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Témoignages - Page 48

  • Des milliers de personnes participent à la "Manifestation pour la vie" en Italie

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    D'Hanna Brockhaus sur Catholic News Agency :

    Des milliers de personnes participent à la "Manifestation pour la vie" en Italie

    Italie 2023 Marche pour la vie

    Italy 2023 March for Life

    Des membres d'une organisation italienne pro-vie et pro-famille ont participé à la "Manifestation pour la vie" du 20 mai 2023, avec une banderole disant "Il y a une vie dans le ventre de la mère. Prenons-en soin. #stopabortion" | Daniel Ibanez/CNA

    Participants braved the rain to march in Italy's national "Demonstration for Life" in central Rome on May 20, 2023. Daniel Ibanez/CNA

    Les participants ont bravé la pluie pour participer à la "Manifestation pour la vie" dans le centre de Rome le 20 mai 2023. | Daniel Ibanez/CNA

    20 mai 2023

    Des milliers de personnes, de familles et de jeunes ont bravé le temps frais et pluvieux pour participer à la "Manifestation pour la vie" à Rome samedi après-midi.

    La marche du 20 mai est partie de la Piazza della Repubblica, près de la gare centrale de Termini, et a lentement passé devant la basilique Sainte-Marie-Majeure, en descendant la rue Merulana, jusqu'à la place située devant la basilique Saint-Jean-de-Latran. Le parcours était d'environ 1,2 miles.

    Anciennement appelée "Marche pour la vie", le nom a été modifié l'année dernière lorsque de nouveaux responsables ont pris en charge l'événement.

    Le président du groupe organisateur, Massimo Gandolfini, a déclaré à EWTN News au début du mois que la manifestation n'était pas associée à un parti politique spécifique.

    "Nous faisons de la politique avec un P majuscule", a déclaré le neurochirurgien et père adoptif de sept enfants. "C'est-à-dire la défense de la vie, la défense de la famille naturelle, la défense de la liberté d'éducation des parents. Telle est notre politique..."

    Selon lui, les objectifs de l'organisation comprennent la création d'une journée nationale pour la vie à naître et d'un fonds gouvernemental pour aider les femmes enceintes en difficulté. Ils espèrent également que la culture reconnaîtra davantage la beauté de la maternité.

    Gandolfini a ajouté que les organisateurs s'opposent à la légalisation en Italie de l'euthanasie, du suicide assisté et de la gestation pour autrui.

    "Nous sommes fermement opposés à tout cela parce qu'avant tout, il y a le droit de l'enfant", a-t-il déclaré.

    La manifestation s'est achevée par des orateurs et un rassemblement devant la basilique Saint-Jean-de-Latran.Young women hold signs saying "every child deserves a birthday" and "the unborn baby is one of us" at Italy's national "Demonstration for Life" in Rome May 20, 2023. Daniel Ibanez/CNA
    Des jeunes femmes tiennent des pancartes disant "chaque enfant mérite un anniversaire" et "le bébé à naître est l'un de nous" lors de la "Manifestation pour la vie" à Rome le 20 mai 2023. Daniel Ibanez/CNA

    A crowd of people participated in Italy's national "Demonstration for Life" in central Rome on May 20, 2023. Daniel Ibanez/CNA
    Une foule de personnes a participé à la "Manifestation pour la vie" dans le centre de Rome le 20 mai 2023. Daniel Ibanez/CNA

    Marchers in Italy's national "Demonstration for Life" in central Rome on May 20, 2023. Daniel Ibanez/CNA
    Des manifestants lors de la "Manifestation pour la vie" dans le centre de Rome le 20 mai 2023. Daniel Ibanez/CNA
    Young religious sisters attended Italy's national "Demonstration for Life" in central Rome on May 20, 2023. Daniel Ibanez/CNA
    De jeunes religieuses ont participé à la "Manifestation pour la vie" au centre de Rome le 20 mai 2023. Daniel Ibanez/CNA
    "We choose life" was the motto of Italy's national "Demonstration for Life," held in central Rome on May 20, 2023. Daniel Ibanez/CNA
    "Nous choisissons la vie" était la devise de la "Manifestation pour la vie" qui s'est tenue dans le centre de Rome le 20 mai 2023. Daniel Ibanez/CNA

  • Giuseppe Beotti, prêtre italien tué pendant l'occupation nazie, sera béatifié

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    De Vatican News (Paolo Ondarza) :

    Un prêtre italien tué par les nazis sera béatifié

    Le Pape François a autorisé le dicastère pour la Cause des saints à promulguer le décret reconnaissant le martyre du père Giuseppe Beotti, prêtre italien tué pendant l'occupation nazie. Sont également reconnues les vertus héroïques de huit serviteurs de Dieu, dont quatre laïcs, devenus vénérables, parmi eux un Camerounais.

    L'Église aura bientôt un nouveau bienheureux, le prêtre de Piacenza Giuseppe Beotti, tué par les nazis le 20 juillet 1944. Au cours de l'audience de ce samedi 20 mai avec le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour la Cause des saints, le Pape François a autorisé la promulgation du décret reconnaissant son martyre. Ont également été reconnues les vertus héroïques de huit serviteurs de Dieu qui deviennent ainsi vénérables: il s'agit de deux prêtres (le Camerounais Simon Mpeke et l'Espagnol Pedro de la Virgen del Carmen), de deux religieux (la Brésilienne Tereza Margarida do Coração de Maria et l'Italienne Edda Roda) et de quatre laïcs (le jeune séminariste brésilien Guido Vidal França Schäffer, le catéchiste italien Arnaldo Canepa et deux Italiennes, Maria Cristina Ogier et Lorena D'Alessandro, décédée d'un cancer à un jeune âge).

    Aide aux personnes fuyant le nazisme

    Giuseppe Beotti est né en 1912 dans une famille d'agriculteurs et est devenu prêtre diocésain le 2 avril 1938. Il s'est immédiatement distingué par son travail caritatif assidu en faveur des nécessiteux et par son engagement en faveur de l'éducation des jeunes. Il offre son aide à tous: partisans, juifs, soldats, blessés. Pendant l'occupation allemande, il a défendu les droits de ses paroissiens et a fait l'objet de poursuites pénales qui se sont soldées par une nullité.

    Il héberge et sauve des soldats en fuite, des prisonniers échappés de la guerre, des persécutés, dont une centaine de juifs qu'il cache dans des chalets avec l'aide de ses paroissiens. Face au danger des rafles et des représailles nazies, il ne s'enfuit pas, mais reste une référence dans son église de Sidolo, dans la province de Parme, assidu à la prière. Il fut arrêté et fusillé le 20 juillet 1944 à Sidolo avec un prêtre et un séminariste qui s'étaient réfugiés avec lui dans l'église. Son assassinat est motivé par la haine des nazis envers les transgresseurs de leur loi criminelle antisémite.

    L'Évangile dans les montagnes du Cameroun

    Parmi les fondateurs de l'Union sacerdotale Iesus-Caritas de saint Charles de Foucauld au Cameroun figure le serviteur de Dieu Simon Mpeke, né au début du siècle dernier dans une famille de paysans païens de l'ethnie Bakoko. Fasciné par le christianisme dans sa jeunesse, il se convertit, quitte sa fiancée et entre au séminaire pour devenir prêtre en 1935. Il se distingue par la profondeur de sa vie spirituelle et son engagement pastoral. Parlant couramment plusieurs langues, il fut le premier missionnaire fidei donum camerounais dans le nord du pays, habité par des populations d'origine soudanaise, sous l'influence des musulmans et dont les populations montagnardes étaient liées à des religions traditionnelles.

    Appelé "Baba (père) Simon" par la population locale, il parcourt les montagnes et prêche l'Évangile au peuple autochtone des Kirdi. Fascinée par son exemple, une communauté chrétienne fervente est née grâce à lui. Proche des pauvres et des malades, il évangélise par des œuvres telles que la prédication et la construction d'écoles. Le père Simon Mpeke voyait dans le Christ la réalisation d'espoirs également présents dans d'autres confessions religieuses: c'est avec cette conviction qu'il a favorisé le lent passage des non-chrétiens à la connaissance de Jésus. Il s'est également engagé en faveur du progrès humain, surmontant de nombreux préjugés, comme celui qui considérait la maladie comme une punition divine.

  • Un médecin avorteur devient défenseur de la vie après qu'un bébé a survécu à un avortement

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    De kath.net/news :

    Un médecin avorteur devient défenseur de la vie après qu'un bébé a survécu à un avortement

    20 mai 2023

    Le Dr John Buchalski forme désormais du personnel médical pour travailler dans des centres de protection de la vie.

    Arlington (kath.net/LifeNews/jg)
    Le Dr John Bruchalski est un gynécologue qui pratiquait autrefois des avortements. Dans une interview avec Lila Rose, fondatrice et présidente de l'organisation de défense de la vie Live Action, il a témoigné de sa transformation en défenseur de la vie.

    A cette époque, il a mené une double vie, a déclaré Bruchalski. Il avait recommencé à aller à l'église et avait même aidé des femmes enceintes qui voulaient avoir leurs bébés dans un centre de protection de la vie. Mais dans son métier principal de gynécologue dans un hôpital de l'État de Virginie, il pratiquait aussi des avortements.

    Un jour, il a reçu deux patientes qui en étaient au même stade de leur grossesse, à 22 ou 23 semaines. L'une des mères voulait son bébé, l'autre non. Il avait retardé la naissance du premier bébé pour qu'il puisse continuer à se développer dans le ventre de sa mère afin d'avoir de meilleures chances de survie après l'accouchement.

    Pour l'autre patiente, il a pratiqué un avortement afin d'éliminer le "fœtus non désiré". Le bébé est toutefois venu au monde vivant, a rapporté Bruchalski. Il pleurait, haletait, faisait des bruits de grincement, s'est-il souvenu. Sa première réaction a été d'étouffer le bébé pour épargner à la mère d'éventuelles souffrances. Il ne l'a pas fait, mais a pesé le bébé, qui était plus grand qu'il ne le pensait, et a constaté qu'il pesait 505 grammes. C'était cinq grammes de plus que ce qui était nécessaire pour être considéré comme un être humain par la loi en Virginie.

    La loi de Virginie exigeait dans ce cas d'appeler l'unité de soins intensifs de néonatologie pour réanimer le bébé. Il ne s'agissait plus de savoir ce que la mère ou lui auraient voulu. Il devait suivre la loi, a déclaré M. Bruchalski.

    Le médecin du service de néonatologie aurait immédiatement saisi la situation et dit : "Hé, Bruchalski, arrête de traiter mes patients comme des petites tumeurs". Sa réaction a été un rappel à l'ordre pour lui, a déclaré Bruchalski. Ce jour-là, il a cessé de pratiquer des avortements. Dieu aurait changé sa vie, il se serait repenti, se serait converti et aurait fondé une organisation qui enseigne au personnel médical comment travailler dans des centres de protection de la vie.

  • On fête aujourd’hui saint Yves

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    saint-yves.jpgExtrait d’une notice de Hervé Marie Catta :

    « Yves Hélori de Kermartin est né au Minihy de Tréguier en 1253, sous le règne de Saint Louis. Il est mort là, à deux kilomètres de Tréguier , le 19 mai 1303. Ses parents, petits nobles bretons comme il y en avait tant, l'envoyèrent faire ses études à l'Université de Paris, d'abord en lettres, puis en droit. (…).

    C'est l'époque où l'Eglise, par son droit appelé " canonique " - les " canons " sont les règles de droit - influe beaucoup sur le droit et la procédure en adoucissant les coutumes d'origines barbares et féodales. Aussi beaucoup de plaideurs préfèrent s'adresser à ses tribunaux. Il faut donc de nouveaux juges bien instruits dans le nouveau droit et Yves Hélori est appelé par l'Archidiacre de Rennes, un assistant de l'Evêque alors, à tenir les fonctions de Juge d'Eglise autrement dit " Official ".

    (…) Yves accepte à Tréguier d'être ordonné prêtre et on lui confie la paroisse de Tredrez, plus tard celle de Louannec. Yves a été un modèle de prêtre avant d'être un modèle d'avocat et de juge. Ce qu'on sait, par le procès de canonisation, ce sont les transformations et conversions qu'il opérait par ses sermons , ses visites et ses entretiens avec les personnes. Il lui est arrivé de prêcher cinq fois le même jour à des endroits différents : Tredrez, Saint Michel en Grève, Trédarzec et Pleumeur. Ce qui veut dire qu'on aimait venir de partout entendre ce saint prêtre humble et dont la piété faisait aimer la piété. Il ne ménageait pas sa peine pour aller dire l'espérance de Dieu aux pauvres gens de la campagne bretonne. Il faisait tout le chemin à pied, jamais à cheval.(…).

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  • Les chrétiens sont la cible d'un conflit ethnique sanglant dans l'État indien de Manipur

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    D'Anto Akkara, correspondant du Register (Bangalore, Inde) sur le National Catholic Register :

    Les chrétiens sont la cible d'un conflit ethnique sanglant dans l'État indien de Manipur

    17 mai 2023

    L'Église catholique locale a été choquée par l'explosion du conflit ethnique dans l'État de Manipur, dans le nord-est de l'Inde. Les violences ont fait 60 morts officiellement et 160 officieusement - la majorité d'entre eux étant des chrétiens tribaux - et ont entraîné le déplacement de près de 50 000 personnes, ainsi que le pillage et l'incendie de dizaines d'églises et d'autres institutions.

    "Cette violence est la pire de l'histoire du Manipur", a déclaré l'archevêque d'Imphal, Dominic Lumon, au Register le 10 mai. Imphal est la capitale du Manipur.

    "Nous sommes inquiets car la situation couve toujours dans les périphéries [zones montagneuses] et les communications sont réduites. La tension est généralisée et il y a un sentiment de désespoir", a ajouté l'archevêque.

    Afin d'endiguer les rumeurs qui contribuent à attiser la violence, le gouvernement de l'État de Manipur a bloqué tous les médias sociaux dans la région.

    "La violence sans précédent a pris l'État de Manipur comme une tempête. Des vies précieuses ont été perdues, des maisons brûlées ou détruites, des biens vandalisés et pillés, des lieux de culte profanés et incendiés. Des milliers de personnes ont été déplacées, se sont retrouvées sans abri et languissent dans différents abris dans des casernes militaires et des camps de secours", a déclaré l'archevêché d'Imphal dans un communiqué de presse le 10 mai.

    Les violences ont éclaté le 3 mai à la suite d'une manifestation organisée par des organisations d'étudiants tribaux contre la décision de la Haute Cour de l'État d'étendre le statut de tribu répertoriée (ST) - qui prévoit la gratuité de l'enseignement et des quotas dans l'enseignement professionnel comme la médecine et l'ingénierie, ainsi que des quotas dans les emplois publics - aux membres de la majorité Meiteis de l'État, dont la plupart sont hindous et qui représentent 53 % des quelque 4 millions d'habitants du Manipur.

    Le statut de tribu répertoriée est une disposition inscrite dans la constitution fédérale de l'Inde qui vise à protéger les intérêts des communautés ethniques qui, historiquement, ont été géographiquement isolées et économiquement en retard. Ce statut est conféré aux groupes par le gouvernement national de l'Inde, et non par les gouvernements des États.

    Les médias locaux ont rapporté que la manifestation pacifique, dans la ville de Churachandpur située dans le sud du Manipur, a été interrompue par un camion qui a percuté une moto tribale. Le chauffeur Meitei du camion a été battu par les manifestants.

    En représailles, un monument aux morts tribal a été incendié par les Meiteis, ce qui a déclenché des violences généralisées entre les tribus et les Meiteis, qui ont rapidement embrasé la vallée d'Imphal, dominée par les Meiteis.

    Le bilan officieux de plus de 160 morts "pourrait s'alourdir rapidement" selon le Shillong Times, un quotidien régional.

    Plus de 40 églises de différentes confessions ont été profanées et incendiées dans l'État, la majorité des tribus étant chrétiennes.

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  • Congo : ouverture de l’enquête sur le martyre des missionnaires spiritains à Kongolo

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    De Vatican News (Pierre Dalin Domerson et Jean-Baptiste Malenge) :

    RDC: ouverture de l’enquête sur le martyre des missionnaires spiritains à Kongolo

    17 mai 2023

    Le diocèse de Kongolo en République démocratique du Congo a lancé dimanche 14 mai l’ouverture de l'enquête pour la déclaration de martyre de Jean-Marie Godefroid et ses 18 confrères prêtres belges et un frère hollandais, tous membres de la congrégation du Saint-Esprit. Une messe spéciale a été célébrée à l’occasion, en la cathédrale Saint-Cœur de Marie de Kongolo, présidée par l'évêque de Kongolo, Mgr Oscar Ngoy.

    Le 1er janvier 1962, vingt missionnaires spiritains furent tragiquement assassinés à Kongolo par des militaires, à la suite de la sécession de l’ex-province du Katanga. Cette sécession a eu lieu peu après l'indépendance du pays, le 30 juin 1960. Malgré les tensions politiques et sociales, les missionnaires sont restés fidèles à leur mission, servant tous sans distinction.

    Hommage aux martyrs et appel à la prière

    Dans son homélie, Mgr Ngoy a salué le sacrifice des martyrs, en citant l'évangile selon Saint Jean: «si le grain de blé tombé en terre meurt, il porte beaucoup de fruit». L’ordinaire de Kongolo qui a présenté ces martyrs comme «un exemple de dévouement et de fidélité à la mission, d'amour du Christ et du prochain jusqu'au sacrifice suprême», a demandé aux fidèles de prier pour leur béatification.

    Le supérieur provincial des spiritains en RDC, le père Pierre Kahenga, ainsi qu'une vingtaine de prêtres spiritains et diocésains ont concélébré la messe. Certains témoins des événements du 1er janvier 1962 étaient également présents, notamment un ancien petit séminariste, élève des missionnaires assassinés, et des religieuses de la congrégation du Cœur immaculé de Marie de Kongolo, rescapées du massacre.

    Souvenirs tragiques du 1er janvier 1962

    Les missionnaires furent confrontés à des défis et des dangers dès les premières semaines de la sécession du Katanga. Alors que les troupes nationales tentaient de reconquérir la région sécessionniste et que la population se réfugiait en grande partie ailleurs, les missionnaires avaient choisi de rester à Kongolo avec la population qui les avait accueillis. Les correspondances de l'époque révèlent qu'ils s'attendaient à des exactions, des vexations et même des meurtres.

    Les récits de l'époque témoignent de leur courage et de leur résilience face à cette tragédie. Le 31 décembre 1961, les missionnaires furent arrêtés brutalement par des soldats et emmenés dans un camp militaire où ils furent enfermés dans des cachots. Le matin du 1er Janvier 1962, extraits de leurs cachots, ils subissent une parodie d'interrogatoire avant d'être conduits vers le fleuve où ils sont massacrés. Même dans ces moments sombres, leur force et leur compassion étaient évidentes. Certains missionnaires ont même eu la force de dire "au revoir" à leurs bourreaux et de leur pardonner.

    Lancement de l'enquête diocésaine

    Après avoir reçu le "nihil obstat", l'autorisation du Saint-Siège, le diocèse de Kongolo commence l'enquête diocésaine visant à reconnaître le martyre des missionnaires. Mgr Ngoy a nommé un postulateur, l'abbé Etienne Kazadi, et lors de la messe du 14 mai, a désigné les membres de l'équipe d'enquête. Ce groupe comprend Mgr Emmanuel Mbuyu, le promoteur de justice, l'abbé Séraphin Simahaya, le notaire, l'abbé Boniface Kaloa et son assistante, sœur Jeannette Zani. Cette enquête est une étape essentielle vers la béatification des martyrs de Kongolo, un acte de reconnaissance de leur dévouement et de leur sacrifice.

  • Pour la Fête de l’Ascension

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    Bradi Barth 5d223773c9aed634e3b3203943b076ab.jpg

    « Viri Galilaei » de Giovanni Pierluigi Palestrina (1525-1594) pour l’Ascension du Seigneur : " Hommes de Galilée, pourquoi êtes-vous dans la stupeur en regardant le ciel ? Alleluia, : comme vous l’avez-vu monter au ciel, ainsi il reviendra, alleluia, alleluia, alleluia!" 

    "Viri Galilaei, quid admiramini ascipientes in caelum? Alleluia: quemadmodum vidistis eum ascendentem in caelum, ita veniet, alleluia, alleluia, alleluia!" (introït de la messe de l'Ascension, act. 1, 11)

    JPSC

  • "Vladimir Ghika", vagabond apostolique : une BD des éditions du Triomphe

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    Du site des Editions du Triomphe :

    Couverture

    MONSEIGNEUR VLADIMIR GHIKA

    Collection : Le Vent de l'Histoire

    Un bienheureux, prêtre pour le diocèse de Paris et lien entre orthodoxie et catholicisme. Né dans l'orthodoxie, Vladimir Ghika est éduqué, avec ses frères et soeurs, dans les bonnes écoles françaises de l‘époque : voilà de jeunes orthodoxes dans un pays catholique qui suivent leur gouvernante au culte protestant ! Le tournant décisif de la vie du jeune aristocrate se produit à Rome. En 1902, après un long cheminement spirituel, il fait son entrée officielle dans l'église catholique. Pour lui, il insiste, il ne s'agit pas d'une conversion. Car il était déjà « catholique d'esprit et de coeur ». Sa vocation sacerdotale naissante est cependant contrariée par sa mère qui s'en inquiète… et s'en ouvre au pape Pie X ! Vladimir obéit mais suit les mêmes études qu'un prêtre, chose extraordinaire pour un laïc à l'époque ! À Paris, il se lie avec les élites catholiques françaises de l'époque dont les Maritain. Tout prince qu'il est, sa préférence va aux pauvres et aux malades. Il se dévoue sans compter aux côtés des Filles de la Charité à tel point qu'on le surnomme « soeur Vladimir ». Enfin, à l'âge de 50 ans, il franchit le pas et est ordonné prêtre devant toutes les têtes couronnées et découronnées d'Europe. Son ministère est hors-norme : il célèbre pour les deux rites latin et byzantin, côtoie le pape et l'empereur du japon tout en vivant un temps dans une baraque misérable de Villejuif. Quand il ne confesse pas dans son église de la rue de Sèvres, il voyage à travers le monde, il enseigne et il prie. Inlassablement, il implore. À tel point qu'il obtient des guérisons miraculeuses de son vivant ! Il projetait d'ouvrir une léproserie en Roumanie lorsque la 2nd Guerre mondiale éclate. Beaucoup fuient le régime communiste. Lui choisit de rester parmi ses compatriotes. À Bucarest, il devient le « catalyseur » de l'église gréco-catholique en proie à la pire des persécutions. C'est un Mgr Ghika âgé de 80 ans qui est finalement arrêté en novembre 1952 et torturé sans aucun égard pour son grand âge. Mais, tel saint Paul sous les verrous, il professe encore avec douceur que « Rien n'est plus honorable que d'être détenu pour la cause de Jésus-Christ. » Il meurt d'épuisement le 16 mai 1954. Reconnu martyr de la Foi, Monseigneur Vladimir Ghika a été béatifié le 31 août 2013 par le pape François. Un hommage à la figure d'un missionnaire laïc devenu prêtre pour le diocèse de Paris et lien entre orthodoxie et catholicisme.
     
    à commander ICI
  • La surprenante conversion au sacré de Sonia Mabrouk

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    De Samuel Dufay sur le site de l'Express :

    Messe en latin, "vigueur" de l’islam… La surprenante conversion au sacré de Sonia Mabrouk

    La journaliste star d’Europe 1 et CNews appelle à renouer avec le sacré. Une injonction inattendue, qui alimente son mystère.

    14/05/2023

    Qui est vraiment Sonia Mabrouk ? La "combattante de la liberté" vantée par Le Figaro Magazine, ou la "directrice de la réaction" et "égérie de la "droitosphère"" décriée par Libération ? Son dernier livre, Reconquérir le sacré (éditions de l’Observatoire), ne dissipera pas le mystère entourant la native de Tunis, petite-fille d’un ministre de Bourguiba, et dont l’ambition forcenée a présidé à l’ascension éclair dans les médias : débuts à Jeune Afrique en 2005, recrutement en 2008 à Public Sénat, où Jean-Pierre Elkabbach la prend sous son aile. Jusqu’à son entrée à Europe 1 en 2013, où elle s’impose jusqu’à décrocher l’entretien politique de la matinale, tout en rejoignant CNews en 2017.

    On connaissait l’intervieweuse pugnace de 8 h 13, la lanceuse d’alerte contre les dangers de l’islamisme, dont a pu observer les ravages dans sa Tunisie natale. On l’imaginait moins se livrer à un éloge du "sacré", c’est-à-dire "tout ce qui ouvre à plus grand que soi". C’est pourtant à la reconquête de cette transcendance que la journaliste appelle dans Reconquérir le sacré. "Soyons de nouveau perméables à l’invisible, au mystère et au sublime", y enjoint-elle, sans craindre la grandiloquence. Un opuscule déroutant, entre réflexion anthropologique et injonction à la résilience, qui convoque aussi bien l’écrivain allemand Ernst Jünger que Frédéric Lenoir. Sonia Mabrouk, de confession musulmane, y plaide pour la messe en latin et de plain-chant, "expression d’un sacré formé de rituels et de pièces musicales multiséculaires", évoque son émerveillement face aux "voix d’or" des muezzins entendues à Tunis, à Istanbul ou au Caire. Dans un entretien au Figaro Live, on l’a même vue s’improviser théologienne en déplorant le "dévoiement de la proposition chrétienne", transformée, depuis le concile Vatican II, en "accueil de l’autre, du migrant, dans une humanité rassemblée"…

    De quoi surprendre ceux qui voyaient d'abord en elle une combattante de la laïcité. Signe d’une évolution ou dissipation d’un malentendu ? "Peut-être que je me suis mal exprimée, répond l’intéressée dans son bureau d’Europe 1 encombré de livres. Pour moi, la laïcité n’a jamais consisté à rogner toute expression religieuse ou de sacré ; c’est d’abord l’expression chez soi, individuelle, pas une forme de prosélytisme. Et surtout, ce n’est pas le laïcisme. Par exemple, je n’ai jamais été contre le voile, mais contre la contrainte qu’on impose à certaines femmes." Un représentant de la gauche républicaine, qui l’a côtoyée sur les plateaux de télévision, s’interroge : "Je ne sais pas vraiment si elle était une combattante de la laïcité. Je la sens un peu plus réservée par rapport à ma sensibilité qu’envers des discours davantage identitaires. Ce sont de petites nuances, une insistance sur les aspects historiques et civilisationnels de l’identité française, plutôt que civiques et politiques." Le thème de la transcendance, elle l’avait déjà abordé par le passé, comme dans Insoumission française (2021), où elle appelait au rassemblement derrière le "sacré" national.

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  • Énième épisode de harcèlement contre les chrétiens en Inde

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    De Vatican News :

    En Inde, le harcèlement contre les chrétiens continue

    Une violente arrestation de chrétiens a eu lieu en Inde dans l'État central de Chhattisgarh le 30 avril dernier, à la suite d’allégations d'une organisation hindoue nationaliste, selon lesquelles ils étaient impliqués dans des activités de conversion forcée. Énième épisode de harcèlement contre les chrétiens dans le pays.

    Environ 25 chrétiens accompagnés de dix pasteurs s’étaient rassemblés pour la prière dominicale lorsqu’une centaine d’hommes armés appartenant à l’organisation Bajrang Dal ont fait irruption, a déclaré Arun Pannalal, président du Forum chrétien de Chhattisgarh (FCC), à UCA News, le 2 mai dernier. Les chrétiens encerclés ont appelé la police et se sont enfermés. Pourtant, ce sont le propriétaire de la maison, les pasteurs et quelques autres fidèles que les forces de l’ordre auraient arrêtés pour «trouble de l'ordre public».

    Selon Ankush Barayiekar, un participant à la réunion de prière, «la police a demandé aux pasteurs pourquoi ils organisaient des prières dans une résidence privée, et a même frappé certains d'entre eux qui ont dû être soignés dans un hôpital local». Pour le propriétaire de la maison, l’hostilité de ses voisins pourraient être à l’origine de l’intervention de ce groupe militant. Il souligne son incompréhension vis-à-vis de ces attaques en soutenant qu’aucune nuisance sonore n’avait été produite. Du point de vue de la police indienne, ce problème est un «petit incident», dont les aboutissants sont déjà résolus.

    Des oppositions répétées

    Selon Ankush Barayiekara, «ce n'est pas la première fois que des chrétiens sont attaqués par le Bajrang Dal». Le groupe «avait mené une attaque similaire en 2021» ajoute le propriétaire de la maison. Suite à ces attaques répétées, le président du FCC, Arun Pannalal envisage de saisir le tribunal pour demander à la police de prendre des mesures contre le groupe nationaliste hindou. Il dénonce une campagne de conversion forcée des chrétiens à l’hindouisme. Ce harcèlement est à l’origine d’attaques sur plus de 1000 chrétiens tribaux depuis le début de cette année, dont des femmes enceintes, des enfants et des personnes âgées, contraints de fuir leurs villages.

    À l’échelle du pays, les harcèlements se font de plus en plus nombreux. L’année 2022 marque un pic de violence jamais atteint à l’encontre du peuple chrétien. En effet, selon le FCC, 598 incidents de violence ont été commis en 2022 contre 486 en 2021.

    Des tentatives de discussion avec le gouvernement indien

    Le 19 février 2023, 22 000 chrétiens indiens s’étaient déjà réunis dans la capitale pour dénoncer ces actes. Ils ont également adressé une lettre aux autorités indiennes dans laquelle ils expriment leur crainte et leur incompréhension vis-à-vis de l’absence de réaction du gouvernement.  Néanmoins, les rapports de la FCC démontrent que les organisations hindoues extrémistes semblent souvent bénéficier d’une immunité. Ces dernières sont souvent accompagnées de la police et des médias et les plaintes retenues contre les chrétiens pour «conversions forcées» sont prises au sérieux par le gouvernement indien.

  • Un roi qui se veut moderne mais une royauté qui reste en dehors du temps

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    De Stefano Chiappalone sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le roi se veut moderne, mais la royauté est intemporelle

    08-05-2023

    Malgré les concessions à la mode lors de la cérémonie de samedi dernier, l'onction et la remise des symboles royaux remontent bien avant le politiquement correct d'aujourd'hui et même avant la Réforme protestante. Ils nous rappellent qu'au-dessus des dirigeants, il y a un roi plus grand qu'eux.

    Dans le couronnement du roi Charles III, qui a eu lieu samedi dernier à Westminster, bien que caractérisé par d'abondantes doses d'"inclusivité" et de mots à la mode (en partie à cause des idées du souverain et en partie à cause des tendances plus générales de l'anglicanisme), quelque chose va décidément à contre-courant, et ce n'est pas un aspect secondaire.

    Nous ne faisons pas référence à la "première fois historique" des deux cardinaux catholiques présents, Nichols et Parolin : un fait qui n'est de toute façon pas négligeable dans un royaume qui, jusqu'à avant-hier, qualifiait avec mépris les soi-disant "papistes" et qui, au cours des deux premiers siècles de la Réforme, les envoyait directement à la potence. Dans ce pot-pourri multireligieux, la présence de deux représentants de l'Église de Rome allait pratiquement de soi et était peut-être même moins encombrante que celle du "prince rebelle" Harry (relégué au troisième rang avec des parents sans titre royal ou déclassés comme le prince Andrew).

    Ce qui nous sort des contingences et des divergences, c'est plutôt quelque chose qui rattache l'événement de samedi dernier à un passé lointain, si lointain qu'il confine à l'éternel : ce sont les gestes du couronnement au sens strict, ce "rite dans le rite" dense en références symboliques, dont la substance remonte bien avant la Réforme protestante et dont, dans la maison catholique, il restait encore une trace dans le Pontifical romain. Ni plus ni moins que l'abbaye de Westminster, née d'un ex-voto au milieu du XIe siècle pour remplacer le pèlerinage à Rome, sur les tombes des apôtres, que le roi saint Édouard le Confesseur n'avait pu effectuer. Reconstruit dans le style gothique au XIIIe siècle, alors qu'Henry VIII n'était pas encore arrivé, le splendide bâtiment se retrouve "sans reproche" comme un site "emblématique" de la monarchie anglicane et anglicane. Admirer son architecture n'est pas seulement un fait extérieur, car tout bâtiment est affecté par le climat spirituel dans lequel il a été érigé, de sorte que nous pourrions facilement le sentir "nôtre".

    De même, ce micro-rituel marqué par l'onction et la remise des insignes royaux (accompagnés des formules correspondantes) renvoie à une conception de la royauté et plus généralement de l'exercice du pouvoir que résume le célèbre verset du Livre des Proverbes : "Per me reges regnant" (8,15). C'est la Sagesse, c'est-à-dire Dieu lui-même, qui parle et qui avertit : "Par moi les rois règnent". C'est surtout un avertissement pour ceux qui reçoivent le joug du pouvoir et qui devront ensuite rendre compte à Dieu de la manière dont ils l'ont administré. Typique de l'époque médiévale où tout souverain savait qu'il ne disposait pas d'un pouvoir absolu mais qu'il était contraint à la base et au sommet : à la base par la myriade d'entités intra-étatiques et de corps intermédiaires ; au sommet par les lois divines. Le symbole de cette contrainte "d'en bas" est la reconnaissance : Charles III, comme ses prédécesseurs, a été présenté au peuple et reconnu par lui comme légitime quatre fois dans le sens des quatre points cardinaux. Le souverain absolu, c'est-à-dire libéré de tout lien, est en quelque sorte une invention de l'époque moderne, car le lien avec Dieu se relâche et les pouvoirs de l'État sont centralisés et étendus.

    L'onction des rois est un héritage de l'Ancien Testament, transmis de Saül et David - oints par le prophète Samuel - et de Salomon aux rois chrétiens. Le symbole du royaume franc était la "sainte Ampoule" avec laquelle le roi Clovis a été oint. Conservée pendant des siècles à Reims, elle a été détruite pendant la Révolution française. En bref, elle invoque sur le roi la force et la grâce de l'État pour gouverner. Zadok le prêtre et Nathan le prophète ont oint le roi Salomon", a entonné le chœur, tandis que des panneaux filtraient le moment (le seul moment secret de la cérémonie) où Charles III a été oint sur les mains, la poitrine et la tête et ainsi "oint roi sur les peuples que le Seigneur ton Dieu t'a confiés pour que tu les gouvernes". Le souverain est alors revêtu du colobium sindonis et de la supertunique d'or, un vêtement quasi liturgique (entre les réminiscences byzantines et la dalmatique des diacres) qui lui rappelle qu'il est au service de Dieu.

    L'épée et les éperons, en revanche, rappellent l'investiture chevaleresque. Référence d'ailleurs explicitée par une modification de la formule prévue ("Recevez ces éperons, symbole d'honneur et de courage. Défendez courageusement ceux qui sont dans le besoin"), où le primat anglican a prononcé "chevalerie" au lieu de "courage". Traditionnellement, la chevalerie était comprise comme un service rendu aux plus faibles, à ceux qui ne pouvaient pas se défendre eux-mêmes. "Viduas, pupillos, pauperes, ac debiles ab omni oppressione defende" ("Défendez les veuves, les orphelins, les pauvres et les faibles contre toute oppression"), récitait le pontifical catholique en remettant l'épée au nouveau roi. Le symbolisme paulinien de "l'épée de l'Esprit" (Eph 6,17) y est associé. Une double signification, rappelée lors de la remise de l'épée à Charles III.

    Ne vous fiez pas à votre propre pouvoir, mais à la miséricorde de Dieu qui vous a choisis", telle est l'exhortation qui accompagne la remise du gant (une invitation à exercer l'autorité avec gentillesse et grâce, à traiter son peuple "avec des gants de toilette", comme on dit). Le roi vient de recevoir le globe surmonté de la croix, qui lui rappelle que "les royaumes de ce monde", y compris le sien, "sont devenus les royaumes de notre Seigneur". Et l'anneau, en plus de la "dignité royale", est un signe "de l'alliance entre Dieu et le roi et entre le roi et le peuple". Il est temps de compléter le tout avec le sceptre et la couronne, tous deux également surmontés de la croix (un second sceptre, particularité anglaise, est surmonté d'une colombe pour symboliser "l'équité et la miséricorde", alors que le premier est le symbole du "pouvoir royal et de la justice"). Tout est accompli et le roi du troisième millénaire, oint, couronné et harnaché comme un monarque médiéval, peut s'asseoir sur le trône et assister à la brève onction et au couronnement de la reine Camilla.

    Sous le poids de la couronne et de l'encombrement royal, le couple au centre des rumeurs des années 1990 disparaît - doit disparaître - pour faire place à quelque chose de plus grand : la royauté, en fait, quelle que soit la personne qui l'incarne dans ce pays et à ce moment historique précis. Et net des concessions (déjà évoquées) à l'air du temps ou au courant dominant, et même de quelques moments plus "à la mode", comme l'inévitable chorale de gospel. La substance et le symbolisme de ce que nous avons défini comme un "rite dans le rite" ne sont pas l'œuvre du sac anglican ni de la Maison de Windsor, mais quelque chose que les Windsor eux-mêmes ont reçu des siècles, et des siècles des siècles. Quelque chose - répétons-le - qui est "nôtre", l'héritage de la vieille Europe qui était en effet surmontée par la croix ; qui, même le jour de son triomphe, recommandait aux rois et aux dirigeants de rendre des comptes à un roi plus grand qu'eux.

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

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