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BELGICATHO - Page 1759

  • Biestreyes...

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    Dans la Libre de ce jour, Jean-Claude Matgen joue les "Madame Irma" et imagine ce qui pourrait bien se passer en 2014; entre autres stupidités - mais stupidités révélatrices des fantasmes qui habitent certains journaleux -, cela donne ceci :Sans titre.png

  • Fêtez les Rois à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

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    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    SAMEDI 4 JANVIER 2013 A 17 HEURES

    MESSE SOLENNELLE DE L’ÉPIPHANIE 

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    avec le concours de la 

    CHORALE SAINTE-JULIENNE 

    et ses petits chanteurs verviétois

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    Direction : Margaret Scott-Todd 

    Orgue : Patrick Wilwerth 

    MISSA BREVIS  À QUATRE VOIX MIXTES 

    DE WOLFGANG AMADEUS MOZART  (1756-1791)  

    MOTETS POPULAIRES, ANCIENS ET CLASSIQUES POUR LE TEMPS DE NOËL 

     (XIIIe – XXe siècles)  

    PROPRE GRÉGORIEN DE LA FÊTE

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    FÊTEZ LES ROIS 

    le samedi 4  janvier 2014  à 17 heures  

    à l’église du Saint-Sacrement, au boulevard d’Avroy, 132 à Liège:

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    La procession des rois mages à la crèche suivie de la solennité de l’Épiphanie célèbre la manifestation du Christ comme Lumière du monde, attirant à Elle tous les peuples de la terre. 

    Le programme des chants liturgiques alternera la polyphonie de la Missa Brevis K 192  à quatre voix mixtes de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), le propre grégorien de la fête et sept chorals ou motets anciens pour le temps de noël : Adeste fideles (dont les origines remontent au XIIIe s.), In dulci jubilo (XIVe s., arr. Réginald Jacques), Cantate Domino (Giuseppe Ottavio Pitoni 1657-1743), Hodie Christus natus est  et O Magnum Mysterium (Francis Poulenc, 1899-1963). A la sortie : The three kings (Peter Cornelius, 1824-1874)

     La Chorale Sainte-Julienne de Verviers est un ensemble vocal de jeunes musiciens verviétois dirigé par l’écossaise Margaret Scott-Todd, professeur de musique et pianiste formée à Londres, Paris et Budapest. Au cours de sa carrière de concertiste européenne, Margaret Scott a notamment obtenu un prestigieux prix Mozart avec le concerto K 488 diffusé sur les ondes de la BBC. Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers.   

    Après la messe, célébrée selon le missel romain de 1962, l’assistance est invitée à partager la galette des rois et ses vœux pour l’année nouvelle dans la salle de musique attenante au sanctuaire. 

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    Renseignements : tél.04.344.10.89

    ou http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

  • Marie, source d'espérance et de vraie joie. L'homélie du pape pour le 1er janvier

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    Homélie du pape François lors de la messe du 1er janvier 2014 à Saint-Pierre :

    La première lecture nous a proposé à nouveau l’ancienne prière de bénédiction que Dieu avait suggérée à Moïse pour qu’il l’enseigne à Aaron et à ses fils: «Que le Seigneur te bénisse et te garde! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix!»(Nb 6, 24-25). Il est ô combien significatif de réécouter ces paroles de bénédiction au début d’une année nouvelle: elles accompagneront notre chemin pour le temps qui s’ouvre devant nous. Ce sont des paroles de force, de courage, d’espérance. Non pas une espérance illusoire, basée sur de fragiles promesses humaines; ni une espérance naïve qui imagine un avenir meilleur seulement parce qu’il est l’avenir. Cette espérance a sa raison dans la bénédiction de Dieu, une bénédiction qui contient le souhait le plus grand, le souhait de l’Église pour chacun de nous, souhait rempli de toute la protection affectueuse du Seigneur, de son aide providentielle.

    Le souhait contenu dans cette bénédiction s’est réalisé pleinement en une femme, Marie, en tant que destinée à devenir la Mère de Dieu; et il s’est réalisé en elle avant toute créature.

    Mère de Dieu! C’est le titre principal et essentiel de la Vierge. Il s’agit d’une qualité, d’un rôle que la foi du peuple chrétien, dans sa tendre et naïve dévotion pour la maman du ciel, a perçu depuis toujours.

    Rappelons-nous ce grand moment de l’histoire de l’Église antique, le Concile d’Éphèse, au cours duquel fut définie avec autorité la maternité divine de la Vierge. La vérité sur la maternité divine de Marie trouva écho à Rome où, peu de temps après, fut construite la Basilique de Sainte Marie Majeure, premier sanctuaire marial de Rome et de tout l’Occident, où on vénère l’image de la Mère de Dieu – la Theotokos – sous le titre de Salus populi romani. On raconte que, pendant le Concile, les habitants d’Éphèse se rassemblèrent devant la porte de la Basilique où se réunissaient les Évêques et crièrent: «Mère de Dieu!» Les fidèles, demandant de définir officiellement ce titre de la Vierge, montraient en reconnaître la divine maternité. C’est l’attitude spontanée et sincère des enfants qui connaissent bien leur Mère, parce qu’ils l’aiment d’une immense tendresse. Mais il y a plus: c’est le sensus fidei du saint peuple fidèle de Dieu, qui jamais, dans son unité, jamais ne se trompe.

    Marie est depuis toujours présente dans le cœur, dans la dévotion et surtout sur le chemin de foi du peuple chrétien. «L’Eglise marche au cours du temps… et sur ce chemin elle progresse en suivant l’itinéraire accompli par la Vierge Marie» (Jean Paul II, Enc. Redemptoris Mater, n. 2). Notre itinéraire de foi est le même que celui de Marie, c’est pourquoi nous la sentons particulièrement proche de nous! Concernant la foi, qui est le pivot de la vie chrétienne, la Mère de Dieu a partagé notre condition, elle a dû marcher sur les mêmes routes que nous parcourons, parfois difficiles et obscures, elle a du avancer dans le «pèlerinage de la foi» (Conc. Œcum. Vat. II, Const. Lumen gentium, n. 58).

    Notre chemin de foi est lié de manière indissoluble à Marie depuis que Jésus, mourant sur la croix, nous l’a donnée pour Mère en disant:«Voici ta mère!» (Jn 19, 27). Ces paroles ont la valeur d’un testament et donnent au monde une Mère. Depuis ce moment, la Mère de Dieu est devenue aussi notre Mère! Au moment où la foi des disciples était fissurée par tant de difficultés et d’incertitudes, Jésus les confiait à Celle qui avait été la première à croire, et en qui la foi n’a jamais faibli. Et la «femme» devient notre Mère au moment où elle perd son divin Fils. Son cœur blessé se dilate pour faire place à tous les hommes, bons et mauvais, tous, et elle les aime comme elle aimait Jésus. La femme qui, aux noces de Cana en Galilée, avait coopéré par la foi à la manifestation des merveilles de Dieu dans le monde, au calvaire tient allumée la flamme de la foi en la résurrection du Fils, et elle la communique aux autres avec une affection maternelle. Marie devient ainsi source d’espérance et de vraie joie!

    La Mère du Rédempteur nous précède et sans cesse nous confirme dans la foi, dans la vocation et dans la mission. Par son exemple d’humilité et de disponibilité à la volonté de Dieu elle nous aide à traduire notre foi en annonce joyeuse et sans frontières de l’Évangile. Ainsi notre mission sera féconde, parce que modelée sur la maternité de Marie. Confions lui notre itinéraire de foi, les désirs de notre cœur, nos nécessités, les besoins du monde entier, spécialement la faim et la soif de justice et de paixet de Dieu ; et invoquons-la tous ensemble,et je vous invite à l’invoquer par trois fois, en imitant ces frères d’Éphèse, lui disant : Mère de Dieu! Mère de Dieu! Mère de Dieu! Amen.

  • Fréquentation de belgicatho en décembre

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    décembre 2011

    Visiteurs uniques     Visites      Visites par jour (Moy / Max)

    6 941                    18 818      607 / 775

     

    décembre 2012

    Visiteurs uniques     Visites       Visites par jour (Moy / Max)

    10 925                   28 648      924 / 1 856

     

    décembre 2013

    Visiteurs uniques     Visites        Visites par jour (Moy / Max)

    18 147                   48 167       1 553 / 2 165

  • Les intentions de prière du pape pour janvier 2014

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    L'intention générale de l'apostolat de la prière du Saint-Père pour le mois de janvier 2014 est:
    "Pour que soit promu un authentique développement économique, respectueux de la dignité de tous les hommes et de tous les peuples".
    Son intention évangélisatrice est: 
    "Pour que les chrétiens des diverses confessions puissent cheminer vers l'unité voulue par le Christ.".

  • Nos voeux pour l'année de grâce 2014

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    Saint François prêchant aux oiseaux par Giotto (basilique d'Assise)

    Nous souhaitons à nos amis et visiteurs une année de grâce 2014, dans la confiance malgré tout ce qui pourrait nous troubler, dans la persévérance malgré tout ce qui pourrait nous décourager, dans l’espérance malgré tout ce qui pourrait obscurcir notre ciel. Ce n’est malheureusement pas un changement de calendrier qui pourra modifier la tournure des évènements que nous vivons mais ne désespérons pas de la Providence. "La foi dans la Providence ne dispense pas de la lutte pour une vie digne mais libère de l'anxiété pour les choses et de la peur du lendemain." (Benoît XVI) Et, à ses yeux, ne valons-nous pas bien plus que les oiseaux du ciel dont elle prend soin ? Alors, affermissons notre pas et osons goûter à la joie de l’Evangile, à la suite de notre pape François.

  • La fraternité, clef de la paix; le message du pape pour la Journée mondiale de la Paix (1er janvier)

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    Message du Pape François pour la Journée mondiale de la paix le 1er janvier 2014 sur le thème : "La fraternité, fondement et route pour la paix". (source)

     

    La fraternité, fondement et route pour la paix

     

    1. Dans mon premier message pour la Journée mondiale de la Paix je désire adresser à tous, personnes et peuples, le vœu d'une existence pleine de joie et d'espérance. Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme habite en effet le désir d'une vie pleine, à laquelle appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser.

    En effet, la fraternité est une dimension essentielle de l'homme, qui est un être relationnel. La vive conscience d'être en relation nous amène à voir et à traiter chaque personne comme une vraie sœur et un vrai frère ; sans cela, la construction d'une société juste, d'une paix solide et durable devient impossible. Et il faut immédiatement rappeler que la fraternité commence habituellement à s'apprendre au sein de la famille, surtout grâce aux rôles responsables et complémentaires de tous ses membres, en particulier du père et de la mère. La famille est la source de toute fraternité, et par conséquent elle est aussi le fondement et la première route de la paix, puisque par vocation, elle devrait gagner le monde par son amour.

    Le nombre toujours croissant d'interconnexions et de communications qui enveloppent notre planète rend plus palpable la conscience de l'unité et du partage d'un destin commun entre les nations de la terre. Dans les dynamismes de l'histoire, de même que dans la diversité des ethnies, des sociétés et des cultures, nous voyons ainsi semée la vocation à former une communauté composée de frères qui s'accueillent réciproquement, en prenant soin les uns des autres. Mais une telle vocation est encore aujourd'hui souvent contrariée et démentie par les faits, dans un monde caractérisé par cette " mondialisation de l'indifférence ", qui nous fait lentement nous " habituer " à la souffrance de l'autre, en nous fermant sur nous-mêmes.

    Dans de nombreuses parties du monde, la grave atteinte aux droits humains fondamentaux, surtout au droit à la vie et à la liberté religieuse ne semble pas connaître de pause. Le tragique phénomène du trafic des êtres humains, sur la vie et le désespoir desquels spéculent des personnes sans scrupules, en représente un exemple inquiétant. Aux guerres faites d'affrontements armés, s'ajoutent des guerres moins visibles, mais non moins cruelles, qui se livrent dans le domaine économique et financier avec des moyens aussi destructeurs de vies, de familles, d'entreprises.

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  • Le père Georges Vandenbeusch a été libéré

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    Du huffingtonpost.fr :

    Otage au Cameroun : libération du père Vandenbeusch, enlevé mi-novembre

    Le président François Hollande a annoncé mardi 31 décembre la libération du prêtre français Georges Vandenbeusch, enlevé mi-novembre au Cameroun.

    Dans un communiqué, le chef de l'Etat a "remercié tous ceux qui ont travaillé sans relâche à cette issue, notamment les autorités du Cameroun et du Nigéria" et "particulièrement le président Paul Biya pour son implication personnelle".

    Le président a par ailleurs demandé au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, de se rendre à Yaoundé pour accueillir le père et le ramener en France dans les meilleurs délais.

    Encore six Français retenus en otage au Mali et en Syrie

    Le Président rappelle que six Français restent encore retenus en otage au Mali et en Syrie. Il réitère son soutien à leurs familles, particulièrement en cette période de fêtes, et leur redit sa détermination à œuvrer à leur libération.

    Lors de son enlèvement dans la nuit du 13 novembre, Georges Vandenbeusch, curé de la paroisse de Nguetchewe, "se trouvait près de Koza dans l'Extrême-Nord du Cameroun, à 30 kilomètres de la frontière avec le Nigeria", avait précisé le ministère.

    Le parquet de Paris avait immédiatement ouvert une enquête pour enlèvement et séquestration en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste. Le groupe islamiste Boko Haram avait déclaré vendredi 15 novembre être à l'origine du rapt.

    De son côté, François Hollande avait assuré que "tout serait fait pour qu'il puisse être libéré" et avait demandé aux Français "de ne pas mettre en danger leur vie". La zone "était formellement déconseillée du fait du risque terroriste et du risque d'enlèvement", avait ajouté le Quai d'Orsay. "En connaissance de cause, le père Georges avait fait le choix de demeurer dans sa paroisse pour l'exercice de sa mission", précisait-il.

  • Mythomania

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    Mandelamania, Francescomania et autres mythomanies : l’idolâtrie, pour l’appeler par son nom, est la maladie infantile de la politique comme de la religion et des autres formes de la vie en société. Celui qui souhaiterait que l’on baisse la voilure de ce "star system" sera décrété aigri ou provocateur, comme l’observe justement Xavier Zeegers dans « La Libre » de ce jour. JPSC

    « Tout s’accélère. Il n’a fallu que six ans à Jean-Paul II pour devenir bienheureux et au prochain printemps il sera saint. Mandela bat tous les records car c’est entre son décès et son enterrement qu’il fut décrété génie planétaire et Dieu immortel via une tornade d’acclamations aussi excessives qu’inconsidérées, comme dans les concerts d’André Rieu où tout le monde hurle sa joie et applaudit en cadence quand même Mozart n’en demandait pas tant.

    On a dit que Barack Obama fut le meilleur orateur du stade. Le plus emphatique, sûrement : "Héros, enseignant de l’Histoire, guide, sage, messie, fierté d’un continent…" oubliant Guantanamo, l’actuelle Robben Island américaine.

    Nous voici prévenus : celui qui souhaiterait que l’on baisse la voilure sera décrété snipeur, aigri, ou provocateur.

    Alors d’emblée, soyons précis. Oui, Mandela fut un homme admirable et un résistant exemplaire. Un grand lucide surtout, qui avait compris que la violence est une impasse, "un fardeau trop lourd à porter" selon Martin Luther King, et qu’avec une patience surhumaine doublée d’un mental d’airain on peut changer le mal en bien.

    A l’instar de Gandhi, il fit de son enfermement un allié, transformant au fil des lustres ses geôliers en otages de sa détermination car c’est lui-même qui décida de sortir enfin, et à ses conditions.

    Qu’il soit dès lors récupéré par les religieux ne surprend pas. Cependant il n’était pas croyant. Richard Stengel, qui l’aida à rédiger son autobiographie, est formel : "En 93 nous regardions ensemble le paysage tranquille où il rejoindrait ses ancêtres, mais il ne croyait pas à l’au-delà. Je ne l’ai pas entendu parler de Dieu ni du paradis. Il m’a dit que nous venons et partons tous, et que simplement un jour ce sera son tour. Sa mort ne l’intéressait pas."

    Il n’était pas non plus un pacifiste inconditionnel. Il organisa des attentats surtout matériels (près de deux cents) donc du sabotage. C’est bien moins grave qu’un autre prix Nobel de la Paix, Menahem Begin, qui coordonna l’explosion de l’hotel King David en 1946, faisant 91 morts et 46 blessés.

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  • Peut-on perdre la foi et la retrouver ?

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    Le sujet est abordé sur le blog de l'abbé Cossement :

    Comment vivre le doute ?

    - Peut-on perdre la foi et la retrouver ?

    Voici le témoignage d’un homme, d’un saint, qui a vécu une période où il ne croyait plus (où, précisera-t-il, il n’avait plus le sentiment de la foi). Vincent Lebbe, missionnaire en Chine au début du XX°siècle, raconte à un ami en proie au doute comment il a retrouvé la foi.

    Ta lettre a bien voyagé pour me trouver. Mes déplacements de tous les jours ont été cause de son retard. Je te réponds de suite, à la volée. Je sais sans que tu me le dises jusqu’à quel point tu es sincère ; et puis, te le dirai-je ?... parce que j’ai passé par là aussi... (...)

    Il y a de cela, je crois, sept ans. Cela a duré autant que je me rappelle cinq à six mois. Les causes ? Je ne crois pas non plus qu’elles fussent morales quoiqu’on ne sait jamais... mais les lectures y étaient pour beaucoup. J’avais emporté de mes lectures d’Europe surtout, un virus de « modernisme ». (Je prends le mot dans le sens péjoratif et spécial que lui a donné Pie X pour préciser une tendance des doctrines condamnées) qui m’a été un trouble de plusieurs années et a fini, mal éclairé, par la perte de la foi — du seul bien réel que j’ai jamais éprouvé sur terre. Mes doutes ? Ils valaient ni plus ni moins que les tiens, mais allant jusqu’au bout je ne croyais plus à Dieu non plus (...). Ils se résumaient surtout à des impressions, à cette même crainte que tu me dis être la tienne, de vivre à son insu dans un amas de « convenu » — de voir le monde vrai à travers les vitres de couleur d’une éducation spéciale.

    La fin ? Voici qui t’intéresse davantage, qui me console en songeant à toi et qui est plus que curieux. Je m’étais fixé comme règle de conduite :

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  • Saint-Pétersbourg : quand le quai Robespierre redevient le quai de la Résurrection

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    Les Russes chassent Robespierre de Saint-Pétersbourg

    (source : breizh-info.com) - Alors que la République refuse toujours de reconnaître ses crimes originels pendant la Révolution, les Russes mettent fin au culte des personnalités de la Terreur. Ainsi, la commission toponymique de la ville de Saint-Pétersbourg a décidé la fin d’un héritage soviétique : le quai Robespierre, qui longe la Neva en plein centre-ville, ne s’appellera plus ainsi. Il retrouvera son nom d’avant 1923, quai de la Résurrection, du nom d’une église qui s’y trouvait au début du XVIIIe siècle. Une façon d’exorciser un lourd passé qui mine tout particulièrement ce coin du centre-ville saint-pétersbourgeois.

    Depuis la fin de l’URSS, de nombreuses rues, des villes entières même, qui se sont vues attribuer le nom de leaders révolutionnaires soviétiques ou étrangers (Danton, Marat et Robespierre principalement en ce qui concerne la France) se sont vu rendre leurs noms historiques. Ainsi, Leningrad s’appelle de nouveau Saint-Pétersbourg, Nijni Novgorod, la 5e ville de Russie, ne se nomme plus Gorki (du nom de l’écrivain soviétique), tout comme Sverdlovsk (de Sverdlov, acteur de la Révolution d'octobre qui aurait donné l'ordre d'exécuter la famille impériale) est redevenu Ekaterinbourg, 4e ville de Russie et chef-lieu de la région de l’Oural.

    Dans le même élan, de nombreuses églises ont été et continuent à être relevées et restaurées dans toute la Russie, où rejaillit la Foi orthodoxe après des décennies de persécutions antireligieuses. Aujourd’hui, le gouvernement russe se fait chantre des valeurs morales conservatrices, pour asseoir enfin sur des bases solides ce grand pays fragile, miné par vingt ans de chocs politiques, sociaux,  moraux, boursiers, migratoires quasi-incessants.

    Ironie de l’Histoire, le bientôt ci-devant quai Robespierre abrite le monument qui rend hommage aux victimes de toutes les répressions politiques : ses deux sphinx de bronzes coulés en 1995 ont deux visages : face aux immeubles du quai, ceux de jeunes femmes. Ce sont des crânes en revanche qui regardent la sinistre prison des Croix sur l’autre rive – qui tient son nom de ses deux bâtiments cruciformes en briques – où au plus fort des répressions staliniennes, jusqu’à 12.000 personnes s’entassaient à vingt dans des cellules de 8m² avant d’être mises à mort ou envoyées au goulag.

    Le nouveau nom du quai sera là encore un clin d’œil de l’Histoire, car il connaîtra une forme de résurrection avec le départ courant 2014 de la prison, qui déménage en banlieue. Ses bâtiments accueilleront d’autres visiteurs, volontaires cette fois : ils devraient être transformés en hôtel, fablab et ateliers d’artistes.

    Louis-Benoît Greffe - [cc] Breizh-info.com

  • Quand Scalfari écrit n'importe quoi

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    Précisions du Saint-Siège après un nouvel éditorial de Scalfari (source : radio vatican)

    En cette fin d’année, la presse italienne a accordé une large place à un éditorial du fondateur du quotidien italien La Repubblica, Eugenio Scalfari. Au mois d’octobre, ce journaliste (qui se proclame athée) avait publié une longue interview du Pape François qui avait défrayé la chronique. Dimanche, il a voulu commenter dans les colonnes du journal le magistère du pape François. Il y affirme entre autres que dans sa récente exhortation apostolique Evangelii Gaudium (La joie de l’Evangile), le Pape François entend abolir le péché. Interrogé sur notre antenne, le Père Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège et de Radio Vatican, se félicite de l’intérêt du monde laïc vis-à-vis de ce Pape. Mais le contenu de cet éditorial mérite, selon lui, quelques mises au point. 

    Tout d’abord, ceux qui suivent jour après jour les prises de parole du Pape François savent l’importance qu’il attache au péché. François est un jésuite et les Exercices spirituels de saint Ignace, qui constituent pour lui une école de spiritualité et de vie chrétienne, commencent par la méditation des péchés et s’achèvent par un colloque avec Jésus qui est venu mourir pour nos péchés. C’est justement par rapport au péché qu’on peut mesurer l’étendue de la miséricorde divine sur laquelle insiste le Pape François. 

    Des malentendus à dissiper

    Le Père Federico Lombardi note par ailleurs que le journaliste italien a mal interprété une réponse du Pape François concernant la fin du monde. Le Pape a cité un célèbre verset de la première Epitre aux Corinthiens : « Quand le Fils se mettra lui-même sous le pouvoir du Père, Dieu sera tout en tous ». Il n’a pas dit, comme l’affirme Eugenio Scalfari, que « la divinité sera dans toutes les âmes et que tout sera en tous ». 

    Autre inexactitude signalée par le père Lombardi dans cet éditorial : le Pape François n’a pas canonisé saint Ignace de Loyola, qui était déjà saint depuis des siècles. Il a canonisé Pierre Favre, le premier compagnon de saint Ignace. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège estime donc qu’il faut certes continuer le dialogue, mais qu’il faut l’approfondir pour éviter les malentendus.