Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1684

  • Francescomania, gare au retour de flamme ?

    IMPRIMER

    Sur Causeur.fr, Théophane Le Méné met le doigt sur toute l'ambiguïté de la "francescomania" qui s'est emparée de la planète. Et qu'en sera-t-il demain ?

    François, le pape que vous adorerez détester

    Vers un prochain basculement de l’opinion ?

    Il y a encore quelques mois, personne ne connaissait son visage et les premiers commentateurs soulignaient d’abord sa fragile santé, comme pour se rassurer, tandis qu’ils évoquaient en se pinçant le nez la connivence idéologique du nouveau pape avec son prédécesseur, le bienheureux Jean-Paul II. L’eau a depuis coulé sous les ponts, et le pape François s’est révélé au point que, récemment, l’hebdomadaire  américain Time décidait de consacrer homme de l’année 2013 : une décision qui a semblé faire consensus, tant le nouveau souverain Pontife a su séduire au-delà-même du sérail catholique. A la surprise de beaucoup et pour l’inquiétude de quelques-uns, aussi, car plaire au système, n’est-ce pas s’y complaire ?

    « Je veux pouvoir casser du pape, je veux un pape ringard » nous avait averti dans une tribune du Monde la jeune romancière Solange Bied-Charreton au moment du conclave. Car, justifiait-elle, avec tout le sarcasme qu’on lui connait, « comment existerais-je si je ne puis contester le monde ancien, m’affirmer sans avoir à détruire des siècles et des siècles d’histoire ? » Son vœu pieux n’aura pas été entendu, du moins pour le moment. Car pour le moment, le pape François est devenu, au gré de ses déclarations interprétées à l’avantage de chacun, une idole polymorphe. Ainsi les féministes se sont-elles réjouis lorsque Jorge Mario Bergoglio a affirmé que l’Eglise était obsédée par l’avortement tandis que les pro-life exultaient qu’il se rende à la marche pour la vie à Rome en mai dernier ; les militants homosexuels ont apprécié que le souverain Pontife se refuse à les juger et les opposants au mariage homosexuel qu’il dénonce ce projet comme « une tentative pour détruire les intentions de Dieu » ; la gauche s’est félicitée que l’homme en blanc confesse ne jamais avoir été de droite et la droite lui a su gré de reconnaître qu’il n’était pas marxiste…  En clair, tout le monde a vu midi à sa porte et chacun se demande désormais, entre conservatisme et progressisme, où les conduit le pape François. N’est-ce pas aussi cela l’universalisme de l’Eglise ?

    Lire la suite

  • Ces chrétiens qu'on persécute

    IMPRIMER

    Lu ICI :

    "Le silence sur les chrétiens persécutés"

    Des milliers de chrétiens meurent chaque année dans le monde à cause de leur foi. Ils sont principalement la cible de persécutions dans les pays du Sud.

    Qu'ils soient catholiques, protestants, anglicans ou orthodoxes, des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi. Ils sont de plus en plus souvent ciblés ensemble dans les pays du Sud, notent des experts à l'occasion des célébrations de Noël.

    Comment se fait-il qu'en Occident sécularisé, règne "le silence de Noël sur les chrétiens persécutés", s'est interrogé lundi en une du Corriere della Sera le fondateur de la Communauté Sant'Egidio, Andrea Riccardi, très impliqué en Afrique.

    Dans La Stampa, le pape François avait dénoncé début décembre l'"oecuménisme du sang". "on tue les chrétiens dans certains pays sans leur demander s'ils sont anglicans, luthériens, orthodoxes ou catholiques. Leur sang est mêlé". Cela devrait rapprocher ces églises concurrentes, estime le pape. De la Syrie au Nigeria ou au Pakistan, les chrétiens sont menacés collectivement.

    Alors que les chrétiens sont quelque 2,3 milliards, les estimations de ceux tués chaque année en raison de leur foi varient énormément: de 9000 (un par heure) à 100 000 (onze par heure).

    Liste noire

    Selon le groupe évangéliste américain Open Doors, la Corée du Nord, l'Arabie Saoudite, l'Afghanistan, l'Irak, la Somalie, les Maldives, le Mali, l'Iran, le Yémen et l'Erythrée sont à la tête de la liste noire. La situation des fidèles chrétiens s'aggraverait rapidement en Syrie et en Ethiopie.

    Open Doors va jusqu'à parler de cent millions de chrétiens persécutés. Evaluation contestée par différents observateurs qui estiment que ces chiffres prennent en compte des populations entières, et non des chrétiens que leur témoignage personnel mettrait en danger.

    Offensive globale?

    La controverse porte également sur l'hypothèse d'une offensive globale contre les chrétiens, alors que, pour certains, les causes sont locales et multiples. En outre des chrétiens, par exemple en Centrafrique ou au Sud-Soudan, se rendent aussi coupables de violences et représailles, souvent à résonance ethnique.

    Auteur en octobre d'un livre intitulé "La guerre globale contre les chrétiens", le vaticaniste renommé John Allen pointe ce phénomène silencieux et négligé qui touche le Sud -- Afrique, Asie, Moyen-Orient.

    Boucs émissaires

    John Allen juge que les chrétiens sont souvent des boucs émissaires, notamment quand ils appartiennent aux "minorités linguistiques et culturelles". Il reproche aux chrétiens d'Occident, d'oublier, de méconnaître, de refuser de prendre en considération leur sort tragique. (...) - Source: ATS

  • Euthanasie des mineurs; le nouvel évêque de Liège prend position

    IMPRIMER

    Lu sur le site de la RTBF :

    Bertrand Henne recevait ce matin le nouvel évêque de Liège Jean-Pierre Delville.

    Bertrand Henne : Vous êtes le nouvel évêque de Liège et vous étiez jusqu’ici professeur d’histoire du christianisme à l’Université Catholique de Louvain. 2013, pour vous qu’est-ce que c’est ?

    Jean-Pierre Delville : Un événement qui m’a marqué, c’est la visite du pape François à Lampedusa au mois d’août. C’était en pleines vacances, il faisait chaud, c’était un moment calme, il a dit : moi je ne prends pas de vacances mais je vais me rendre sur un lieu symptomatique, symbolique, cette île de la Méditerranée où échouent beaucoup d’Africains qui essaient d’arriver en Europe.

    Avec un naufrage en octobre qui a fait près de 300 morts mais ce n’est qu’un naufrage parmi de nombreux naufrages…

    Tout à fait et donc on peut dire que sa visite était un peu prophétique puisque justement l’endroit a été malheureusement illustre quelques mois plus tard et il disait là-bas : nous devons nous rendre compte de l’injustice qui est vécue par les Africains qui doivent tenter, au péril de leur vie, de passer la Méditerranée pour arriver en Europe, il n’y a pas vraiment un accueil correct, au contraire , il y a parfois cette condamnation à mort sur la Méditerranée donc nos législations doivent changer pour favoriser une certaine qualité d’accueil et je crois que c’est assez prophétique comme message.

    Il y a deux choses dans cet événement que vous venez de pointer, il y a l’action du nouveau pape, dont on va parler un peu plus tard, mais pour rester sur ce qu’il a voulu dénoncer, est-ce que vous parlez d’un manque d’humanité finalement de l’Europe, cette Europe forteresse, c’est aussi quelque chose qui vous touche personnellement ?

    Oui, c’est un risque ce manque d’humanité parce que vous vous rendez compte que l’Europe devient multiculturelle et elle l’est à la base, multiculturelle, or, la vitalité de notre société dépend de facto pas mal des étrangers qui arrivent et donc nous ne pouvons pas simplement dire qu’il y a trop d’étrangers, ils font partie du dynamisme culturel de l’Europe et on dit parfois : qui payera nos pensions plus tard ? Je réponds : s’il y a des jeunes qui travaillent et qui sont étrangers, ce sont eux qui payeront les pensions et donc il faut qu’il y ait un accueil par rapport à cette population jeune, dynamique mais qui est parfois bloquée.

    Lire la suite

  • Les caresses de Dieu

    IMPRIMER

    Fils_prodigue-rembrandt-b-271ko.jpg

    L'enfant prodigue par Rembrandt

    Hier, jour de Noël, le pape concluait ainsi son message :

    Chers frères et sœurs, en ce monde, en cette humanité aujourd’hui est né le Sauveur, qui est le Christ Seigneur. Arrêtons-nous devant l’Enfant de Bethléem. Laissons notre cœur s’émouvoir, n'ayons pas peur de cela, n'ayons pas peur que notre coeur s'émeuve, nous avons besoin que notre coeur s'émeuve. Laissons-le se réchauffer à la tendresse de Dieu ; nous avons besoin de ses caresses. Les caresses de Dieu ne font pas de blessures. Les caresses de Dieu nous donnent paix et force. Nous avons besoin de ses caresses.

    Dieu est grand en amour, à Lui la louange et la gloire dans les siècles ! Dieu est paix : demandons-lui qu’il nous aide à la construire chaque jour, dans notre vie, dans nos familles, dans nos villes et dans nos nations, dans le monde entier. Laissons-nous toucher par la bonté de Dieu.

  • Le message de Noël du pape François

    IMPRIMER

    Sans titre.pngMessage de Noël du pape François (source : zenit.org)

    « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes qu’il aime » (Lc 2,14)

    Chers frères et sœurs de Rome et du monde, joyeux Noël ! Je fais mien le chant des anges, qui apparurent aux bergers de Bethléem dans la nuit où naquit Jésus. Un chant qui unit ciel et terre, adressant au ciel la louange et la gloire, et à la terre des hommes le vœu de paix.  Je vous invite tous à vous unir à ce chant : ce chant est pour chaque homme et pour chaque femme qui veille dans la nuit, qui espère un monde meilleur, qui prend soin des autres en cherchant à faire humblement son devoir.

    Gloire à Dieu ! Noël nous appelle à cela avant tout : à rendre gloire à Dieu, parce qu’il est bon, il est fidèle, il est miséricordieux. En ce jour, je souhaite à tous de reconnaître le vrai visage de Dieu, le Père qui nous a donné Jésus. Je souhaite à tous de sentir que Dieu est proche, de demeurer en sa présence, de l’aimer, de l’adorer. Et que chacun de nous puisse rendre gloire à Dieu, surtout par sa vie, une vie dépensée pour son amour et pour celui des frères.

    Paix aux hommes. La paix véritable n’est pas, nous le savons, un équilibre entre des forces contraires. Ce n’est pas une belle « façade », derrière laquelle il y a des oppositions et des divisions. La paix est un engagement de tous les jours, qu’on fait avancer à partir du don de Dieu, de sa grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ. Mais la paix est artisanale! En regardant l’Enfant dans la crèche, Enfant de paix, pensons aux enfants qui sont les victimes plus fragiles des guerres, mais pensons aussi aux personnes âgées, aux femmes maltraitées, aux malades… Les guerres brisent et blessent tant de vies !

    Le conflit en Syrie en a trop brisé ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu’il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l’accès aux aides humanitaires. Nous avons vu combien la prière est puissante ! Et je suis heureux qu’aujourd’hui des croyants de diverses confessions religieuses s’unissent aussi à notre supplication pour la paix en Syrie. Ne perdons jamais le courage de la prière !

    Et j'invite aussi les non-croyants à désirer la paix, avec un désir qui dilate le coeur. Tous unis, soit par la prière, soit par le désir, mais tous pour la paix.

    Lire la suite

  • Quand Sartre méditait sur Noël…

    IMPRIMER

    L’âme humaine est fragile et ouverte sur le mystère de sa propre liberté (sauf si elle se caparaçonne dans l’idéologie).A preuve ce texte, a priori étonnant, du père de l’existentialisme athée : 

    « Nous sommes en 1940, en Allemagne, dans un camp de prisonniers français. Des prêtres prisonniers demandent à Jean-Paul Sartre, prisonnier depuis quelques mois avec eux, de rédiger une petite méditation pour la veillée de Noël. Sartre, l’athée, accepte. Et offre à ses condisciples ces quelques lignes magnifiques. Comment douter que la grâce soit venu le visiter à ce moment là, même si le philosophe s’en défend ?

    « Vous avez le droit d’exiger qu’on vous montre la Crèche. La voici. Voici la Vierge, voici Joseph et voici l’Enfant Jésus. L’artiste a mis tout son amour dans ce dessin, vous le trouverez peut-être naïf, mais écoutez. Vous n’avez qu’à fermer les yeux pour m’entendre et je vous dirai comment je les vois au-dedans de moi.

    La Vierge est pâle et elle regarde l’enfant. Ce qu’il faudrait peindre sur son visage, c’est un émerveillement anxieux, qui n’apparut qu’une seule fois sur une figure humaine, car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l’a porté neuf mois. Elle lui donna le sein et son lait deviendra le sang de Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit : « mon petit » !

    Mais à d’autres moments, elle demeure toute interdite et elle pense : « Dieu est là », et elle se sent prise d’une crainte religieuse pour ce Dieu muet, pour cet enfant, parce que toutes les mères sont ainsi arrêtées par moment, par ce fragment de leur chair qu’est leur enfant, et elles se sentent en exil devant cette vie neuve qu’on a faite avec leur vie et qu’habitent les pensées étrangères.

    Mais aucun n’a été plus cruellement et plus rapidement arraché à sa mère, car Il est Dieu et Il dépasse de tous côtés ce qu’elle peut imaginer. Et c’est une rude épreuve pour une mère d’avoir crainte de soi et de sa condition humaine devant son fils. Mais je pense qu’il y a aussi d’autres moments rapides et glissants où elle sent à la fois que le Christ est son fils, son petit à elle et qu’il est Dieu. Elle le regarde et elle pense : « ce Dieu est mon enfant ! Cette chair divine est ma chair, Il est fait de moi, Il a mes yeux et cette forme de bouche, c’est la forme de la mienne. Il me ressemble, Il est Dieu et Il me ressemble ».

    Et aucune femme n’a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu’on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu’on peut toucher et qui vit, et c’est dans ces moments là que je peindrais Marie si j’étais peintre, et j’essayerais de rendre l’air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant Dieu dont elle sent sur les genoux le poids tiède, et qui lui sourit. Et voilà pour Jésus et pour la Vierge Marie.

    Lire la suite

  • L'avortement en Espagne : une fausse marche-arrière ?

    IMPRIMER

    Le site ami "Benoît-et-moi" a pris la peine de traduire un article très éclairant de la Nuova Bussola Quotidiana alors que tous les médias nous assènent des contre-vérités concernant le projet "rétrograde" du gouvernement espagnol :

    AVORTEMENT EN ESPAGNE, LA FAUSSE MARCHE-ARRIÈRE (Thomas Scandroglio)

    Le 20 Décembre, le Conseil des ministres espagnol sur une proposition de la ministre de la Justice Alberto Ruiz-Gallardón a approuvé un projet de loi qui réforme la discipline actuelle sur l'avortement provoqué. La loi, si elle est adoptée, prendra le nom de «loi organique pour la protection de la vie de l'enfant à naître et des droits de la femme enceinte».

    Les journaux de chez nous ont fait des manchettes presque à sens unique: «L'Espagne, contre-réforme sur l'avortement» ( La Republicca), «Avortement: l'Espagne fait marche arrière» ( Corriere della Sera ), «Tournant sur l'avortement» ( La Stampa ); «L'Espagne a des doutes et désavoue Zapatero: tour de vis sur l'avortement» (Il Giornale ), «Espagne, retour sur l'avortement» (Il Secolo XIX). [1]

    Donc, à écouter les journalistes, il semble que le gouvernement de Mariano Rajoy a révolutionné la discipline sur l'avortement par rapport à la loi précédente de Zapatero. 

    Les choses ne sont cependant pas aussi simples, si l'on va lire le «Rapport sur le projet de loi sur la protection de la vie de l'enfant à naître». Face à de très légères modifications plus restrictives, le cadre réglementaire ne change pas dans sa substance. 

    Avant tout, la loi n'a pas été adoptée, contrairement à ce que prétend l'agence de nouvelles Ansa: le projet de loi devra passer l'examen par le Parlement. Les chiffres sont là pour faire passer la loi, mais les surprises pourraient ne pas manquer, vu la pression sociale et médiatique qu'a suscité ce projet de loi.

    Lire la suite

  • Noël sanglant à Bagdad

    IMPRIMER

    Lu sur 20minutes.fr

    Irak: 35 morts dans l'explosion d'une voiture piégée à Bagdad

    ATTENTAT - Au moins 14 personnes sont mortes mercredi dans un attentat à la voiture piégée contre une église à Bagdad, à la sortie de la messe le jour de Noël, ont annoncé des responsables de sécurité.

    Dix ans après la chute de Saddam Hussein, il ne fait toujours pas bon de célébrer Noël à Bagdad. Au moins 35 personnes sont mortes mercredi, jour de Noël, dans l'explosion d'une voiture piégée près d'une église à Bagdad, ont annoncé des responsables de sécurité.

    35 morts et 56 blessés

    L'explosion qui a frappé le quartier de Doura, dans le sud de la capitale. «Deux bombes ont explosé dans un marché de Doura (un quartier du sud de Bagdad, ndlr), tuant 35 personnes et en blessant 56», a précisé Saad Maan, le porte-parole du ministère, qui a insisté sur le fait que le marché était visé, et non une église, comme indiqué précédemment par des sources sécuritaires. «La zone visée est une zone où cohabitent musulmans et chrétiens», a-t-il souligné.

    Un prêtre assyrien de Doura a confirmé à l'AFP que l'église n'avait «rien à voir avec l'attentat», tandis que le patriarche chaldéen, Louis-Raphaël Sako, a souligné que l'attaque «visait un lieu pauvre près de l'église à Doura».

    «Cette attaque visait l'église, et la plupart des martyrs sont des chrétiens», avait déclaré un colonel de police ce matin à l'AFP. «L'attaque a eu lieu au moment où les fidèles quittaient l'église», avait-t-il précisé.

    Les attentats visent souvent des endroits fréquentés, comme des marchés, des cafés et des mosquées, pour faire le plus grand nombre possible de victimes.

    La population chrétienne en Irak a fondu de moitié depuis l'invasion américaine de 2003 et les années de violences confessionnelles qui ont suivi. Selon les estimations, de 1,5 million de chrétiens en 2003, il n'en reste aujourd'hui en Irak que moins de 500.000.

    6.650 personnes  tuées depuis le début de l'année en Irak

    L'année 2013 a été noire pour l'Irak, qui a renoué avec des niveaux de violences proches de ceux de 2008. Plus de 6.650 personnes ont été tuées depuis le début de l'année dans le pays, selon un bilan compilé par l'AFP.

  • Un enfant nous est né

    IMPRIMER

    Puer natus est nobis, et filius datus est nobis : cujus imperium super humerum ejus : et vocabitur nomen ejus magni consilii Angelus.

    Un enfant nous est né, un fils nous est donné ; la souveraineté est sur son épaule. On l'appellera du nom d'envoyé du Grand Conseil.

    "Le texte du chant de l'Introït est extrait de l'une des grandes prophéties d'Isaïe annonçant le mystère de l'Incarnation, comme nous en avons entendu plusieurs au temps de l'Avent.
    La souveraineté sur son épaule évoque l'instrument par lequel il régnera, c’est-à-dire la Croix. Quant au Grand Conseil dont il est l'envoyé, c'est le grand dessein de la Sainte Trinité de sauver tous les hommes. Le texte d'Isaïe continue d'ailleurs par d'autres qualificatifs que l'on retrouve à d'autres moments de la liturgie de Noël, notamment à l'Introït de la messe de l'aurore. Il contraste singulièrement avec la faiblesse et la modestie de ce tout petit enfant : " Conseiller admirable, Dieu fort, Prince de la Paix, Père du siècle à venir. "
    La mélodie exprime à merveille la joie légère de Noël. Elle s'élance dès le début en un grand élan enthousiaste, puis elle s'apaise en une contemplation amoureuse, se nuançant d'un brin de mélancolie à l'évocation de la Croix, et elle s'achève par l'affirmation solennelle de la qualité de celui qui nous est envoyé. Cet Introït est accompagné du premier verset du psaume 97 que nous allons retrouver au Graduel et à la Communion : 

    Cantate Domino canticum novum quia mirabilia fecit 
    Chantez au Seigneur un cantique nouveau car il a fait des merveilles.

    Commentaire extrait de Una Voce

  • Irak : Noël devient fête nationale

    IMPRIMER

    Selon Radio-Vatican :

    3aadab82-f005-11de-b994-ed8a8c8ddad1.jpg« (RV) Entretien - Un geste de solidarité en faveur des chrétiens : en Irak, le gouvernement chiite de Nouri al-Maliki a ainsi institué le 25 décembre, jour de « fête nationale » pour tous les Irakiens, à la demande de Mgr Louis Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens. C’est une nouvelle reconnaissance de l’exécutif irakien envers la minorité chrétienne du pays, une communauté depuis toujours très impliquée dans la vie du pays, et tentée depuis près de 10 ans par les sirènes de l’exode, face à l’instabilité et aux menaces.
    Le gouvernement veut ainsi montrer sa « proximité » et son « respect » à l’égard des chrétiens. Des sapins illuminés et décorés ont d’ailleurs surgi un peu partout dans différents quartiers de Bagdad, la capitale.

    Ici :Irak : le 25 décembre devient fête nationale

    JPSC

  • Ces chrétiens qui meurent par milliers

    IMPRIMER

    Lu sur 20minutes.fr :

    Des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi

    PERSECUTIONS - Catholiques, protestants, orthodoxes ou anglicans, ils sont des milliers à être tués à cause de leur religion...

    Qu'ils soient catholiques, protestants, anglicans ou orthodoxes, des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi et sont de plus en plus souvent ciblés ensemble dans les pays du Sud, notent des experts avant les célébrations de Noël. Comment se fait-il qu'en Occident sécularisé, règne «le silence de Noël sur les chrétiens persécutés», s'est interrogé lundi en une du Corriere della Sera le fondateur de la Communauté Sant'Egidio, Andrea Riccardi, très impliqué en Afrique.

    Des menaces de la Syrie au Pakistan

    Dans La Stampa, le pape François avait dénoncé début décembre l'«oecuménisme du sang»: «on tue les chrétiens dans certains pays sans leur demander s'ils sont anglicans, luthériens, orthodoxes ou catholiques. Leur sang est mêlé». Cela devrait rapprocher ces églises concurrentes, selon le pape. De la Syrie au Nigeria ou au Pakistan, les chrétiens sont menacés collectivement. Alors que les chrétiens sont quelque 2,3 milliards, les estimations de ceux tués chaque année en raison de leur foi varient énormément: de 9.000 (un par heure) à 100.000 (onze par heure).

    Lire la suite

  • Sainte et joyeuse fête de Noël

    IMPRIMER

    getimage.jpg

    Mon Dieu, qui dormez, faible entre mes bras,
    mon enfant tout chaud sur mon cœur qui bat,
    j'adore en mes mains et berce, étonnée,
    la merveille, ô Dieu, que vous m'avez donnée.

    De bouche, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
    pour parler aux gens perdus d'ici-bas ; 
    ta bouche de lait vers mon sein tournée,
    ô mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.

    De main, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
    pour guérir du doigt leurs pauvres corps las ;
    ta main, bouton clos, rose encore gênée,
    ô mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.

    De chair, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
    Pour rompre avec eux le pain du repas;
    ta chair de printemps de moi façonnée,
    ô mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.

    Marie-Noël

    A tous nos amis visiteurs, lecteurs, commentateurs, familiers de Belgicatho, nous souhaitons une sainte et joyeuse fête de Noël. Qu'en ces temps d'enténèbrement nous ne désespérions jamais de cette lumière surgie dans notre nuit. 

    "Telle est la tendresse du coeur de notre Dieu ; grâce à elle, du haut des cieux, un astre est venu nous visiter ; il est apparu à ceux qui demeuraient dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour guider nos pas sur le chemin de la paix." (Luc, 1)