Le 30 mai dernier, les évêques et supérieurs religieux belges ont publié une « repentance » dans laquelle ils reconnaissent leur responsabilité « morale » à l’égard des victimes des abus sexuels cléricaux dans le cadre d’une « relation d’autorité » et se disent « déterminés » à leur procurer -entre autres- des indemnités financières « selon leurs besoins ».
Comment et dans quelle mesure ? Voici la phrase-clé : « Les évêques et les supérieurs religieux acceptent de coopérer avec les experts de la ‘Commission de suivi’ (ndlr commission de la chambre des députés chargée du suivi des recommandations exprimées par la commission spéciale de la même chambre traitant du dossier des abus sexuels) à la mise en place d’une forme pluridisciplinaire de procédure d’arbitrage, pour les faits prescrits dont les cours et tribunaux ne peuvent plus connaître. Il leur paraît souhaitable que les arbitres aient, en outre, la faculté d’orienter les parties vers une médiation ».