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  • Eric de Beukelaer recadre le débat sur l'euthanasie

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    Sur son minisite, l'abbé de Beukelaer intervient très opportunément, suite aux propos extrêmement agressifs (et qui, selon nous, procèdent d'une vision totalitaire) du président du Centre d'Action Laïque à l'égard de notre archevêque :

    Dénigrer, c’est euthanasier le débat

    Pour faire très bref, dans le débat sur l’euthanasie, il y a l’approche de principe et la gestion politique de celle-ci. Le principe est de savoir si le droit à la « bonne mort » (sens du mot euthanasie) peut être octroyé sur demande à des citoyens et – si oui – moyennant quelles conditions. Les partisans de l’euthanasie répondent « oui » au nom du libre-arbitre ; les opposants – dont je fais partie – répondent « non » de par l’interdit fondateur de donner la mort. La gestion politique du « oui » implique de vérifier les conditions d’accès au droit de mourir, en évitant que cette liberté ne se transforme en pressante invitation. La gestion politique du « non », demande de mettre en œuvre une politique de soins qui apaise la souffrance – quitte à accélérer le décès – sans pour autant provoquer la mort. Si l’honnêteté intellectuelle invite à reconnaître que les partisans du « oui » ne sont pas des êtres privés de respect pour la vie humaine, la même honnêteté, force à admettre que les adeptes du « non » ne sont pas pour autant des obscurantistes imposant le poids de leurs croyances passéistes à toute la société. Le fait que – parmi d’autres grandes nations démocratiques –  la très laïque France n’aie à ce jour aucune loi de dépénalisation de l’euthanasie, illustre assez clairement que le débat existe.

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  • Saint Suaire : de nouveaux éléments en faveur de son authenticité

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    Nous lisons, sur le Forum Catholique (CMdelaRoca), ce post très intéressant :

    "Selon ce que rapporte Marco Tosatti,sur Vatican Insider de nouvelles précisions dans l'étude du pollen ne laissent plus planer de doute: selon la recherche universitaire les pollens dominants dans le lin du Saint Suaire de Turin reflètent l'image du rituel funéraire en usage il y a 2000 ans en Asie Mineure.

    Un congrès vient de se tenir à Valence au cours duquel une recherche de l'Université des Baléares, représentée par Mme Marzia Boi, spécialiste en "palinologie".

    Comme on le sait maintenant, le Saint Suaire est recouvert de pollens, et l'étude qu'en fait la spécialiste démontre que ce tissus avait effectivement une fonction funéraire d'après les usages que l'on connait du Moyen Orient de l'époque Antique.

    Il s'agit donc d'un apport fondamental contre la thèse du faux médiéval soutenue depuis quelques années. Il faudrait en effet que le faussaire du Moyen Age ait eu la connaissance des onguents et des huiles utilisés dans les rites hébraïques du Ier siècle et qu'il ait pu les reconstituer, ce qui constituerait en soi un véritable "miracle" scientifique !

    Marzia Boi écrit: “Les pollens du Saint Suaire, qui sont en relation avec l'origine géographique de la relique, révèlent les huiles et les onguents appliqués tant au cadavre qu'au tissus. Ces découvertes sont en relation avec des pratiques ethnoculturelles très anciennes. Ces particules indestructibles photographient un rite funéraire d'il y a 2000 ans et révèlent la composition de plantes utilisées pour la préparation des cadavres. Les substances huileuses ont permis que ces pollens se soient conservés imprégnés et cachés dans la toile de lin, témoins invisibles d'un évènement historique extraordinaire." Selon la tradition hébraïque, les cadavres et les linceuls étaient traités avec des huiles et des onguents parfumés selon un rite minutieux.

    La recherche de Mme Boi analyse les travaux publiés sur les pollens du Saint Suaire. Max Frei, un chercheur suisse qui les avait étudié auparavant, a laissé un trésor documentaire. Mais l'examen avec des méthodes bien plus avancées qu'il y a trente ans ont conduit la chercheuse à corriger certaines identifications. Parmi lesquelles des attributions initiales à certaines plantes sont maintenant infirmées: en particulier le pollen le plus abondant attribué à la Ridolfia est en réalité celui de l'Helichrysum (29.1%), suivi de la Cistaceae (8.2%), de l' Apiaceae ( 4.2%) et la Pistacia ( 0.6%). “Tous ces pollens ne peuvent pas se déposer par l'air ambiant mais doivent être mis volontairement, ce qui démontre que le linceul a dû être mis en contact direct avec ces plantes ou des préparations à base de ces plantes, comme l'étaient les onguents funéraires.Les pollens identifiés démontrent que le Saint Suaire a été enduit comme le Corps qu'il a reçu".

    A l'époque, la pistache était utilisée comme baume ou comme onguent. Mais l'Helichrysum servait à produire une huile de très grande qualité utilisée spécifiquement pour oindre les cadavres et les protéger. "L'usage de cette huile dans les rites funéraires antiques est documenté en divers pays, de l'Arabie à la Grèce."

    Ainsi conclut dont Mme Marzia Boi: “Les pollens dominants du Saint Suaire sont l'image du rituel funéraire selon les usages d'il y a 2000 ans en Asie Mineure. Ils sont les composants des onguents et des huiles les plus précieux de l'époque, qui sont restés extraordinairement imprimés dans la toile... Avoir identifié correctement le pollen d'Helichrysum, pris auparavant par les chercheurs pour de la Gundelia, confirme et authentifie à l'importante personnalité du Corps enseveli dans ce linceul."

  • La bénédiction des enfants à naître

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    Bénédiction des enfants dans le sein de leur mère

    Bénédiction de l’enfant :

    Dieu, auteur de toute vie, nous te demandons de béniir cet enfant à naître ; accorde-lui ta constante protection et une heureuse naissance comme signe de notre renaissance un jour, afin de jouir de la vie éternelle au ciel.

    Bénédiction de la mère :

    Seigneur, toi qui as permis à cette femme de connaître la grande joie de la maternité, donne-lui de rester sereine dans les soucis et de savoir prendre les bonnes décisions pour guider cet enfant sur les chemins du salut.

    Bénédiction du père :

    Seigneur de tous les temps, toi qui as choisi cet homme pour lui faire vivre le don et l’honneur de la paternité, donne-lui la force nécessaire pour assumer cette nouvelle responsabilité afin qu’il soit un exemple de justice et de vérité pour son enfant.

    Bénédiction de la famille :

    Seigneur, répands sur cette famille un amour sincère et fidèle afin qu’ils se préparent à recevoir cet enfant parmi eux.

    Prière  :

    Seigneur, toi qui as mis dans le cœur de tous les hommes et les femmes de bonne volonté, un grand respect et de l’émerveillement pour le cadeau d’une nouvelle vie, fais que notre communauté, fidèle à l’enseignement de l’Évangile, participe à l’éducation spirituelle de cet enfant, dans le Christ, notre sauveur, qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen.

    Excerpt from the Lectionary for Mass for Use in the Dioceses of the United States of America, second typical edition © 2012, United States Conference of Catholic Bishops, Washington, DC.
    Traduction : P. Pierre Vivarès, curé de la paroisse Notre Dame de l’Arche d’Alliance.

  • En finir avec les clichés sur la "sexualité libérée" des Romains

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    En marge de la publication d'un dossier spécial d'Archéologie consacré à la sexualité des Romains, les commentaires de Cyril Dumas sont opportuns. On sait combien aujourd'hui il est de bon ton d'opposer à l'éthique judéo-chrétienne, censée avoir enfermé hommes et femmes dans la frustration et la castration, celle joyeuse et libérée qui aurait caractérisé les âges antérieurs. Dans "la tyrannie du plaisir", Jean-Claude Guillebaud avait déjà fait justice de ces préjugés. Ces commentaires mis en ligne sur Hérodote.net vont dans le même sens :

    Extraits :

    "Longtemps ignorée des analyses scientifiques, la sexualité à Rome est un sujet méconnu et entravée par de lourds clichés. (...) Les rares auteurs qui ont osé aborder le sujet ont souvent été victimes de leur ignorance ou de leur expérience vécue. Ainsi, ils n’hésitèrent pas à entretenir le mythe d’une sexualité sans tabou, emprunt de prostitution, de zoophilie, de scoptophilie, de pédophilie, d’homosexualité et de bestialité de groupe." (...)

    "L’ensemble de ces images semble exhorter à la luxure et au goût pour la licence. Pourtant aujourd’hui, à l’obsession du «réalisme» succède une étape nouvelle avec la priorité donnée au «symbolique»." (...)

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  • Débats "citoyens" : les chrétiens ont le droit de manifester ce qu'ils pensent

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    Nous trouvons ICI cet extrait d'une homélie de Mgr Vingt-Trois :

    Les chrétiens ont le droit d’exprimer leur position dans la cité

    Le 2 juin à Milan le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a célébré une messe en la Basilique S. Nazaro Apostolo. Dans son homélie, il a déclaré :

    « dans une société démocratique et pluraliste, à quel titre une église, ou une religion, voudrait faire infléchir la pratique de tous ? Nous entendons cette question lorsque les chrétiens s’avisent de donner un avis sur une question en jeu dans un débat plus ou moins législatif. (Je dis « plus ou moins » car la manière de légiférer n’a pas toujours l’écho ou l’appui d’un débat parlementaire, mais peut prendre la forme d’une ordonnance, d’un décret ou d’une manœuvre de cabinet.) Demander aux croyants par quelle autorité ils prétendent proposer à tous leur point de vue sur une question qui concerne tout le monde me semble une façon assez étrange de concevoir le débat démocratique. En effet, exprimer son point de vue n’est pas imposer ce que l’on pense, et si certains sont exclus de la discussion à cause de ce qu’ils pensent, on ne voit pas très bien où sera le débat ! Or, c’est bien le grief que l’on nous fait en nous demandant pourquoi nous voudrions que notre point de vue l’emporte. Il ne s’agit pas de répondre que notre point de vue serait le meilleur et devrait donc profiter à tous, même si cela a quelque vraisemblance pour nous. Le fond des choses est que nous ne souhaitons pas que notre point de vue l’emporte sur tout le monde, mais que nous estimons avoir autant de titre que quiconque à manifester ce que nous pensons et ce que nous croyons.

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  • La lettre d'un prêtre à un frère journaliste du New-York Times

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    Cher frère journaliste:

    Je suis un simple prêtre catholique. Je me sens heureux et fier de ma vocation. Cela fait 20 ans que je vis en Angola comme missionnaire.

    Je lis dans de nombreux moyens de communication, surtout dans votre journal, l'amplification du thème des prêtres pédophiles, cela d'une manière morbide, recherchant en détail dans la vie de  ces prêtres, les erreurs du passé. Il y en a un, dans une ville des Etats-Unis, dans les années 70, un autre, en Australie dans les années 80, et ainsi de suite, d'autres plus récents.....

    Certainement tous des cas parfaitement condamnables!

    Il y a des présentations journalistiques pondérées et équilibrées, d'autres amplifiées, remplies de préjudices et même de haine.  Je ressens moi-même une grande douleur pour le mal immense que des personnes qui devraient être des signes de l'amour de Dieu, soient un poignard dans la vie d'êtres innocents. Il n'y a pas de paroles pour justifier de tels actes. Il n'y a pas de doutes que l'Église doit être du coté des faibles, des plus démunis. Pour cette raison, toutes les mesures prises pour la prévention et la protection de la dignité des enfants seront toujours une priorité absolue.

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  • Le pape évoque son séjour à Milan

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    AUDIENCE GENERALE DU SAINT-PÈRE DU 6 JUIN 2012

    Source : vis.va

    Lors de l'audience générale Place St.Pierre, Benoît XVI est revenu sur son récent séjour milanais, où il a pris part à la VII Rencontre internationale des familles.

    Samedi, a rappelé le Saint-Père, j'ai rencontré en la cathédrale le clergé, les séminaristes et les religieux pour réaffirmer "la valeur du célibat et de la virginité consacrée...signes lumineux de l'amour envers Dieu et les frères qui se fonde sur un rapport approfondi avec le Christ dans la prière et le don de soi". Lors de la rencontre avec le monde de la politique, de la culture et de l'entreprise, j'ai redit que "les lois doivent toujours être au service de la personne, en protéger les multiples besoins, dont le droit à la vie qui implique de ne jamais admettre la suppression délibérée d'un être et de reconnaître l'identité propre à la famille fondée sur le mariage d'une homme et d'une femme". A la fête des témoignages ensuite, le Pape a répondu aux questions de plusieurs familles, exprimant le "dialogue libre entre les familles et l'Eglise, entre le monde et l'Eglise": "J'ai été touché par ces témoignages provenant de plusieurs régions du monde et parlant des préoccupations actuelles, la crise économique, la difficulté à conjuguer travail et famille, la multiplication des séparations et divorces". Il leur a répondu que pour lutter contre les menaces envers la famille il fallait limiter la priorité absolue donnée au travail et défendre le dimanche, jour du Seigneur et de la personne, "jour qui doit rester libre pour tous, pour la famille et pour Dieu. En défendant le dimanche, c'est la liberté humaine que l'on défend".

    La rencontre de Milan, qui a rassemblé plus d'un million de personnes, fut "une épiphanie de la famille, exprimée dans une variété d'expressions comme dans l'unicité de son identité. C'est une communauté d'amour fondée sur le mariage et appelée à être sanctuaire de la vie, une Eglise domestique, cellule de la société. Milan a lancé au monde un message d'espérance, plein d'expériences vives. Il est possible de vivre dans la joie l'amour fidèle, même si c'est difficile, pour toujours... Les familles doivent prendre part à la mission de l'Eglise et à la construction de la société... Elle doit porter ses fruits à l'Eglise et il faut espérer une attention croissante à la cause de la famille, car c'est la cause même de l'homme et de la civilisation".

  • L'Eglise condamne une agression antisémite

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    Antisémitisme : l'Eglise condamne l'agression de Villeurbanne

    Source : http://www.zenit.org/article-31044?l=french

    L’Eglise de France a condamné l’agression dont ont été victimes trois jeunes juifs portant la kipa, le 2 juin, à la fin du Shabbat, à Villeurbanne. Une condamnation vigoureuse aussi de la part du Conseil Régional du Culte Musulman de la région Rhône-Alpes.

    « En plein cœur de la vie juive à Villeurbanne, le jour du shabbat, des jeunes juifs ont été agressés violemment samedi soir; plusieurs d'entre eux furent blessés. Le cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, Président de la Conférence épiscopale des évêques de France tient à assurer les communautés juives de sa fraternité totale »

    « Rien, ni dans la conjoncture internationale, ni dans une argumentation religieuse ne peut ni ne doit conduire à poser ou à justifier des actes violents antisémites dans notre pays. Nous devons continuer à enseigner comme le disait Jean-Paul II que l'antisémitisme est un crime et un péché contre Dieu et contre l'humanité », ajoute le cardinal Vingt-Trois.

    Pour sa part, l’archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin, Primat des Gaules, a contacté dimanche soir le grand Rabbin de Lyon, Richard Wertenschlag, le président de la Licra Alian Jakubowicz et le président du Crif Rhône Marcel Amsallem pour leur dire sa consternation, son amitié et sa prière.

  • Le Cardinal Bertone réagit aux "vatileaks"

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    Fuites de documents : une occasion d'unité et de cohésion pour l'Eglise

    Source : http://www.zenit.org/article-31039?l=french

    Le Secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone s’est exprimé à propos des fuites de document à l’intérieur du Vatican, lors d’un entretien accordé à la première chaîne de télévision publique italienne, Rai Uno, le 4 juin 2012.

    Les évènements de ces dernières semaines au Vatican, « n’ont pas été et ne sont pas, affirme le cardinal, des jours de division » mais ce sont « des jours d’unité » et « avant tout une période de courage dans la foi, de ferme sérénité également dans les décisions ».

    « C’est le moment de la cohésion de tous ceux qui veulent vraiment servir l’Eglise », souligne-t-il, rappelant que l’Eglise est « une maison lumineuse, malgré tous les défauts des personnes qui sont à l’intérieur ».

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  • Fête-Dieu : une parution bienvenue

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    image001.jpgA Liège, en ce jeudi 7 juin 2012, jour de la Fête-Dieu, nous nous réjouissons de la parution de :

    La Petite Julienne et le pain de vie

    de Anne Junker (illustrations) et Jacques Galloy (texte)

    Ce beau récit, magnifiquement illustré, sensibilisera le coeur des plus jeunes à la réalité de la présence réelle du Christ dans le pain et le vin consacrés avec la figure de Sainte Julienne de Cornillon, instigatrice de la Fête-Dieu.

    Si de nombreux fidèles catholiques honorent chaque année la fête du Saint Sacrement, l’étonnante histoire de celle qui conduisit l’Église à la célébrer n’est pas toujours très connue. Orpheline de père et de mère dès son plus jeune âge, Julienne de Cornillon trouve sa plus grande consolation dans la proximité avec l’Eucharistie, à la présence de laquelle elle est très sensible et assidue. Le Christ devient ainsi son meilleur ami . C’est alors qu’elle reçoit de Lui les premières révélations sur l’importance du Sacrement de son Corps et de son Sang et sur la dévotion particulière que l’Eglise devrait lui montrer : « Beaucoup oublient que je suis présent dans le pain et le vin. Je suis réellement à vos côtés chaque jour. Je désirerais que vous célébriez cela de manière plus particulière une fois par an. Ce sera la Fête-Dieu ».

    Le livre sera officiellement présenté ce jeudi 7 juin 2012 soir par l’Evêque de Liège Mgr Aloys Jousten au terme de l’office de la Fête-Dieu en la collégiale Saint Martin de Liège où cette fête annuelle est célébrée depuis 1251.

    Public - Enfants de 6-10 ans. Parents, grands-parents, parrains, marraines, catéchistes et instituteurs.

    Les auteurs:
    Jacques Galloy est marié et père de 5 enfants, il est actuellement responsable des jeunes de l'Emmanuel en Belgique et directeur financier d'un groupe de solutions informatiques pour la télévision.
    Anne Junker est infographiste et illustratrice, diplômée de Ecole supérieure des Arts Saint-Luc et d'un master d'illustration à l'académie des Beaux-Arts de Liège. Retrouvez ses productions sur anneblog.illustrateur.org.

    (18x23 cm - 32 pages - 10 € / ISBN : 978-2-35389-205-1 - Parution  : juin-2012 / Disponible dans les meilleures librairies.

    Retrouvez la page de la petite Julienne sur Facebook : http://www.facebook.com/#!/SainteJulienneDeCornillon

    Pour plus d’informations, contacter :  Marie Blétry – Éditions de l’Emmanuel -- Relations presse mbletry@editions-emmanuel.fr

    Fiche du livre : http://www.editions-emmanuel.com/f/index.php?sp=liv&livre_id=309

  • Liège, berceau de la Fête-Dieu

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    Adoration.jpgLiégeois, nous sommes fiers de ce que notre ville ait été le berceau de la Fête-Dieu au XIIIe siècle. A cette époque de ferveur religieuse marquée par l'éclosion des béguinages et des recluseries, Julienne, religieuse du Mont Cornillon, eut des visions qui signifiaient qu'il manquait une fête au calendrier liturgique, une fête en l'honneur du Christ présent dans l'Eucharistie. Rapidement, l'idée fit son chemin et cette célébration fut instaurée puis étendue à l'Eglise universelle (1264). Depuis lors, la Fête-Dieu, ou fête du Corpus Christi, connut une fortune extraordinaire notamment grâce aux innombrables processions permettant au Saint Sacrement de visiter villes et villages. Ainsi, à Liège, où une grande procession montait de la cathédrale à la basilique Saint-Martin, là où fut célébrée cette fête pour la première fois. On se souvient de ce cortège fervent réuni autour du Saint Sacrement et de l'évêque, escaladant le Publémont, pour aller célébrer cette fête dans un vaste vaisseau noir de monde. Chaque maison chrétienne mettait son point d'honneur à garnir ses fenêtres et à pavoiser; fleurs, bannières et banderoles constituaient un décor coloré et joyeux.

    L'évocation est peut-être nostalgique mais elle dit aussi notre incompréhension 3876528738e3e85c21741061f160a60d.jpgdevant cette extinction des feux de la ferveur populaire dans la cité de saint Lambert où, dans la foulée de Vatican II, on a délibérément sacrifié cette forme de religiosité au profit d'une pastorale pauvre et déssechée. Aujourd'hui, une poignée d'amis courageux ont repris le flambeau et organisent une procession locale dans le quartier d'Avroy; c'est bien mais nous attendons que se close cette période de triste enfouissement et que des pasteurs courageux sortent à nouveau de la cathédrale, escortant le Saint Sacrement, la Vierge d'argent, le buste de Saint-Lambert, et reprennent le chemin de Saint-Martin. Le succès du Chemin de Croix organisé le Vendredi Saint, cette année dans les rues de la ville, démontre que c'est possible et que ce n'est qu'une question de volonté, mais là est toute la question.