un contexte socio-politique où le christianisme est marginalisé. Ceci étant dit, ce statut « majoritaire » des chrétiens est maintenant dépassé quand seulement 25 % des 18-59 ans se déclarent catholiques contre 43 % douze années plus tôt. La situation est donc inquiétante. La Croix note toutefois que certains fidèles transmettent la foi bien mieux que les autres : « Ces familles catholiques observantes et plutôt conservatrices pilotent avec succès leur reproduction spirituelle, sélectionnant avec attention la sociabilisation religieuse de leurs enfants (écoles catholiques, mouvements de jeunesse, cercles amicaux…). » Et le fait que le catholicisme devienne minoritaire accentue ce phénomène, note Yann Raison du Cleuziou, interrogé dans l’article de La Croix : « Dans un paysage minoritaire, une religion a tendance à se restructurer pour ne pas disparaître. Cette reconfiguration aboutit à une intensification de l’entre-soi autour de pratiques marquantes. »

    Tirer les conclusions…

    Ce qui est extraordinaire, c’est l’incroyable con­traste entre l’accord assez unanime sur le constat, relayé même par La Croix, journal guère connu pour ses positions « conservatrices », et l’absence totale de conclusions tirées de ce constat ! Que faut-il de plus pour que nos élites catholiques comprennent que ce qui attire et reste fécond dans l’Église ne s’apparente nullement aux vieilles lunes du progressisme ? Celles-ci – ordinations d’hommes mariés et de femmes, bénédiction des couples de personnes de même sexe, acceptation de la contraception, assouplissement de la morale chrétienne, etc. – n’ont rien résolu partout où elles ont été mises en œuvre (comme dans le protestantisme), quand elles n’ont pas simplement détérioré la situation. Dès lors pourquoi ses revendications occupent-elles une place disproportionnée dans les préoccupations des médias ou des instances religieuses ? Pourquoi en rester à une vision trop horizontale de l’Église où la grâce ne semble plus compter, où le prêtre est désacralisé pour conjurer toute forme de « cléricalisme » ? Et pourquoi ceux qui, à l’inverse, prônent un retour à une certaine verticalité en replaçant l’Eucharistie bien célébrée au centre de la vie chrétienne, la pratique régulière de la confession, la promotion de l’adoration et des piétés populaires, sont-ils trop peu encouragés et soutenus par les autorités, quand ils ne sont pas tout simplement persécutés ?

    Les chrétiens « progressistes » sont nos frères et ont le droit d’exprimer leurs positions – lesquelles devraient quand même être circonscrites par le cadre du Magistère. Mais est-il normal, alors qu’ils sont minoritaires et loin de représenter les forces vives de l’Église, qu’il y ait un tel décalage entre le pouvoir qu’ils ont encore et la réalité de la base du catholicisme français, mal représentée à tous les niveaux, parfois même suspecte car trop conservatrice ?

    Vatican II vraiment menacé ?

    Dans un entretien avec les jésuites de Hongrie publié le 9 mai, le pape François s’est inquiété : « la résistance [au concile Vatican II] est terrible », « il existe un incroyable restaurationnisme », fruit d’une « maladie nostalgique » ; « le danger aujourd’hui est le retour en arrière, la réaction contre la modernité » ; c’est ainsi qu’il justifie son motu proprio Traditiones custodes (2021). Hormis la Fraternité Saint-Pie X qui, de par sa position canonique, n’est pas concernée par ce motu proprio, et quelques personnalités traditionalistes faciles à identifier, on ne comprend pas de qui parle le pape ! Le propos est pourtant d’une rare violence et vise une petite partie de son troupeau : ce sont ses propres fils qu’il fustige ainsi, sans jamais les nommer précisément ni démontrer le bien-fondé de ses accusations, comme si la « modernité » était en soi inattaquable. Il jette le discrédit sur toute une mouvance qui n’est pourtant pas homogène et dont la plupart ne remettent pas plus en cause Vatican II (qu’ils n’ont pas lu) que l’ensemble des catholiques ordinaires.

    Dans le présent contexte de l’« effondrement » du catholicisme (G. Cuchet), la priorité est-elle vraiment de punir indistinctement des fidèles qui ne se reconnaissent pas dans la description que l’on fait d’eux ? Et ainsi de marginaliser une partie de l’Église qui porte de nombreux fruits, qui pratique avec ferveur une belle liturgie, transmet mieux qu’ailleurs la foi, suscite des vocations… ? Les « tradis » ne sont pas les seuls à avoir tenu bon sur ces aspects, ils s’inscrivent dans l’orbite conservatrice bien plus large qu’évoquait l’enquête de La Croix. Notre pauvre Église européenne est déjà bien trop fragmentée, pourquoi s’épuiser dans de vaines divisions au lieu d’essayer d’unir toutes ses forces vives ?

    (1) Chiffres tirés de la publication en avril de l’enquête Trajectoires et origines (TEO) de l’Insee. Cf. Guillaume Cuchet, « Le catholicisme risque de ne plus rester longtemps la première religion du pays », La Croix du 22 mai 2023.

     

    Sommaire du numéro 359 de juin 2023 de La Nef :

    En bref : le pape François défend la natalité

    ÉDITORIAL
    Voir enfin la réalité !, par Christophe Geffroy

    ACTUALITÉ
    Écoles privées et mixité sociale, par Anne Coffinier
    Les chrétiens oubliés de Birmanie, par Rainer Leonhardt
    Ukraine : comment rétablir la paix en Europe ?, par Michel Pinton
    Fitch : pourquoi la France est moins bien notée, par Pierre Vermeren
    Arabie-Séoudite et Iran : un accord historique, par Annie Laurent

    ENTRETIEN
    Saisir l’histoire d’un diocèse, entretien avec Mgr François Touvet

    DOSSIER LA CRISE DE L’AUTORITÉ
    La crise de l’autorité, par Philippe Bénéton
    « Anarchisme chrétien » ?, par Jacques de Guillebon
    Autorité : une citadelle à rebâtir, par Élisabeth Geffroy
    L’autorité dans l’éducation, entretien avec Christian Flavigny
    L’autorité dans l’Armée, par Henri Hude
    L’Église comme figure d’autorité, par le Père Philippe Capelle-Dumont

    VIE CHRÉTIENNE
    Le fléau de l’ébriété chez les jeunes, par l’abbé Laurent Spriet
    Question de foi Long life to the King…, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Jacques et Raïssa Maritain cœur à cœur, par Henri Quantin
    Notes de lecture, par Yves Chiron, Christophe Geffroy, Jacques de Guillebon, Patrick Kervinec, Rainer Leonhardt, Pierre Mayrant, Anne-Françoise Thès, Michel Toda et Constance de Vergennes
    Pour bien se former spirituellement, entretien avec le P. Armand Levillain
    Musique Mozart par Leonskaja, par Hervé Pennven
    Cinéma Harold Fry et L’homme debout, par François Maximin
    Sortir L’inconnu me dévore, par Constance de Vergennes
    À un clic d’ici, par Léonard Petitpierre
    Et pour les jeunes…, par Valérie d’Aubigny
    Un livre, un auteur, entretien avec Jean-François Chemain
    Brèves
    Rencontre Sonia Drapeau, par Marine Tertrais

    DÉBATS / POINT DE VUE
    Le laïc et le saint prêtre, par Pierre Vétois
    Crise sociale et institutionnelle ?, par Guilhem Le Gars

    CONTRE-CULTURE
    Inquiétudes pour l’agriculture, par Jacques de Guillebon

  • Plus de pèlerins que jamais participeront au traditionnel pèlerinage de Chartres cette année

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    D'Edward Pentin sur son site :

    Le nombre record de pèlerins à Chartres est un "témoignage étonnant de la popularité du rite traditionnel parmi les jeunes catholiques".

    25 mai 2023

    Pèlerins marchant sur la dernière ligne droite vers Chartres (Edward Pentin)

    Plus de pèlerins que jamais participeront au traditionnel pèlerinage de Chartres cette année - si nombreux que, malgré Traditionis Custodes et les restrictions du pape François sur la messe traditionnelle en latin, les organisateurs ont dû, pour la première fois, clôturer les inscriptions dix jours à l'avance.

    Plus de 16 000 pèlerins marcheront de l'église Saint-Sulpice à Paris à la cathédrale Notre-Dame de Chartres pendant le week-end de la Pentecôte, du 27 au 29 mai, soit une distance d'environ 60 miles.

    Ce pèlerinage traditionnel et profondément historique, qui remonte au XIIe siècle, a été relancé en 1983 par l'association Notre-Dame de Chrétienté et, ces dernières années, à l'exception de l'époque de Covid, sa popularité n'a cessé de croître.

    "Ayant participé au pèlerinage de Chartres chaque année depuis 30 ans, je peux dire qu'il n'y a jamais eu d'attente que le pèlerinage soit complet, étant donné que le centre ville de Chartres est si grand", a déclaré Michael J. Matt, rédacteur en chef du Remnant Newspaper, qui dirige le chapitre américain, c'est-à-dire le groupe de pèlerins. "Le fait que le pèlerinage ait atteint sa capacité maximale cette année n'est rien de moins qu'un témoignage étonnant de la popularité de la messe en latin parmi les jeunes catholiques".

    L'année dernière, j'ai eu la chance de participer au pèlerinage pour la première fois (une foule record de 15 000 personnes y a également assisté cette année-là) et j'ai trouvé que c'était une célébration de la foi extrêmement édifiante, une occasion de rencontrer un groupe extrêmement diversifié de jeunes catholiques pour la plupart (l'âge moyen est de 20,5 ans cette année), et de marcher à travers les rues de Paris et la belle campagne française jusqu'à la pittoresque ville médiévale de Chartres.

    Comme tous les pèlerinages, celui de Chartres est une métaphore de la vie : le temps est changeant, le soleil chaud de la fin du printemps se mêle aux nuages et aux averses occasionnelles, et le terrain est tantôt plat et facile, tantôt rocailleux et exigeant. L'année dernière, le ciel s'est déchaîné lors de la première journée complète du pèlerinage, transformant une grande partie du chemin en un marécage boueux, mais cela n'a pas entamé les esprits.

    Tout au long du parcours, on est accompagné par un esprit de camaraderie vibrant et vivant, et l'aspect pénitentiel du pèlerinage est toujours présent. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un long pèlerinage, le rythme est rapide et la distance à parcourir est relativement courte, ce qui en fait parfois une expérience exténuante, du moins pour les plus âgés d'entre nous.

    Cette année, des pèlerins de 28 pays, mais surtout de France, prieront tout au long du chemin, récitant le Rosaire et chantant des chansons. L'année dernière, derrière notre chapitre, nous avions un groupe particulièrement exubérant de Saint-Tropez, en France, dont les chants chaleureux pouvaient presque être entendus sur la Côte d'Azur, tandis que devant nous, des pèlerins portugais se promenaient paisiblement le long du chemin, comme s'ils profitaient d'un dimanche après-midi dans l'Algarve. Ce que l'on sait peut-être moins, c'est que tous les pèlerins ne sont pas catholiques : un petit nombre d'entre eux sont d'autres confessions ou n'en ont aucune.

    Environ 300 prêtres et religieux parcourront le chemin cette année et les prêtres seront toujours présents pour entendre les confessions. La messe traditionnelle en latin est, bien entendu, largement disponible. Cette année, le lundi de Pentecôte, l'ancien nonce apostolique en Ukraine et en Suisse, Mgr Thomas Gullickson, offrira la messe pontificale solennelle à Notre-Dame de Chartres en présence de l'évêque de Chartres.

    "Nous espérons sincèrement que le Vatican verra dans cet événement une expression non polémique et joyeuse de la jeunesse, de la vitalité et du pouvoir unitif de la messe en latin", a déclaré Michael Matt.

    Voir l'excellent documentaire récent de Michael qui explore l'histoire, le présent et l'avenir du pèlerinage :

    Pour plus d'informations :

    Le pèlerinage traditionnel de Chartres en France est victime de son propre succès

    Encore plus d'"effet François" : La participation record au prochain pèlerinage de Chartres oblige les organisateurs à fermer les inscriptions

    Un nombre record d'inscriptions pour le pèlerinage de Chartres 2023 (français)

    Le pèlerinage de Chartres, 30 ans après

  • Saint Philippe Neri, chantre de la joie et de l'amour : un modèle pour un temps de crise

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    De kath.net/news :

    "Comme saint Philippe Néri en son temps, nous sommes aujourd'hui confrontés à une crise du christianisme"

    27 mai 2022

    Le pape François s'engage courageusement "pour la vie, le mariage et la famille, la dignité de l'être humain en tant qu'homme ou femme". Homélie solennelle à Vérone pour le 400e anniversaire de la canonisation de saint Philippe Neri. Par Gerhard Card. Müller

    Vérone (kath.net) Personne n'a besoin de faire de la publicité pour saint Philippe Neri (1515-1595). Le petit Florentin a réussi à devenir le "deuxième apôtre de Rome" grâce à sa sérénité rayonnante et à son zèle apostolique. C'est un saint sympathique qui n'éveille même pas l'aversion des ennemis invétérés de l'Eglise.

    Pourtant, il n'a pas du tout parlé aux hommes en fonction de leur bouche et flatté leur vanité. Mais il n'a pas non plus heurté les pauvres pécheurs ni offensé les athées imbus d'eux-mêmes. Avec son humour inné, il a su ouvrir les cœurs et faire réfléchir les gens.

    Notre foi en Dieu et l'imitation du Christ ne sont pas de lourds poids qui nous rendent encore plus difficiles le fait de porter le poids de la vie et de supporter tant de souffrances, mais plutôt des ailes qui nous élèvent vers notre dignité et nous rapprochent du but glorieux de la vie.

    Si saint Philippe Neri s'est gravé dans la mémoire de l'Église comme un saint sympathique qui, par le biais des affects, a ouvert les cœurs des hommes à Dieu, il me vient à l'esprit saint Thomas d'Aquin, que notre "Pippo buono" a tant apprécié.

    Dans sa Somme contre les païens, ce maître angélique, Doctor angelicus, évoque les affects et les passions de Dieu et nous éclaire sur les malentendus évidents sur lesquels nous pourrions trébucher.

    En effet, nous avons souvent des problèmes lorsque nous lisons dans les Écritures que Dieu s'est "mis en colère" à cause de l'apostasie de son peuple, qu'il s'est "repenti" d'avoir créé les hommes, qu'il s'est "attristé" à cause des pécheurs perdus.

    Il est clair pour tout croyant qui réfléchit que ces attributs ne peuvent être que métaphoriques, car Dieu "est esprit et vérité" (Jn 4, 24). Il ne faut pas le confondre avec un homme surdimensionné que notre imagination imagine se trouvant dans le ciel comme dans un espace tridimensionnel.

    Au sens propre, métaphysique, il n'y a en Dieu que deux affects qui coïncident avec son essence et qui, dans l'acte de création, débordent directement sur les créatures douées d'esprit et les imprègnent de l'intérieur.

    L'un de ces attributs est l'amour (amor, caritas), qui fonde et soutient toute chose. L'autre qualité est la joie (gaudium, delectatio), que Dieu est dans sa vie trinitaire et dont il nous remplit.

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  • Messe « tradi » : un rite qui attire les jeunes catholiques

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    Enquête SONDAGE EXCLUSIF du journal « La Croix » :

    Entre sacralité, tradition et identité, une partie de la jeunesse catholique française semble sensible à la messe tridentine. L’édition 2023 du pèlerinage de Chartres prévoit d’ailleurs de battre des records de fréquentation, notamment grâce aux jeunes.

    À l’occasion de la Pentecôte, La Croix a commandé un sondage exclusif pour étudier les orientations des jeunes catholiques qui se rendent aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), cet été à Lisbonne. Les résultats montrent une jeunesse confiante en l’Église, conservatrice et très pratiquante, à rebours de la société.

  • Bruxelles (église Sainte-Anne à Auderghem), 8 juin : "Le Sacré-Coeur de Jésus plus que jamais pour aujourd'hui"

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    P. Edouard Marot et Mme Alicia Beauvisage © Vatican Media

    P. Edouard Marot Et Mme Alicia Beauvisage © Vatican Media

    « Le Sacré Cœur de Jésus, plus que jamais, pour aujourd’hui »

    Témoignage du p. Edouard Marot et de Mme Alicia Beauvisage (zenit.org, archive du 4 février 2021)

    lls ont rencontré le pape François à l’occasion d’une audience générale, en novembre 2016: il leur a pris les mains et les a posées avec la sienne sur le petit reliquaire de sainte Marguerite-Marie qu’Alicia a trouvé dans une brocante le lendemain de la mort du pape Jean Paul II, le 3 avril 2005, et c’était le dimanche de la Miséricorde Divine .

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  • Boulder (Colorado) : un boom des vocations ou la fécondité d'une communauté forte

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    De Jack Figge sur le National Catholic Register :

    Boom des vocations à Boulder

    Le Centre catholique du Colorado illustre comment la communauté favorise le discernement.

    Fathers Shaun Galvin (lower right) and Brian Larkin (upper right), shown being ordained, say their time at the University of Colorado-Boulder, with formation at St. Thomas Aquinas Catholic Center, aided their vocational discernment. The Catholic Center’s Masses call students to prayer amid their studies and mark liturgical feasts and graduation (shown above).

    Les pères Shaun Galvin (en bas à droite) et Brian Larkin (en haut à droite), que l'on voit en train d'être ordonnés, disent que leur séjour à l'Université du Colorado-Boulder, avec une formation au Centre catholique Saint-Thomas d'Aquin, les a aidés à discerner leur vocation. Les messes du centre catholique invitent les étudiants à la prière pendant leurs études et marquent les fêtes liturgiques et les remises de diplômes (voir ci-dessus). (photo ci-dessus) : Thomas Aquinas Catholic Center et Aaron Lambert/Archdiocese of Denver)

    23 mai 2023

    BOULDER, Colo. - Au milieu de la cohue de l'après-midi sur le campus de l'Université du Colorado-Boulder, à l'extérieur du Drogo's Coffee Bar, géré par le Centre catholique Saint-Thomas d'Aquin de l'Université du Colorado, le père Peter Mussett, directeur de la pastorale universitaire, était assis.

    Un groupe d'étudiants s'est rassemblé autour de lui, posant de profondes questions théologiques. Le père Mussett a répondu à chacune de leurs questions, puis a posé ses propres questions sur la manière dont ils pouvaient appliquer ce sujet à leur propre vie.

    Ce n'était pas la première fois que l'opération "Demandez à un prêtre" était organisée.

    Depuis 12 ans, le père Mussett est le pasteur du Centre catholique Saint-Thomas d'Aquin, où il s'occupe des étudiants pendant certaines des années les plus formatrices de leur vie.

    Ce qui distingue le Centre catholique de l'Université du Colorado des autres programmes de pastorale universitaire catholique, c'est le nombre de vocations qui ont émergé au Colorado. Actuellement, 22 prêtres actifs sont d'anciens étudiants de l'université du Colorado-Boulder, la majorité d'entre eux ayant fréquenté l'université au cours des 20 dernières années. L'année prochaine, trois étudiants de l'université du Colorado entreront au séminaire.

    Quel est le secret de la réussite du Centre catholique en matière de vocations ? Selon le père Mussett, cela commence par la promotion d'une communauté forte.

    "Lorsque vous vivez dans une communauté authentique, vous partagez votre vie avec les autres d'une manière très brute et vulnérable", a déclaré le père Mussett au Register. "Être capable de voir et de garder l'espace ouvert, en particulier pour ceux qui sont en train d'apprendre, puis d'encourager et d'inviter les étudiants à s'investir plus profondément dans leur foi, est essentiel à la pastorale universitaire. C'est tout simplement le meilleur moyen de développer la générosité et le discipulat, et une fois que c'est fait, la générosité engendre la générosité".

    Beaucoup d'anciens prêtres du Centre Catholique citent la communauté dynamique comme une aide majeure dans leur processus de discernement. Que ce soit par le biais d'une étude biblique dirigée par le Fellowship of Catholic University Students (FOCUS), de conversations nocturnes, de la retraite semestrielle "Buffalo Awakening" ou des conversations enrichissantes à l'intérieur de Drogo's, ce sens de la communauté a aidé de nombreux prêtres à reconnaître leur vocation.

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  • Pedro Ballester : Je n'ai jamais été aussi heureux

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    Pedro Ballester : Je n'ai jamais été aussi heureux

  • Des martyrs orthodoxes coptes dans le calendrier catholique romain

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    De John Newton (Aide à l’Église en Détresse) sur zenit.org :

    Le pape ajoute les martyrs coptes orthodoxes au calendrier catholique romain

    Les premiers saints à être honorés par les deux Églises

    22 mai 2023

    (ACN News, 12 mai 2023, traduit de l’anglais)

    Lors d’une rencontre avec le chef de l’Église copte orthodoxe, le pape François a annoncé qu’il ajouterait les martyrs coptes tués par Daech (ISIS) en 2015 au calendrier de l’Église catholique romaine.

    La déclaration selon laquelle les 21 hommes seraient ajoutés au martyrologe – une liste de saints et de bienheureux classés selon l’anniversaire de leur mort – a été faite hier, 11 mai, lors d’une rencontre avec le pape copte orthodoxe Tawadros II au Vatican.

    Daech a décapité les hommes à Syrte, en Libye, en enregistrant leurs exécutions et en publiant les images en ligne.

    Le pape François a dit au pape Tawadros II : « Ces martyrs ont été baptisés non seulement dans l’eau et l’Esprit, mais aussi dans le sang, le sang qui est une semence d’unité pour tous les disciples du Christ. Je suis heureux d’annoncer aujourd’hui – avec l’accord de Votre Sainteté – que ces 21 martyrs seront inclus dans le Martyrologe romain en signe de la communion spirituelle qui unit nos deux Eglises ».

    Leur inclusion dans le Martyrologe fera d’eux les premiers saints à être honorés par les deux Églises depuis leur séparation à la suite du Concile de Chalcédoine en 451 après JC. Ils sont commémorés dans le Synaxarion, l’équivalent copte orthodoxe du martyrologe romain, depuis 2015.

    Lors de la réunion à la Bibliothèque du Vatican, le pape Tawadros II et le pape François ont échangé des cadeaux. Lorsqu’on lui a présenté son cadeau, le pape François a déclaré : « Je n’ai pas de mots pour exprimer ma gratitude pour ce précieux cadeau d’une relique des martyrs coptes tués en Libye le 15 février 2015 ». C’est la date à laquelle ils seront commémorés à la fois dans le Martyrologe romain et dans Synaxarion.

    Le pape Tawadros a reçu une relique de la martyre égyptienne du IVe siècle Sainte Catherine d’Alexandrie, qui est vénérée par les deux Églises.

    Lorsque le pape François a rencontré le pape Tawadros II pour la première fois il y a dix ans, en mai 2013, il a souligné comment la souffrance des martyrs pouvait rapprocher les chrétiens de différentes confessions.

    Citant 1 Corinthiens, 12 : 26, ​​il dit : « Si un membre souffre, tous souffrent ensemble ; si un membre est honoré, tous se réjouissent ensemble. C’est une loi de la vie chrétienne, et en ce sens on peut dire qu’il y a aussi un œcuménisme de la souffrance – tout comme le sang des martyrs était une semence de force et de fertilité pour l’Église, de même le partage de la vie quotidienne  les souffrances peuvent devenir un instrument efficace d’unité. »

    Le pape Tawadros II est en visite au Vatican pour marquer le 50 e anniversaire de la rencontre entre le pape saint Paul VI et le pape Shenouda III en 1973, première rencontre entre les chefs des deux Églises depuis le Ve siècle. Le chef de l’Église copte orthodoxe a déclaré : « La réconciliation et l’unité nécessitent un long voyage, et cela se produit après 15 siècles de séparation ».