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BELGICATHO - Page 1781

  • Le général des jésuites résolument opposé à une intervention en Syrie

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    Lu sur radio Vatican :

    Le supérieur des Jésuites critique les Etats-Unis et la France

    Rompant avec sa discrétion habituelle, le préposé général de la Compagnie de Jésus, le Père Adolfo Nicolas, a critiqué en termes forts les Etats-Unis et la France susceptibles d’intervenir militairement en Syrie. Le supérieur général des jésuites, dans une interview publiée le 4 septembre 2013 sur le site de la curie romaine de l’ordre, juge "inacceptable" un éventuel recours à la force en Syrie.

    Le religieux espagnol prévient que les Etats-Unis pourraient commettre une "grosse erreur" et déplore que la France, "qui a grandement contribué à la civilisation et la culture", soit aujourd’hui tentée "de conduire l’humanité à faire marche arrière vers la barbarie".

    Q. : Le pape est sorti du protocole habituel pour parler en faveur de la paix en Syrie. Que pensez-vous de ce sujet ?

    Père Adolfo Nicolas: Je n’ai pas l’habitude de commenter les situations internationales ou les affaires politiques. Mais, dans le cas présent, nous sommes devant une situation humanitaire qui va au-delà des limites normales pouvant justifier le silence. J’avoue, je dois le dire, ne pas comprendre qui a donné l’autorisation aux Etats-Unis ou à la France d’agir contre un pays d’une manière qui, sans nul doute, ajoutera aux souffrances d’une population qui a déjà souffert plus que l’on ne peut l’imaginer. La violence ou les interventions violentes comme celles qui se préparent ne sont justifiables que comme des moyens ultimes utilisés d’une manière telle qu’ils n’atteignent que les seuls coupables. Dans le cas d’un pays, cela est totalement impossible, et c’est pourquoi ce recours à la force me paraît totalement inacceptable. Nous jésuites, nous appuyons l’action du pape à 100 % et désirons du fond du cœur que l’action punitive annoncée n’ait pas lieu.

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  • Tournai, 14-15 septembre : office pontifical et grande procession

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    La Grande Procession de Tournai aura lieu le dimanche 15 septembre 2013. 

    • Trois temps rythment le week-end :

    La Veillée de prière : le vendredi 13 septembre à 19 heures, à l’Église Saint-Piat de Tournai.

    L’Office  pontifical : le samedi 14 septembre, dans la Cathédrale Notre-Dame de Tournai.

    La Grande Procession de Tournai :  le dimanche 15 septembre 2013. Vierge mise à l’honneur:Notre-Dame de Bonne-Espérance.  

    Festivités des 14 et 15 septembre à Tournai

    Samedi 14 septembre
    Un office pontifical présidé par Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, sera célébré à 18h à la cathédrale Notre-Dame. La Maîtrise interprètera la messe solennelle « Missa brevis en Do Majeur KV 115 » de Léopold Mozart ainsi que des oeuvres de Haëndel et de Bach.

    Cérémonie de remise des clefs vers 19h15 à la cathédrale Notre-Dame.
    A l’issue de l’office, M. le bourgmestre de la Ville de Tournai remettra les clés de la Ville à Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai.
    Cette cérémonie renoue avec la tradition selon laquelle durant tout le Moyen-Age, la veille de la procession, le Magistrat communal, accompagné des doyens et sous-doyens des métiers, venaient déposer leur offrande à la cathédrale.

    Dimanche 15 septembre
    Sortie de la Grande Procession à 10h. 
    Rentrée de la procession à la cathédrale vers 11h45 et bénédiction du Saint Sacrement.
    Une messe est célébrée à 8h30 à la cathédrale et à 18h à Allain.

    En cas de pluie, un office sera célébré dans la cathédrale à 10h.

    Visite guidée de la cathédrale à 15h. Rdv Office du Tourisme.

    L’Office du Tourisme, Place Paul-Emile Janson 1 (au pied de la cathédrale), est ouvert de 10h à 12h et de 14h à 17h. Tél. 32 (0)69 22 20 45

  • Le diocèse de Tournai priera pour la paix le 7 septembre

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    Mgr Harpigny souhaite que les chrétiens du diocèse de Tournai puissent s’associer à la démarche demandée par le Pape François.

    Il invite donc tous les catholiques du diocèse de Tournai à jeûner et à prier le 7 septembre pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde entier.

    Lors des célébrations dominicales de ce samedi soir, à travers tout le Hainaut, on priera spécialement pour la paix.

    En union avec le Saint-Père, 3 veillées de prière seront organisées samedi soir dans le diocèse de Tournai :

    • à Tournai : veillée de prière à la Cathédrale à 19h

    • à Mons : Eucharistie suivie d’un temps d’adoration à l’église Saint-Nicolas à 18h

    • à Charleroi : à la basilique St Christophe, eucharistie à 18h30, suivie  d’un temps de prière à 19h30

  • Europe : retrouver l'esprit de Robert Schuman (mort il y a 50 ans)

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    « Il est temps de retrouver l’esprit de Robert Schuman » (COMECE)

    Déclaration du Cardinal Marx à l’occasion du 50e anniversaire de la mort de Robert Schuman

    Nous commémorons aujourd’hui le 50e anniversaire de la mort de Robert Schuman. Une grande page de l’histoire européenne aura été écrite en ce demi-siècle qui a suivi sa disparition. La Paix entre les nations, si souvent ennemies dans le passé, la prospérité dont a bénéficié un nombre sans précédent de citoyens ordinaires et la méthode constructive et coopérative avec laquelle la politique est conduite au sein de la famille des nations en Europe : tout cela est à mettre en grande partie au crédit de la vision de Robert Schuman. L’Union européenne, fruit d’une expérience transnationale de coopération unique initiée par la Déclaration Schuman du 9 mai 1950, a apporté une paix de longue durée à un continent, si souvent marqué par les guerres, et a crée entre les nations un esprit de solidarité, qui a aussi transformé la vie économique et sociale en Europe.

    Pourtant, l’héritage de Robert Schuman est fragile. La crise bancaire de 2008 et la crise économique, si elles ne sont pas traitées en s’appuyant sur les principes que Schuman a établis il y a plus de 60 ans, risquent de compromettre irrémédiablement la réussite que fut jusqu’à présent l’Union européenne. La Paix et la Solidarité, ces objectifs principaux qu’avaient défini le 9 mai 1950 celui que l’Europe considère comme son premier Père fondateur, doivent plus que jamais être poursuivis en 2013, étant donné le grave impact de la crise sur la société européenne dans son ensemble, et particulièrement sur les plus fragiles dans nos sociétés. Le Pape François a plusieurs fois attiré l’attention des décideurs et des citoyens européens sur le véritable drame que constituent les « nouveaux pauvres ».

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  • Affluence record de candidats dans les séminaires et maisons religieuses pour l’année 2013-2014

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    ... mais, c'est au Vietnam :

    Affluence record de candidats dans les séminaires et maisons religieuses pour l’année 2013-2014 (Eglises d'Asie - 03/09/2013)

    Les 410 candidats qui, au début du mois d’août, se sont présentés au concours d’entrée en première année du grand séminaire de Vinh-Thanh (diocèses de Vinh et de Thanh Hoa) témoignent de l’attrait toujours fort de la jeunesse catholique vietnamienne pour le sacerdoce et la vie religieuse (contemplative ou active).

    Cette année, les candidats ont été plus nombreux que jamais. De très nombreux jeunes gens se sont inscrits aux divers concours ou épreuves que, désormais, diocèses et congrégations religieuses, au Sud comme au Nord, sont obligés d’établir pour opérer une première sélection. Cet afflux a été particulièrement visible dans les diocèses du Nord où, pendant quelque 35 ans, en raison des circonstances politiques, les établissements de formation sacerdotale et religieuse étaient restés fermés.

    Les grands séminaires sont désormais au nombre de quatre pour la province ecclésiastique de Hanoi, dont le territoire correspond à peu près à celui de l’ancien Tonkin. Le grand séminaire de la capitale a été le premier à rouvrir ses portes en 1987, peu de temps avant celui de Saigon. Il accueillait au début l’ensemble des candidats au sacerdoce de toute la province ecclésiastique. A cette époque, les conditions imposées par les autorités étaient drastiques. Le recrutement n’avait lieu que tous les six ans. Le nombre d’étudiants envoyés par chaque diocèse était soumis à des quotas très sévères. Mais peu à peu les choses ont changé et les restrictions imposées par l’Etat ont été progressivement levées. Le grand séminaire de Hanoi est désormais divisé en deux établissements, l’un pour les étudiants du premier cycle, l’autre pour le second. Un an après l’ouverture du séminaire de la capitale, en 1988, fut créé le séminaire de Vinh Thanh, destiné à la formation des prêtres des diocèses de Vinh et de Thanh Hoa. Plus récemment, deux diocèses, Bui Chu et Thai Binh, ont créé leur propre grand séminaire où sont formés la totalité ou une partie de leurs candidats au sacerdoce.

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  • Empire du légal et dictature

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    Excellent article d'Yves Meaudre sur Liberté Politique :

    L'empire du légal

    Pour bien comprendre le glissement vers une dictature, il faut saisir les mécanismes intellectuels et psychologiques de ses idéologues. L’empire de la loi est une faiblesse. L’analyse relève de la psychiatrie.

    LA LEGITIMITE du pouvoir de quelqu’un dont l’horizon de la conscience est le légal devient vite l’absolu. D’où la volonté toujours accrue de s’emparer de toutes les structures qui définissent le droit. La responsabilité personnelle du jugement est comme obérée par l’idolatrisation collective de la loi.

    On comprend très bien l’implacabilité de celle-ci dans les régimes antiques et notamment l’extrême violence envers les chrétiens lorsque ceux-ci contestèrent l’absolutisme du droit au nom de la raison, rappelant par-là la dignité supérieure et le caractère inviolable de la personne. A contrario, la cohérence totalitaire a trouvé dans la sacralisation du droit son statut religieux. Celui-ci, soumis à la politique devenue elle-même sacrée et donc à ce titre indiscutable, sous peine de blasphème, a fait de l’empereur un dieu.

    On prend conscience alors du côté radicalement subversif de la religion chrétienne. Elle dresse la personne humaine au-dessus de tout pouvoir en raison de sa ressemblance avec le Créateur.

    Aujourd’hui, la dictature, au sens romain du terme, ne s’impose guère différemment. Les ministres, notamment celui de l’Éducation nationale, veulent détruire l’Église catholique en y substituant une religion républicaine qui, par définition, veut imposer sans limite l’emprise de l’État sur l’homme dès sa naissance. Il s’agit pour le ministre de l’instruction publique « d’arracher l’enfant à tout conditionnement culturel et familial ». Il dénie aux parents une autorité qui soit supérieure à celle de l’État.

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  • Quand Stromae se fait l'écho d'un monde en mal de pères

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    Lu sur Padreblog :

    « Papaoutai » le récent single de ce jeune chanteur talentueux d’origine belge est une vraie surprise. Côté musique et côté texte. Mélancolique et entraînant à la fois, Stromae y dénonce avec brio l’absence du père. Commentaire et réflexion.

    « Où t’es ? Papaoutai ? (…) Dis-moi où est ton papa ? » : l’appel est lancé de nombreuses fois. Comme une supplication. Lancinante. Presque martelée.

    Déjà visionné des millions de fois sur Internet, le clip pourrait sans peine devenir l’hymne de toutes les générations d’enfants qui ont souffert de l’absence d’un père. On pense bien sûr à l’absence physique, lorsque la relation au père a été blessée, marquée par l’abandon ou par l’absence, dans ces drames de la vie que les prêtres – aux carrefours de multiples confidences – ne connaissent hélas que trop bien. C’est le cas de Stromae lui-même dont le père, parti très vite après sa naissance, est mort lors du génocide Rwandais.

    Mais l’absence peut aussi être psychologique, lorsque la figure du père est réduite à celle de géniteur ou de simple grand frère. Parfois, des pères eux-mêmes sont dangereusement complices de cette régression. J’ai eu l’envie secrète de féliciter un jour ce papa qui refusait, devant moi, de s’abonner au profil Facebook de sa fille en s’exclamant : « je ne suis pas ton « ami », je suis ton père ! C’est mieux non ? ».

    Quoiqu’il en soit, cette absence fabrique des jeunes privés du mode paternel de l’amour. Un mode unique, singulier, qui consiste en l’art (difficile) de faire conjuguer amour et loi, tendresse et interdit. Le Père est en effet celui qui est capable de dire à son enfant : «je te dis non, parce que je t’aime».

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  • Radicalisme hindou : pas de répit pour les chrétiens du Karnataka

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    ASIE/INDE - Trois cas de persécution de chrétiens au Karnataka (fides.org)

    Bangalore – Trois épisodes de violence et de persécution de chrétiens se sont vérifiés dans l’Etat indien du Karnataka, tristement connu pour la présence de groupes radicaux hindous sur son territoire. Ainsi que l’indique à l’Agence Fides le forum œcuménique indien Global Council of Indian Christians, le premier cas concerne le pasteur protestant Paramajyothi, âgé de 28 ans, qui suit des communautés chrétiennes dans 15 villages du district de Chitradurga, au Karnataka. Ces derniers jours, alors qu’il se trouvait dans son église et célébrait une liturgie en présence d’une soixantaine de fidèles, des extrémistes hindous ont fait irruption dans le lieu de culte, traînant au dehors les participants, les dénudant et les rouant de coups avec violence, leur provoquant des blessures et des fractures. Le pasteur a porté plainte devant les autorités de police, demandant une protection attendu que les radicaux hindous lui ont intimé de quitter le pays dans un délai d’une semaine.

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  • Benoît XVI : santo subito ?

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    Un miracle ? (zenit.org)
    Peter Srsich, des Etats-Unis, a rencontré le pape Benoît XVI le 30 mai 2012, moins d'un an avant la renonciation de celui-ci au pontificat, et Peter veut maintenant être prêtre.

    C'est l'histoire que Peter et sa famille racontent (en anglais) dans cette video:
    http://www.ksdk.com/news/local/story.aspx?storyid=362557

    Une histoire de maladie vaincue aussi... Peter avait 17 ans, quand on lui diagnostiqua une tumeur agressive - un lymphome non hodgkinien - dans la poitrine, et il fut soigné au Children's Hospital Colorado.

    C'est alors qu'il confia à la fondation "Make-a-Wish"  - "Fais un voeu", qui existe aussi en France par exemple (http://www.makeawishfrance.org/) - son désir d'aller rencontrer le pape Benoît XVI à Rome. Il vint participer à une audience générale place Saint-Pierre.

    Il confie, dans la vidéo cette "expérience" qu'il qualifie d'"humiliante" de découvrir combien le pape - aujourd'hui émérite - "était humble". On reconnaît les paroles prononcées par le pape François, le 23 mars dernier, lorsqu'il est allé trouver le pape émérite à Castelgandolfo et qu'il lui a offert l'icône de la Vierge de l'Humilité.

    Le pape Benoît XVI a écouté l'histoire de Peter, il a posé sa main sur sa poitrine et il l'a béni.
    Plus d'un an après Peter est guéri. Il est en deuxième année à la "Regis University" des jésuites, au Colorado. Et il veut devenir prêtre.

    Ses parents estiment qu'ils doivent la guérison de Peter à la prière d'intercession du pape émérite Benoît XVI.

  • Un miracle insignifiant ?

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    L'Evangile du jour : Lc 4, 38-44

    En quittant la synagogue, Jésus entra chez Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on implora Jésus en sa faveur. Il se pencha sur elle, interpella vivement la fièvre, et celle-ci quitta la malade. A l'instant même, elle se leva, et elle les servait.

    Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d'eux, les guérissait. Des esprits mauvais sortaient de beaucoup d'entre eux en criant : « Tu es le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les interpellait vivement et leur interdisait de parler parce qu'ils savaient, eux, qu'il était le Messie.

    Quand il fit jour, il sortit et se retira dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu'à lui, et elles le retenaient pour l'empêcher de les quitter. Mais il leur dit : « Il faut que j'aille aussi dans les autres villes pour leur annoncer la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c'est pour cela que j'ai été envoyé. »

    Et il se rendait dans les synagogues de Judée pour y proclamer la Bonne Nouvelle.

    l'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr - archive 2007)

    La guérison de la belle-mère de Pierre, que Jésus relève de sa fièvre, voilà un miracle en apparence bien insignifiant ; au point qu’on est enclin à se demander pourquoi saint Luc en fait mention ? Notre étonnement grandit encore lorsque nous découvrons qu’il s’agit du tout premier miracle relaté dans le troisième évangile ! Dans la logique narrative, il devrait donc avoir une valeur paradigmatique et orienter l’interprétation de tous les miracles qui vont suivre. Bref, les deux versets qui introduisent l’Évangile de ce jour, méritent toute notre attention.

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  • L'évêque de Liège invite à prier pour la paix en Syrie

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    Communiqué :

    Chers frères et sœurs, je voudrais me faire aujourd’hui l’interprète du cri qui monte de toutes les parties de la terre, de tous les peuples, du cœur de chacun, de l’unique grande famille qu’est l’humanité, avec une angoisse croissante : c’est le cri de la paix. C’est par ces mots que le Pape François a invité tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté à une chaîne d’engagement pour la paix, lors de l'Angélus de ce 1er septembre 2013, sur la Place Saint-Pierre, à Rome.

    Le pape a en effet consacré l'Angélus à un vibrant plaidoyer pour la paix, devant des dizaines de milliers de visiteurs présents place Saint-Pierre, ou unis par les ondes de la radio, par la télévision ou Internet.

    Le pape a proposé une journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient, et dans le monde entier, le samedi 7 septembre prochain, invitant croyants et non croyants à s'y associer.

    L’évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre Delville, accueille avec joie cet appel du Saint Père et souhaite le relayer au sein de son diocèse. Le bien de la paix est trop important pour qu’il soit laissé aux seuls hommes politiques. Chacun, et en particulier les chrétiens, a la responsabilité de prier et de s’engager pour la paix, sur les traces de Jésus Christ.

    Mgr Delville propose trois démarches aux catholiques de son diocèse :

    -          Se joindre à la demande du pape de jeûner. Il s’agit un jeûne alimentaire, mais aussi de jeûner de toutes les passions d’inimitié, d’opposition, de confrontation ou de jalousie que chacun peut avoir dans son cœur.

    -          Se joindre à l’appel du Pape à prier pour la paix. La prière personnelle de chacun pour la paix, dans la concorde, a une grande importance. Mgr Delville invite plus particulièrement les catholiques de la ville de Liège et des environs à le rejoindre pour une veillée de prière pour la paix et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. Cette veillée aura lieu le samedi 7 septembre à 19h, à la Cathédrale de Liège. Elle sera animée par la Communauté de Sant’Egidio. Le nouvel évêque de Liège propose également à chaque doyenné du diocèse d’envisager l’organisation de prières semblables.

    -          Mgr Delville demande enfin qu’une intention de prière, telle que celle qui suit, soit lue lors de toutes les messes dans le diocèse le week-end des 7 et 8 septembre : Prions pour la paix en Syrie. Prions pour les victimes de ce conflit et tous ceux qui souffrent de cette guerre civile, en particulier les civils, les réfugiés, les femmes et les enfants. Prions pour les artisans de paix et ceux qui s’engagent à vivre dans l’amitié malgré les haines déchainées. Prions pour que le travail pour la paix puisse remplacer les logiques de guerre et de violence. Prions le Seigneur.

    À l’image du pape, Mgr Delville invite aussi à s’unir à cette initiative, de la façon qu’ils retiendront comme plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les disciples des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté.

    Le texte complet de l’Angélus prononcé par le pape François le 1er septembre à Rome est disponible sur le site du Vatican.

  • Le désespoir d'un enseignant

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    Pierre Jacque, professeur dans un lycée de Marseille, s'est donné la mort. Il a laissé une longue lettre posthume qui dénonce clairement les dérives de l'enseignement et les aberrations du pédagogisme que nous avons critiqué à plusieurs reprises sur ce blog. Si nous ne pouvons approuver son geste, nous comprenons toutefois le sentiment de détresse qui l'a submergé jusqu'au désespoir :

    La lettre posthume de Pierre Jacque est diffusée par la section syndicale SNES-FSU avec l'accord de sa famille.

    Source originale : http://www.aix.snes.edu/IMG/pdf/hommage_a_pierre_jacque.pdf

    "Le 1 septembre 2013

    De Pierre JACQUE, Enseignant d'électronique

    Objet : Evolution du métier d'enseignant.

    A ma famille, à mes proches et à tous ceux que mon témoignage intéressera.

    Je vous fais part de ma décision de ne pas faire la rentrée scolaire 2013. En effet le métier tel qu'il est devenu au moins dans ma spécialité ne m'est plus acceptable en conscience.

    Pour éclairer ma décision je vous décris succinctement mon parcours personnel. Je suis devenu ingénieur en électronique en 1982 à l'âge de 24 ans. Ma formation initiale et surtout mon parcours professionnel m'ont amené à exercer dans la double compétence "hard" et "soft". Le métier prenant et difficile m'a toujours convenu tant que j'avais le sentiment de faire œuvre utile et d'être légitime dans mon travail. Passé la quarantaine la sollicitation de plus en plus pressente d'évoluer vers des tâches d'encadrement et le sort réservé à mes ainés dans mon entreprise m'ont incité à changer d'activité. En 1999 j'ai passé le concours du capet externe de génie électrique et j'ai enseigné en section SSI et STI électronique. Le choc pour moi fut brutal de constater la baisse de niveau des sections techniques en 18 ans passé dans l'industrie notamment pour la spécialité agent technique (niveau BTS ou DUT suivant les cas). Même si le niveau enseigné était bien bas de mon point de vue, ma compétence était au service des élèves et je me sentais à ma place. Une difficulté était quand même le référentiel applicable (le programme) datant des années 80, ambitieux pour l'époque et en total décalage avec le niveau réel des élèves des années 2000. Une réforme semblait souhaitable pour officialiser des objectifs réalistes et orientés en fonction des besoins du marché du travail.

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