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  • 2025 : un jubilé dans lequel devra émerger la force de l'espérance

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    De Vatican News :

    Jubilé 2025, source d’espérance: les recommandations du Pape face au sécularisme

    Les participants à la plénière du dicastère pour l’Évangélisation ont été reçus par le Pape François ce vendredi matin. Le Saint-Père les a invités à ne pas se laisser décourager par la montée du sécularisme, mais à saisir ce moment pour aider «les jeunes générations à retrouver le sens de la vie».

    Le Pape a reçu ce vendredi 15 mars au matin, les participants à la plénière du dicastère pour l’Évangélisation, consacrés à la section sur les questions fondamentales du monde. En perspective du Jubilé de 2025, François a appelé à renforcer la transmission de la foi, en renouvelant la méthodologie catéchétique, et en témoignant de la spiritualité de la miséricorde. Ayant encore une voix fragile, le Pape a délégué la lecture de son discours à Mgr Filippo Ciampanelli, de la première section de la Secrétairerie d'État, section pour les Affaires générales.

    Sécularisme et perte de la foi

    Le Souverain pontife a tout d’abord adressé une pensée à la «condition de plusieurs Églises locales» confrontées à un sécularisme grandissant, allant de «la perte du sens d'appartenance à la communauté chrétienne à, l'indifférence à l'égard de la foi et de son contenu». Poursuivant, François a invité à ne pas se décourager, mais au contraire, à saisir ce moment propice pour «comprendre quelle réponse efficace nous sommes appelés à donner aux jeunes générations, pour qu'elles retrouvent le sens de la vie». Une vie désormais marquée par la culture numérique, dont les conséquences sont à la fois positives et négatives, mais aussi par «l'appel à l'autonomie de la personne, présentée comme l'une des revendications de la laïcité». Celle-ci, a détaillé le Pape, «ne peut être théorisée comme une indépendance par rapport à Dieu, car c'est précisément Dieu qui garantit la liberté de l'action personnelle».

    Expérience au cœur de la famille

    Comment surmonter la rupture en cours dans la transmission de la foi? François a assuré qu’il est avant tout urgent de rétablir du lien avec les familles et les centres de formation. «La foi dans le Seigneur ressuscité, qui est le cœur de l'évangélisation, nécessite, pour être transmise, une expérience significative vécue dans la famille et dans la communauté chrétienne comme une rencontre avec Jésus-Christ qui change la vie», a-t-il précisé.

    Renouveler la méthodologie catéchétique

    Le Pape a conclu en appelant chacun à prier plus et mieux, alors que cette année qui précède le Jubilé devait être consacrée à la prière.

  • Le bon combat du cardinal Cordes pour remettre Dieu au centre

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    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le bon combat du cardinal Cordes : remettre Dieu au centre

    Le cardinal, décédé à l'âge de 89 ans, a laissé une empreinte indélébile sur les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Ses idées ont été à l'origine des Journées mondiales de la jeunesse et de l'encyclique Deus caritas est.

    16_03_2024

    Le cardinal Paul Josef Cordes, décédé hier à Rome à l'âge de 89 ans à la maison de retraite Pio XI - et dont la messe de funérailles sera célébrée lundi à 15 heures à l'autel de la cathèdre de la basilique Saint-Pierre -, était bien conscient que notre vie est à tout moment entre les mains du Seigneur et qu'elle l'est tout particulièrement au moment de la mort. Le titre de président émérite du Conseil pontifical Cor Unum, qui n'existe plus, est certainement réducteur pour comprendre la contribution du prélat de l'archidiocèse de Paderborn à l'Église contemporaine. Son empreinte, souvent discrète mais toujours incisive, est indélébile dans les pontificats de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI. C'est d'ailleurs à son intuition que l'on doit deux "chefs-d'œuvre" aussi différents mais tout aussi pertinents dans l'histoire récente que les Journées mondiales de la jeunesse et l'encyclique Deus caritas est.

    Dans le livre du prophète Daniel, nous lisons que "les sages brilleront comme l'éclat du firmament, ceux qui auront conduit beaucoup de gens à la justice brilleront comme les étoiles pour toujours". C'est donc là que l'on imagine Cordes si l'on pense aux nombreuses vocations et aux beaux témoignages de foi qui ont fleuri dans les familles impliquées dans les mouvements ecclésiaux, réservoir prolifique pour le présent et l'avenir de l'Église. Le cardinal, en effet, "arraché" à son Allemagne en 1980 par Jean-Paul II qui le voulait vice-président du Conseil pontifical pour les laïcs, est rapidement devenu le bélier du pape polonais pour briser les résistances curiales au "nouveau printemps de l'Église" que représentaient les mouvements et les communautés. Cette mission brillamment accomplie est devenue évidente lors du Synode des évêques de 1987. En plein bras de fer avec le cardinal Carlo Maria Martini, qui critiquait les charismes, Cordes sentit son bras saisi par la poigne puissante de Wojtyła, qui l'encouragea par trois mots qu'il n'oubliera jamais : "continuez le combat !".

    Mais le bon combat du cardinal de Kirchhundem était surtout contre l'oubli de Dieu par la société contemporaine. Une alarme lancée également dans les nombreuses interviews et discours que Cordes a accordés ces dernières années à la Nuova Bussola Quotidiana. Son admiration pour Joseph Ratzinger est née précisément de l'attention que le futur Pontife a consacrée dès ses premiers écrits à ce thème. Cordes l'a rappelé à nos lecteurs lors de la dernière interview qu'il a pu donner, déjà très malade, en janvier dernier. Souffrant des séquelles d'une tumeur et revenant du Covid, le vieux prélat n'a pas manqué d'évoquer la figure de Benoît XVI, un maître mais aussi un ami sincère.

    C'est grâce à ces deux Allemands, aux tempéraments et aux histoires très similaires, qu'une encyclique comme Deus caritas est a vu le jour, qui nous apprend à ne pas confondre l'Église avec une ONG et nous avertit que la vraie charité ne peut se passer de Dieu. Vivant à peu de distance l'un de l'autre, soignés avec amour par des femmes consacrées des Memores Domini et ayant en commun un kinésithérapeute, Cordes et Ratzinger ont renforcé leurs liens au cours des années qui ont suivi leur renonciation. Il n'est pas surprenant qu'en 2020, le cardinal ait "hérité" du fauteuil roulant et de la montre de sauvetage qui avaient appartenu à Georg, le frère bien-aimé de Benoît XVI. Malgré son état de santé, le cardinal Cordes avait tenu à se recueillir devant la dépouille de Ratzinger dans la chapelle Mater Ecclesiae. Sa faiblesse physique ne lui avait pas permis de concélébrer les funérailles sur la place Saint-Pierre. 

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  • Le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas ?

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    De Nicholas Senz sur le Catholic World Report :

    Le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas ?

    Pour comprendre la récente réponse du cardinal Fernandez et l'enseignement de l'Église sur cette question, nous devons comprendre la relation entre notre corps et notre âme, ou plutôt, la relation entre les aspects matériels et spirituels de nous-mêmes.

    15 mars 2024

    Le Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF) a publié plusieurs documents à la fin de l'année 2023. Les fidèles ont à peine digéré l'un d'entre eux que le suivant leur est présenté. L'un d'entre eux a suscité une controverse mineure avant d'être englouti par la controverse plus importante d'un document ultérieur. Il peut être utile de revenir en arrière et de réfléchir un instant à une question qui s'est posée : le Vatican a-t-il vraiment dit que nos corps ne ressusciteront pas d'entre les morts ?

    Eh bien, oui et non.

    Tout d'abord, rappelons le contexte de la question. En décembre de l'année dernière, le DDF a publié une réponse à une question posée par le cardinal Matteo Zuppi, archevêque de Bologne en Italie, "concernant deux questions sur la conservation des cendres des personnes décédées après la crémation". Tout d'abord, le cardinal a demandé s'il était possible d'autoriser un dépôt permanent pour conserver les restes incinérés de plusieurs personnes, mélangés, à condition qu'il soit clairement étiqueté avec les "détails de base" de la vie des défunts afin que leur mémoire puisse être préservée, de la même manière que les ossuaires (dépôts communs pour les os) fonctionnent. D'autre part, il a demandé si les familles pouvaient conserver une partie des restes incinérés d'une personne dans un lieu "significatif pour l'histoire du défunt".

    En réponse à ces questions, le cardinal Manuel Fernandez a écrit que si nos corps ressuscitent effectivement dans un état transformé, "le corps de la personne ressuscitée ne sera pas nécessairement constitué des mêmes éléments que ceux qu'il avait avant sa mort". Cette phrase en particulier a attiré l'attention de beaucoup, suscitant des questions : le cardinal veut-il dire que mon corps ne ressuscitera pas d'entre les morts ? Qu'une autre chose sera reconstituée ? Si Dieu peut me reconstruire un nouveau corps à partir de n'importe quoi, s'agit-il vraiment de mon corps ? Et pourquoi se préoccuper autant de garder nos restes aussi intacts que possible (par exemple en n'autorisant pas la dispersion des cendres) si, de toute façon, mon corps ne sera pas reconstitué ?

    Pour comprendre la réponse du cardinal Fernandez et l'enseignement de l'Église sur cette question, nous devons comprendre la relation entre notre corps et notre âme, ou plutôt, la relation entre les aspects matériels et spirituels de nous-mêmes.

    L'être humain est un composé de corps et d'âme. Les êtres humains sont des corps animés, ou des âmes incarnées. Mais il existe une certaine relation entre les deux constituants. L'âme est la forme du corps. Cela ne signifie pas que l'âme est comme un emporte-pièce qui donne sa forme au corps. Cela signifie que l'âme est ce qui constitue, organise et compose certains matériaux comme le corps humain. La raison pour laquelle nous pouvons savoir cela est qu'après la mort, une fois que l'âme s'est séparée du corps, le corps se décompose, c'est-à-dire qu'il se décompose en ses parties constitutives et n'est plus constitué en tant que corps humain.

    Nous traitons les corps morts, ou plutôt les corps des morts, avec respect et dignité dans nos rites funéraires et d'inhumation en raison de leur lien intrinsèque avec la personne qui nous a quittés. C'est dans ce corps que cette personne a vécu, agi, aimé et appris à connaître Dieu. Cependant, nous devons nous rendre compte que la matière qui constitue notre corps cessera, avec le temps, d'être reconnaissable en tant que corps humain. Notre corps se décomposera en éléments qui entreront dans la terre : "Souviens-toi, homme, que tu es poussière et que tu retourneras à la poussière."

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  • La conférence du cardinal Ambongo à Bruxelles (13 mars)

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    De cathobel sur youtube :

    Découvrez la captation vidéo réalisée par CathoBel, de la conférence du cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, à Bruxelles. Cet évènement s'est déroulé le mercredi 13 mars 2023 durant la visite du cardinal en Belgique.

  • Nigéria : une association catholique affirme que le gouvernement aide les djihadistes à attaquer les chrétiens

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    Lu sur Crux (Ngala Killian Chimtom) :

    Un groupe nigérian affirme que le gouvernement aide les djihadistes à attaquer les chrétiens

    16 mars 2024

    YAOUNDÉ, Cameroun - Un groupe de chercheurs, de criminologues et d'activistes des droits de l'homme d'inspiration catholique au Nigeria accuse certaines autorités de planifier l'expansion des activités des djihadistes dans le sud-est fortement chrétien sous le couvert de projets d'élevage de l'État.

    Ces projets ont été présentés comme un moyen de moderniser l'agriculture et d'améliorer la gestion du bétail. L'idée est de créer des zones désignées où le bétail peut être élevé et pâturé, réduisant ainsi les conflits entre les éleveurs et les agriculteurs.

    En 2019, le gouvernement nigérian a lancé un plan national de transformation de l'élevage sur 10 ans visant à créer 119 ranchs dans plusieurs régions du pays afin d'"apaiser le conflit entre éleveurs et agriculteurs".

    La Société internationale pour les libertés civiles et l'État de droit (Intersociety), un groupe d'inspiration catholique, affirme que ce projet est une ruse pour peupler le Sud-Est de bergers musulmans qui terrorisent les communautés chrétiennes depuis des années.

    Intersociety affirme avoir minutieusement suivi l'évolution de la situation dans certaines communautés agricoles du Nigeria. Son enquête a révélé une tendance déconcertante : Les dirigeants locaux sont contraints de céder des parcelles de terre pour ces initiatives d'élevage. Cependant, Intersociety soutient que ces projets apparemment inoffensifs peuvent cacher un agenda plus inquiétant.

    Selon son rapport du 11 mars, les projets d'élevage sont un écran de fumée pour la réinstallation des bergers peuls.

    Le groupe ethnique des Fulanis, essentiellement musulman, est au centre de tensions de longue date au Nigeria, en particulier dans les régions où il s'oppose aux agriculteurs locaux, majoritairement chrétiens, souvent pour des questions de terres et de ressources.

    Ces conflits ont dégénéré en violence, entraînant la mort de milliers de chrétiens et le dépeuplement de communautés chrétiennes entières. L'une des attaques les plus flagrantes des Fulanis contre les chrétiens a eu lieu à Noël, lorsque quelque 200 chrétiens ont été massacrés.

    Selon Intersociety, au moins 52 000 chrétiens ont été tués au Nigeria depuis 2009.

    L'année dernière, les bergers peuls ont été responsables de la mort d'au moins 3 500 chrétiens, selon l'association.

    Intersociety a promis de s'opposer aux projets des gouverneurs des États d'Enugu, d'Anambra, d'Abia, d'Imo et d'Ebonyi, au Nigeria, visant à réinstaller les bergers peuls, accusés d'être à l'origine de ces attaques inspirées par le djihad.

    Selon Intersociety, l'inquiétude est particulièrement forte dans l'État d'Enugu, où les terres communautaires sont de plus en plus menacées d'être accaparées "pour l'élevage ou l'installation de bergers peuls".

    "Le gouvernement de l'État, sous la direction de Peter Mbah, a été fortement et largement accusé de contraindre certaines communautés de l'État possédant de vastes étendues de terres agricoles, de broussailles et de forêts à en céder ou à en abandonner une grande partie à des fins d'agriculture mécanisée ou d'élevage de vaches", indique Intersociety dans son rapport signé par le président de son conseil d'administration, Emeka Umeagbalasi.

    Il a décrit ce plan comme "un camouflage pour les implantations de Fulanis djihadistes" dans l'État.

    Le rapport note que les terres du sud-est qui sont maintenant ciblées par le gouvernement pour l'élevage sont "trop petites pour être accaparées par les Fulanis". Il affirme que les terres ont été cédées pour l'installation de Fulanis et qu'elles pourraient devenir des "colonies de Fulanis djihadistes" déguisées en ranchs pour le bétail.

    Dans sa déclaration, Intersociety a mis en garde les gouverneurs des États concernés et leur a demandé de renoncer à "tout déguisement ou camouflage visant à établir des colonies de bergers dans n'importe quelle partie de leurs États respectifs".

    "Ces mesures doivent être supprimées dans tout le Sud-Est ou faire l'objet d'une résistance légale et populaire", a déclaré l'organisation.

    Le projet d'élevage de bétail a également suscité des réactions négatives de la part des habitants qui ont souffert des attaques des Fulanis.

    Le chef Johnson Okolo, un agriculteur d'Enugu qui a perdu ses récoltes à cause du bétail et ses terres agricoles à cause des bergers fulanis en maraude, s'est insurgé contre le plan d'élevage de bétail.

    "Je suis une victime, j'ai perdu plus de 6 000 palmiers dans ma plantation d'Amofia Agu Affa dans le conseil d'Udi de l'État d'Enugu à cause des bergers peuls qui ont détruit la palmeraie et pris possession de l'endroit depuis plus de quatre ans maintenant", a-t-il déclaré aux médias.

    "Je ne suis pas allé dans ma palmeraie depuis quatre ans parce que les bergers se sont emparés de la plantation pour s'y installer", a déclaré M. Okolo, ajoutant que donner des terres aux bergers pour qu'ils s'installent dans la région, c'est tout simplement inviter les gens à avoir des problèmes.

    Le gouvernement d'Enugu a ouvertement reconnu son intention de créer des ranchs modernes dans le cadre de son programme de productivité agro-industrielle. Selon leur déclaration, ces ranchs serviront de mesure stratégique pour lutter contre les activités des kidnappeurs et autres criminels qui se déguisent en bergers.

    "Il est devenu nécessaire d'expliquer le projet d'utiliser le ranching, une méthode moderne utilisée dans le monde entier, pour élever le bétail", a déclaré le gouvernement.

    "Les récents messages viraux et les protestations de quelques personnes contre ce qu'elles considèrent comme l'intention du gouvernement de s'approprier (...) des terres et de les donner aux Fulanis sous le couvert de RUGA (établissements pour les Fulanis) sont la machination malheureuse de ceux qui souhaitent faire une montagne d'une taupinière pour des raisons politiques", a poursuivi le communiqué.

    "L'intention du gouvernement est claire à ce sujet. Des bandits armés et des kidnappeurs au nom de bergers profitent depuis longtemps de nos forêts et de nos terres agricoles pour commettre des crimes odieux, des enlèvements, des viols et des meurtres. Le gouvernement de l'État d'Enugu a décidé de mettre un terme à ces pratiques et d'introduire l'élevage en ranch, la méthode la plus moderne d'élever du bétail", explique le communiqué.

    "Une fois ce système mis en place, aucun éleveur ou marchand de bétail ne sera autorisé à parcourir des zones non désignées avec ses animaux pour les faire paître", précise le communiqué.

    Le Nigeria compte plus de 230 millions d'habitants, presque également répartis entre les chrétiens, principalement dans le sud, et les musulmans, principalement dans le nord.

    Alors que le pays est aux prises avec des problèmes sociopolitiques complexes, l'équilibre délicat entre le développement agricole, la sécurité et les droits de l'homme reste difficile à trouver.

    Les préoccupations du groupe catholique nous rappellent brutalement que des initiatives apparemment bénignes peuvent avoir des intentions cachées et que la vigilance est essentielle pour préserver le bien-être de tous les citoyens.

  • Les retombées sans fin de Fiducia Supplicans (revue de presse)

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    Du site de la FSSSPX :

  • L'activité diabolique est en plein essor

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    De zenit.org :

    Les exorcistes recensent une augmentation de l’activité diabolique

    15 mars 2024

    Chad Ripperger, théologien, docteur en philosophie et psychologue, a déclaré à New York, début février 2024, que les possessions augmentent jusqu’à 0,5 % dans la population. Il a souligné que des études montrent l’augmentation drastique de la possession diabolique, l’une des quatre voies d’influence du diable. Selon lui, l’obsession diabolique est une attaque contre la psyché. L’esprit, l’intellect est dominé par des idées obsessionnelles qui n’ont pas une origine naturelle. Elle se développe à partir de la pornographie, dont les auteurs ont souvent été « éduqués par des satanistes », pour atteindre une grande dépendance. L’exorciste a fait le constat suivant : « L’objectif principal est de promouvoir la destruction du mariage par l’effondrement de la morale sexuelle ».

    Les données montrent que 90 % des jeunes de 16 ans regardent de la pornographie en ligne. L’augmentation de l’oppression d’origine satanique provoque également des attaques qui détruisent le corps, ce qui se traduit par des maladies qui n’ont pas d’explication naturelle. Serait-ce aussi à cause de la sorcellerie ? Un autre élément de nature éducative est que la pornographie provoque un manque de vertu et de bonnes habitudes, et rend difficile la lutte contre l’obsession. « Nous sommes extraordinairement faibles. Chaque fois que le mal est commis, chaque péché mortel est une porte ouverte à la possession ». Si les membres de l’Église sont « moins saints« , l’influence du mal est renforcée. »

    Sur la base de ces études et de son expérience personnelle, le père Ripperger explique que [actuellement] le temps nécessaire à la délivrance d’un possédé est de plus de deux ans, alors que « le temps moyen pour libérer quelqu’un d’une possession totale était d’un ou deux jours, voire d’une semaine », avant le début des années 60. « Cela signifie que la sainteté des membres de l’Église détermine l’efficacité de mes prières lorsque j’entre dans la session [d’exorcisme]. Cela nous indique qu’il y a un problème fondamental avec les membres de l’Église : ils ne sont pas aussi saints que l’étaient leurs homologues dans le passé. »

    Le père Ripperger a également souligné que « l’objectif principal du diable est de promouvoir la destruction du mariage par l’effondrement de la morale sexuelle ». Il le perçoit également dans la forte croissance de la cohabitation extraconjugale et de l’adultère. Les données compilées par Ripperger permettent d’estimer que les couples unis en dehors du sacrement du mariage ont été multipliés par 19 au cours des cinq dernières décennies. En 1960, il y avait 430 000 couples qui vivaient en union libre aux États-Unis et quelque 8 300 000 en 2015. Les chiffres du gouvernement sont encore plus élevés et ont triplé en deux décennies, passant de 6 à 17 millions, ce qui représente un pourcentage notable de la population adulte totale. Serait-ce un progrès social que de briser la structure naturelle du mariage comme le propose l’idéologie libérale ?

    L’exorciste affirme que « l’une des principales raisons pour lesquelles Dieu permet l’intervention des démons dans notre quotidien est de nous sanctifier. Lorsque nous les combattons et que nous devenons des instruments de justice pour eux, c’est méritoire aux yeux de Dieu et cela élève notre place au Ciel. Car vous emporterez deux choses au Ciel : votre état de grâce et votre vertu. » Pour le père Ripperger, il s’agit d’une « bataille » à laquelle les fidèles doivent prendre part. « Quand Adam et Eve ont mangé le fruit [défendu] en Eden, ils ont quitté la structure de l’autorité de Dieu et sont entrés dans la structure du pouvoir de Satan. Dès lors, chacun d’entre nous a été recruté pour cette guerre spirituelle.

    Si les démons ont gagné du terrain et que la situation est aussi grave qu’elle l’est, nous savons aussi, d’après les Écritures, que là où le péché abonde, la grâce abonde d’autant plus. La contrepartie de la question est que, si vous êtes fidèle à la grâce, vos probabilités de devenir un saint existent, elles sont là, et Dieu le veut. »

    Lire aussi : «Le diable se faufile dans nos faiblesses»: face aux dérives de l'occultisme, le grand retour des exorcistes