Voici trois jours, les évêques et supérieurs religieux belges acceptaient d’assumer, dans le cadre d’une procédure arbitrale à définir, les conséquences notamment financières d’une responsabilité morale pour des faits d’abus prescrits et donc sans faute imputable. Mgr Harpigny, évêque référendaire sur ces questions se félicitait d’être ainsi « passé à la vitesse supérieure ». D’après le journaliste Ricardo Gutiérrez, leurs adversaires sont aussi passés, aujourd’hui même, à la vitesse supérieure. Voici ce qu’il écrit à ce sujet dans « Le Soir » de ce jour :
"C’est non seulement le Vatican, comme annoncé, mais aussi les évêques et les supérieurs des ordres et congrégations catholiques belges que les victimes d’abus sexuels défendues par l’avocat gantois Walter Van Steenbrugge (photo ci-contre) entendent citer en justice civile. Ils dévoileront leur citation à comparaître ce mercredi, à Gand. Elle se fonde sur la présumée négligence fautive de l’Eglise face aux centaines de victimes abusées par des prêtres et des religieux, en Belgique.