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BELGICATHO - Page 1132

  • Le colonel Arnaud Beltrame adhérait inconditionnellement - et avec ferveur - à toute la foi catholique et à sa tradition

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Arnaud Beltrame : témoignage du P. Jean-Baptiste lors de la messe célébrée par Mgr de Romanet à Saint-Sulpice

    Avec l'aimable permission des chanoines de Lagrasse, voici le texte complet du témoignage du P. Jean-Baptiste lu à la messe célebrée à Saint-Sulpice à Paris par Mgr Antoine de Romanet, évêque aux armées, en l'honneur du 

    colonel Arnaud BELTRAME (18 AVRIL 1973 - 24 MARS 2018).

    Cher Monseigneur, chers frères et sœurs,

       Après l'hommage national de ce matin, j’aurais aimé être à vos côtés pour évoquer la figure du colonel Arnaud Beltrame, que je préparais au mariage depuis deux ans et dont j'étais proche en ces dernières années. Mais il me faut prêcher à ses funérailles demain matin à Carcassonne. Ma prière rejoint donc la vôtre ce soir.

       Vous savez tous la joie que j'ai eue d'être aux côtés du colonel Arnaud Beltrame avec Marielle, sa fiancée et déjà civilement son épouse, il y a cinq jours, à l'hôpital. Nous étions réunis tous les trois comme pour leur mariage que je devais bénir bientôt, et c'est l’ultime onction du sacrement des malades que nous avons célébrée à la place, pour un héros qui fait l'admiration de tous.

       Louons le Seigneur pour la force qu'il a mise en ce cœur d'homme et d'officier. Son excellente forme physique impressionnait ses hommes. Il venait souvent me voir en tenue de randonneur. Vous savez sa belle carrière militaire. Mais, plus important que tout, il ne cachait à personne la joie que Dieu lui avait offerte en redécouvrant la foi catholique vers ses 33 ans, entraînant sa première communion et le sacrement de confirmation il y a neuf ans seulement. Nous parlions beaucoup de conjugalité, d'évangélisation, du diable ou autre. Il avait soif de savoir et de comprendre.

       Intellectuellement brillant, il a suivi une préparation au mariage exigeante avec un sérieux qui force mon admiration. Marielle et lui venaient chaque mois à des rencontres de couples à Narbonne ou à l'abbaye de Lagrasse. Arnaud nous a marqué par sa vivacité, sa joie contagieuse et sa capacité d’entraînement. Loquace, il était presque bavard... Je devais parfois l'interrompre pour que Marielle puisse s'exprimer... et il le faisait avec un tendre sourire vers elle. Car ce soldat, ce chuteur opérationnel, ce gendarme d'élite fondait devant celle qu'il aimait et débordait d’attentions délicates, de mots gentils. J'en ai été cent fois témoin.

       Sa déclaration d'intention pour le mariage catholique que je devais célébrer le 9 juin prochain près de Vannes est admirable. Marielle ne souhaite pas que soit rendue publique cette lettre ultime. Sachez que ce texte écrit seulement quatre jours avant sa mort héroïque, prouve son adhésion inconditionnelle et fervente à toute la foi catholique et à sa tradition, qu'il y prie en particulier Notre Dame avec gratitude, qu'il demande l'aide de saint Michel et prend saint Joseph pour modèle.

       Bénissant sa maison le 16 décembre dernier, j'avais été frappé de la décoration manifestant sa foi et sa passion pour l'histoire et la gendarmerie. Mais plus encore, par le fait qu'il avait réservé une pièce pour en faire un oratoire. Nous y avons prié tous les trois. Imitez-le ! Faisons une place dans nos vies à la prière !

       Les jours saints que nous vivons rappellent le Sacrifice rédempteur du Christ. Louons le Seigneur de lui avoir permis d'imiter Jésus, de vivre qu' « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 13). Arnaud savait le risque fou qu'il prenait en se livrant comme otage du terroriste. Il l'a fait pour sauver une vie, plusieurs peut-être, car tel était son engagement d'officier de gendarmerie et de chrétien.

       Je crois qu'il a offert sa vie pour que s'arrête la mort. La croyance du djihadiste lui ordonnait de tuer. La foi chrétienne d'Arnaud l'invitait à sauver, en offrant sa vie s'il le fallait.

       Arnaud est-il un saint au Ciel, un pécheur au purgatoire ou un damné en enfer, comme le pensent les partisans de son meurtrier ? Nous avons grand espoir qu'il nous regarde et intercède pour nous, mais Dieu seul le sait. Quoi qu'il en soit, prions pour lui et les autres victimes de cette tragédie. Prions pour son assassin et ses complices.

       Le colonel Beltrame était convaincu qu'on ne peut pas lutter contre une idéologie uniquement avec des armes et des ordinateurs. On ne peut la vaincre durablement qu'avec des convictions spirituelles. La foi catholique qu'il a redécouverte, les merveilles chrétiennes de l'histoire de France qui le passionnaient, sont le meilleur bouclier contre la folie des convictions assassines qui tuent et veulent tuer encore.

       Alors, avec Arnaud et comme lui, soyons prêts au sacrifice de nos vies pour l'amour de nos frères !

    Là où est la haine, mettons l'amour. Là où est le doute, mettons la foi. Là où est le désespoir, mettons l'espérance. Ainsi soit-il !

  • La Belgique ne manque pas à Monseigneur Léonard

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    Du site de "Sud-Info" :

    Monseigneur Léonard, aujourd’hui en France, ne regrette pas la Belgique: «Je préférais vivre autre chose pour le temps qui me reste à vivre»

    André Léonard est heureux. Nous avons pu le constater, de vive voix. C’est la première fois qu’il accepte d’accorder une interview à un média belge, deux ans après avoir quitté son diocèse de Malines-Bruxelles pour vivre à Savines-le-Lac, une commune de mille habitants située dans les Hautes-Alpes, au bord du lac de Serre-Ponçon.

    ©News

    ©News

    Monseigneur Léonard approche des 78 ans et, dit-il, sa santé est très bonne. Il vit dans le presbytère avec sa fidèle gouvernante gantoise, Veerle. Une ancienne contrôleuse à la SNCB qui a abandonné son métier pour le servir à Malines puis ici dans le sud de la France. « Je ne vais pratiquement jamais au restaurant tant elle est une bonne cuisinière et s’occupe bien de moi », précise André Léonard.

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    ► Très heureux en France, André Léonard ne regrette pas la Belgique.

    ► « Je suis presque aussi occupé qu’à l’époque où j’étais évêque de Malines-Bruxelles »  : sa vie est bien remplie depuis qu’il est arrivé à Savines-le-Lac.

  • La messe, sacrifice de réconciliation institué le Jeudi Saint

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    Du Père Simon Noël osb, sur son blog, cet article rédigé pour la revue Radouga :

    La messe, sacrifice de réconciliation

    Le Christ, notre réconciliation dans l'eucharistie

    Par sa mort sur la Croix, Jésus-Christ a réconcilié l'humanité avec le Père et aboli les séparations entre les hommes en détruisant le mur de la haine. Il a ainsi apporté la paix véritable à l'humanité. Ce sacrifice de réconciliation et de paix est rendu présent en chacune de nos messes. Il y a une identité substantielle entre le sacrifice de la Croix et celui de la messe. La victime propitiatoire et le prêtre sont la même personne : celle du Christ. Seul le mode d'offrande est différent : le sacrifice est sanglant sur la Croix, il est non sanglant à la messe.

    C'est l'âme en paix, réconciliée, que nous devons participer à la messe. Dans la liturgie de saint Jean Chrysostome, la grande litanie de la paix qui commence la liturgie débute par ces mots : En paix, prions le Seigneur. Cela indique bien dans quel esprit nous devons prier à la messe.

    Dans l’Évangile, Jésus est très clair sur cette question : Si donc tu apportes ton offrande à l'autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel et va d'abord te réconcilier avec ton frère, puis tu viendras présenter ton offrande (Matt. 5, 23-24). C'est pourquoi dans la liturgie orientale le baiser de paix à lieu juste avant la prière eucharistique, avant l'offrande du sacrifice. Dans le rite romain, il a lieu avant la communion, mais il va de soi que les dispositions profondes de ce rite doivent être présentes dès le début. Le rite romain souligne que la communion qui va avoir lieu est non seulement communion avec Dieu mais aussi communion entre nous.

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  • France: l’hommage d’une grande élévation d’Emmanuel Macron au colonel Beltrame

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    Dans la cour d’honneur de l’hôtel des Invalides, le président de la République a rendu hommage mercredi au colonel Arnaud Beltrame, assassiné par un terroriste islamiste le 23 mars dernier à Trèbes (Aude). Dans son intervention, sur laquelle planait la figure de Charles Péguy, le chef de l’État a voulu donner pleinement sens au sacrifice de l’officier de gendarmerie. Il y est incontestablement parvenu. De Guillaume Desvignes sur le site web « aleteia » :

    « Le don de soi, l’esprit de sacrifice, l’amour de son pays, la protection des siens, le courage, la responsabilité singulière du chef, la générosité et l’espérance étaient au cœur de l’hommage rendu au colonel Beltrame par le chef de l’État… Certains pourront regretter avec amertume qu’il faille attendre que le pays soit frappé par des tragédies pour que ces valeurs séculaires, attachées à la civilisation européenne, soient évoquées et défendues. C’est néanmoins avec une conviction palpable qu’Emmanuel Macron les a invoquées ce mercredi 28 mars devant le cercueil du gendarme héroïque, mort pour avoir pris la place de Julie — mère de famille et hôtesse de caisse au Super U de Trèbes — que Radouane Lakdim avait pris en otage. En affirmant avec force que cet officier demeurera pour longtemps l’incarnation de ces valeurs, le chef de l’État a su révéler en profondeur l’un des fruits les plus précieux que porte déjà son sacrifice exemplaire.

    Lire aussi : La France rassemblée pour rendre hommage au colonel Beltrame

    Certes, Emmanuel Macron a longuement salué la dimension magnifique et exceptionnelle du geste du colonel Beltrame, et a rappelé les traits de sa belle personnalité. Il aurait pu se cantonner à cette dimension, ce qui n’aurait pas été indigne, mais convenu. Toute l’intelligence symbolique et politique – dans la noble acception du terme — du discours du président de la République, fut de rappeler que le geste sublime était non pas réservé à une catégorie supérieure d’individus mais la manifestation contemporaine et déchirante, de vertus ancrées très profondément dans l’âme du peuple français. Vérité paradoxale de prime abord, à l’heure des perches à selfies et des « like », mais néanmoins peu contestable. Et de convoquer pour cela l’histoire de France qu’il se garde de faire démarrer en 1789. Le colonel Beltrame, estime Emmanuel Macron dans un passage qui fait songer aux vers de Charles Péguy, s’inscrit dans la lignée de célèbres figures héroïques, de Jeanne d’Arc à Pierre Brossolette et Jean Moulin, mais aussi dans celle des anonymes qui se sacrifièrent pour leur pays et leur peuple, qu’il s’agisse des poilus de Verdun ou des 177 fusiliers marins du commando Kieffer qui débarqua le 6 juin 1944 sur la plage de Ouistreham. Arnaud Beltrame a fait surgir « l’esprit de résistance français », a souligné le président. Son sacrifice « dit comme aucun autre ce qu’est la France ».

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  • La double appartenance d'Arnaud Beltrame

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    Entre franc-maçonnerie et Église catholique, le fervent parcours spirituel d'Arnaud Beltrame

    RÉCIT - Profondément catholique, le gendarme qui s'est sacrifié lors de l'attaque de Trèbes avait choisi de conserver son appartenance à une loge maçonnique. Avec une grande dignité, prêtres, maçons et gendarmes dressent le portrait d'un homme fervent.

    Le sacrifice suprême ne s'improvise pas. Donner sa vie, acte fort et définitif par excellence, n'est pas une décision de surface et encore moins d'apparence. Il s'enracine dans la profondeur de l'âme. Les hommes d'armes, soldats de toutes sortes, gendarmes en l'occurrence, y sont prêts à chaque fois qu'ils passent leurs uniformes de combat. Mais cette acceptation de la mort subie n'est jamais une évidence. Personne ne fanfaronne. Cela implique l'âme profonde, croyante ou pas. Que dire, a fortiori, du don volontaire de sa propre vie - jeune et si prometteuse - pour sauver des vies humaines?

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    Du coup, sur slate.fr, Henri Tincq, "spécialiste des questions religieuses" au Monde durant de longues années, épilogue :

    ... la vocation d’un homme est toujours complexe. L’autre engagement d’Arnaud Beltrame était dans la franc-maçonnerie. Après l’attentat et la mort du militaire, la Grande Loge de France, plus spirituelle que le Grand Orient, a revendiqué son appartenance et sa participation à ce qui devait être des «tenues ouvertes» [des réunions rituelles, ndlr]. Chrétien et franc-maçon: sont-ce deux engagements incompatibles? On sait le lourd passif qui a animé l’histoire des relations entre l’Église catholique et la franc-maçonnerie, mais les aspérités ont quelque peu été gommées avec le temps. La participation de catholiques à la franc-maçonnerie n’est certes pas encouragée, mais elle n’est plus prohibée. Elle ne vaut plus, comme autrefois, excommunication et menaces des foudres de l’enfer!

    Pourtant : L’Église a toujours été formelle : on ne peut pas être à la fois catholique et franc-maçon.

  • Les personnes trisomiques, premières victimes du transhumanisme

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    De Jean-Marie Le Méné sur le site de Valeurs Actuelles :

    Le jour du printemps

    Le 21 mars, jour du printemps, était aussi la journée mondiale de la trisomie 21. Evénement paradoxal, désarmant, surréaliste, qui voit le monde célébrer les personnes porteuses de ce handicap – pourtant ennemi public numéro 1 – et se réjouir qu’elles vivent parmi nous. La situation compte en effet trois parties prenantes.

    D’abord, il y a ceux que l’on pourrait appeler les « surveillants ». Bons apôtres de la technoscience et grands prêtres du marché, les « surveillants » surveillent toute naissance suspecte. Ils font part de leur aversion pour la naissance d’enfants trisomiques aujourd’hui alors que les pays développés se sont dotés d’une politique de prévention systématique, généralisée, consensuelle, gratuite. Existerait-il des trous dans la raquette eugéniste ? Les « surveillants » pensent qu’on sera submergés par les naissances de ces enfants si l’on n’y prend pas garde. L’économie de la santé n’y survivra pas. Alors, ils ont produit et fait acheter (créé l’offre et la demande) de nouveaux tests par les systèmes de santé. Il s’agit du diagnostic prénatal non invasif qui détecte la trisomie dans le sang de la mère, directement, en s’affranchissant de l’amniocentèse. Le test est plus précis, plus précoce, moins cher et non risqué. Il devrait permettre d’éviter toutes les grossesses trisomiques et d’aboutir enfin à une société “Down syndrome free” comme celle promue par le Danemark. Les « surveillants » travaillent à consolider cet « ordre établi » si avantageusement décrit par le Pr Jacques Milliez.

    Ensuite, il y a les « bienveillants » qui se dévouent corps et âmes auprès des personnes trisomiques en essayant de considérer leur situation le plus positivement possible. Ils refusent la stigmatisation dont elles font l’objet et recherchent leur intégration à tout prix, à l’école, au travail, dans les loisirs, dans la vie tout court. Les « bienveillants » pensent que la société ne fait pas encore tous les efforts qu’elle devrait en vue d’une meilleure intégration des personnes trisomiques mais que c’est une question de temps, de moyens, de changement de regard. On y viendra nécessairement, c’est le sens de l’Histoire. Ils ne manquent pas une occasion de montrer à quel point ces personnes sont proches de nous et capables du meilleur. Ils les font figurer dans des films, des publicités, des émissions et s’attristent sincèrement de l’égoïsme de ce monde qui ne va pas assez vite dans l’inclusion. Ce sont les « bienveillants » – souvent des parents d’ailleurs – qui ont eu l’idée de la journée mondiale de la trisomie, par exemple. Ils débordent d’inventivité, créent des restaurants, des cafés, tenus par des personnes trisomiques. On leur doit beaucoup. Pour un peu, ils nous persuaderaient sincèrement que la trisomie est une situation enviable tant ils manifestent de joie au contact des personnes porteuses de cette anomalie chromosomique.

    Enfin, il y a les « conséquents » qui montrent que l’intégration difficile des trisomiques dans la société est une conséquence directe de leur éradication programmée, budgétée, conseillée, avant la naissance. Ce lien de cause à effet est souvent reproché aux « conséquents » parce qu’il sous-entend un jugement péjoratif porté sur l’avortement des enfants trisomiques que la loi Veil, comme chacun sait, a autorisé jusqu’à la naissance. Bien sûr, la puissance publique laisse encore les parents libres de garder ou pas l’enfant. Mais considérer que les deux termes de ce choix sont équivalents, que la vie et la mort ont le même poids, la même valeur ou la même absence de valeur, n’est pas de la neutralité. Cela veut dire que la personne objet d’un tel jugement n’est plus une personne précieuse. Il est donc impossible de réclamer à la collectivité de porter une attention soutenue à une progéniture que les parents ont eu l’imprudence, la légèreté ou l’égoïsme de faire naître alors qu’il aurait été « responsable » de ne pas le faire. Comment, dans ces conditions, entretenir une image positive de personnes qui n’auraient pas dû vivre ? Les informations techniques délivrées aujourd’hui ne placent pas les parents en situation d’accepter la vie avec un enfant différent. Les chiffres montrent au contraire que la liberté de choix conduit non pas à plus d’inclusion mais à plus d’exclusion (la quasi-totalité de cette population est éliminée avant la naissance, ce qui est inédit dans l’histoire de l’humanité).

    La seule information à donner est qu’une personne trisomique est une personne qui mérite d’autant plus d’attention qu’elle est porteuse d’un handicap et qu’on doit s’en occuper sans conditions restrictives liées à l’âge gestationnel ou au nombre de chromosomes. Tel est le message porté devant l’ONU et les institutions de l’Union européenne par les « conséquents » qui redonnent à la médecine le souci de « ces patients-là aussi » et à la science l’envie de les guérir. Car les premières victimes du transhumanisme, ce sont bien les personnes trisomiques. Faute d’être capables de fabriquer des surhommes, les transhumanistes assument sans état d’âme l’élimination de ceux qu’ils tiennent pour des « sous-hommes », d’autant que la chasse au gène rapporte gros.

    Et c’est ainsi que le transhumanisme est grand.

  • Les évêques irlandais contre la légalisation de l'avortement

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    Du site du journal La Croix :

    “Aucune vie humaine n’est dépourvue de valeur” insistent les évêques irlandais dans leur lettre pastorale

    7 mars 2018, lettre pastorale des évêques catholiques d’Irlande sur le droit à la vie

    Conférence des évêques catholiques d’Irlande (*)

    La Conférence des évêques catholiques d’Irlande a tenu son Assemblée plénière de printemps du 5 au 7 mars 2018 à Maynooth, (comté de Kildare). Lors de leurs travaux, les évêques d’Irlande ont réexaminé leur message pastoral Deux vies, un amour – document initialement rendu public en décembre 2016. Alors que l’Irlande se prépare à un référendum sur le droit à l’avortement au mois de mai 2018 et pour apporter leur contribution au débat national sur le droit à la vie, ils ont publié, le 7 mars 2018, une édition révisée du précédent document. Les évêques irlandais y réaffirment leur conviction : « aucune vie humaine n’est dépourvue de valeur ». Par conséquent, ils réfutent la possibilité pour certains de décider de la mort d’autres personnes. Distinguant les droits fondamentaux des droits civils, ils rappellent que tandis que les derniers sont « accordés par la loi aux citoyens », les premiers sont tout simplement inaliénables. Et, dans un contexte où l’avortement est maintenant présenté comme un droit humain, ils évoquent la Convention européenne des droits de l’homme qui souligne l’importance de protéger le droit de toute personne à la vie. Ils s’opposent à toute modification ou à la suppression de l’article 40.3.3 de la Constitution irlandaise qui pourrait autoriser l’avortement. Cet article, insistent-ils, a « une vision particulière, fondée sur le respect du droit à la vie de toute personne ». Aussi, exhortent-ils, en conclusion, leurs concitoyens à défendre le « maintien du droit à la vie dans la Constitution ». La DC

    1. Introduction

    Après avoir soigneusement consulté les fidèles laïcs, hommes et femmes, la Conférence des évêques catholiques irlandais souhaite présenter les considérations suivantes afin de contribuer à l’actuel débat national sur le droit à la vie.

    L’Église catholique a récemment conclu une Année jubilaire de la miséricorde. Cette initiative du pape François a été célébrée par l’Église universelle et elle nous a appelés à la fois à nous ouvrir à la miséricorde de Dieu dans notre vie et à rechercher les moyens d’être plus miséricordieux envers les autres, et en particulier les plus vulnérables. La Constitution irlandaise célèbre l’égalité de la mère et de l’enfant à naître dans son Huitième amendement. Nous nous devons donc d’être extrêmement compatissants et miséricordieux quand de futurs parents et leur enfant à naître ont besoin de soutien au cours d’une grossesse non désirée. Mais il faut plus que des mots pour exprimer ce soutien. Les ressources publiques devraient par exemple être employées avec davantage de pragmatisme et d’imagination. Soutenir et pérenniser une culture de la vie est dans l’intérêt de chaque génération et cela nous définit en tant que société.

    Nous croyons que la vie humaine est sacrée de la conception jusqu’à la mort naturelle et que l’Article 40.3.3 reflète le juste équilibre des droits. Nous demandons à Dieu de bénir et de guider les membres de notre société afin que chacun assume la lourde responsabilité qui lui incombe et que nous défendions ce droit pour la génération actuelle et celles à venir.Certaines personnes soutiennent que le droit à la vie de l’enfant à naître devrait être une question de choix personnel de la part de la mère. D’autres, bien qu’opposés par principe à l’avortement, pensent que ce droit ne s’applique pas à certains enfants parce qu’on leur a diagnostiqué un problème médical grave ou parce que leur conception résulte d’un viol. Nous souhaitons affirmer notre ferme conviction, fondée autant sur la raison que sur la foi, qu’aucune vie humaine n’est dépourvue de valeur. Nous acceptons, bien sûr, que la mort fasse partie de notre condition humaine. Mais nous rejetons l’idée que n’importe qui puisse décider du moment où, pour une autre personne, il est temps de mourir.

    2. Le droit à la vie en tant que droit personnel fondamental

    L’article 40 de la Constitution s’intitule « Droits personnels » et se trouve dans une section intitulée « Droits fondamentaux ». Ainsi, bien avant que la Déclaration universelle des droits de l’homme ne soit promulguée par les Nations unies, le peuple irlandais a reconnu la nature fondamentale des droits tels que le droit à la vie, le droit à la liberté, le droit au respect de la vie privée et le droit à la liberté d’expression.Les droits humains fondamentaux sont différents des droits civils. Alors que les droits civils sont les droits accordés par la loi aux citoyens dans une société particulière, les droits humains fondamentaux appartiennent à chaque personne tout simplement parce qu’elle est une personne. Les droits humains fondamentaux ne sont pas « donnés » par la société, qui ne peut pas non plus les soustraire.

     

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  • Le don de soi, une valeur pour transcender le mal; Martin Steffens à propos de la mort du lieutenant-colonel Beltrame

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    De Vaticannews.va :

    Le don de soi, une valeur pour transcender le mal

    Après l'émotion suscitée par la mort du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, le philosophe Martin Steffens revient sur le sens du sacrifice dans notre monde contemporain.

    La France est encore sous l’émotion après les nouvelles attaques terroristes qui ont frappé le 23 mars Trèbes et Carcassonne, faisant 4 morts et 15 blessés. Les quatre victimes sont des hommes, l’un conduisait le véhicule qui a servi au terroriste, l’autre était un client du Super U ou a eu lieu la prise d’otage, un troisième le boucher de la grande surface, et le dernier était gendarme. La mort de ses blessures du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui s’'était substitué à une otage a provoqué une vague d’hommages impressionnants partout dans l’hexagone, et même au-delà.

    Ce mercredi, un hommage national sera rendu à Arnaud Beltrame aux Invalides à Paris. À l’occasion de l’hommage national qui sera rendu au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame aux Invalides le mercredi 28 mars 2018, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, invite les catholiques à prier pour toutes les victimes de l’attaque terroriste perpétrée à Trèbes ainsi que pour leurs familles éprouvées par le deuil et la souffrance.

    Il sera par ailleurs promu colonel à titre posthume. Considéré comme un héros national, le gendarme interroge la notion de sacrifice aujourd’hui. Que signifie son geste dans notre société aujourd’hui ? Que révèle ce don de soi jusqu’au bout, attitude éminemment christique, qui plus est au moment où l’Eglise faisait mémoire du récit de la Passion du Christ ? Autant de questions posées par Olivier Bonnel au philosophe Martin Steffens.

  • Belgique : les tissus humains bientôt commercialisés

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    DES TISSUS HUMAINS BIENTÔT EN VENTE EN BELGIQUE

     de genethique.org

    La ministre de la Santé Belge Maggie de Block souhaite autoriser la commercialisation des tissus humains, en modifiant la loi de 1986 sur le prélèvement et la transplantation d'organes. Actuellement les tissus humains (ossements, cornées, vaisseaux sanguins…) prélevés sur les donneurs avant ou après leur mort, sont stockées dans des biobanques, accessibles aux seuls médecins et chercheurs.

    La ministre souhaite confier à l’industrie et aux firmes commerciales un droit d’accès à ces biobanques. Le Professeur Eric Mortier, de l’UZ Gent, soutient que « l’accès aux tissus peut constituer une plus-value, parce que les entreprises ont les moyens d’aider à la recherche scientifique ». Maggie de Block a déjà déposé un avant-projet de modification de la loi.

    La Conférence des Hôpitaux Académiques de Belgique (CHAB), présente aux débats en commission, craint des abus. Le consentement des donneurs étant présumé, les industries bénéficieront elles aussi de ce « consentement implicite », mais Marc Decramer, Président de la CHAB, considère que« la procédure de consentement des patients n’est pas suffisamment réglée en Belgique ». Il faudrait au minimum informer les Belges avec transparence pour qu’ils puissent prendre leurs disposition en connaissance de cause, mais la ministre n’a « pas confirmé qu’il y aurait une campagne d’information sur le sujet ».

    La question de l’import-export est cruciale aussi. Si l’Europe « ne permet pas de faire du gain sur la vente de tissus humains sur son territoire », rien n’empêchera les entreprises de commercer avec les Etats-Unis, où les prix sont « exubérants », ou avec la Chine et l’Inde pour acheter à bas coût. La Ministre précise bien que les tissus importés « devront répondre aux normes de qualité belges », mais les risques de problèmes de contrôle ne peuvent être exclus.

    Sources: Institut Européen de Bioéthique (20/03/2018)

  • Pâque toujours nouvelle…

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    Lu sur le blog de l’église du Saint-Sacrement à Liège :

    Pierre et Jean au Tombeau 6ab74801bb78bd188f4c89f8c7d55faf.jpgPâques 2018 : comme chaque année les chrétiens proclament  « Χριστός ἀνέστη, Surrexit Christus, le Christ est ressuscité » mais quel est le sens de cette profession de foi ? Dans son livre sur Jésus de Nazareth, Benoît XVI écrit : si dans la Résurrection du Christ, il ne s’était agi que du miracle d’un cadavre ressuscité cela ne nous intéresserait, en fin de compte, pas plus que la réanimation, grâce à l’habileté des médecins, de personnes cliniquement mortes. Pour le monde en général et pour notre existence, rien ne serait changé.

    Et le pape aujourd’hui émérite poursuit : saint Paul nous dit dans sa première lettre aux Corinthiens que c’est seulement dans la mesure où nous la comprenons comme un événement universel, comme l’inauguration d’une nouvelle dimension de l’existence humaine, que nous sommes sur la voie d’une interprétation juste des témoignages sur la Résurrection telle qu’elle se présente dans le Nouveau Testament. Benoît XVI interroge: cela peut-il être en opposition avec la science ? Est-ce que vraiment il ne peut exister que ce qui existait « depuis toujours » ? Est-ce que quelque chose d’inattendu, d’inimaginable, quelque chose de nouveau, ne peut pas exister ? Si Dieu existe, ne peut-il pas, lui, créer aussi une dimension nouvelle de la réalité humaine et de la réalité en général ? Et la création n’est-elle pas, au fond, en attente  de cette ultime et plus haute « mutation », de ce saut décisif de qualité ? N’attend-elle pas l’unification du fini avec l’infini, l’unification entre l’homme et Dieu, le dépassement de la mort ?

    Du point de vue de l’histoire, la Résurrection de Jésus, c’est la semence la plus petite mais elle porte en elle, comme le suggère l’image du grain de sénevé, les potentialités infinies de Dieu. Ainsi, la Résurrection est entrée dans le monde seulement à travers quelques apparitions mystérieuses aux élus. Et pourtant, elle était le début vraiment nouveau dont, en secret, tout le monde était en attente. Alleluia !

    Tous les offices de la semaine sainte en l'église du Saint-Sacrement à Liège: cliquez ici  Des Rameaux à Pâques 

    Ci-dessous: la messe grégorienne du dimanche de Pâques, avec le concours de l'ensemble instrumental Darius (violons et orgue positif).

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_avril2018.jpg

    Ref. http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    JPSC

  • La vie est une longue marche solidaire : Constance du Bus, porte-parole de la Marche pour la Vie, sur RCF

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    La vie est une longue marche solidaire, Constance du Bus

    Présentée par Jacques Galloy

    La vie est une longue marche solidaire, Constance du Bus

    La vie est une longue marche qui mérite d'être chérie et protégée à toutes ses étapes. Cela n'est possible que par l'entraide. Témoignage de Constance du Bus, étudiante en droit KUL et porte-parole francophone de la marche pour la vie du 22 avril 2018. De père orpheline, passionnée et déterminée, elle s’est également investie dans une unité de soins palliatifs au Chili.

  • Pour les évêques belges, "il en faut peu pour être heureux..."

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    D'après le Katholiek Forum :

    Pour les évêques belges, "il en faut peu pour être heureux..."

    Alors que, la semaine dernière, on apprenait que moins de la moitié des enfants sont encore baptisés dans notre pays, on annonce à présent triomphalement que « le nombre de baptêmes parmi les jeunes et les adultes ne cesse d'augmenter année après année ». Cela ressort des chiffres de la conférence des évêques belges rassemblés par l'hebdomadaire Tertio.

    Ainsi, cette année, 239 jeunes (de plus de 14 ans) et adultes seront baptisés. Ce nombre serait à la hausse depuis des années : en 2010 il y en avait 143; en 2014, 186 personnes ont été baptisées, à présent 239.

    Tout d'abord, il faut se rendre compte que ce nombre annuel de baptêmes est inférieur au nombre de migrants musulmans qui débarquent en Belgique tous les jours. « Ce n'est pas que les églises se remplissent, ce n'est pas un renouveau, mais c'est un signe d'espoir que même dans cette culture laïque, les gens peut être touchés par l'Evangile et le Message du Christ », explique Emmanuel Van Lierde, rédacteur en chef de Tertio. " Récemment, les chiffres ont été connus selon lesquels moins de la moitié des enfants sont encore baptisés aujourd'hui. Mais ensuite, on obtient automatiquement un plus grand groupe de personnes qui, à l'âge adulte, peuvent décider de se joindre à l'Église catholique ou non. Bien sûr, cela explique aussi une partie de ces chiffres "...

    Mais qui sont tous ces gens qui choisissent un baptême en retard ? Emmanuel Van Lierde le sait: " Ce sont des gens qui ont une sorte de premier amour pour la foi et qui font le pas. Souvent, ce sont des personnes qui ont éprouvé des difficultés dans la vie. Des morts, d'autres souffrances, des burn-out, ça peut être n'importe quoi. Ils ont alors commencé à poser des questions significatives et ainsi à venir à l'Évangile. " On ne peut évidemment que s'en féliciter.

    Maintenant, les chiffres concrets par diocèse (2018).

    Gardez la loupe à portée de main!

    Malines-Bruxelles: 114

    Bruxelles: 80

    Brabant flamand: 18

    Brabant Wallon: 16

    Anvers: 25

    Gand: 12

    Bruges: 11

    Hasselt: 5

    Tournai: 52

    Liège: 11

    Namur : 9

    Pas de quoi être vraiment estomaqués !