Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 1710

  • Le Pape prie pour les Philippines, la Caritas se mobilise

    IMPRIMER

    Radio Vatican :


    Le pape François est proche de la population des Philippines ; l’archipel a été ravagé par le passage d’un typhon d’une rare puissance qui a provoqué une véritable hécatombe et semé la désolation. Les victimes sont nombreuses, les dégâts énormes. Le Souverain pontife a profité de la prière de l’Angélus ce dimanche à midi, pour inviter les catholiques à prier pour les personnes touchées par cette catastrophe et à s’efforcer de leur faire parvenir une aide concrète. Il a demandé aux quelque 60 000 personnes massées sur la place Saint-Pierre, de prier en silence. Par l’intermédiaire du Secrétaire d’Etat, Mgr Parolin, le pape François a fait également parvenir un télégramme de condoléances au président philippin Benigno Aquino. En priant pour tout le peuple des Philippines, le Saint-Père adresse ses encouragements aux autorités civiles et aux personnels d'urgence engagés dans les secours aux victimes de la tempête. Il invoque les dons divins de la force et de la consolation pour la nation philippine. Samedi, le pape François avait publié un tweet en solidarité avec les victimes. 

    L'une des pires catastrophes ayant frappées le pays

    C’est la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l’histoire récente des Philippines, le pays le plus catholique d’Asie. Les témoins décrivent un paysage qui rappelle les destructions causées par le tsunami de décembre 2004 en Asie. Des régions entières restent encore coupées du monde et les autorités semblent dépassées par l'ampleur de la catastrophe et le nombre de survivants à secourir. Les Caritas du monde entier, dont le Secours catholique en France, sont mobilisées pour répondre à l’appel à l’aide lancé par la Caritas Philippines dont les équipes sont déjà à pied d’œuvre. Dans les zones les plus touchées, elle est épaulée par la Caritas américaine, CRS tandis qu’à Rome, Caritas internationalis suit de près la situation mais il est actuellement très difficile, voire impossible, de communiquer avec les zones les plus reculées de l’archipel. Les zones affectées sont essentiellement rurales, avec une population très pauvre qui vit dans des maisons très fragiles. Le secrétaire général de Caritas Philippines, le frère Edwin Gariguez, affirmait dimanche que les besoins sont énormes. Le directeur des programmes de CRS explique que rien n’a pu contrer la violence du typhon, les pluies torrentielles et les vents. Les Etats-Unis vont fournir des hélicoptères, des avions, des navires et des équipements destinés à la recherche et au sauvetage.

    http://cnsblog.wordpress.com/2013/11/11/where-to-give-to-help-typhoon-haiyan-victims/

  • Philippines : aider les victimes du typhon Haiyan

    IMPRIMER

    Nous relayons l'appel d'OXFAM; vous pouvez nous signaler d'autres initiatives que nous relayerons aussitôt.

    Oxfam évalue l’impact d’Haiyan

    Le super typhon Haiyan, un des typhons les plus violents de l’histoire, a frappé les Philippines ce 8 novembre. Oxfam se concentre en priorité sur l’approvisionnement en eau potable pour les habitants, sur les installations sanitaires ainsi que sur les abris pour toutes les victimes.

    FAITES UN DON

    Une équipe d’experts d’Oxfam a été envoyée sur le terrain pour évaluer l’état de l’approvisionnement en eau, des soins de santé et des installations sanitaires à Bohol. D’autres équipes gagnent Cebu, le Samar oriental et Leyte dans les Visayas orientales.

    D’énormes dommages

    Les premiers rapports de nos collaborateurs confirment les cas d’inondations soudaines : l’électricité est coupée et les dommages sur les maisons et bâtiments sont bien visibles. Au Cebu, 98% des maisons sont endommagées selon les autorités locales.

    « Tout est dévasté. Il n’y a plus d’électricité dans toute la région, ni d’eau potable. On répartit notre stock d’urgence mais il sera bientôt épuisé. L’eau constitue le besoin le plus urgent, tant pour la consommation que pour le nettoyage des maisons », explique Tata Abella-Bolo, membre de l’équipe d’urgence d’Oxfam envoyée à Cebu.

    18 millions de personnes, au moins, vivent dans les zones touchées dans les Visayas. 4 millions de personnes, soit 905.353 familles, ont subi les conséquences du passage d’Haiyan aux Philippines. Ces chiffres peuvent encore évoluer lors des prochains rapports.

    Un financement nécessaire

    L’ampleur de la catastrophe aux Philippines met en lumière de manière terrible l’importance de mesures pour faire face à l’impact du changement climatique, encore plus visible lors d’ouragans ou d’inondations. Il est urgent que plus de moyens soient dégagés pour aider les pays en développement à diminuer leur vulnérabilité au changement climatique.

    Cette semaine, au Sommet climatique des Nations unies à Varsovie, les pays riches ont la possibilité de dégager de nouveaux fonds pour venir en aide aux pays frappés le plus souvent par les conséquences du changement climatique.

    Cet argent peut aider les petits paysans, par exemple, à adapter leurs techniques agricoles aux pluies diluviennes ou d’avoir accès plus facilement à des informations météorologiques précises pour mieux prévoir leurs récoltes. Cet argent peut aussi permettre la mise en place de systèmes d’alerte précoce pour réagir rapidement à l’annonce d’ouragans ou de cyclones.

    Il s’agit d’investir dans des vies humaines mais aussi dans la réduction des coûts : chaque euro investi dans la réduction des risques dans les pays en développement permet d’épargner environ 7 euros dépensés pour répondre aux catastrophes.

    Autre initiative, via Handicap International : http://www.handicap-international.fr/je-minforme/qui-sommes-nous/actualites/index.html?dechi_actus[id]=1220&cHash=41868bc7a5

    Enfants du Mékong : https://donner.enfantsdumekong.com/b/mon-don

  • La mort du cardinal Domenico Bartolucci

    IMPRIMER

    Nous venons d’apprendre le rappel à Dieu, à l'âge de 96 ans, du Cardinal Domenico Bartolucci.

    Cet éminent musicologue avait donné en 2011 un concert de musique sacrée au Vatican, en l’honneur de Benoît XVI qui l’avait nommé cardinal en novembre 2010. ll fut un musicien, un compositeur de talent et un expert de la musique d'Eglise. Il exerça son ministère sacerdotal à travers la musique qui naît de la foi et l'exprime, fut un savant défenseur de la tradition polyphonique de l'Eglise, et de longues années durant le Maître de la Chapelle Sixtine. Il avait à plusieurs reprises manifesté sa préférence à l’usage du latin dans la liturgie, et en particulier à l’usus antiquior.

    Il avait adressé à Benoît XVI un discours remarquable dans un style de piété filiale admirable.

    La messe de funérailles du Cardinal Bartolucci sera célébrée mercredi prochain, à 15 h 30' à l'autel de la Cathedra de la Basilique vaticane, présidée par le Cardinal Doyen Angelo Sodano. Le Pape viendra assurer l'absoute.

  • BXL, 17 décembre : colloque sur les églises en Région de Bruxelles-Capitale

    IMPRIMER

    62km_brig.jpgInvitation au colloque

     
    Les églises en Région de Bruxelles-Capitale
    Lieux de culte et réaffectation

     
    Les Brigittines
    17 décembre 2013




    Colloque organisé par 





    Programme : http://ymlp.com/xgeswswhgmgee

    Le vendredi 29 novembreà 20h à De Markten (Vieux Marché aux Grains, 5  1000 Bruxelles), réunion de travail sur l’avenir de nos églises de Bruxelles(notamment Sainte Catherine), en prélude au colloque de la Région (cfr  ci-dessus).

  • Fléron, 15 novembre : conférence du curé de Nazareth

    IMPRIMER

    Émile Shoufani, curé de Nazareth, à Fléron

    "La paix, un mythe inaccessible ?"

    Emile ShoufaniArabe, chrétien, de nationalité israélienne, ayant étudié en France, Émile SHOUFANI incarne la complexité de la Terre Sainte. Son grand-père et son oncle sont tués par l’armée israélienne qui l’expulse de son village en 1948. Mais sa grand-mère lui apprend le pardon. Jusqu’il y a peu directeur du collège St-Joseph où se rencontrent chrétiens, musulmans et juifs, son combat pour la paix est internationalement reconnu (Prix Unesco pour la Paix, Docteur Honoris Causa de l’UCL…).

    Il donnera une conférence unique dans la région liégeoise, en l'église de la Ste-Famille à Fléron vendredi 15 novembre à 20h.

    http://www.upfleron.be

  • L’illusion d’un retour à l’Eglise primitive

    IMPRIMER

    220px-Vittorio_Messori_Desenzano_2004.jpgSur ce sujet, le site Benoît et moi publie la traduction d’un article que Vittorio Messori vient de faire paraitre dans le Corriere della sera : Diplômé d'un doctorat sciences politiques, Vittorio Messori  a  exploré en profondeur les sources spirituelles du christianisme et plus spécialement du catholicisme. Il a écrit, entre autres : L'Hypothèse de Jésus (1977), Opus Dei (1996), Entretien sur la Foi (1985, « The Ratzinger Report »). Ce dernier ouvrage consiste en une série d'entretiens avec le Pape Benoît XVI.

     Voici son point de vue :

    « Quelques-unes des nombreuses choses dites par le Pape François et certains de ses choix inédits - à commencer par le refus du palais vatican et de la villa de Castel Gandolfo - sont en train de réveiller un mythe antique et toujours récurrent chez les catholiques. Autrement dit, le rêve d'un retour à l'Eglise primitive, toute de pauvreté, fraternité, simplicité, absence de structures hiérarchiques, lois canoniques. Un «mouvement» svelte, démocratique, en somme, et pas une Église lourde, qui étouffe l'Esprit. Que l'on démantèle donc l'institution cléricale, assez avec le Vatican, sa Curie, ses banques, ses diplomates, que l'on revienne enfin à la communauté de Jérusalem après la Pentecôte.

    En vérité, le mythe des origines est déjà réfuté par les Actes des Apôtres eux- mêmes: deux des premiers convertis, les époux Ananie et Saphire, trichent sur le prix du terrain qu'ils disent avoir vendu pour la communauté et Pierre assiste même à leur mort immédiate . Les lettres de Paul sont brûlantes envers les comportements réprouvables des communautés fondées par lui ou, en tout cas, érigées depuis peu.

    Quiconque connaît l'histoire de l'Eglise primitive sait que c'est aussi une histoire de luttes entre courants, d'accusations mutuelles d'hérésie, de schismes, parfois de violences internes, de martyrs, mais aussi de transfuges, en nombre tel que la question est devenue centrale quant à savoir si et comment réadmettre dans la communauté la foule des lapsi, ceux qui avaient renié la foi par peur. Dès le début, selon l'avertissement de Jésus lui-même, le bon grain s'était mélangé avec les mauvaises herbes envahissantes.

    Mais la nostalgie récurrente, et qui aujourd'hui semble revivre, pour une Église des origines, égalitaire, pauvre, où la foi est libre de superstructures - à commencer par la Curie vaticane - ne va pas seulement à l'encontre du témoignage de l'histoire. Elle va également contre une loi implacable que les sociologues connaissent bien: la loi selon laquelle les grandes réalités sociales naissent comme «mouvements», en général à partir d'une personne charismatique, mais se dissolvent rapidement et toujours si, une fois l'enthousiasme initial refroidi, elles n'acceptent pas de devenir des institutions hiérarchiques, dans des structures solides et ordonnées. Seules celles-ci assurent la durabilité et la possibilité d'influer sur la société.

    Lire la suite

  • Après l’abbaye bénédictine de Wisques (Nord-Pas de Calais), le carmel d’Alençon (Basse-Normandie) reprend la liturgie traditionnelle…

    IMPRIMER

    Lu sur le site « riposte catholique »

    « Le Carmel du Sacré-Cœur de Jésus et de l’Immaculée Conception d’Alençon a été fondé en 1888 à la demande de Mgr François-Marie Trégaro, évêque de Sées. Six moniales du Carmel du Mans quittèrent leur monastère pour venir fonder un nouveau carmel à Alençon (alors que le Carmel d’Alençon avait fermé à la Révolution). Le monastère est dédié au Sacré-Cœur et à l’Immaculée.

    En 2007 avec la promulgation du Motu Proprio, le Carmel reprenait la forme extraordinaire pour ses messes dominicales et pour les jours de fêtes. La Mère Supérieure avait d’ailleurs expliqué ce choix de la forme extraordinaire dans les colonnes de La Nef en novembre 2010 :

    Depuis la promulgation du Motu proprio Summorum Pontificum, les messes du dimanche et des fêtes de précepte sont célébrées dans notre chapelle selon la forme extraordinaire et, en semaine, selon la forme ordinaire. Notre préférence va à la forme extraordinaire, faisant nôtre ce que disait André Frossard : « Je trouve que la nouvelle messe n’est pas assez contemplative, que l’on y parle trop et que la part du mystère y est bien réduite ». La forme extraordinaire exprime mieux le sacré, l’amour et le respect. C’est une liturgie « amoureuse ». Comparez par exemple les traductions du missel Dom Lefebvre avec celles d’un missel moderne. Le ton n’est pas du tout le même. Aujourd’hui on parle à Dieu d’égal à égal, ou peu s’en faut. Pour nous, ce n’est pas du tout une question d’être attachées au temps jadis. Nous ne sommes pas des passéistes. Quant à l’avenir de cette question, en filles de l’Église, nous nous appuyons sur Sa Sainteté Benoît XVI. »

    Selon nos informations, pendant l’été, la Supérieure du Carmel a demandé à Mgr Jacques Habert, évêque de Sées, la possibilité de reprendre la forme extraordinaire ce qui est fait depuis quelques jours.
    La messe dans la forme extraordinaire (sauf exceptions) est donc célébrée les dimanches et fêtes à 9h00, en semaine (du lundi au samedi) à 8h00. L’aumônier est un prêtre du diocèse aidé par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre (Sées).

    Monastère du Carmel - 4 place Marguerite de Lorraine - 61000 Alençon.

    Réf. Le carmel d’Alençon reprend la forme extraordinaire…

    JPSC

  • Jean-Pierre Snyers : à ceux qui cherchent

    IMPRIMER

    DSC02472.JPG

    Les lecteurs, ou « liseurs », de Belgicatho ont pu découvrir depuis quelque temps sur ce blog les réflexions que publie notre ami Jean-Pierre Snyers : des raisons de croire, en forme de billets d’humeur dérangeants pour la nouvelle religion dans les limites de la vérité plurielle.

    Dans un petit ouvrage, écrit d’une plume alerte et qui vient de paraitre sous la responsabilité éditoriale de l’association « sursum corda » à Liège (1), il a rassemblé un florilège de ses plus récentes notices apologétiques dédiées, comme l’indique le titre de la brochure, « A ceux qui cherchent… ». Celle-ci débute par un paradoxe: une lettre aux indifférents. Une fois convertis à l’inquiétude existentielle, l’auteur les prendra par la main sur le sentier de la recherche du sens : des origines de l’univers à la résurrection des morts, en passant par la fiabilité des Ecritures et de la Tradition, et les questions les plus diverses : sur le bien et le mal, le purgatoire, les miracles, la foi pluraliste au goût du jour ou l’autorité dans l’Eglise. Comme l’auteur n’est pas un théologien conciliaire, il ne se contente pas de soulever des questions, il avance des réponses ou des objections aux doutes. Quoiqu’en disent certains, un peu de prosélytisme de bon aloi n’a jamais fait de tort à personne.

    Auteur de plusieurs essais, publiés notamment aux éditions Hovine, Téqui ou Fidélité, Jean-Pierre Snyers est rédacteur à la revue mensuelle Médiatrice et Reine. Il est en outre conférencier et membre de l'Association des écrivains belges (AEB).Son blog : http://jpsnyers.blogspot.fr/

    Pour commander l’ouvrage qui vient de paraitre :

     « A ceux qui cherchent », in 4°, 25 pp., couv. en quadrichromie, est disponible au prix de 2 euros (+ frais de port 1 €) au siège de l’asbl « Sursum Corda », rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 Liège. Cpte IBAN BE58 0003 2522 9579. BIC BPOTBEB1: avec la mention: livre J.P. Snyers. Les commandes peuvent aussi se faire par téléphone : 04.344.10.89 ou e-mail : sursumcorda@skynet.be

    JPSC

    __________________

    (1)  L’association sans but lucratif « Sursum Corda » a été constituée le 24 mai 1996. Outre son objet cultuel (art. 3, a,b et c des statuts), elle a aussi pour but « la sauvegarde et la promotion du patrimoine intellectuel et artistique, en ce compris l’organisation de manifestations qui s’y rapportent »(article 3, d) dans un esprit chrétien : à ce titre elle organise notamment de nombreux, concerts, cours et conférences et publie « Vérité et Espérance. Pâque Nouvelle » , un double magazine trimestriel illustré en quadrichromie. En 2003, l’asbl « Sursum Corda » fut amenée à se porter acquéreur de l’église du Saint-Sacrement (XVIIIe siècle) au Boulevard d’Avroy, pour organiser et pérenniser l’affectation de cet édifice au triple service du culte, de la culture et de la conservation d’un beau bâtiment classé (1957) du patrimoine monumental de Liège. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • 11 novembre : In Flanders fields

    IMPRIMER
    In Flanders fields
    John McCrae
    Dans les champs de Flandre 
    (traduction littérale )
    In Flanders fields the poppies blow
    Between the crosses , row on row

    That mark our place; and in the sky
    The starcks, still bravely singing fly
    Scarcely heard amid the guns below

    We are the Dead. Short days ago
    We lived, felt dawn, saw sunset glow
    Loved, and were loved, and now we lie
    In Flanders fields

    Take up our quarrel with the foe :
    To you from failing hands we throw
    The Torch: be yours to hold it high !

    If ye break faith with us who die
    We shall not sleep, though poppies grow
    In Flanders fields.


    Dans les champs de Flandre fleurissent les coquelicots
    Entre les croix , en rangées serrées ,
    Qui marquent notre place ;et dans le ciel
    Les alouettes toujours bravement chantant, volent
    A peine entendues parmi les canons au-dessous.

    Nous sommes les Morts. Il y a peu de jours
    Nous vivions, ressentions l'aurore, regardions les feux
    du soleil couchant
    Aimions et étions aimés, et maintenant nous gisons
    Dans les champs de Flandre.

    Relevez notre querelle avec l'ennemi :
    A vous, de nos mains défaillantes, nous jetons 
    Le Flambeau : qu'il soit vôtre pour le tenir haut !

    Si vous manquez à votre parole, à nous qui sommes morts
    Nous ne pourrons reposer, quoique grandissent les coquelicots
    Dans les champs de Flandre.

    source : http://home.scarlet.be/bjerome/Cmcrae.htm

  • Un jour pour se souvenir et rendre hommage

    IMPRIMER

    site-faverges-aux-soldats-belges.jpg

    La Belgique se souvient des quatre années de guerre qui lui ont coûté la vie de 105.000 des siens, de 1914 à 1918.

  • Avorter n'est pas banal, avorter ne laisse pas indemne

    IMPRIMER

    Du discours de clôture de Mgr Georges Pontierarchevêque de Marseille, Président de la Conférence des évêques de France, dimanche 10 novembre 2013 à Lourdes :

    ... Nous avons entrepris un travail sur le phénomène social de l'avortement et l'éducation affective des jeunes. Nous ne pouvons pas faire comme si nous n'étions pas auditeurs, témoins des souffrances multiformes de femmes ayant connu un avortement et qu'elles n'expriment parfois que longtemps après. Ce sont des pages douloureuses de vies humaines qui nous sont confiées. Entendre les cris de ceux et celles qui souffrent est une de nos premières missions. 

    Des médecins, des infirmières, des psychologues, de nombreux prêtres, des membres d'associations confirment ce même constat : avorter n'est pas banal, avorter ne laisse pas indemne, avorter n'élimine pas qu'un amas de cellules. La femme enceinte sait bien qu'elle porte une vie humaine en son commencement. Il s'agit bien de cela. Il n'est pas aisé pour bien des praticiens de faire de l'avortement un acte thérapeutique. On ne peut se satisfaire de le ramener à une manière de réparer les dysfonctionnements d'une contraception inefficace ou de le proposer comme la seule solution possible face à une nouveauté inattendue et perçue comme dérangeante. Il n'est pas porteur de liberté profonde pour la femme. Aucune d'entre elles ne devrait vivre ces moments dans la solitude, la précipitation ou les pressions de toutes sortes. Nous savons que des lieux d'écoute se multiplient. Nous encourageons tous ceux qui s'y emploient. Il reste encore bien du chemin à faire pour qu'une culture de la vie l'emporte.

    Aussi voulons-nous nous employer à contribuer à une meilleure éducation affective des jeunes qui leur fasse percevoir la grandeur du corps humain et celle d'une vie affective responsable, située dans une relation pleine de respect pour la personne de l'autre, d'engagement à son égard, de tendresse, d'amour et d'ouverture au don de la vie. L'homme est un être de relations. Il ne peut jamais traiter son semblable comme un moyen de plaisir fugitif. La soif de bonheur qui habite le cœur humain est profonde et essentielle. La liberté a besoin d'être éduquée pour être humaine, le corps d'être conduit et maîtrisé, l'affectivité d'être ajustée. Nous invitons tous les responsables éducatifs en milieu scolaire, universitaire, au sein des mouvements de jeunes, tous ceux qui apportent le concours de leurs réflexions et de leurs recherches, à se mobiliser pour cette tâche essentielle et nécessaire.

    http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/discours-de-cloture-de-l-assemblee-pleniere-de-novembre-2013-17447.html

  • Pays-Bas : où en est l’Eglise catholique ?

    IMPRIMER

    Les Pays-Bas comptent 17 millions d'habitants dont 25% de catholiques. Contrairement aux idées reçues, les protestants sont moins nombreux. Mais l'Eglise catholique connaît une crise profonde depuis les années 60 dans ce pays où s'est imposée une vision exacerbée de la liberté individuelle qui s'est traduite par une législation désormais ultra-libérale en matière d'éthique. Côté catholique: 4 églises ferment chaque semaine dans ce pays. Pour autant, un certain renouveau de la vie chrétienne se fait sentir. Comme en témoigne les communautés nouvelles qui portent un témoignage joyeux de la foi, à la manière des premiers chrétiens. Au terme de l'Année de la Foi, Marcelo Pélissier, membre du Chemin néocatéchuménal à Amsterdam,  parlera ici à KTO du visage contemporain de cette Eglise néerlandaise, entre ombres et lumières: