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  • Six cents millions de fillettes et de jeunes filles victimes de violences

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    600 millions de fillettes victimes de violences, contraintes à se marier pour survivre

    Bogotá (Agence Fides) – Des 600 millions de fillettes et adolescentes qui vivent dans les pays en voie de développement, nombreuses sont celles qui continuent à être invisibles aux yeux des structures et des programmes nationaux. Des millions d’entre elles vivent dans des conditions de pauvreté, victimes de discrimination sur la base de leur sexe et d’inégalités, subissant diverses formes de violences, d’abus et d’exploitation, dont le travail et le mariage précoces. L’Amérique latine et les Caraïbes constituent l’unique région dans laquelle certains pays voient leur taux de fertilité être stables ou augmenter chez les adolescentes. Actuellement, le taux moyen dans la tranche d’âge 15-19 ans est de 70,5 pour 1.000 nées vivantes. Nombreuses sont celles qui tombent enceintes prématurément, se vouant par la suite à leurs enfants, se mariant ou vivant avec leur compagnon. La majeure partie provient des zones rurales et pauvres et nombre d’entre elles sont victimes de violences sexuelles. Pour certaines, la grossesse, le mariage ou dans tous les cas l’union au sein d’un couple, sont la seule manière de survivre. Toutes ces fillettes et adolescentes sont très vulnérables et la majeure partie d’entre elles quittent l’école, limitant ainsi la possibilité de trouver un travail outre à leur autonomie, et devenant toujours plus dépendantes des autres, souvent de leurs propres bourreaux.

    Le mariage infantile est un autre grave phénomène qui concerne sérieusement de nombreuses fillettes. Selon les dernières statistiques de l’UNICEF, sur 70 millions de jeunes de 20 à 24 ans, une sur trois, s’est mariée avant 18 ans et 23 millions avant 15 ans. Au niveau mondial, 400 millions de femmes de 20 à 49 ans se sont mariées enfants. En Bolivie, plus de 800.000 garçons et filles de 5 à 17 ans travaillent au mépris de la législation nationale et internationale dont 364.000 fillettes, en majorité participant à des travaux dangereux. Plus d’un million de fillettes accomplissent des travaux domestiques, exposées à des risques tels que le feu, le gaz, les substances chimiques, les instruments dangereux. Les familles préfèrent encore envoyer leurs garçons à l’école et tenir les filles à la maison. Parmi les motifs principaux de l’abandon scolaire se trouvent également les grandes distances entre le domicile et l’école, le besoin de travailler du fait de problèmes économiques, l’inscription retardée, le travail domestique et la présence d’enfants ainsi que la grossesse. (AP) (Agence Fides 24/10/2012)

  • Six nouveaux cardinaux

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    VATICAN - Le Pape annonce un Consistoire en vue de la nomination de six nouveaux Cardinaux

    Cité du Vatican (Agence Fides) - Au terme de l'Audience générale de ce jour, le Saint-Père Benoît XVI a annoncé pour le 24 novembre prochain, Solennité du Christ Roi de l'Univers, un Consistoire en vue de la nomination de six nouveaux Cardinaux. Voici les paroles du Pape à cet égard :

    « Et maintenant, c'est avec une grande joie que j'annonce que le 24 novembre prochain, je tiendrai un Consistoire au cours duquel je nommerai 6 nouveaux membres du Collège cardinalice. Les Cardinaux ont pour mission d'aider le Successeur de Pierre dans l'accomplissement de son Ministère de confirmer les frères dans la foi et de constituer principe et fondement de l'unité et de la communion de l'Eglise. Voici les noms des nouveaux Cardinaux : S.Exc. Mgr James Michael Harvey, Préfet de la Maison pontificale, que je souhaite nommer Archiprêtre de la Basilique papale de Saint-Paul-hors-les-murs ; S.B. Béchara Boutros Rai, Patriarche d'Antioche des Maronites (Liban) ; S.B. Baselios Cleemis Thottunkal, Archevêque majeur de Trivandrum des Syro-malankars (Inde) ; S.Exc. Mgr John Olorunfemi Onaiyekan, Archevêque d'Abuja (Nigeria) ; S.Exc. Mgr Rubén Salazar Gómez, Archevêque de Bogotà (Colombie) ; S.Exc. Mgr Luis Antonio Tagle, Archevêque de Manille (Philippines). Les nouveaux Cardinaux - comme vous l'avez entendu - exercent le Ministère au service du Saint-Siège ou en tant que Pères et Pasteurs d'Eglises particulières en différentes parties du monde. Je vous invite tous à prier pour les nouveaux élus, demandant la maternelle intercession de la Bienheureuse Vierge Marie, afin qu'ils sachent toujours aimer avec courage et dévouement le Christ et Son Eglise ». (SL) (Agence Fides 24/10/2012)

  • Une autre jeune pakistanaise dans le viseur des talibans

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    ASIE / PAKISTAN - Hina, une autre jeune fille sous le feu des talibans. Suivant les évêques, l'intolérance se renforce

    Lahore (Agence Fides) Hina Khan est une adolescente menacée par les talibans comme Malala Yousafzai, la jeune fille blessée dans un attentat à la bombe dans la vallée de Swat et actuellement à l'hôpital au Royaume-Uni. De même, Hina, 17 ans, une jeune musulmane vivant dans la vallée de Swat est active, depuis ses treize ans, dans une campagne en faveur de l'éducation des filles. Hina a reçu un certain nombre de mises en garde et a trouvé un "X" rouge peint sur la porte d'entrée de sa résidence à Islamabad. Selon les observateurs, elle est l'objectif n°1 sur la liste de l'organisation "Tehrik-e-Taliban Pakistan" (TTP), celle qui a frappé Malala. Aujourd'hui Hina ne peut pas quitter la maison ou aller à l'école et sa famille a demandé la protection du gouvernement. En 2007, Hina avait publiquement dénoncé avec courage, la «talibanisation» du Pakistan: des militants ont détruit des centaines d'écoles (400 rien que dans la vallée de Swat) et des milliers de jeunes filles ont été privées d'enseignement. Selon le rapport publié par l'UNESCO la semaine dernière, plus de trois millions d'enfants au Pakistan n'ont pas accès à l'éducation. 

    "L'intolérance a lentement pénétré le tissu social. Le Pakistan, en 2012, est devenu plus intolérant dans les faits que ce que montrent les médias pakistanais ", a déclaré dans un communiqué envoyé à l'Agence Fides, Peter Jacob, secrétaire de la Commission« Justice et Paix » des Evêques pakistanais. Jacob n'a pas trop foi dans l'action politique: "Bien que la rhétorique politique soit pleine de sermons sur la paix et l'harmonie, les niveaux les plus élevés de l'extrémisme politique se révèlent trop difficiles à gérer. En outre, les cas de blasphème sont difficiles à traiter, en raison de la perspective des élections." "Cela signifie - poursuit Jacob inquiet - que les groupes vulnérables, tels que les minorités, les femmes et les enfants sont condamnés. L'intolérance a pénétré le tissu social et est maintenant alimentée par un sous-système économique réel. Une préoccupation est l'augmentation de la violence contre les plus vulnérables, qui reste impunie. " L'espoir, selon le secrétaire, est dans les segments de la société civile au Pakistan qui, au-delà de toutes les croyances religieuses, "résistent activement à la brutalisation de la société." (PA) (Agence Fides 24/10/2012)

  • Islamistes : ce qu'ils veulent

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    "Ce que nous voulons, c'est instaurer la charia. Pas plus. Nous ne nous référons à aucun autre modèle que celui de l'islam, qui existe depuis plus de 1400 ans. Nous suivons le message du Prophète. Je suis né en 1963. Cela fait plus de vingt ans que je prêche. J'ai visité plus de vingt pays. J'ai passé 40 jours en France, à la fin de l'année 2000, avec un visa Schengen. J'ai prêché à la mosquée de Saint-Denis, à Meaux, à Melun... J'ai voyagé au Pakistan, en Inde, en Tunisie, au Maroc, en Algérie, en Libye, en Ethiopie, au Tchad, au Nigéria, au Ghana, au Togo, au Bénin, en Côté d'Ivoire, au Sénégal, au Niger, au Burkina Faso, en Guinée Conakry, en Gambie, en Mauritanie! Depuis plus de 12 ans, je suis engagé dans le djihad. Le djihad, c'est une obligation divine. Toute personne est tenue de s'y soumettre, les invalides et les malades mis à part." 

    Tels sont les propos d'un combattant salafiste venu des rangs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Oumar Ould Hamaha, dans une interview exclusive à L'Express. "Au-delà du discours de propagande, de la justification des châtiments corporels infligés aux civils et des menaces proférées contre les otages français, François Hollande et l'Occident, les propos du "barbu rouge" sont révélateurs. Les djihadistes qui occupent les deux tiers nord du Mali se disent prêts à mourir pour imposer la charia sur tous les territoires qui seraient sous leur contrôle."

    Tout l'article est ici : http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/mali-pour-le-djihadiste-oumar-ould-hamaha-une-seule-solution-le-combat-et-le-sabre_1178201.html

    relayé par le Salon Beige

  • L'évangélisation des jeunes, une affaire de jeunes ?

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    En ces temps de réflexion sur "la nouvelle évangélisation", chacun y va de son petit couplet. Ici, ce sont les jeunes de la Communauté de l'Emmanuel qui en appellent à une évangélisation des jeunes par les jeunes :

    « Les jeunes et la Nouvelle Évangélisation », lettre de jeunes

    École d'évangélisation de la communauté de l'Emmanuel à Rome

    (ZENIT.org) – « De nos expériences personnelles dans l’Église, il nous semble que l’évangélisation des jeunes par les jeunes est cruciale », écrivent les étudiants de l’École d’évangélisation de la communauté de l’Emmanuel, à Rome de la promotion 2012-2013. Ils publient en effet une lettre en date du 20 octobre sur « Les jeunes et la Nouvelle Évangélisation ».

    Cette lettre est rédigée par 18 jeunes, âgés de 18 à 31 ans, et représentant les pays suivant : Australie, République Tchèque, France, Allemagne, Lituanie, Malaisie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie et États-Unis.

    Les jeunes et la Nouvelle évangélisation

    Bien qu’ayant presque tous été élevés dans des familles catholiques, nous pouvons témoigner que notre relation personnelle avec le Christ a radicalement changé à travers les différents moyens employés pour la nouvelle évangélisation. Nous souhaitons exprimer ici notre expérience et, en tant que jeunes, donner notre point de vue sur l’Église aujourd’hui. Nous considérons que la jeunesse est l’avenir de l’Église et joue un rôle important dans la nouvelle évangélisation. Nous nous rappelons les mots du Pape Paul VI, s’adressant aux jeunes, dans Evangelii Nuntiandi (72) : « Il faut que les jeunes, bien formés dans la foi et la prière, deviennent toujours davantage les apôtres de la jeunesse. L’Église compte beaucoup sur cet apport. » Nous souhaitons exprimer notre vision en ce qui concerne la foi chez les jeunes du monde entier : de nombreux jeunes n’osent exprimer leur foi à voix haute ; « nous la chuchotons, de préférence en privé ».

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  • Le témoignage de chrétiens qui ont fui la Syrie

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    L'AIDE À L'EGLISE EN DÉTRESSE A MIS EN LIGNE CE 

    témoignage d’une famille chrétienne de Damas qui a fui le pays

    « Il nous reste la foi ».
    Pour une raison qu’ils qualifient de « miraculeuse », Fadi, Myriam et Teresa*, un couple de Syriens chrétiens et leurpetite fille, ont obtenu leur visa pour l’Europe.  Ils attendent aujourd’hui la reconnaissance de leur statut de réfugiés. Anciens résidents de Bab Touma, le principal quartier chrétien de Damas qui vient d’être touché par un attentat sanglant pour la première fois depuis le début de la guerre, ils évoquent douloureusement ce qu’ils viennent de quitter : un pays en guerre certes, mais aussi parents et amis. Nous les avons interrogés quelques heures avant l’attentat du 21 octobre qui a fait 13 morts et des dizaines de blessés dans leur quartier.
    Comment se déroulait le quotidien avant votre départ ?
    Fadi : La vie a évidemment beaucoup changé à Bab Touma. Avant, il y avait du monde dans les rues jusqu’à minuit. Aujourd’hui, vers 20h, il n’y a plus un chat. Chacun se terre chez soi. La moitié des restaurants sont fermés, il n’y a plus d’activité. Nous avons souvent des problèmes d’alimentation de pain. Devant les boulangeries, les gens font la queue dès 6h du matin. Une fois, nous n’avons pas eu de pain pendant trois jours.  Bab Touma est un quartier protégé par les soldats de l’armée. En revanche, les quartiers voisins sont bombardés. Dès qu’une bombe explosait, c’était toute notre maison qui tremblait.
    Mais la vie civile suit son cours ?
    Myriam
     : A  Bab Touma, une partie des écoles sont encore ouvertes, mais les parents y amènent de moins en moins les enfants. A Damas, de manière plus générale, la plupart des institutions sont maintenant fermées. Les hommes armés font pression pour que la vie civile s’arrête. A Jaraman, un quartier voisin, une de mes amies est allée inscrire sa fille à l’école, en septembre. Une voiture piégée a explosé à côté de la mère et la fille et les a tuées toutes les deux.

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  • France : l'Alliance Vita mobilise pour la protection des enfants

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    Du 23 au 27 octobre, les Français se mobilisent dans 75 villes de France pour “protéger l’enfant” (contre le "mariage" gay). Ces multiples manifestations locales ont rassemblées plusieurs milliers de personnes, venues manifester leur soutien et s’associer à la scénographie orchestrée par Alliance Vita...

    Hier, c'était à La Défense; un album est accessible sur le blog de Jeanne Smits

  • La meilleure part…

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    D’Eric de Beukelaer, Curé-Doyen de Liège-Centre, sur son «  minisite » (extraits) :

    « Je voudrais revenir ici sur mon récent billet, publié ce mercredi 17 octobre dans le quotidien ‘La Libre’: « Propos d’arrière-saison ». Il s’agit d’une des chroniques les plus personnelles que j’ai écrite depuis longtemps. Je tenais à partager une évolution spirituelle, en expliquant pourquoi – avec les années – la prière d’intercession avait pris une place plus importante dans ma vie spirituelle. Nombre de lecteurs m’ont exprimé que cet écrit les avait touché, mais quelques personnes se sont aussi manifestées en se disant inquiètes pour moi: « Est-ce que je broyais du noir? Etais-je pris d’un relent d’amertume? Avais-je peur de vieillir? » (…)

    A près de 50 ans, on n’est plus un jeune homme et en expliquant qu’avec les années, je suis davantage conscient qu’une part du réel échappe à ma maîtrise, mon article a peut-être fait mouche. Il est parvenu à chatouiller un des dogmes sociaux sur lequel repose notre société occidentale: celui de la performance et du contrôle.

    Je vis en profonde sympathie avec la culture occidentale qui est la mienne, mais force est de constater qu’elle est toujours dopée au culte du résultat, du Guiness record book et des médailles olympiques. « Sky is the limit ». Notre Occident vit dans l’obsession du « faire ».

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  • Mgr Williamson exclu de la Fraternité Saint-Pie X

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    De Michel Janva sur "Le Salon Beige" (23 octobre 2012) :

    L'information vient de tomber : Mgr Fellay vient d'exclure Mgr Williamson de la FSSPX.

    Au cours du printemps et de l'été, la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X a été le théâtre d'une crise importante liée aux pourparlers que menaient leurs autorités avec Rome. Le paroxysme a sans doute été atteint avec la publication d'une lettre secrète mais qui manifestait une opposition frontale des trois évêques de la FSSPX à l'encontre de leur supérieur général (et par ailleurs confrère dans l'épiscopat), Mgr Fellay.

    Cette lutte a continué de manière ouverte au cours de l'été par le biais de la lettre d'information de Mgr Williamson, qui s'en est vigoureusement pris à son supérieur et au chapitre général auquel il ne participait pas. L'évêque britannique s'est tellement enfermé dans une spirale d'insoumission que sa place au sein de la FSSPX est désormais en péril, certains journalistes ayant même avancé qu'il pourrait prochainement être rejeté canoniquement de la fraternité fondée par Mgr Lefebvre.

    Le 13 octobre, Mgr Alfonso de Galarreta, le plus discret des évêques de la FSSPX, a donné une conférence à Villepreux qui, tout en proposant une ligne assez ferme propre à l'esprit de sa maison, prend radicalement le contre-pied de son confrère anglais pour justifier la politique de la Maison générale. Il a défendu les décisions du chapitre général, envisagé la normalisation de la FSSPX sans exiger que Rome revienne entièrement aux normes traditionnelles, et conseillé aux fidèles de dédramatiser la situation en affirmant que la crise traversée par la communauté était désormais dépassée. Au-delà des querelles du monde traditionnel - qui dépendent essentiellement de la gravité des enjeux - on notera dans le texte de cette conférence publiée sur le site d'information de la Maison Générale de la FSSPX, le réenclanchement prudent et discret des propositions faites à Rome par un évêque argentin qui semble bien s'être fait à cette occasion le porte-parole de son supérieur et qui en a profité par la même occasion pour se distancer du très radical et non moins original Mgr Williamson.

    Voici le communiqué officiel :

    Communiqué de la Maison Générale de la Fraternité Saint-Pie X (24 octobre 2012)


    Mgr Richard Williamson ayant pris ses distances avec la direction et le gouvernement de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X depuis plusieurs années, et refusant de manifester le respect et l’obéissance dus à ses supérieurs légitimes, a été déclaré exclu de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X par décision du Supérieur général et de son Conseil, le 4 octobre 2012. Un ultime délai lui avait été accordé pour se soumettre, au terme duquel il a annoncé la diffusion d’une “lettre ouverte” où il demande au Supérieur général de démissionner. 

    Cette décision douloureuse est rendue nécessaire par le souci du bien commun de la Fraternité Saint-Pie X et de son bon gouvernement, conformément à ce que Mgr Lefebvre dénonçait : « C’est la destruction de l’autorité. Comment l’autorité peut-elle s’exercer s’il faut qu’elle demande à tous les membres de participer à l’exercice de l’autorité ? » (Ecône, 29 juin 1987) 

    Fait à Menzingen, le 24 octobre 2012

  • Une réaction de soutien au Prince Philippe et à notre monarchie

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    Pascal de Roubaix, dans le Courrier du Beffroi, adresse une lettre de soutien au Prince Philippe. Nous publions ici cette saine réaction aux propos outrageants tenus à l'occasion d'une publication malodorante.

    Monseigneur,

    Les remugles qui s’échappent aujourd’hui des injures qu’on vous fait, empestent les médias et dégoûtent tout le pays. Elles me poussent à écrire ces quelques lignes pour vous dire toute ma sympathie et, comme des millions de compatriotes, le respect enthousiaste que nous accordons à la Monarchie, à vos parents nos bons souverains, ainsi que notre tendresse pour votre épouse et nos petits princes, vos superbes enfants.

    Je suis outré, écœuré, dégoûté. Ce livre abject qui fait parler de lui par les moyens les plus bas, ne mérite que le pilon et son auteur le pilori.

    Ceci dit, s’il ne s’agissait que d’injures et d’atteinte à votre honneur (1), nous pourrions peut-être nous en tenir très noblement au mépris le plus glacial. Hélas, pour n’importe quel observateur de l’évolution de notre pays et de notre régime, il ne fait aucun doute que la sortie ultra médiatisée d’un tel torchon est tout sauf un hasard ou une initiative privée.

    Il est évident que s’est développée dans notre pays une oligarchie de plus en plus impudente de type particratique. Celle-ci supporte mal que lui échappe le rôle premier, la tête de l’Etat. En cela elle est complice des sous-nationalismes imbéciles qui divisent notre trop petit royaume, et qui ne supportent pas ce ciment que représente encore et toujours notre Monarchie constitutionnelle. C’est ainsi que nous voyons de plus en plus souvent  les gestes du Roi, les vôtres ou ceux de votre frère, critiqués sans vergogne. On détourne ici l’intangibilité constitutionnelle de la personne et des actes du Roi pour les soumettre à une prétendue autorisation préalable de ses ministres. C’est grotesque : si le constituant à voulu que la tête de l’Etat soit inattaquable, ce n’est pas pour l’empêcher d’agir, mais bien pour que la responsabilité politique de ses actes soit portée par des ministres qui doivent jouer ici un rôle de fusible. Il s’agit donc de libérer le Roi des contingences politiciennes et non de paralyser ses moindres initiatives. On détourne aussi la démocratie en laissant entendre qu’elle exigerait de vous un certain taux de popularité en deçà duquel vos chances de succéder un jour à votre père seraient diminuées. C’est ridicule puisque la popularité du souverain vient justement de ce qu’il ne gouverne pas mais qu’il est voué dès l’enfance au « Bien commun », sans besoins de plaire ou crainte de déplaire. La fonction royale, dont vous êtes l’avenir, échappe en conséquence à tout besoin de démagogie et c’est très bien ainsi.

    Il est donc évident, c’est en tout cas mon humble avis, que ce livre vient à son heure avec comme mission de décrédibiliser tant qu’il le peut la Monarchie à travers les personnes qui la représentent. Il fait semblant de planifier la prochaine succession au trône tout en ayant l’incroyable toupet de lui indiquer ses conditions, dans le but évident de mettre d’emblée  sous contrôle celui qui sera le successeur. Le meilleur service que vous pourriez rendre à vos ennemis serait de suivre cette logique ou même de prendre au sérieux le moindre détail du contenu de leurs calomnies.

    Par contre j’espère de tout mon cœur que l’entourage du Roi et surtout le vôtre prennent bien conscience qu’il ne s’agit de rien d’autre que d’un nouvel épisode d’une guerre sourde que mènent des gens bien organisés et déterminés, contre la Monarchie belge, quitte à perdre au passage la Belgique elle-même, tel un vulgaire dégât collatéral.

    Je voudrais en tout cas vous convaincre de ceci : la toute grande majorité des Belges est horrifiée du mal qu’on vous fait, à vous, à votre épouse, à tous vos proches, et surtout à vos enfants et, qu’en tout état de cause, nous restons, moi-même, les miens et mes amis du Beffroi, d’indéfectibles défenseurs et de très enthousiastes serviteurs de notre Monarchie et des personnes qui l’incarnent.

    Pascal de Roubaix.

    Ancien député.

    Vice-président de l’Institut Thomas More.

    (1) ainsi qu’à celui de plusieurs autres personnes citées, comme mon trop brillant et trop gentil cousin Thomas d’Ansembourg qui est un homme épatant, d’une classe rare, mais sur lequel on jette, sans le moindre scrupule, une suspicion d’autant plus nauséabonde qu’elle est purement gratuite.

  • La figure du Roi instrumentalisée dans une campagne de promotion de l'adultère

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    Nous faisons nôtres ces réflexions d'un ami :

    Cette utilisation de l'image du Roi dans une campagne publicitaire divise les spécialistes du droit. En tout cas, on peut imaginer que ceux qui ont imaginé cette campagne se réjouiront de tout le tapage médiatique autour de leur projet. Cfr : http://www.lalibre.be/societe/insolite/article/773319/la-publicite-du-roi-albert-sera-affichee-mercredi.html

    Mais ce n'est pas le côté le plus grave. Le vrai problème est que personne ne semble remarquer ou trouver anormal que des gens puissent faire librement la promotion publique de l'adultère dans notre société, à des fins d'enrichissement personnel. Notre société laisse donc publiquement passer le message auprès de ses citoyens que le mensonge, la trahison, le parjure de la parole donnée, envers la personne qui vous aime le plus, tout cela serait normal. Que cela mettrait simplement du piment dans une vie trop bien réglée.

    On entend parler, en Belgique ou ailleurs, de morale laïque. Cette publicité est-elle un exemple de cette morale laïque qu'on veut nous imposer, ainsi qu'à nos enfants ? En bref, on pourrait dire qu'on veut nous dés-évangéliser de plus en plus, et sans vergogne. On veut nous faire jeter le décalogue au parc à conteneurs, comme quelque chose dont on n'a plus l'usage. Au nom du 'progressisme', on veut faire régresser notre civilisation de 3000 ans en arrière.

    Et pendant ce temps-là, les élites pédagogiques nous endorment avec un projet de cours de « questionnement philosophique, dialogue interconvictionnel et éducation à une citoyenneté active » (sic) qui serait censé faire de nos enfants des adultes responsables. On imagine sans doute que ce cours utilisera la publicité de promotion de l'adultère comme exemple concret de comportement d'adulte responsable.

  • Antonio Ruiz de Montoya

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    mission-1986-02-g.jpgAMERIQUE/PARAGUAY - Commémoration de l’engagement missionnaire du Père Antonio Ruiz de Montoya, sj en faveur des indiens guaranis

    (ci-contre, une photo du film "Mission" qui a rendu hommage à l'action des jésuites auprès des Guaranis)

    Asunción (Agence Fides) – La « Real Academia de la Lengua » (RAE) a récemment rendu hommage au jésuite péruvien Antonio Ruiz de Montoya (1585-1652), créateur de la linguistique guarani et grand promoteur des « Reducciones » (Réductions) jésuites au Paraguay. Ruiz de Montoya est connu pour avoir traduit, avec un certain nombre de ses confrères, différents livres dans la langue des indiens guaranis et avoir occupé un rôle important dans le cadre du grand exode de ces populations, contraintes à quitter les réductions pour échapper aux persécutions des « paulistes » ou chasseurs d’indiens de Sao Paolo (Brésil). La note envoyée à l’Agence Fides rappelle que l’hommage au missionnaire a été motivé par la réédition de son livre « Art, vocabulaire, trésor et catéchisme dans la langue guarani ». Parmi les livres écrits par le Père Ruiz de Montoya, « La Conquête spirituelle faite par les religieux de la Compagnie de Jésus dans les provinces du Paraguay, Parana, Uruguay et Tape » (1639) demeure l’une des principales sources historiques relative aux réductions.

    « Réduction », selon le dictionnaire de la RAE signifie « peuple d’indigènes convertis au Christianisme ». Les réductions ou missions jésuites au Paraguay (1609-1769) constituaient des colonies d’indiens guaranis promues par les Pères et les frères de la Compagnie de Jésus dans les terres conquises par les sujets de la Couronne. Les peuples indigènes, installés dans la montagne et en petits groupes éloignés les uns des autres, se réunirent à l’initiative des Jésuites afin de former des habitats de 5.000 personnes environ, qualifiées de « réductions ». De cette manière, les indigènes ont pu affronter les problèmes liés à leur subsistance (agriculture, élevage, confection des vêtements…), se sont dotés d’une organisation sociale (conseil, maire, juges…) et ont développé leur dimension culturelle (instruction, architecture, sculpture, musique, science…) et spirituelle (ces peuples considérés par les Conquérants comme des sauvages ont reçu la foi par l’intermédiaire des missionnaires).

    Actuellement, 70 Jésuites sont présents au Paraguay et prennent soin de 150.000 personnes environ avec l’aide de 1.500 collaborateurs et bénévoles. Ils sont présents dans différents domaines : l’instruction, la pastorale sociale, les Paroisses, l’apostolat intellectuel, la spiritualité et les moyens de communication de masse. Leur engagement social comprend une vaste gamme d’activités allant de la contribution académique à la présence au sein des communautés rurales, dans les quartiers populaires et dans les communautés indigènes, en collaborant à la formation des responsables et à la sensibilisation en ce qui concerne les problèmes d’injustice. (CE) (Agence Fides 23/10/2012)

    Pour de plus amples détails : http://jesuitas.org.py