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BELGICATHO - Page 1757

  • BXL, IET, 28 septembre : colloque Mgr Sloskans

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    invitation_sloskans-3.jpg(source) Décédé à Louvain (Leuven) en 1981, Mgr Boleslas Sloskans a été, pour de nombreux belges qui l’ont connu, le symbole des chrétiens persécutés, et même, l’image du bon Pasteur qui a souffert pour ses brebis. Aujourd’hui, en Belgique, la mémoire de Mgr Sloskans se perd un peu. Ce colloque pourrait être l’occasion de découvrir l’actualité de cette figure qui peut nous faire respirer des deux poumons de l’Europe, selon l’expression du bienheureux Jean Paul II. Arrivé en Belgique en 1948 après avoir souffert dans les prisons et les camps soviétiques et en déportation en Sibérie (1927-1933), il a été fidèle jusqu’au bout de l’amour, fidèle à sa devise épiscopale : Hostia pro fratribus, « Offrande pour ses frères ».

    L’Union soviétique a montré, plus particulièrement dans sa période la plus sombre, que la haine de Dieu ne peut être, en même temps, que la haine de l’homme. À cette haine, Mgr Sloskans a répondu par la foi et l’amour, par sa foi extraordinaire et sa fidélité absolue à l’amour du Christ et de son Église, en aimant tout homme, sans exception, même celui qui, apparemment, ne mérite aucun amour. Alors qu’en 2013, l’Union soviétique n’existe plus et que le communisme « réel » n’est présent plus que dans cinq pays du monde, tout spécialement en Corée du Nord, le christianisme est encore actuellement la religion la plus persécutée et beaucoup parlent même d’une persécution « soft » dans nos démocraties occidentales. La béatitude des « persécutés pour la justice » (cf. Mt 5, 10-12) que Mgr Sloskans a tout spécialement incarnée reste donc plus que jamais d’actualité.

    L’archidiocèse de Malines-Bruxelles a ouvert, en 1999, son procès de béatification qui a déjà abouti, en 2004, à la proclamation de l’héroïcité de ses vertus. Par sa vie, le vénérable évêque nous rappelle que la force du pardon est la réponse de Dieu à la haine, à la violence, à l’injustice, au péché. À la suite du Christ, ne répétait-il pas souvent en pensant à ses persécuteurs : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). L’humble sainteté souriante de MgrSloskans qui, après avoir souffert dans des conditions extrêmes, s’est consumé dans la vie ordinaire peut être une lumière pour tous. Il peut nous apprendre à laisser la puissance de l’amour de Dieu transfigurer notre fragilité. Il peut nous guider ainsi sur le chemin de la résurrection, alors que « toute la création jusqu’à ce jour gémit en travail d’enfantement » (Rm 8, 22).

    Pour en savoir plus 
    sur le colloque du 28 septembre : voir l’affiche ci-dessus et www.iet.be

  • "Brisons les chaînes"; 125e anniversaire du passage du Cardinal Lavigerie à BXL

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    lavig.jpg

    cliquer sur "l'affiche" pour accéder aux informations

  • 30 catholiques vietnamiens grièvement blessés par la police

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    Vinh : 30 catholiques grièvement blessés par la police lors d’un rassemblement pacifique (EDA)

    Les paroissiens de My Yên dans le diocèse de Vinh viennent de subir une très brutale répression de la part des pouvoirs publics. Dans l’après-midi du 4 septembre, plusieurs centaines d’agents mobilisés par les autorités locales ont lancé une charge féroce contre une partie des paroissiens de My Yên rassemblée pacifiquement devant le siège du Comité populaire communal. Ils y attendaient deux prisonniers en passe d’être libérés, libération à laquelle s’étaient engagées par écrit les autorités, la veille.

    L’offensive policière a été extrêmement brutale. On compte une trentaine de blessés graves transportés dans les hôpitaux voisins par les soins de l’évêché. Pour certains d’entre eux, le pronostic vital est engagé. Dès le 6 septembre, une déclaration de l’évêché et une lettre commune de l’évêque de Vinh faisaient un récit détaillé de l’agression policière et dénonçait le comportement inhumain ainsi que le mensonge des pouvoirs publics.

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  • Un parlementaire afghan suggère d'exécuter les convertis au christianisme

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    Fides.org : ASIE/AFGHANISTAN - Appel choc d’un parlementaire musulman : « exécuter les convertis au Christianisme »

    Kaboul – Un membre du Parlement afghan a suggéré que ceux qui se convertissent de l’islam au Christianisme devraient être exécutés, selon la charia , afin de mettre un terme à la croissance rapide du Christianisme parmi les citoyens afghans dans le pays et à l’étranger. Ainsi que l’indiquent à Fides des sources locales, l’appel choc du parlementaire musulman Nazir Ahmad Hanafi a été fait après qu’un rapport publié par la presse afghane, ait fait mention de l’augmentation du nombre des chrétiens en Afghanistan. Hanafi a déclaré à l’Assemblée : « Les citoyens afghans continuent à se convertir au Christianisme en Inde. Ceci est une offense à la loi islamique et, selon le Coran, ils doivent être exécutés ». Précédemment, un autre membre du Parlement afghan avait indiqué qu’en Inde, où se trouvent des milliers de réfugiés afghans, a été constituée une communauté chrétienne dénommée « église des afghans », où sont invités tous les citoyens provenant de Kaboul.

    Ainsi que l’a appris Fides, au cours du débat qui a suivi, un autre parlementaire, Abdul Latif Pedram, a déclaré que « les conversions au Christianisme sont le résultat de la présence des Etats-Unis en Afghanistan ». En conclusion, le Président du Parlement, Abdul Rauf Ibrahimi, condamnant toutes les activités de « prosélytisme chrétien » en Afghanistan, a ordonné au Comité national pour la sécurité de « suivre sérieusement la question ». Des responsables islamiques d’Afghanistan considèrent la croissance du Christianisme comme une menace pour le pays et ont mis en garde le gouvernement en ce qui concerne l’influence du Christianisme. Au cours de ces derniers mois, le « Conseil islamique d’Afghanistan » a notifié avec préoccupation au Président Karzai, la présence croissante en Afghanistan de travailleurs étrangers de religion chrétienne. Selon des sources locales, certains membres du Parlement afghan se seraient également convertis au Christianisme en secret, malgré les risques encourus.

  • "Ce n'est pas le gouvernement d'Al Assad qui a utilisé le gaz sarin"

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    Lu sur RTL-TVi (9 sept. 13H19) :

    L'enseignant belge Pierre Piccinin da Prata, kidnappé en Syrie au mois d'avril et libéré ce dimanche (en même temps que son confrère Domenico Quirico, journaliste italien), a accordé une interview à RTL-TVI ce lundi matin. Il a indiqué que le gaz sarin n'avait pas été utilisé par le régime de Bachar Al-Assad.

    "C'est un devoir moral de le dire. Ce n'est pas le gouvernement de Bachar Al-Assad qui a utilisé le gaz sarin ou autre gaz de combat dans la banlieue de Damas. Nous en sommes certains suite à une conversation que nous avons surprise. Même s'il m'en coûte de le dire parce que depuis mai 2012 je soutiens férocement l'armée syrienne libre dans sa juste lutte pour la démocratie", a-t-il déclaré à Luc Gilson dans une interview enregistrée à Gembloux pour RTL-TVi.

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    à lire également : pierre piccinin aurait des revelations a faire

  • Syrie : deux réactions de fidèles suite à la veillée de prière pour la paix qui s’est faite le samedi 7 septembre à Rome :

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    2215143065.jpg« En voyant le Pape François, hier soir, j’ai trouvé qu’il faisait un peu plus « pape » et peu moins « Bergoglio ». Les circonstances géo-politiques vont peut-être le forcer à entrer davantage dans son rôle et à laisser de côté ses tweets... »

    « Les prêtres et des laïcs qui ne voyaient en François que le « pape sympa » ont dû être un peu décontenancés ce samedi soir. Rassembler autant de monde Urbi et Orbi durant toute une soirée, où le Pape parle finalement peu et où on le voit prier simplement, avec des chants et des moments de prières qui étaient ce qu’ils étaient (le laïc qui a besoin d’un support pour prier le « Je vous salue Marie » face à l’assemblée...) mais soirée recueillie, sobre... Peut-être le moment le plus « liturgique » depuis qu'il est Pape : une harmonie où tout semblait normal, de la tenue du Pape à l’adoration relativement longue, les soutanes noires des cérémoniaires, la ferveur de l’assemblée, le déroulement des chants.

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  • Non aux frappes chirurgicales en Syrie

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    Non aux frappes chirurgicales en Syrie - groupe Amos (1) (source)

    Peter Annegarn (CIL), Charles Delhez sj (Univ.Namur), Marie-Christine d’Ursel-ter Hark (Aumôneries de prisons), José Gérard (Couples et Familles), Alliette et Raymond Leleux (Baptisés en marche), Philippe Lemaître (CVX), Paul Löwenthal (UCL, CIL), Luc Maréchal (Église-Wallonie), Michel Molitor (UCL, Entraide et fraternité), Clotilde Nyssens (Altercité), Philippe van Meerbeeck (UCL), Baudouin van Overstraeten (Jesuit Refugee Sce) 

    Les croyants ont une manière originale de manifester : le jeûne et la prière. Ce samedi 7 septembre, le pape François y a invité non seulement les catholiques, mais aussi les croyants des autres religions et les non-croyants. La situation en Syrie est en effet plus que préoccupante. Beaucoup de chrétiens, dans notre pays, ont entendu cet appel et y ont répondu. Jeûner est un geste religieux riche de sens. Il signifie notamment que l’on a l’appétit coupé par une situation qui blesse notre humanité. Il libère un espace pour la prière. Par celle-ci, le croyant fait entendre son cri à Dieu – peut-il taire de telle préoccupations dans sa relation avec le divin ? – et il cultive en lui la meilleure part de lui-même, celle qui veut la paix. Plus il y aura des gens qui jeûnent et qui prient, moins il y en aura pour faire la guerre. « Fais la paix en toi et le monde sera sauvé », disait le moine russe Séraphin de Sarov. C’est notre monde qui est malade, habité par un esprit de violence et de mort. « Ce genre d’esprit ne peut sortir que par la prière et le jeûne », disait Jésus. Le pape lui-même s’est tenu en prière de 19 heures à minuit. « Que ce cri de la paix s’élève pour arriver au cœur de tous. Plus jamais la guerre ! », avait-il lancé le 1er septembre dernier après Paul VI et Jean-Paul II.

    Qui ne condamnerait pas l’utilisation du gaz comme arme de guerre ? Mais faut-il y répondre par la guerre ? La violence appelle la violence. Celle-ci, en l’occurrence, n’est-elle pas un abus de pouvoir de la part notamment des USA, la plus grande force militaire et économique de notre planète. Peut-on leur laisser ce rôle de grand frère d’un quartier qui s’appellerait le monde ? Le ressentiment de grand nombre de pays envers la puissance américaine ne fera qu’augmenter ainsi que l’agressivité des islamistes. L’initiative doit-elle venir du monde dit chrétien, la France et les USA ? Et ce d’autant plus que le passé récent nous a montré qu’ils ne disposaient toujours pas des preuves qu’ils avançaient. Dans la situation actuelle rappelons qu’il revient à l’ONU d’apporter les preuves fermes de l’utilisation de ces gaz et surtout de l’identité de ceux qui en ont fait usage. Et si c’était le fait des deux camps ? Tant que le conseil de Sécurité n’a pas donné son accord, nous sommes en dehors de la légalité. En sortir peut être dangereux au niveau international.

    Si le monde s’est insurgé, c’est à cause des victimes innocentes de ces méthodes guerrières. Des frappes punitives risquent de les atteindre à nouveau. On sait que les frappent chirurgicales ont toujours de gros « risques collatéraux », pour reprendre la formule euphémique. Or, le souci de tout homme devrait être d’alléger la souffrance, et non de l’augmenter. De plus, outre le danger sérieux de l’embrasement de tout le Moyen-Orient, il y a celui de détruire davantage ce pays – les pauvres sont ceux qui se débrouillent le moins bien en période de guerre – et d’accélérer l’exode massif de ses habitants. Au nom de la justice, peut-on planifier une attaque qui va augmenter la souffrance des victimes ?

    Il n’y a pas que la réaction qu’armée. Faut-il punir ou travailler de manière pacifique et diplomatique, par le dialogue et la négociation, à la réconciliation par-delà tous les intérêts (au niveau régional ou mondial) qui n’osent pas se dire ? Le temps du Tribunal international viendra. En attendant, on ne peut laisser notre monde devenir une jungle. « Paix aux hommes de bonne volonté » ! Ce souhait serait-il naïf ? Nous pensons qu’il serait tout aussi naïf de croire que la violence réglera les problèmes de violence.

    (1) AMOS est un groupe de chrétiens de sensibilités différentes qui diffuse une libre parole sur des enjeux de société.

  • Le sort de Maaoula illustre le destin tragique des chrétiens de Syrie

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    Alors que des agences de presse européennes véhiculent des informations partielles (et partiales ?) qui minimisent les évènements, voilà ce qu'on peut lire ce soir sur le site de La Croix (et qui ne fera sans doute pas réfléchir les Obama, Hollande et autres va-t-en-guerre) :

    Le village chrétien de Maaloula est tombé aux mains des rebelles

    Les rebelles ont pris une bourgade, à majorité chrétienne, proche de Damas.

    Les chrétiens ont fui la ville. On rapporte des dizaines de victimes. Des signes religieux ont été détruits.

    Mariam est une mère de famille, parmi d’autres, de Maaloula. Depuis vendredi 6 septembre, elle, ses quatre enfants et son époux Ziad sont réfugiés à Damas, chez des cousins. Ils ont fui les combats et les bombes qui ont enflammé ce haut lieu chrétien de Syrie. Joint au téléphone par La Croix, Mariam répétera : « Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Nous n’avons rien fait et les bombes sont tombées sur le village. Nous étions en paix. Qu’a-t-il fait, mon fils de 2 ans et demi, pour mériter cela ? »

    Ziad était ouvrier dans le bâtiment. C’était avant la guerre. « Mais, depuis deux ans et demi, à Maaloula, les hommes restent à la maison, comme les femmes. Il n’y a pas de travail. » Dans la nuit de jeudi à vendredi, des voitures sont venues de Damas, situé à une cinquantaine de kilomètres, pour aider les familles chrétiennes à sortir de Maaloula. Mariam, Ziad et leurs enfants ont profité du convoi. Ils ont abandonné leur maison.

    Dimanche 8 septembre, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) confirmait que des rebelles, dont des djihadistes liés à Al-Qaida, avaient pris le contrôle du village chrétien, après de violents combats avec l’armée. Selon cette ONG, qui s’appuie sur un réseau de militants et de médecins, les combats ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, parmi les rebelles, les forces gouvernementales et la population. Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, estime que les rebelles sont constitués notamment de combattants du groupe sunnite extrémiste du Front Al-Nosra.

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  • Hans Küng en phase avec François ?

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    « Une interview de Hans Küng dans la Repubblica du 7 septembre

    Professeur Küng, comment jugez-vous l'appel du pape François à jeûner, une pratique qui est commune aux trois religions monothéistes, au nom de la paix en Syrie?

    « Le geste nous montre le vaste horizon œcuménique (ndt: quelle est la conception œcuménique de Küng?) du pape François, le fait qu'il s'adresse aux être humains de toutes les religions, et au-delà: à tous les êtres humains de bonne volonté. Le fait qu'il s'adresse aux trois religions montre qu'il s'emploie avec sérieux et succès à prendre l'enseignement et le message qu'il nous a donné quand, élu pape, il a choisi le nom de saint François d' Assise. Et a décidé de saisir la chance de lancer indirectement un signal à l'Iran ».

    Quel signal ?

    « Le signal à tous les Iraniens et tous les êtres humains impliqués dans le cas iranien de se concentrer sur la prière et sur la volonté de paix, qui est le vrai enseignement de la prière , et à inviter ainsi tout le monde, y compris les gouvernants, à réfléchir en ce sens» .

    Que nous enseigne donc l'appel du pape François ?

    « Il enseigne et aide à prendre conscience de l'importance de la religion, des religions, pour l'objectif de parvenir à la paix. Il veut nous aider à comprendre que sans paix entre les religions, il y aura pas de paix au Moyen-Orient».

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  • Le Ratzinger-Schülerkreis s’est réuni à Castelgandolfo

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    C’est le site « Pro Liturgia » qui attire notre attention sur cette rencontre :

    studenti2.jpgLe Cercle des anciens étudiants du Professeur Ratzinger a tenu sa réunion annuelle à Castel GandolfoC’est le philosophe et historien Rémi Brague qui était invité. Les cardinaux Christophe Schönborn et Kurt Koch ont assisté à la rencontre. Pour la première fois, le Pape émérite Benoît XVI n’a pas participé aux débats et aux conférences qui portaient sur « la question de Dieu dans l’horizon de la sécularisation ». Benoît XVI a toutefois célébré, dans la chapelle du Gouvernorat du Vatican, la Messe dominicale à laquelle ont pu assister ses anciens collègues et étudiants.

    Dans son homélie, il a notamment déclaré :

    « Dans l’histoire, tous cherchent la bonne place : sur la scène de la vie, chacun veut trouver sa place. Mais la question est : quelle place est la bonne et laquelle est juste ? La première place peut rapidement devenir une très mauvaise place et cela, non seulement lors du jugement dernier, mais déjà sur cette terre. L’échelle qui établi ce qui est une bonne ou une mauvaise place, c’est Jésus. Celui qui sera poussé devant, donc à la première place, doit être conscient du danger. Il doit d’autant plus avoir le regardé fixé sur Dieu, se mesurer à lui, à la responsabilité qu’il a des autres, il doit devenir celui qui sert, celui qui sait en vérité se mettre aux pieds des autres, et ainsi être celui qui béni et devient béni. Je pense que tout cela doit passer par le cœur, lorsque nous regardons Celui qui est le premier être de la Création et celui né dans une étable et mort sur une croix. Les bonnes places sont auprès de Lui et selon sa mesure, malgré les places vers lesquelles la vie nous mène. 

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  • La cité chrétienne de Maaloula est aux mains des rebelles syriens

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    Lu sur France 24 :

    La ville chrétienne de Maaloula, au nord de Damas, est tombée dimanche aux mains des rebelles syriens, après d'intenses combats. Mercredi, des combattants djihadistes et des rebelles islamistes avaient pris d’assaut l’une des entrées de la cité.

    Après plusieurs jours de combats, des rebelles syriens ont pris le contrôle de la ville chrétienne de Maaloula, au nord de Damas, a déclaré dimanche 8 septembre l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

    À DAMAS, LES CHRÉTIENS SONT INQUIETS

    Par Philomène REMY / Selim EL MEDDEB

    "Dans la nuit, les troupes du régime sont entrées dans la ville mais les rebelles y ont envoyé des renforts et ont pu prendre le contrôle de toute la cité", a expliqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

    L’information a également été confirmée par une habitante de la ville, jointe par téléphone. "Les rebelles sont à l'intérieur de Maaloula, dans toute la ville. Les troupes du gouvernement s'en sont retirées", a-t-elle expliqué sous couvert d’anonymat.

    Depuis mercredi, la localité était l’objet de heurts entre l’armée régulière et des djihadistes du Front al-Nosra, appuyés par des rebelles islamistes, avait expliqué l’OSDH, qui précise que les combats ont fait des dizaines de morts et de blessés dans les rangs des forces gouvernementales et leurs supplétifs, alors que l'on dénombre 17 morts et plus de 100 blessés parmi les rebelles.

    Un symbole religieux et historique pour les chrétiens de Syrie

    La prise de la ville intervient une semaine avant la fête de l’Exaltation de la Croix, célébrée chaque année le 14 septembre.

    Maaloula, situé à 55 km de Damas, est l’un des hauts lieux du christianisme en Syrie. Cette ville est l’une des dernières où l'araméen, langue du Christ, est encore parlé. La plupart de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques.

    Lieu de pélerinage, Maaloula est également célèbre pour ses refuges troglodytiques datant des débuts du christianisme. Les premiers chrétiens de la région, persécutés, s'y réfugiaient. C'est dans ces grottes que furent célébrées les premières messes chrétiennes.

  • L'illusion d'un monde "hors souffrance"

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    Sur son blog, Bruno Leroy, éducateur et écrivain, propose cette belle réflexion:

    Cette illusion d'un monde "hors souffrance"

    Chacun poursuit toujours, d'une manière ou d'une autre, un rêve d'immortalité et de non-souffrance. La poursuite de ce rêve se manifeste dans les mécanismes de défense qui visent à occulter la réalité de la souffrance et à la rejeter hors du champ de la conscience ; on peut la voir, on détourne les yeux, on fait " comme si " elle n'existait pas.

    Dénier la souffrance de cette manière, c'est se complaire dans l'image idéale de soi et du monde où la finitude et la mort ne sont pas reconnues. Ainsi le sujet peut-il entretenir, inconsciemment sans doute, une sorte de délire d'immortalité. Il se barricade dans un monde imaginaire en estimant que la souffrance et la mort, ce sont toujours celles des autres, mais jamais la sienne. Il se construit ainsi un univers conforme à son besoin de sécurité et de complétude sans faille.

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