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BELGICATHO - Page 1136

  • A Rome, le 7 avril : un colloque intitulé "Eglise catholique, où vas-tu ?"

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    De S. Magister traduit sur Diakonos.be :

    « Eglise catholique, où vas-tu ? ». Un colloque. Pour ne pas perdre son chemin

    C’est confirmé. Le 7 avril prochain, samedi de la semaine de Pâques, se tiendra à Rome un colloque très spécial.  Son objectif sera d’indiquer à l’Eglise catholique la voie à suivre, après le chemin incertain des cinq première années du pontificat du Pape François.

    Le bilan de ce quinquennat est en fait plutôt critique, à en juger par le thème du colloque :

    « Eglise catholique, où vas-tu ? ».

    Et il l’est encore davantage si l’on jette un œil au sous-titre : « Seul un aveugle peut nier qu’une grande confusion règne dans l’Eglise ». Il est repris d’une phrase du cardinal Carlo Caffarra (1938-2017), l’inoubliable signataire, avec d’autres cardinaux, de ces « dubia » soumis en 2016 au Pape François dans le but de faire la clarté sur les points les plus controversés de son magistère mais que ce dernier a laissé sans réponse.

    Dans une Eglise vue comme étant à la dérive, la question-clé abordée par le colloque sera précisément celle de redéfinir les rôles de guide du « peuple de Dieu », les caractéristiques et les limites de l’autorité du pape et des évêques et les modalités de consultation des fidèles en matière de doctrine.

    Ces questions avaient déjà été traitées en profondeur en son temps par un grand cardinal aussi souvent cité par les progressistes que par les conservateurs pour appuyer leurs thèses respectives, le bienheureux John Henry Newman.

    D’autres cardinaux et évêques seront présents pour réfléchir à nouveau sur ces questions à ce colloque du 7 avril. Leurs noms n’ont pas été communiqués mais on peut prévoir qu’on trouvera parmi eux les signataires des « dubia » ainsi que d’autres qui en partagent la ligne.

    En tout cas, les interventions de deux cardinaux ont déjà été confirmées, par des messages vidéo « ad hoc » : le chinois Joseph Zen Zekiun, évêque émérite de Hong Kong et le nigérian Francis Arinze, ancien archevêque d’Onitsha et ensuite Préfet de la Congrégation pour le culte divin, celle-là même qui est aujourd’hui présidée par le cardinal Robert Sarah.

    Une vidéo posthume du cardinal Caffarra sera également projetée à propos de l’encyclique controversée « Humanae vitae » de Paul VI.

    Mais deux experts laïcs interviendront également. Le professeur Valerio Gigliotti, professeur d’histoire de droit médiéval et moderne à l’université de Turin, tordra le cou à l’exercice de la « plenitudo potestatis » du pape dans l’histoire de l’Eglise.  Tandis que le professeur Renzo Puccetti, médecin et professeur de bioéthique à l’Institut théologique pontifical Jean-Paul II analysera l’évolution de la bioéthique enseignée dans cette institution, depuis ses débuts sous la présidence de Caffarra à sa phase actuelle sous l’égide de Mgr Vincenzo Paglia.

    Le moment final et le point d’orgue de colloque consistera en la lecture d’une « declaratio », une profession de foi concise sur certains points de doctrine et de morale les plus controversés aujourd’hui.

    À la différence des « dubia », cette déclaration ne portera aucune signature spécifique mais les participants au colloque la proposeront à l’Eglise toute entière et au monde comme étant la voix de « membres baptisés et confirmés du peuple de Dieu ».

    Il va de soi que cette « declaratio » sera aux antipodes de cette « Kölner Erklärung » – de déclaration de Cologne de 1989 signée par des théologiens allemands aujourd’hui dans les bonnes grâces de François – qui, par rapport aux principes réaffirmés par Jean-Paul II dans l’encyclique « Veritatis splendor » de 1993 « a attaqué de manière virulente l’autorité magistérielle de ce pape spécialement sur des questions de théologie morale », comme l’a écrit Benoît XVI dans sa lettre à Mgr Dario Viganò qui a fait tant de bruit la semaine dernière.

    Le colloque, à entrée libre, se tiendra l’après-midi du samedi 7 avril, à partir de 15h, au centre de congrès « The Church Village », à la via Torre Rossa 94, à quelques kilomètres à l’Ouest de la basilique de Saint-Pierre.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

  • 100 intellectuels en appellent à résister au séparatisme islamiste

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    Du site du Figaro.fr :

    L'appel des 100 intellectuels contre le «séparatisme islamiste»

    TRIBUNE EXCLUSIVE - Dans Le Figaro, ils dénoncent «un nouveau totalitarisme» qui «menace la liberté en général».

    Nous sommes des citoyens d'opinions différentes et très souvent opposées qui se sont trouvés d'accord pour exprimer, en dehors de toute actualité, leur inquiétude face à la montée de l'islamisme. Ce ne sont pas nos affinités qui nous réunissent, mais le sentiment qu'un danger menace la liberté en général et pas seulement la liberté de penser. Ce qui nous réunit aujourd'hui est plus fondamental que ce qui ne manquera pas de nous séparer demain.

    Le nouveau totalitarisme islamiste cherche à gagner du terrain par tous les moyens et à passer pour une victime de l'intolérance. On a pu observer cette stratégie lorsque le syndicat d'enseignants SUD Éducation 93 proposait il y a quelques semaines un stage de formation comportant des ateliers de réflexion sur le «racisme d'État» interdits aux «Blanc.he.s». Certains animateurs étaient membres ou sympathisants du Collectif contre l'islamophobie en France et du Parti des indigènes de la République. Les exemples de ce genre se sont multipliés dernièrement. Nous avons ainsi appris que la meilleure façon de combattre le racisme serait de séparer les «races». Si cette idée nous heurte, c'est que nous sommes républicains.

    Nous entendons aussi dire que, puisque les religions sont bafouées en France par ...

    voir ICI

  • Pourquoi le Docteur Vanopdenbosch a démissionné de la commission euthanasie

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    Du bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Les raisons de ma démission de la commission Euthanasie

    Complétant notre Bulletin du 22 février 2018 , voici la traduction de la lettre du Dr Vanopdenbosch

    Cher Président de la Chambre des Représentants,

    Cher Président de la Commission de la Santé Publique de la Chambre,

    Par la présente, je tiens à donner ma démission de la fonction de membre suppléant de la Commission Fédérale de contrôle et d’évaluation de l’Euthanasie (CFCEE). C’est à juste titre que la Chambre des Représentants se pose la question de l’indépendance et du rôle de cette commission. Dans les faits, la CFCEE n’est en effet ni indépendante, ni objective.

    Lorsque des déclarations d’euthanasie sont détectées non conformes à la loi, la CFCEE ne les renvoie pas au Parquet pour examen, comme le prescrit pourtant la loi, mais elle prend elle-même le rôle de juge. L’exemple le plus frappant s’est déroulé lors de la réunion du mardi 5 septembre 2017: nous y avons traité le cas d’une personne atteinte de démence à...

    Le texte complet ICI

  • Une exhortation apostolique du pape sur la sainteté devrait sortir le 2 avril

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    De zenit.org :

    L’exhortation apostolique du pape sur la sainteté devrait sortir le 2 avril

    Les rumeurs sont confirmées

    Les rumeurs sur la sortie prochaine d’un document du pape François sur la sainteté, ont été confirmées : les éditions françaises Tequi annoncent sa parution pour le 2 avril – lundi de Pâques – dans un communiqué publié ce 20 mars 2018.

    Le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa (Honduras), proche du pape argentin, avait évoqué la préparation de ce texte le 28 février dernier.

    Ce document sera une exhortation apostolique et portera sur le thème de la sainteté.

  • On évoque trop peu la conversion des musulmans au christianisme

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    De Youna Rivallain sur le site "Le Monde des Religions" :

    PERSÉCUTIONS RELIGIEUSES

    « La conversion des musulmans au christianisme est trop peu évoquée »

    Algérien, le père Paul-Élie Cheknoun est un ancien musulman devenu catholique, et il accompagne de nombreux musulmans désirant se convertir. Il est l’un des invités de la 10e Nuit des Témoins, qui accueille jusqu’au 19 mars des fidèles de pays où les chrétiens sont victimes de persécutions.

    Jusqu’au 19 mars 2018 a lieu la Nuit des Témoins organisée par l'Aide à l'Église en détresse. Des veillées de prière sont dédiées à ceux qui souffrent de persécution à cause de leur foi. Pour cette dixième édition – organisée cette année à Montpellier, Paris, La Roche-sur-Yon, Rouen, au Luxembourg et à Rome –, l'organisation œuvrant dans 150 pays a invité trois témoins venus du Mexique, d’Égypte et d’Algérie.

    Originaire de ce dernier pays, le père Paul-Élie Cheknoun est un ancien musulman devenu évangélique, puis catholique et ordonné prêtre en 2016. Aujourd'hui prêtre du diocèse de Fréjus-Toulon, la vie du père Cheknoun s'organise entre la France, où il évangélise parmi les musulmans, et l'Algérie, où il accompagne les convertis de l'islam vers le christianisme. «Un phénomène trop peu évoqué», d'après lui.

    Comment se déroule une conversion de l'islam vers le christianisme en Algérie ? Quels sont les obstacles ?

    Ils sont nombreux. Officiellement, l'islam est la religion d'État, mais la République d'Algérie est laïque, autorisant la liberté de culte, et donc l'apostasie. Cependant, nombre de décideurs politiques sont musulmans et tendent à privilégier la loi islamique.

    Le phénomène de conversion de l'islam vers le christianisme est massif : les Églises évangéliques, qui enregistrent le plus de conversions, parlent aujourd'hui de dizaines de milliers de convertis, bien que les chiffres restent très peu précis.

    De fait, le gouvernement a réagi à ce phénomène. Par exemple, une loi de 2006 a eu pour objectif d'endiguer les conversions : tous les missionnaires du pays ont été expulsés. Ainsi, si l'État garantit officiellement la liberté de confession, la réalité du terrain est bien différente : conformément à la sharia, les apostats sont rejetés par leur famille, menacés de mort ou de mise en quarantaine, et doivent fuir.

    Ma mission est tant que prêtre est d'accompagner ces convertis rejetés par les leurs et dispersés dans tout le pays, à travers l'administration des sacrements, les enseignements, la célébration de la messe en kabyle ou en arabe… Une fois par an, l'Église d'Algérie organise également des rassemblements, afin de les regrouper et de les accompagner dans leur conversion. Cependant, nous conseillons à tous les convertis d'être discrets et de ne pas exposer leur religion de manière visible. Certains, en Algérie, ne supportent même pas la vue d'une croix.

    Vous évangélisez également les musulmans en France. Comment êtes-vous accueilli?

    La proportion de musulmans intégristes en France est plus importante que dans les pays dits musulmans, pour la simple et bonne raison que pour les fidèles issus de l'immigration, l'islam est devenu une identité. La plupart des djihadistes ayant rejoint l'État islamique sont d'ailleurs originaires d'Europe ! Beaucoup se convertissent également en Europe, et il est bien connu que les convertis sont souvent plus radicaux que les musulmans dits « de souche ».

    Je fais partie de la Fraternité missionnaire Jean-Paul II à Fréjus, et nous faisons souvent de l'évangélisation directe, c'est-à-dire dans la rue, sur la plage, etc. Nous rencontrons beaucoup de musulmans. Je suis souvent trahi par mon « faciès » : nombre de ceux que je rencontre perçoivent que je suis d'origine maghrébine. Lorsque je dis que je suis algérien, ils comprennent alors que je suis apostat, et me rappellent que l'apostasie est punie de mort. Je dirais donc que l'évangélisation des musulmans marche mieux avec mes frères prêtres de la communauté qu'avec moi. Je participe en revanche à de nombreuses conférences ou enseignements, où je témoigne de mon expérience en tant que converti.

    Vous avez été évangélique avant de vous convertir au catholicisme. Les évangéliques ont-ils plus de facilité à diffuser le message de l'Évangile en Algérie ?

    On évoque souvent les difficultés de l'Église catholique en termes d'évangélisation, face à des évangéliques plus zélés. L'Église catholique est une institution officielle, hiérarchisée et surtout très visible, ce à quoi échappent les évangéliques qui bénéficient de structures indépendantes et parsemées qui les rendent plus discrets. Tandis que pour devenir prêtre, un catholique doit faire dix ans d'études, les évangéliques ont bien plus de facilité à former rapidement et discrètement la population locale. Ce type de formation s'est avéré très utile lorsque que la loi contre le «prosélytisme» en Algérie a été votée en 2006 : tous les missionnaires ayant été chassés du pays, les évangéliques ont repris la direction de leurs lieux de culte, tout en restant discrets.

    Ainsi, lorsque les islamistes décident de tuer des chrétiens, ils tuent des catholiques car ils représentent les chrétiens « visibles » : nous avons des églises, des diocèses… Cependant, la situation des évangéliques a aussi empiré dernièrement : clandestins dans les années 90, leurs lieux de culte étaient autorisés depuis cinq ou six ans. Hélas, depuis un mois, l'État algérien a entrepris de fermer les temples un par un.

    Avez-vous pu témoigner du phénomène des conversions en France ?

    Tous les ans, nous organisons des rassemblements de convertis en France, et nous pouvons rendre compte de centaines de musulmans dans ce cas. C'est un phénomène de plus en plus répandu : beaucoup de musulmans rejoignent des Églises évangéliques, ainsi que l'Église catholique – même s'ils sont moins nombreux. Cependant, on ne parle pas de ce phénomène : je pense que c'est parce que ce n'est pas politiquement correct d'aborder cette question.

    À Toulon, la proportion de personnes issues de l'islam est en augmentation constante parmi les catéchumènes adultes, et ce chaque année – de l'ordre de 10 à 15 %. Mais, encore une fois, ce phénomène n'est jamais abordé. C'est pour ça qu'il était important pour moi de participer à la Nuit des Témoins : je veux témoigner de ma conversion.

    Quel regard les chrétiens d'Algérie portent-ils sur la béatification, annoncée récemment, des 19 religieux et religieuses assassinés dans le pays entre 1994 et 1996, dont les 7 moines de Tibhirine ?

    Pour nous, c'est une grande fête ! Nous sommes en train de chercher un lieu pour la célébrer. Les béatifications devraient se dérouler à Oran, à l'automne, en présence du pape. Nous sommes actuellement en négociation avec le gouvernement algérien qui, si la cérémonie a lieu en Algérie, souhaiterait insérer ces béatifications dans le cadre de commémorations en mémoire des 200 000 victimes de la guerre civile algérienne, chrétiennes et musulmanes – 99 imams avaient notamment été assassinés pour avoir refusé de justifier la violence. En cas de refus du gouvernement, cet événement devrait avoir lieu en France.

    Comment voyez-vous l'avenir de l'Église catholique en Algérie ? Pensez-vous que le traitement des apostats s'améliorera ?

    Il est pour moi essentiel que chacun puisse vivre sa foi aussi librement que possible et découvre l'amour de Dieu. Ma mission est de soutenir les chrétiens, convertis ou non.

  • Accompagner les néophytes issus de l’islam

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    De Samuel Pruvot sur le site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne" :

    Mgr Philippe Barbarin : « Il faut accompagner les néophytes issus de l’islam »

    Le cardinal Barbarin est intervenu le 17 mars à Lyon lors du forum « Jésus le Messie ». Devant diverses associations œuvrant à l’accueil et l’évangélisation des musulmans en France, il a insisté sur la nécessité d’une pastorale spécifique à leur égard.

    Est-il nécessaire d’inventer quelque chose de spécifique pour les chrétiens qui viennent de l’islam ?

    Après le catéchuménat et l’immense joie du baptême, on imagine que ces nouveaux chrétiens trouvent sans difficulté leur place dans l’Eglise. C’est assez naïf. L’expérience prouve qu’il faut leur porter une attention particulière. Ils sont les premiers à exprimer leur reconnaissance, parce qu’on s’est bien occupé d’eux pendant les deux années de préparation. « Mais maintenant, disent-ils, nous nous sentons abandonnés au milieu du troupeau ! » Ils ont reçu une présentation solide de la Bible une bonne explication du Credo et des quatre piliers de la foi, mais il y a encore beaucoup à faire pour accompagner leurs premiers pas dans l’Eglise. Bien des diocèses en ressentent la nécessité.

    Evangéliser les musulmans qui sont en France, cela n’est-il pas contraire au dialogue ?

    Evangéliser, c’est l’ultime consigne que Jésus nous laisse : « Allez, de toutes les nations faites des disciples. » Il me paraît évident que nous devons lui obéir, dans l’amour, l’écoute et le respect de l’autre. On se souvient du magnifique cri de saint Paul : « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile ! » Par ailleurs, les musulmans comprennent très bien notre souci d’accompagner avec attention les néophytes originaires de l’islam. Un jour, je visitais une mosquée avec  Azzedine Gaci (NDLR : ancien président du conseil régional du culte musulman) et il m’a confié que dans la plupart des mosquées, on mettait en place des groupes d’accompagnement pour les musulmans nouvellement arrivés du christianisme. Au fond, c’est le même souci : est-ce que les nouveaux venus sont bien accueillis, accompagnés ? Il faut du temps à un musulman devenu chrétien pour comprendre ce que veut dire « Parole de Dieu ». Nous ne sommes pas une « religion du Livre », mais du « Verbe fait chair ». Il y a un continuel va et vient entre le corps de Jésus, l’Eucharistie et la Parole de Dieu. On doit aussi éclairer la notion de prophète, expliquer l’anthropologie chrétienne (corps, âme et esprit). Saint Paul dit que nos corps sont des « temples de l’Esprit Saint » et il ajoute : « Rendez gloire à Dieu dans votre corps ». Cela peut nous amener à proposer un éclairage sur la sexualité, le sport ou la danse…. Le chrétien venu de l’Islam a aussi besoin d’explications pour comprendre notre engagement dans la vie sociale et politique. L’essentiel, bien sûr, c’est  d’abord le Mystère de Dieu, sa paternité, la Trinité… un approfondissement qui va l’aider à changer en profondeur sa manière de prier.

    Qu’est-ce que ces chrétiens issus de l’islam peuvent apporter à l’Eglise ?

    Les musulmans venus au christianisme vont nous apporter des cadeaux inattendus. Il faudra du temps pour voir émerger cette nouvelle manière de vivre  la foi chrétienne. Ils vont offrir bien des points de renouveau culturel et spirituel à la grande famille de l’Eglise. Quand j’étais à Madagascar, j’ai reçu des séminaristes que j’avais mission de former sur des paroles vraiment nouvelles sur le Christ. Elles venaient du fond de leur culture, évangélisée depuis à peine plus d’un siècle. C’est la fécondité, le travail intérieur de la Parole de Dieu, toujours vivante, tranchante, comme dit l’épitre aux Hébreux ! Aujourd’hui, beaucoup de maghrébins, de kabyles ou d’iraniens sont devenus chrétiens en France, et ils nous apportent des regards inattendus sur Jésus et sur la Révélation chrétienne. C’est ainsi que l’Evangile est et sera toujours en train de renouveler l’Eglise.

  • Une jeune belge présente la situation des jeunes européens à l’inauguration de la réunion pré-synodale – en préparation au Synode d’octobre 2018

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    De zenit.org :

    Jeunes : la situation en Europe, présentation devant le pape

    « Faire en sorte que la foi chrétienne puisse les surprendre »

    En Europe, « le fait que les jeunes ne grandissent pas dans un contexte religieux offre de nouvelles opportunités. Les jeunes sont donc très ouverts sur la foi, ils la regardent avec un regard neuf et une grande réceptivité, simplement parce qu’ils en savent peu ». Donc, « le défi consiste à faire découvrir quelque chose, à faire en sorte que la foi chrétienne puisse les surprendre ».

    C’est ce que souligne Annelien Boone, jeune fille de Belgique (31 ans, directrice de l'IJD, Jongerenpastoraal Vlaanderen), représentant la jeunesse belge, qui a présenté la situation des jeunes européens à l’inauguration de la réunion pré-synodale – en préparation au Synode d’octobre 2018 sur les jeunes – ce 19 mars 2018, au Collège pontifical Maria Mater Ecclesia de Rome.

    Présentation à la réunion pré-synodale

    1. Quelques faits en chiffres

    Récemment, il y avait une étude sur la “génération Quoi” ? “Génération Quoi?” est un projet collaboratif entre 12 diffuseurs européens d’audiovisuel public et permet aux jeunes entre 18 et 34 ans de faire un autoportrait de leur génération. Plus d’un million de jeunes de 35 pays ont participé à cette étude. Des thèmes, des difficultés et des désirs que les jeunes Européens entre 18 et 34 ans éprouvent, sont précises dans l’étude. Je vous propose quelques thèmes qui vous donnent une idée des jeunes de l’Europe de l’Ouest aujourd’hui.

    • Nos futurs

    Une question examine quelles sont les perspectives des jeunes et des jeunes adultes. En général, les jeunes ont une vision plutôt positive de l’avenir. Presque deux tiers des jeunes GW (63,5%) ont un comportement plutôt positif vis-à-vis de l’avenir. Pourtant, l’étude démontre que les jeunes restent plutôt douteux au lieu d’être franchement positifs; seulement 6% semble être très optimiste quant à l’avenir. Néanmoins la même constatation vaut pour l’attitude pessimiste: moins de cinq pourcent semble être très pessimiste quant à l’avenir.

    • Tolérance

    Les jeunes de la génération Quoi? sont, en général, très tolérants. Egalement concernant la diversité culturelle, les jeunes sont très tolérants. 3 sur 4 voit l’immigration comme un enrichissement culturel. Beaucoup de jeunes de la génération Quoi? ont des amis d’une autre origine sociale ou éducative ou d’une orientation sexuelle différente. Toutefois, il n’y a que peu de jeunes qui ont des amis d’une autre religion, d’une autre contexte ethnique ou culturel.

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  • Laïcité française et Convention européenne des droits de l'homme (CEDH): les conditions d'octroi de la personnalité juridique aux associations religieuses conventuelles seraient discriminatoires

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    L’Afrique du Sud avait autrefois son "petty" apartheid, l’apartheid mesquin (le "grand" apartheid qui organisait la séparation du développement des communautés était-il plus raisonnable ?). Mutatis mutandis, la France nous apporte aussi chaque jour des manifestations plus ou moins  anecdotiques de sa « petty » laïcité dont la dernière concernait l’exclusion de la statue de saint Jean-Paul de l’espace public à Ploërmel en Bretagne. Mais voici, plus grave, une atteinte séculaire à la liberté d’association telle que la définit la convention européenne des droits de l’homme (CEDH) à laquelle la France a souscrit : lu sur le site « Liberté politique.com » cet article (extrait)  rédigé par l’ European centre for law & justice, le 14 mars 2018 :

    "Vincent Cador et Grégor Puppinck ont publié en janvier 2018 un article de doctrine en droit public intitulé « De la conventionnalité du régime français des congrégations », dans la Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger.

    Les deux auteurs sont docteurs en droit et Grégor Puppinck, directeur de l'ECLJ, est membre du panel d'experts de l'OSCE sur la liberté de conscience et de religion. L'article passe le régime français des congrégations religieuses au crible de la Convention européenne de sauvegarde des libertés fondamentales et des droits de l'homme (la Convention européenne). Ce régime contraignant, dérogatoire au droit commun des associations, est un double héritage de la Révolution française et de la République anticléricale du début du XXe siècle. Il apparaît en décalage avec le processus d’apaisement des relations entre l’État et l’Église depuis les années 1970 et surtout avec la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme (la CEDH), protectrice de la liberté de religion (art. 9), de la liberté d'association (art. 11) et du principe de non-discrimination (art. 14). 

    Vincent Cador et Grégor Puppinck expliquent que, dans l’hypothèse d'un litige porté devant la CEDH opposant une congrégation à l’État français, « il est fort probable que les juges strasbourgeois condamneraient le régime français des congrégations, obligeant le gouvernement à faire procéder à sa révision ». Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs s'appuient sur la jurisprudence de la CEDH pour reproduire le raisonnement en trois étapes habituellement utilisé par cette dernière pour trancher les litiges qui lui sont soumis.

    Tout d'abord, ils analysent la législation française sur les congrégations comme une ingérence dans les droits à la liberté de religion et à la liberté d'association. Contrairement aux associations de droit commun qui sont tenues à une simple déclaration, l'octroi de la personnalité juridique est pour les congrégations subordonné à un décret après avis conforme du Conseil d’État. De plus, la constitution d'une congrégation est soumise à des conditions particulièrement intrusives et la teneur de ses statuts est encadrée de manière stricte. À titre d'illustration, le Conseil d'État continue d'interdire aux congrégations de mentionner dans les statuts qu’elles doivent joindre à une demande reconnaissance les vœux « solennels », « perpétuels » ou « définitifs » de leurs membres[1]. Une fois constituées, les congrégations subissent un contrôle rigoureux de la part des autorités publiques portant sur leur fonctionnement. Ces contraintes constituent une ingérence de la part de l’État dans la liberté de religion des religieux, qui s'exerce à travers leur liberté d'association et l'autonomie de leur organisation.

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  • "Dieu est jeune" : un nouveau livre du pape (extraits)

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    De Jérôme Cordelier sur le site du Point :

    Pape François : « Un jeune a quelque chose d'un prophète »

    EXTRAITS INÉDITS. « Le Point » publie en exclusivité des passages du livre du pape François, « Dieu est jeune », à paraître en France le 22 mars.

    À 81 ANS, Jorge Bergoglio a conversé avec un homme de 32 ans, le journaliste et écrivain italien Thomas Leoncini.

    Dieu est jeune ©  DR

    « Dieu est jeune ! » L'assertion est signée de la main du pape François, l'une des personnalités les plus populaires, l'un des leaders les plus influents sur la planète, et, en l'occurrence, un homme de 81 ans qui s'adresse à un autre homme de 32 ans, le journaliste et écrivain italien Thomas Leoncini. Pour le pape, « Dieu est jeune » « parce qu'Il est toujours neuf », parce qu'Il est « l'Éternel qui n'a pas de temps, mais qui est capable de se renouveler, de rajeunir continuellement et de rajeunir toutes choses ». C'est ce qu'on peut lire dans un livre* à paraître le 22 mars en France aux éditions Robert Laffont et Presses de la Renaissance.

    Non, François ne cède pas à la mode du jeunisme, qu'il honnit : il a d'ailleurs quelques paroles savoureuses sur ces adultes qui refusent de grandir, font « copains-copains » avec leurs enfants, s'adonnent à la chirurgie esthétique… C'est en homme qui accepte son âge pour l'expérience et la sagesse qu'ils lui confèrent que François s'adresse à ceux qui lui succèdent au monde. Le livre paraît en même temps que se réunissent à Rome 300 jeunes du monde entier pour préparer le prochain synode prévu en octobre 2018.

    Ces adultes en « grande concurrence » avec les jeunes 

    Petit-fils d'immigrés italiens, l'Argentin Jorge Bergoglio a vécu une enfance heureuse à Buenos Aires, que ces biographes ont tous évoquée, au milieu des bandes joyeuses qui serpentaient dans son quartier de Flores, des échanges bruyants dans les cages d'escalier et des grandes tablées où se mêlaient toutes les générations. Prêtre, archevêque, pape, il ne perdra jamais une occasion de mettre en avant l'âge, l'expérience, la vieillesse pour promouvoir la mémoire, la transmission au cœur d'univers qui ont tendance à l'oublier, préoccupation que l'on retrouve davantage chez les peuples autochtones d'Amazonie – dont ce pape se fait aussi le protecteur – que dans nos sociétés post-modernes dites civilisées.

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  • Salzinnes (Namur), 21 mars : CinéVie-CinéPlus: Melody - La gestation pour autrui

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    La procréation médicalement assistée et/ou la gestation pour autrui permettent de réaliser le projet de couples ou de femmes parfois en grande souffrance.

    Dans le cadre des gestations pour autrui, des femmes fertiles, par générosité ou par attrait d’une source de revenus, se portent candidates pour porter l’enfant, "prêter leur utérus" préfèrent dire certaines, et parfois même donner leurs ovules.

    La pratique de la gestation pour autrui est interdite dans certains pays.  Mais pourquoi donc ? N’est-on pas en droit d’accepter toutes les possibilités que nous offre aujourd’hui la science?  L’interdiction posée ou les réticences exprimées sont-elles la manifestation d'un esprit rétrograde ou y aurait-il des problèmes, des enjeux qui nous échapperaient?

    Pour répondre à ces questions brûlantes et très actuelles qui concernent tant les hommes que les femmes, cmercredi 21 mars à 20 heures précises, nous regarderons d'abord un excellent film belge: "Melody" de Bernard Bellefroid avant de recevoir une personnalité de premier plan qui nous fait l'honneur de sa présence:

    Mme Carine Brochier, membre de l’Institut européen de bioéthique

    Mme Caroline RouxVita International
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    Lieu: Foyer Sainte-Anne à Salzinnes - entrée par la rue Simonis

    accueil à partir de 19h45 - projection 20h00 précises

    P.A.F.: 3,5€

  • Le point de vue sur Dieu de Hawking n'a pas plus de valeur que celui de n'importe quel bavard de café du commerce

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    De Robert Redeker sur le site du Figaro Vox :

    La postérité de Stephen Hawking, ou les mésaventures de l'athéisme

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Robert Redeker répond à ceux qui voient dans l'athéisme de feu Stephen Hawking une preuve scientifique de l'inexistence de Dieu.

    Robert Redeker est agrégé de philosophie. Il est l'auteur de L'éclipse de la mort (éd. Desclée de Brouwer, 2017).

    Stephen Hawking était un astrophysicien d'importance. Il était admiré du grand public, pour des raisons extrascientifiques. Son décès a suscité dans les médias et sur les réseaux sociaux des affirmations aussi dogmatiques que péremptoires concernant l'inexistence de Dieu. Elles peuvent se résumer dans la citation suivante, cueillie sur Twitter: «La mort du grand athée Stephen Hawking nous rappelle que plus on pense et moins on croit». Cette opinion - preuve, outre d'une grande inculture, d'une paresse intellectuelle assez généralisée - est fort partagée.

    La base de cet argument est une forme inconsciente de superstition: si les scientifiques, dont on ne comprend rien aux démonstrations, affirment que Dieu n'existe pas, il faut les croire sur parole. Parce qu'ils sont savants et intelligents, familiers de la vérité. Cet argument prend la forme d'une induction, c'est-à-dire d'un raisonnement s'élevant d'une collection d'exemples particuliers à une conclusion à prétention générale. L'induction est la suivante: de plus en plus de scientifiques sont, au fur et à mesure que la science progresse, athées, donc Dieu n'existe pas. Donc ceux qui continuent de croire sont des inintelligents et des attardés, des demeurés aux deux sens du mot.

    Le point de vue sur Dieu de Hawking n'a pas plus de valeur que celui de n'importe quel bavard de café du commerce.

    Deux fautes de logique gâchent cet argument, qui se termine par un jugement de valeur implicite sur l'infériorité des croyants. D'abord, le point de départ est un dénombrement insuffisant et faillible, imprécis: il existe des scientifiques croyants. Ensuite, la non-croyance en Dieu de savants confirmés n'est pas un résultat scientifique au même titre que leurs démonstrations et calculs. Les calculs d'un astrophysicien sont scientifiques, son opinion sur l'existence de Dieu ne l'est pas, car elle n'est pas le produit des mêmes démarches. L'on n'a aucun droit de présenter cette affirmation de la non-existence de Dieu comme quelque chose de scientifique, donc comme vraie au sens scientifique du terme. Le point de vue sur Dieu de Hawking n'était pas scientifique ; mais n'étant non plus philosophique ou théologique, étant extérieur à toute forme de pensée sérieuse, il n'avait pas plus de valeur que celui de n'importe quel bavard de café du commerce.

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  • Fête de l’Orgue 2018 – Liège

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    Fête de l'Orgue 2018 - Affiche A3 DÉFINITIVE.JPG

    4 > 21 mai 2018

    Depuis 2010, la Fête de l'Orgue a pour objectif de faire découvrir le Roi des instruments à un large public à travers des activités originales. Les enfants y sont particulièrement associés : chaque année, est organisé en partenariat avec les Jeunesses Musicales de Liège, un concert qui leur est spécialement destiné.

    La 9e Fête de l'Orgue prend ses quartiers à Liège, du vendredi 4 au lundi 21 mai 2018 avec :

    • Cocoricorgue (vendredi 4)
    • Bach & Cie (vendredi 4)
    • Messe des couvents (dimanche 6)
    • Chapelle de Bavière : accès exceptionnel (jeudi 10, Ascension)
    • Tous en Volière ! (dimanche 13)
    • Rhoda Scott (dimanche 20)
    • Luxembourg(s), terres d'orgues et de vacances (lundi 21, Pentecôte)
    • Des visites guidées d'orgues sur rendez-vous (du lundi 7 au lundi 21)

    La Fête de l'Orgue 2018 est organisée grâce au soutien de nombreux partenaires : la Ville de Liège, la Province de Liège, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Manufacture d'Orgues Schumacher d'Eupen, la Manufacture d'Orgues Thomas de Stavelot, les Jeunesses Musicales de Liège, le Conservatoire Royal de Musique de Liège, l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège, l’asbl Art & Orgue en Wallonie et RCF Radio Liège.

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