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BELGICATHO - Page 1759

  • Monseigneur Léonard déclare la guerre aux crémations

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    Un titre abusif pour un information confuse lue dans la « Libre », qui poursuit en citant l’agence « Belga » :

     «  Le nombre de crémations en Belgique ne cesse pourtant de grimper ces dernières années.

    ‘« Monseigneur Léonard réclame le retour des croyants dans les églises pour les enterrements et a dès lors décidé d'interdire les célébrations religieuses dans les crématoriums dès 2015, peut-on lire samedi dans Sudpresse , Het Nieuwsblad et  De Standaard. Dès 2015, les prêtres ne pourront se rendre dans les crématoriums que pour y prononcer de petites prières, d'une dizaine de minutes pas plus, et ne pourront donc plus y tenir des offices complets, ce qui se fait pourtant aujourd'hui lors de quatre crémations sur dix.

    Le but est de "faire revenir les croyants dans les églises pour les funérailles", précise Monseigneur Léonard. Un courrier en ce sens a été envoyé à tous les prêtres du pays.

    Une décision prise non pas contre les crématoriums mais en faveur des églises, insiste le porte-parole de l'Eglise, Tommy Scholtes, qui précise que la décision a été prise en concertation avec l'ensemble des évêques.

    Le nombre de crémations en Belgique ne cesse pourtant de grimper ces dernières années, avec 55.741 crémations enregistrées l'an passé »

    Réf. Monseigneur Léonard déclare la guerre aux crémations

    Au lieu d’y aller de leurs propres commentaires biaisés, l’agence « Belga » et « La Libre » auraient mieux fait de préciser clairement si cette heureuse décision était le fait de Mgr Léonard pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles ou de tous les évêques de Belgique pour l’ensemble des diocèses du pays, ce qui semble être le cas si un courrier en ce sens a été envoyé à tous les prêtres du pays.

    JPSC

  • "Profilage" ou une mauvaise série au service de l'éthiquement correct

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    C'est Pierre Vallinat sur le blog "La Table Ronde" qui relève la chose :

    Quand TF1 promeut la GPA…

    Il m’est arrivé, la semaine dernière, de regarder TF1, un soir d’oisiveté. Je tombai sur une série policière française du nom de Profilage. Passons sur la médiocrité générale du scénario, du jeu des acteurs et de l’intérêt des personnages.  Mais ce sur quoi on ne peut passer, c’est l’abjection des messages idéologiques qui s’y trouvent, clichés sociaux et autres victimisations militantes.  Je vous le donne en mille : dans le premier épisode, un transsexuel, ancienne victime de persécutions homophobes qui s’est caché grâce à son changement de sexe.

    Et ce n’est qu’un avant-goût : dans le deuxième épisode, c’est carrément un couple pris en flagrant délit de GPA qu’on excuse bien volontiers ! Emouvante scène qui fait appel à l’humanité de chacun, quand le flic, découvrant que la femme enceinte victime d’une agression était une mère porteuse, va trouver le mari :

    « – La gestation pour autrui est interdite en France, vous le savez bien.

    - Je le sais, répond le mari. Mais vous savez, même si ça nous  rapporte de l’argent, on a fait ça avant tout pour aider ces gens. Pour leur donner la chance d’avoir un enfant.

    - Je comprends, conclut le flic. »

    Et à partir de là, ni les clients, ni les « fournisseurs » ne seront plus inquiétés. Inutile de raconter l’histoire dans le détail, mais tous sont bien sûr les victimes. Et c’est ainsi que l’épisode, une fois la mère porteuse rétablie et l’agresseur arrêté, s’achève sur la magnifique scène de la passation du bébé. Sur fond de musique émouvante, le nouveau-né passe de mains en mains, et les clients rayonnant quittent l’hôpital avec le bébé sous le bras. Le tout sous le regard bienveillant des policiers. Et rassurez-vous, on épargne au téléspectateur attendri la scène dans laquelle la mère porteuse et son mari palpent les vingt mille euros convenus au départ. À peine est-ce évoqué en début d’épisode, de sorte qu’on en vient à penser qu’il s’agit là d’un don gratuit et altruiste. On ne va pas casser tout ça en rappelant aux gens que le mouflet fait l’objet d’une transaction financière !

    Ce qu’il faut retenir de cette histoire (qui, convenons-en, ne change pas la face du monde), c’est que même si c’est malsain, crétinisant et, en plus, mal joué, il peut être bon d’avoir la curiosité de regarder TF1 de temps en temps. Histoire d’avoir bien conscience de la m**** devant laquelle le Français moyen s’abrutit plus de trois heures par jour.

    Profilage, saison 4, épisode 7 « Juste avant l’oubli »

    Profilage, saison 4, épisode 8 « De père en fils »

    Pour les visionner et laisser un commentaire à TF1, c’est ici.

  • Quand Barilla plie malencontreusement devant le lobby gay

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    De Frédéric Brebant dans un assez surprenant article paru sur Trends-Tendances :

    Pourquoi Barilla n'aurait pas dû plier devant le lobby gay

    Non, les marques commerciales ne doivent pas nécessairement mettre en scène des couples homos dans leurs publicités. Au cœur de la polémique, Barilla a finalement cédé, au lieu de résister.

    La police de la pensée a encore frappé. Et une grande entreprise, une de plus, est à nouveau rentrée dans le rang. A un point tel qu'il convient aujourd'hui de se demander si une marque ne doit pas être obligatoirement «gay friendly» (traduisez : l'amie affichée des homos) pour continuer à exister sur un marché sans pitié. Et pour avoir «la paix», tout simplement.

    Petit rappel des faits. La semaine dernière, Guido Barilla, président de la célèbre marque de pâtes éponyme, participe à une émission sur une radio italienne. Au détour d'un débat sur l'homosexualité, le patron est invité à répondre à la question suivante : «Feriez-vous une publicité avec un couple gay ? ». Convaincu du positionnement qu'il a toujours donné à sa gamme de produits, Guido Barilla lance «Pas question. J'aime la famille traditionnelle», avant d'ajouter très maladroitement «Si les homosexuels ne sont pas contents, ils peuvent manger des pâtes d'une autre marque !».

    Bien sûr, le propos est déplacé et le président de la marque présentera d'ailleurs, dès le lendemain, ses excuses sur les réseaux sociaux, en ajoutant qu'il a «le plus profond respect pour la sensibilité de tous». Qu'à cela ne tienne, les homos les plus intégristes n'en démordent pas et continuent, encore aujourd'hui, à réclamer le boycott des produits Barilla dans tous les magasins du monde.

    Assumer ses valeurs

    Quel enseignement faut-il tirer de cet acharnement médiatique sur un patron qui a commis une boulette, certes, mais qui aurait pu malgré tout rester campé sur ses convictions stratégiques (et donc publicitaires) tout en affichant, dans le discours théorique, son plus grand respect pour la communauté homosexuelle ?

    «Il est dommage que Barilla n'ait pas conservé ses positions et se soit laissé influencer par les différents lobbies, constate Isabelle Schuiling, professeur de marketing à la Louvain School of Management (UCL). Il est quand même logique qu'une marque, en ligne avec sa stratégie de positionnement, continue à vouloir cibler la famille traditionnelle qui touche plus de 90% de la population. Il n'était pas question pour Guido Barilla de rejeter les gays, mais simplement de ne pas en faire une publicité spécifique. Car il faut tout de même rappeler que la segmentation est la base même du marketing !»

    A contre-courant du discours beaucoup trop «politiquement correct» qui inonde actuellement les réseaux sociaux, les marques en général et Barilla en particulier doivent en effet assumer leurs valeurs et leur identité. Si le positionnement stratégique du fabricant de pâtes (qui repose aussi sur des études de marché aiguisées) veut privilégier la famille traditionnelle «à l'italienne» où la «Mama» tient un rôle essentiel, c'est son droit et elle doit dès lors l'affirmer sans complexe, mais évidemment dans le respect des autres cibles (homos et autres) qui ne sont pas prioritaires à ses yeux.

    Pour cela, il faut un certain courage médiatique. Barilla ne l'a pas eu et ses concurrents ont tiré rapidement profit de la maladresse du président pour occuper le terrain, campagnes réactives à l'appui. Dommage.

  • Des secrets du bonheur et de l'amour à celui du marketing

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    Un fidèle ami de belgicatho réagit aux propos de Léo Bormans dans l'émission "Face à Face" de ce vendredi sur RTL-TVI :

    Sur RTL TVI, dans l'émission « Face à Face » de ce vendredi, l'invité Leo Bormans faisait la promotion de son dernier livre « Le secret de l'amour », excusez du peu. Il parait qu'il avait déjà produit un premier livre à succès « Le secret du bonheur », ré-excusez du peu.

    Première surprise : il semble qu'il ait consulté une centaine de spécialistes sur ce sujet, mais sauf erreur il ne cite parmi eux aucun religieux, d'aucune religion. Cela restreint déjà très fort sa conception du mot « amour ».

    Deuxième surprise : il prétend que l'homme n'a commencé à étudier les concepts de « bonheur » et « amour » que très récemment. Et que sa propre contribution à ces deux études est donc forcément révolutionnaire et visionnaire.

    Voici par ailleurs une vidéo où il offre ce livre à un éminent spécialiste de ces deux concepts, le très bienheureux et très amoureux Di Rupo : http://videos.dhnet.be/video/actu/l-amour-selon-elio-di-rupo/?sig=80eff7a04a4s.

    On n'est pas vraiment sûr que Leo Bormans maîtrise bien ces concepts de « bonheur » et « amour » mais il semble maîtriser parfaitement celui du « marketing ». Il est vrai que pour beaucoup de gens le secret du « bonheur » rime toujours avec « amour de l'argent ».

    Cela me fait penser à cet homme qui avait fait la promotion de son secret pour « devenir riche », secret proposé contre l'envoi d'une certaine somme sur son compte en banque. Ceux qui lui avaient versé de l'argent recevaient en retour : « Faites comme moi ! ».

  • Se dépouiller de l'esprit du monde

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    ea34b0d7e8cba7af344ef82e1890c7c71.jpgSE DEPOUILLER DE L'ESPRIT DU MONDE

    Cité du Vatican, 4 octobre 2013 (VIS). Le Saint-Père a accompli la seconde étape de sa visite à l'évêché d'Assise, dans la salle où en 1206 François se dépouilla publiquement de ses biens et de ses vêtements, reniant son père Pierre qui l'avait traîné devant le tribunal ecclésiastique et proclamant Dieu comme son véritable père. Là le Pape François, le premier Pape à visiter cette salle, a retrouvé les pauvres assistés par la Caritas. Improvisant de nouveau il a évoqué la presse qui n'a cessé ces derniers temps d'annoncer qu'en ce lieu il aurait dépouillé l'Eglise: "Mais de quoi le Pape pourrait donc dépouiller l'Eglise? Les vêtements du Pape, des Cardinaux et des Evêques!". Il se dépouillera lui même, assuraient certains journalistes. "Mais l'Eglise, c'est nous tous les baptisés qui devons suivre le chemin de Jésus, un chemin de dépouillement jusqu'à l'humiliation de la croix. Pour être vraiment des chrétiens, il n'existe pas d'autre voie. Serait-il possible d'avoir un christianisme plus humain, se demandent certains, c'est à dire sans croix, sans Jésus et sans dépouillement? Ce serait alors un christianisme de vitrine, doucereux, où les chrétiens seraient comme de jolis gâteaux en devanture. Un christianisme peut-être superbe mais pas chrétien. Alors de quoi donc l'Eglise devrait-elle se dépouiller? Je réponds qu'elle doit se dépouiller maintenant d'un gravissime péché, qui menace chacun de ses membres. Ce danger c'est la mondanité, l'esprit du monde. Le chrétien ne peut le suivre et le rechercher car il porte à la vanité, à l'arrogance et à l'orgueil. Cet esprit n'est pas Dieu mais une idole, et l'idolâtrie est le suprême péché".

    "Lorsque les media parlent d'elle, ils croient que l'Eglise ne sont que le clergé et les religieux, les évêques, les Cardinaux et le Pape. Or, comme je viens de le dire, l'Eglise c'est nous tous. Nous devons donc tous nous dépouiller de l'esprit du monde qui est contraire aux Béatitudes et à l'Esprit de Jésus. Cet esprit mondain nous rend malades. Quelle tristesse qu'un chrétien croyant dans la sécurité que lui donnerait à la fois le monde et la foi! Non, on ne peut mêler les deux esprits. L'Eglise ne peut que rejeter l'esprit du monde qui porte à l'idolâtrie. Jésus a bien dit qu'on ne saurait servir deux maîtres. Soit Dieu soit l'Argent, qui est rempli de l'esprit du monde. Les chrétiens ne peuvent suivre la voie de l'argent, de la vanité et de l'orgueil. Quelle tristesse d'effacer d'une main ce que l'autre écrit. Seulement Dieu et l'Evangile! Jésus, qui s'est fait serviteur, n'a pas suivi l'esprit du monde... Tant de vous ont été dépouillés par la sauvagerie de ce monde, qui n'offre rien ni assistance ni travail, qui ne se préoccupe pas qu'il y ait des enfants mourant de faim, des familles privées de la dignité de nourrir ses membres, tant de personnes forcées de fuir à la recherche de la liberté". Quelle horreur de voir tous ces gens morts hier devant Lampedusa! Aujourd'hui est un jour de deuil. Voilà à quoi conduit l'esprit du monde. Il est vraiment ridicule qu'un chrétien, qu'il soit ecclésiastique, religieux ou laïc, suive cette voie homicide. La mondanité spirituelle tue elle aussi, elle tue l'âme, elle tue les gens, elle tue l'Eglise! Lorsqu'en ce lieu François se dépouilla...c'est Dieu qui lui procura la force de rappeler ainsi ce que Jésus disait de l'esprit de ce monde, de sa prière pour que nous soyons sauvés de cet esprit. Sollicitons encore aujourd'hui la grâce du Seigneur pour que chacun de nous ait la force de se dépouiller, non de quelques sous mais de l'esprit du monde, véritable lèpre et cancer de la société, véritable ennemi de Jésus et de la Révélation". A la conclusion de la rencontre, le Pape François a remercié l'assistance de l'avoir accueilli et demandé qu'on prie pour lui: "Priez pour moi qui en ai tant besoin"

  • Europe : encore une avancée pour promouvoir l'avortement et réduire la liberté de conscience ?

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    De European Dignity Watch :

    Le Parlement européen votera bientôt sur un rapport qui veut réduire gravement la liberté de conscience

    Le Parlement européen se prononcera sur le très controversé projet de rapport sur la santé sexuelle et reproductive et les droits (SRHR) en session plénière la semaine prochaine. Le rapport a déjà été adopté par le Comitésur les droits des femmes et l'égalité des sexes, le 18 septembre. Le Rapporteur Edite Estrela -un membre du groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen -a plaidé fermement en faveur de la légalisation de l'avortement dans tous les Etats membres sans tenir compte des droits fondamentaux à la vie et la conscience reconnus par l'Union européenne.

    Dans une déclaration après le vote en Commission, Zita Gurmai, député européen pour le parti socialiste hongrois, a affirmé que le rapport prend clairement positionen faveur de la légalisation de l'avortement dans tous les États membres et que les recommandations visant à assurer à ce que l'avortementlégal soit sûr et accessible à tous constitue une position encourageante. "Nous, socialistes, avons toujours cru que les femmes, partout en Europe, devraient avoir les mêmes chances et les mêmes possibilités pour exercer pleinement leur liberté de choix, un choix qui ne devrait pas être dépendant de la situation géographique ni du statut social. »

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  • Etats-Unis : un brevet pour la méthode du "bébé à la carte"

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    Lu sur la Synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org du 04 octobre 2013

    La méthode du "bébé à la carte" brevetée aux Etats-Unis

    Le 24 septembre 2013, la société américaine 23andMe est parvenue "à faire breveter une méthode proposant aux parents de choisir certains traits spécifiques chez leurs enfants à naître" dans le cadre d'une procréation médicalement assistée. La méthode est la suivante: sélectionner des gamètes de donneurs en ayant recours à des calculs génétiques réalisés par ordinateur. 

    A la suite de l'obtention de ce brevet, quatre auteurs européens (*) ont réagi en publiant un commentaire dans la revue Genetics in Medicine: "il est clair que sélectionner des enfants de la manière préconisée par la méthode brevetée par la société 23andMe est hautement discutable sur le plan éthique". Car concrètement, la méthode permet de sélectionner chez l'enfant, sa taille, son sexe, sa couleur des yeux, son développement musculaire, certains traits de sa personnalité ou encore le risque qu'il développe une dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) ou certains types de cancers. 

    Selon la société 23andMe, qui "reconnaissait toutefois que la méthode n'était pas infaillible" [...] "il s'agissait seulement de faire en sorte que le bébé ait des chances 'accrues' d'avoir les traits souhaités dans le cadre de la procréation médicalement assistée". Selon les auteurs du commentaire publié dans la revue Genetics in Medicine, "l'utilisation du diagnostic préimplantatoire pour éviter l'implantation d'embryons porteurs de graves anomalies génétiques est en passe de devenir une pratique courante, mais l'utilisation d'un programme informatique pour sélectionner les donneurs de gamètes afin d'aboutir à un bébé ayant les traits souhaités par ses parents semble avoir des implications beaucoup plus vastes, car ce processus implique la sélection de traits qui n'ont aucun lien avec une maladie". 

    (*) Sigrid Sterckx, Julian Cockbain, Heidi C. Howard, Pascal Borry - Institut de bioéthique à Gand, Belgique : "I prefer a child with...": designer babies, another controversial patent in the arena of direct-to-consumer genomics

  • Quand François évoque François

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    Homélie du pape François à Assise, ce 4 octobre 2013

    « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25).

    Paix et bien à tous ! Par cette salutation franciscaine je vous remercie d’être venus ici, sur cette place chargée d’histoire et de foi, pour prier ensemble.

    Aujourd’hui, moi aussi, comme beaucoup de pèlerins, je suis venu proclamer la louange du Père pour tout ce qu’il a voulu révéler à l’un de ces « tout-petits » dont nous parle l’Évangile : François, fils d’un riche commerçant d’Assise. La rencontre avec Jésus le conduisit à se dépouiller d’une vie aisée et insouciante, pour épouser « Dame Pauvreté » et vivre en vrai fils du Père qui est aux cieux. Pour saint François, ce choix indiquait une manière radicale d’imiter le Christ, de se revêtir de Celui qui, de riche qu’il était, s’est fait pauvre afin de nous enrichir par sa pauvreté (cf. 2Co 8, 9). Dans toute la vie de François l’amour pour les pauvres et l’imitation du Christ pauvre sont deux éléments inséparablement unis, les deux faces d’une même médaille.

    Quel témoignage François nous donne-t-il aujourd’hui ? Que nous dit-il, non par ses paroles – cela est facile – mais par sa vie ?

    1. La première chose, la réalité fondamentale qu’il nous donne en témoignage est ceci : être chrétien c’est une relation vitale avec la Personne de Jésus, c’est se revêtir de Lui, c’est s’assimiler à Lui.

    D’où part le chemin de François vers le Christ ? Il part du regard de Jésus sur la croix. Se laisser regarder par Lui au moment où il donne sa vie pour nous et nous attire à Lui. François a fait cette expérience particulièrement dans la petite église de saint Damien, durant sa prière devant le crucifix, que moi aussi je pourrai vénérer aujourd’hui. Sur ce crucifix Jésus n’apparaît pas mort, mais vivant ! Le sang coule des blessures de ses mains, de ses pieds et de son côté, mais ce sang exprime la vie. Jésus n’a pas les yeux fermés, mais ouverts, grand ouverts : un regard qui parle au cœur. Et le Crucifié ne nous parle ni de défaite, ni d’échec ; paradoxalement, il nous parle d’une mort qui est vie, qui enfante la vie, parce qu’elle nous parle d’amour, parce que c’est l’Amour de Dieu incarné, et l’Amour ne meurt pas, au contraire, il triomphe du mal et de la mort. Celui qui se laisse regarder par Jésus crucifié est re-créé, il devient une « nouvelle créature ». Tout part de là : c’est l’expérience de la Grâce qui transforme, le fait d’être aimés sans mérite, tout en étant pécheurs. C’est pourquoi François peut dire, comme saint Paul : «  Pour moi, que jamais je ne me glorifie sinon dans la croix de notre Seigneur Jésus Christ » (Ga 6, 14).

    Nous nous adressons à toi, François, et nous te demandons : apprends-nous à rester devant le Crucifié, à nous laisser regarder par Lui, à nous laisser pardonner et recréer par son amour.

    2. Dans l’Évangile nous avons écouté ces paroles : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos » (Mt 11, 28-29).

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  • Les dix clefs pour grandir en couple

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    Dix clés pour grandir en couple

    Sur Didoc.be - Écrit par P. Guembe et C. Goñi le 1 octobre 2013.

    L’amour n’est pas une chose abstraite. Il a peut-être commencé par un cœur gravé sur un tronc d’arbre (une icône est le dessin de l’abstraction), mais il n’est devenu réalité qu’au moment de configurer un projet de vie qui se développe à partir des petits exploits de la vie quotidienne. Ils sont sans doute minuscules, mais décisifs, pour entretenir la flamme de cet amour, né pour exister à jamais.

    La vie de couple fait partie de ces réalités qui, à défaut de grandir, meurent. Il ne suffit pas de repasser de temps en temps avec la pointe du couteau sur ce cœur gravé, bien qu’il faille le faire aussi, mais il faut surtout arroser l’arbre tous les jours, lui donner de l’engrais périodiquement, le tailler de manière saisonnière, et le soigner constamment. 

    Il est essentiel de veiller attentivement au trésor de notre vie, à ne jamais le négliger : il en va ni plus ni moins de notre bonheur et de celui de nos enfants. C’est pourquoi il vaut la peine d’avoir en tête les dix « clés » que nous proposons ici : 

    1. Avoir des objectifs de vie communs. Depuis que nous nous sommes unis, nous avons entrepris un même projet de vie qui ne grandit pas si chacun vit de son côté. La vie de couple n’est pas un jeu de sokatira [N.d.T. : jeu de rue où deux équipes tirent dans des sens opposés sur une même corde] mais bien une barque avec deux rames qu’il faut synchroniser. 
    2. Profiter ensemble de moments privilégiés. Le tourbillon quotidien peut nous éloigner progressivement l’un de l’autre si nous ne profitons pas de certains moments pour être à deux, pour aller au restaurant ou passer quelques jours ensemble exclusivement dédiés l’un à l’autre. 
    3. S’entendre sur l’éducation. Bien que nous ayons reçu des éducations différentes, nous devons savoir comment éduquer nos enfants, travailler de concert et éviter qu’ils nous voient nous disputer à leur propos. 
    4. Gérer les relations avec la famille moléculaire. La famille nucléaire (parents et enfants) est inscrite dans une famille moléculaire (beaux-parents, grands-parents, oncles et tantes, cousins) qui peut être source de conflits si on ne prend pas la distance adéquate, mais qui peut aussi apporter beaucoup de choses positives sur le plan de l’affection et de l’aide mutuelle. 
    5. Toujours se respecter. Il n’y a pas d’amour sans respect. S’il vient à manquer, les étincelles de la jalousie peuvent jaillir, le sens de la justice s’évaporer, l’incompréhension surgir ; même la menace de mauvais traitement peut poindre à l’horizon. 
    6. Veiller aux relations intimes. La santé d’une relation se décide dans l’intimité de l’alcôve qui ne doit jamais accueillir deux étrangers dans la nuit, mais favoriser un dialogue transparent et profond. 
    7. Gérer le temps libre. Beaucoup de problèmes de couple viennent d’une mauvaise gestion du temps libre qui peut être, si pas la cause, du moins l’occasion d’une raréfaction de l’ambiance familiale. 
    8. Admirer l’autre. Par habitude on tend à sous-entendre beaucoup de choses, on peine à prononcer un « je t’aime ! » ou un « comme tu es joli(e) ! », car on trouve cela évident. Mais si l’on regarde avec les yeux, il faut se rappeler qu’on admire avec les mots. 
    9. Partager les tâches domestiques. La répartition équitable du travail est un élément important pour transformer la maison en un foyer où tous collaborent à une tâche commune. 
    10. Communiquer. C’est la clé de toute relation : savoir écouter et parler avec franchise. Pour cela, il faut contribuer à la communication, c’est-à-dire nous efforcer de comprendre et de nous faire comprendre.

    Ne laissons pas ce cœur s’arrêter de battre. 

    Source: http://blogs.aceprensa.com/familiaactual/diez-claves-para-crecer-en-pareja/. Les auteurs de ce blog se consacrent depuis plus de vingt-cinq ans à l’enseignement, ce qui leur a permis de bâtir une grande expérience dans les relations tant avec les parents qu’avec les élèves. Pilar est pédagogue et travaille comme professeur et comme conseil. Carlos est docteur en philosophie et écrivain. A deux, ils écrivent des livres, donnent des conférences et sont consultants dans le domaine éducatif. Ils sont parents de deux enfants. Cet article a été traduit de l’espagnol par Carine Therer.

  • Dimanche 6 octobre 2013 : messes grégoriennes à Liège et à Malmedy

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     LIEGE - EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

    DIMANCHE 6 OCTOBRE 2013 À 10 HEURES

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DU MOIS

    Missel de 1962

    XXe Dimanche après la Pentecôte

     Propre grégorien de la messe «Omnia quae fecisti »

    Parmi toutes les messes dominicales de l’automne liturgique, celle-ci est certainement la plus recueillie, toute empreinte de la nostalgie du ciel et des douleurs de l’exil, avec l’offertoire extrait du célèbre psaume 136 qui évoque l’exil du peuple juif à Babylone : « super flumina Babylonis », sur les bords des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, nos harpes suspendues aux saules tandis que nous évoquions ton souvenir, Sion. L’Alléluia, particulièrement beau, évoque, en regard de la peine,  l’espérance : « paratum cor meum », mon cœur est prêt à recevoir le Seigneur à son retour ; nous touchons déjà les cordes pour célébrer l’éternel cantique de Pâques…

    SCHOLA DU SAINT-SACREMENT -

    À L’ORGUE, PATRICK WILWERTH, Professeur au Conservatoire de Verviers

     

    MALMEDY

    PREMIER DIMANCHE DU MOIS - PROCHAINE MESSE TRADITIONNELLE

    Célébrée en latin (missel de 1962) par M. l’abbé Jean SCHOONBROODT, Chapelain au Sanctuaire de Banneux et  à l’église du Saint-Sacrement à Liège

    DIMANCHE 6 OCTOBRE 2013 A 18 HEURES 

    EGLISE DES CAPUCINS

    Ruelle des Capucins à 4960 Malmedy

    CELEBRATION DU VINGTIEME DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE

    Propre grégorien de la messe « Omnia qua fecisti nobis, Domine » (Seigneur, tout ce que tu as fait pour nous) et Kyriale XI « Orbis factor »

    Motets polyphoniques « Panis angelicus» (Claudio Casciolini, 1697-1760) et « Jesu, Salvator Mundi » (Menegali, circa 1700)

    Cantiques « Tandis que le monde proclame »» et «Maria zu lieben»

     Schola des capucins - A l’orgue : Michèle Baron et Léonard Aussems

     Renseignements : L. Aussems  tél. 080.33.74.85  

  • L'athéisme est-il respectable ?

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    Notre amis Jean-Pierre Snyers s'exprime aujourd'hui dans La Libre au sujet des "Etats généraux de l'athéisme"

    OPINIONS Toute personne est respectable, quelles que soient ses convictions mais toute idée n’est pas respectable. L’athéisme ne l’est pas à mon sens. On se pose la question de savoir d’où vient l’univers, ce qu’il y avait au point de départ. Si on dit qu’il ne vient de rien, c’est absurde, car du néant, rien ne peut naître.

    Jean-Pierre Snyers

    Rédacteur de la revue "Médiatrice et Reine"; auteur d’ouvrages religieux. (jpsnyers.blogspot.com)

    Que pensez-vous des valeurs défendues par les athées ?

    Elles n’ont pas de socle. En fait, on se rend compte que l’idée même d’une morale ne peut pas tenir la route s’il n’y a pas un être qui nous dépasse infiniment, et qui nous dise ce qui est bien et ce qui est mal. Ce qu’il y a de plus négatif, c’est que l’athéisme est bâti, non sur le sens, mais sur le non-sens. Quand on raisonne, on s’aperçoit que nous avons le choix entre le mystère et l’absurde. Dieu existe, c’est un mystère. S’il n’existe pas, nous sommes dans l’absurde à partir du moment où nous ne savons alors pas qui nous sommes, d’où nous venons et où nous allons. Dans ce cadre-là, l’existence n’a pas de but en soi. Nous serions le produit du hasard, sans plus. Peut-on vivre sans croire à quelque chose ? En fait, tout le monde croit en quelque chose, c’est certain. Le problème, c’est de croire en quelque chose sur lequel on peut bâtir son existence et répondre aux questions essentielles qui se posent à l’homme.

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  • Pape François : malaise dans la communication

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    Jean Mercier, le chroniqueur attentif de l’hebdomadaire « la Vie » » publie aujourd'hui cette « paposcopie » sur le site du journal :

    « François multiplie les interviews choc, suscitant la perplexité sur sa stratégie de communication. Se pose le problème des différents statuts de sa parole, et notamment lorsque la parole intime se trouve élevée à l'état de parole officielle.

    Le Père Federico Lombardi en a vu d'autres. Mais, ce mardi 2 octobre, à la salle de presse du Vatican, il avait du mal à cacher son embarras devant les questions des journalistes, au lendemain de l'interview du pape par le journaliste Eugenio Scalfari dans la Repubblica. Un embarras, voir un malaise, qui est partagé par nombre de témoins que j'ai pu rencontrer au fil de deux journées et demie, au Vatican et ailleurs dans Rome, alors que se déroulait la première rencontre du G8, le « Conseil des Cardinaux » destiné à réformer la gouvernance de l'Eglise.

    Une interrogation sur le contenu

    L'interview est parue onze jours après la publication de l'interview du pape dans la Civilta Cattolica, au propos très fort, dans lequel le pape s'en prenait aux catholiques rigides d'un point de vue dogmatique, repliés sur des formes du passé, attachés à une vision monolithique, à une Eglise du « laboratoire ». Une véritable charge dans laquelle certains ont pu lire un désaveu du pontificat précédent, à travers différentes « touches » (notamment l'évocation du Vetus Ordo en matière liturgique, avec un ton un peu condescendant, donne l'impression que François désavoue Benoît), et donc une réhabilitation d'un catholicisme de nature progressiste, selon une lecture « politique », toujours difficile à écarter.

    L'interview de Scalfari, si rapprochée dans le temps, renforce l'ambiance de l'interview « des jésuites », notamment avec la dénonciation virulente du cléricalisme et de l'esprit de cour, du narcissisme de certains puissants de l'Eglise. Elle peut donner l'impression que le pape en fait trop, alors même que l'interview précédent n'a pas été encore totalement assimilée, et que la lettre à Scalfari est récente... puisqu'elle date du 11 septembre.

    De plus, François, à la demande de son interlocuteur athée, revient sur la question de la vérité du bien et du mal. Dans sa lettre à Scalfari, François faisait preuve d'une stupéfiante ouverture face à la question de l'obéissance à sa conscience, en expliquant que « Le péché, même pour celui qui n’a pas la foi, c’est d’aller contre sa conscience. Écouter et obéir à celle-ci signifie, en effet, se décider face à ce qui est perçu comme bien ou comme mal. Et c’est sur cette décision que se joue la nature bonne ou mauvaise de nos actions ».

    Devant Scalfari en personne, qui voulait s'assurer de ce qu'il pensait, le pape a enfoncé le clou : « Tout être humain possède sa propre vision du bien, mais aussi du mal. Notre tâche est de l'inciter à suivre la voie tracée par ce qu'il estime être le bien. (…) Chacun a sa propre conception du bien et du mal et chacun doit choisir le bien et combattre le mal selon l'idée qu'il s'en fait. Il suffirait de cela pour vivre dans un monde meilleur."

    De telles paroles pourraient faire conclure à une vision relativiste, ou du moins opposée à celle promue par les deux papes, Jean Paul II et surtout Benoît XVI, qui a dénoncé le relativisme. 

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