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  • Benoît XVI a remis ce dimanche le « Prix Ratzinger 2012 » à Rémi Brague et au P. Dailey

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    Lu sur le site de l’agence Zenit :

    51-AgE5dIUL__SL500_AA300_.jpg« ROME, dimanche 21 octobre 2012 (ZENIT.org) – Oeuvrer pour que les hommes contemporains découvrent « l’art de vivre » : c’était le maître-mot de l’encouragement prononcé par Benoît XVI hier, samedi 20 octobre 2012, à l'adresse des lauréats du Prix Ratzinger. Il salue l'importance d'une "raison éclairée par la lumière de Dieu" pour favoriser le "dialogue".

    Le pape a présidé la remise du Prix Ratzinger 2012, au Vatican, entouré des Pères synodaux. Les deux lauréats de cette seconde édition du Prix de la « Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI » sont le philosophe français Rémi Brague, et le jésuite théologien états-unien Brian E. Daley (cf. Zenit du 28 septembre et Zenit du 3 octobre 2012, pour l'entretien avec Rémi Brague).

    Benoît XVI les a félicités « vivement », rendant hommage à leurs « personnalités », c’est-à-dire leur « travail scientifique », leur « précieux service d’enseignement », et leur « contribution qualifiée à la présence de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui ».

    Pour le pape en effet, des personnalités comme le P. Daley et le Prof. Brague sont « exemplaires pour la transmission d’un savoir qui unit science et sagesse, rigueur scientifique et passion pour l’homme », afin que ce dernier « puisse découvrir l’«art de vivre» ».

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  • Un mariage qui est plus qu'un signe d'espérance

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    Une très belle homélie, celle que Monseigneur Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, a prononcée hier (20 octobre) lors du mariage du prince héritier du Luxembourg avec Stéphanie de Lannoy :

    Cher Prince Guillaume,

    Chère Comtesse Stéphanie….

    Ou plutôt

    Cher Guillaume, chère Stéphanie,

    Permettez-moi de vous adresser ainsi, négligeant les exigences du protocole… car vos noms de baptême sont chers à Dieu, c’est par ces noms que Dieu vous a inscrits dans le livre de la vie.

    Vous faites aujourd’hui une déclaration d’amour et de fidélité devant Dieu à une époque où beaucoup d’hommes et de femmes souffrent de la séparation ou du divorce, souffrent des blessures affligées à leur amour. Votre consentement matrimonial devient ainsi un message d’Esperance pour tant de jeunes. Votre mariage nous donne l’Esperance de croire de nouveau à l’amour.

    Un mariage princier nous incite à rêver, à goûter des sentiments profondément purs, profondément romantiques. Les textes que vous avez choisis pour cette célébration dépassent quand même tout romantisme…et font apparaître devant nos yeux un amour au quotidien, un amour existentiel sans jamais être terre à terre. 

    Tout amour passe par des crises. Nous sommes en effet bien habitués à l’amour en famille, où l’on nous connait, un amour qui nous a vu grandir depuis notre première enfance, un amour qui a pris connaissance de nos habitudes voire de nos faiblesses, un amour qui nous accepte et nous protège. Dans le mariage tout est nouveau…certes il y a le bonheur de la découverte de l’autre, mais cette découverte passe aussi par des moments d’irritation ou l’autre n’est plus perçu dans sa complémentarité, mais devient l’autre qui nous irrite et nous menace et ne semble plus être l’être cher avec qui nous voulons partager notre vie. Ces irritations qui peuvent mener jusqu’à des crises ne s’opposent pas à l’amour, bien au contraire, ce sont des marches qui nous conduisent de l’amour-sentiment vers l’amour-engagement comme l’indique l’enseignement de l’apôtre que nous venons d’écouter…un amour qui est patient, parce qu’il connaît sa victoire, un amour qui donne sens à nos actes de charité, a notre vie quotidienne, à tout notre être.

    L’amour conjugal est en effet participation à l’amour créateur de Dieu. Pour comprendre cette réalité, il nous faut gravir la montagne avec le Christ, comme l’indique le texte de l’Evangile. Il nous faut gravir la montagne ou les brouillards de l’égoïsme et de la haine disparaissent devant la clarté de Dieu. Sur cette montagne où nous retrouvons notre liberté d’enfants de Dieu nous pouvons nous approcher de Jésus au milieu de ses disciples. Et je vous invite d’entrer dans le regard de Jésus qui contemple les foules, un regard qui vient droit du cœur de Jésus. Et ce regard d’amour comment voit-il les foules ? Il voit des pauvres de cœur, Il voit les doux et ceux qui pleurent et ceux qui ont faim et soif de justice, Il voit les miséricordieux, les cœurs purs et les artisans de paix, Il voit les pauvres persécutés pour la justice.

    Là où nous ne percevons que la comédie humaine, là où nous ne voyons que des visages flous, Jésus voit le cœur des personnes, il voit des êtres humains dans leur nudité sans protection, il voit leur besoin d’amour…son regard n’est ni abstrait ni critique, c’est un regard qui appelle et qui transforme : Heureux êtes-vous…c’est le regard de Jésus qui crée le bonheur, qui promet le salut. C’est le regard de l’amour.

    Jésus nous y a donné un exemple. Quand vous vous égarez dans les plaines de la vie, grimpez la montagne de Dieu. La vue y est plus claire. Sachez : votre engagement devant le Christ et son Eglise engage aussi le Christ. Il vous fera participer à son regard…regardez-vous avec le regard du Christ. Vous y verrez la vraie réalité de l’autre, vous vous connaîtrez en vérité…un regard qui ne blesse ni ne condamne, un regard qui guérit et qui sauve…

    Oui, votre mariage est plus qu’un signe d’Espérance. C’est un témoignage de votre foi en Dieu, c’est un témoignage de l’amour fou que Dieu porte à chaque être humain… Votre mariage est un mariage princier, vous faites participer toute notre petite nation à votre joie et à votre espérance. Merci d’oser ce chemin, merci d’oser prendre le chemin de l’amour…un chemin où il faut certes gravir la montagne,…mais l’air y est plus pur…un air qui porte en soi les semences de la vie.

    Que Dieu vous bénisse.

    Amen.

    + Jean-Claude Hollerich

    Archevêque de Luxembourg

  • Echos de la 10ème marche des pères (14 octobre)

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    Le témoignage d'un participant :

    J'y vais, j'y vais pas, j'y vais...

    La liste des 'bonnes' raisons de ne pas participer ont longuement trotté dans ma tête mais n'ont finalement pas eu raison d'un autre appel insistant qui me poussait à participer à cette 10ème Marche des Pères de Famille de Belgique. Belle initiative, inspirée du Pèlerinage des Pères de famille de Cotignac qui a essaimé ses petits au fils du temps un peu partout en France et jusqu'en Belgique.

     

    Un, deux, trois, sac à dos fait, rendez-vous aux aurores devant l'église Notre Dame de Stockel où je retrouve 7 autres courageux pères de ma paroisse pas plus réveillés que moi dont un inscrit de la dernière heure. Cafés, croissants sont là comme par miracle pour nous récompenser de l'effort matinal. 

     

    Direction Spa, point de départ de notre marche. Spa, ville d'eau par excellence. Ici l'eau soigne et réconforte nos pauvres corps. Nous marcherons donc de cette source d'eau vers une autre source d'eau révélée par Marie à Banneux pour soigner et réconforter non pas nos corps mais nos pauvres âmes.

    Nous voilà donc en route, marchant au rythme de Marie qui nous accompagne de sa prière et à qui nous confions nos intentions. Après un déjeuner où nous partageons l'amitié et quelques douceurs, nous arrivons dans l'Eglise de Becco où le Frère Gonzague, frère de Saint Jean à Banneux
    , nous parle de la Foi, thème central de notre marche et de cette année Jubilaire et qui trouve son plein écho dans mes doutes. Les paroles tombent, coulent en moi et font leur chemin: 'La Foi c'est l'œuvre de Dieu en moi, et l'œuvre de Dieu c'est que nous croyions'. 'La Foi c'est une relation avec une personne, un père, cette relation pour se déployer nécessite de prendre du temps, d'écouter et de partager avec ce père, elle nécessite la prière'. 'Elle nécessite de lâcher prise afin que Dieu puisse faire son œuvre en moi. Elle nécessite la confiance "au-delà de toute raison" à l'image de celle d'un enfant envers s
    on père'.

     

    Voilà de quoi à nourrir notre troisième tronçon. L'eau se rappel alors à nous, mais cette fois ci sous forme d'une insistante 'drashe' qui semble mettre à l'épreuve pendant près de deux heures notre Foi et notre Espérance alors même que nous méditons avec Marie les mystères douloureux. Après quelques détours imprévus, nous rejoignons enfin le sanctuaire de Banneux que nous abordons par la forêt. Nous recherchons LA source, celle dans laquelle Marie nous invite comme tous les pèlerins à 'pousser les mains' avec ferveur selon le message de son apparition en 1933 pour mieux être en contact avec "LA SOURCE" unique qu'est Dieu. Instant béni que nous clôturons par l'Angelus.

     

    Soirée amicale, retrouvailles  et nouvelles rencontres, séchage, avant de se retrouver à la chapelle des Frères de Saint Jean pour une soirée d'adoration, de prière et de miséricorde que certains courageux prolongent en session de 'théologie au fût' sur laquelle je ne m'étendrais pas.

    Après une Eucharistie matinale, élections obligent, nous profitons d'un second enseignement du Frère Gonzague où il nous introduit plus en détails aux messages des apparitions de Banneux et comment ces messages sont autant de balises sur notre chemin de Foi. Marie a conduit Mariette PAS à PAS sur un chemin de Foi qui la conduisait à la Source qu'elle voulait lui révéler. A chaque apparition, Marie a invité Mariette à faire un pas supplémentaire dans sa direction mais aussi dans sa propre Foi. A mesure que Mariette  progressait sur le chemin vers elle et sur son chemin de Foi intérieur, Marie reculait pour lui permettre d'avancer encore plus loin. Même les périodes d'absence d'apparition de Marie étaient pour Mariette une épreuve de Foi lui permettant de mieux se préparer au pas suivant que Marie lui demanderait de faire dans la confiance. Marie lui a ainsi révélé qu'elle était la Vierge de pauvres, venu pour soulager nos souffrances. Enfin, Marie l'a conduit jusqu'à la source de Banneux, et lui a révélée ainsi La Source qui est à l'issue de tout chemin de Foi. Elle l'a invité et nous invite à suivre avec confiance le chemin qui conduit à La Source. Elle nous invite à 'pousser nos mains' dans cette Source qui coule en abondance à l'image de l'Amour de Dieu, non pas pour soulager nos corps mais bien plus pour 'soulager nos souffrances' selon le message de Marie à Banneux.

     

    Voilà déjà la fin de cette cuvée 2012 de la Marche des Pères de famille de Belgique, elle fût riche et abondante en amitiés, en grâces et en enseignements. Rendez-vous l'année prochaine pour la 11ème éditions les 28-29 Septembre 2013.

     

    Pour plus d'infos:www.marchedesperes.be

     

    Aymard de Touzalin, pèlerin de la dernière heure

  • Le nouveau paganisme

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    Durant des siècles, on a craint de voir arriver de l'extérieur des "païens" qui auraient constitué une menace pour la "civilisation chrétienne". A présent, ces païens éclosent chez nous où, faute d'éducation et de transmission, les nouvelles générations sont de plus en plus constituées par des gens qui ignorent tout du christianisme et n'en retiennent que les caricatures véhiculées par les médias. Le cardinal-archevêque de Madrid, dans une interview accordée à des journalistes dans le cadre du Synode sur la Nouvelle Evangélisation, insiste sur ce processus de "paganisation" qui a gagné l'Europe, provoquant une réelle apostasie et conduisant à vivre comme si Dieu n'existait pas. 

    Le cardinal-archevêque de Madrid a déclaré vendredi que les progrès de la sécularisation engendrés par la mondialisation ont produit en Europe une "apostasie silencieuse", dûe à l'ignorance du christianisme, conduisant à vivre comme si Dieu n'existait. Antonio Maria Rouco Varela a fait ces déclarations lors d'une rencontre avec des journalistes dans le cadre du Synode des Évêques pour la Nouvelle Evangélisation, en précisant que c'est la crise de la foi qui a incité l'Eglise à convoquer cette réunion. La sécularisation rend nécessaire une nouvelle évangélisation. La crise de la foi, l'éloignement de Dieu, sont des problèmes communs au monde entier. C'est à ce monde qui dit "non" à Dieu, qui se détourne de lui, marqué par la pauvreté qui sévit avec la crise, que l'Eglise veut apporter le Christ parce que c'est la mission pour laquelle elle existe. L'Église veut apporter le Christ en ces lieux où, depuis 2000 ans, on a cru en lui de façon quasi-unanime et où maintenant il y a eu une sorte de distance, de rupture avec le Christ», se référant à l'Europe, et aussi à l'Espagne, qui vit une apostasie silencieuse.

    La nouveauté de ce synode consiste à vouloir évangéliser ces régions chrétiennes, qui ne le sont plus. A ces nouveaux païens, l'Eglise doit tenir un langage renouvelé en recourant aux nouveaux modes de communication, mais sans négliger de s'adresser au coeur et à l'âme, car on peut recourir aux plus fantastiques modes de communication sans produire aucun effet. Il arrive que ceux qui parlent plus maladroitement, mais en mobilisant le coeur et l'âme, arrivent à convaincre. La psychologie ne suffit pas à guérir les maux des hommes de notre temps. Le Synode, impliquant 262 évêques du monde entier, a souligné que les familles sont essentielles pour la transmission de la foi et que ce sont principalement les femmes, les mères, qui transmettent la foi, d'où la nécessité de les aider et de répondre à leurs besoins.

    d'après : http://infocatolica.com/?t=noticia&cod=13008

  • "Subsiste", une expression malheureuse de Vatican II

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    "La traduction en français du « subsistit in » de Lumen Gentium par « subsiste » pour qualifier la continuité de l’Église catholique avec « l’unique Église du Christ » (« c’est dans l’Église catholique qu’elle subsiste » écrit la Constitution conciliaire) affaiblit  le caractère permanent et ontologique de l’identité de l’Église d’aujourd’hui, avec l’Église fondée par Jésus Christ. Car le terme subsiste implique une idée de dégradation, de vestige, de résidu qui donne une image appauvrie de l’Église actuelle héritée de son Fondateur."

    Explications à lire ICI (Réponses catholiques)

  • Le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude

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    JOURNÉE MISSIONNAIRE MONDIALE

    HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II (Dimanche 22 octobre 2000)

    1. (...)  

    "Aussi bien, le Fils de l'homme lui-même n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude". Ces paroles constituent la présentation que le Maître divin fait de lui-même. Jésus se définit lui-même comme celui qui est venu pour servir et qui, précisément dans le service et dans le don total de soi jusqu'à la croix, révèle l'amour du Père. Son visage de "serviteur" ne diminue pas sa grandeur divine, mais l'illumine d'une lumière nouvelle.

    Jésus est le "grand prêtre souverain" (He 4, 14), il est le Verbe qui "était au commencement avec Dieu. Tout fut par lui, et sans lui rien ne fut" (Jn 1, 2). Jésus est le Seigneur, qui "de condition divine, ne retint pas jalousement le rang qui l'égalait à Dieu. Mais il s'anéantit lui-même, prenant condition d'esclave" (Ph 2, 6-7); Jésus est le Sauveur, de qui "nous pouvons nous approcher avec une totale confiance". Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie (Jn 14, 6), le pasteur qui a donné sa vie pour les brebis (Jn 10, 11), le chef qui conduit à la vie (Ac 3, 15).

    2. L'engagement missionnaire jaillit comme un feu d'amour de la contemplation de Jésus et de la fascination qui émane de lui. Le chrétien qui a contemplé Jésus-Christ ne peut se sentir que frappé par sa splendeur (cf. Vita consecrata, n. 14) et témoigner de sa foi dans le Christ unique Sauveur de l'homme. Quelle grande grâce est cette foi que nous avons reçue comme don d'en-haut, sans mérite de notre part! (cf. Redemptoris missio, n. 11).

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  • Islam, de quoi parle-t-on ?

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    Emission « Dieu merci » avec Annie Laurent et Xavier Lemoine 

    Annie Laurent est titulaire d'une maîtrise en droit international et d'un doctorat d'Etat en sciences politiques. Sa thèse sur " Le Liban et son voisinage " en collaboration avec Antoine Basbous (Université Paris II) a été publiée chez Gallimard sous le titre Guerres secrètes au Liban (1987). Elle s'est spécialisée dans les domaines touchant aux questions politiques du Proche-Orient, à l'Islam, aux chrétiens d'Orient et aux relations interreligieuses. Elle a séjourné durant cinq ans au Liban et a voyagé dans d'autres pays de l'Orient méditerranéen (Irak, Syrie, Turquie, Jordanie, Israël/Palestine, Egypte) ainsi que dans les trois pays du Maghreb. Elle a une connaissance intime des Eglises orientales. Elle a publié plusieurs autres livres parmi lesquels Vivre avec l'Islam ? (Ed. Saint-Paul, 1996) ; Dieu rêve d'unité (entretiens avec Monseigneur Michaël Fitzgerald), Ed. Bayard, 2005 ; L'Europe malade de la Turquie (Ed. F.-X. de Guibert, 2005, prix 2006 de l'association des écrivains combattants. Elle fut appelée à sieger comme expert au Synode sur le Moyen Orient (octobre 2010)

    Xavier Lemoine est originaire de Vendée, issu d’une famille nombreuse. Il a travaillé jeune dans la marine. Membre du Mouvement pour la France puis de l'UMP, il est maire de Montfermeil depuis juin 2002 et est réélu avec 60,23 % des voix au premier tour en mars 2008 ; on le retrouve en 2009, 7e de la liste UMP aux élections européennes (Ile de France) présenté par le Forum des Républicains Sociaux (FRS), l'un des partis fondateurs de l'UMP[. Il annonce son adhésion au Parti chrétien-démocrate lors de sa fondation en juin 2009

     

  • Belgique : déjà une retombée du Synode sur la nouvelle évangélisation ?

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    C’est un communiqué de « Belga » :

    « L'enseignement catholique a demandé samedi de pouvoir à nouveau dispenser des cours de religion islamique, dans une perspective de dialogue inter-convictionnel à l'école. "Est-il juste, lorsqu'une majorité des élèves qui fréquentent une école catholique est de confession musulmane, de ne pas offrir le choix de suivre un cours de cette confession", a demandé Etienne Michel, directeur du SeGEC (Secrétariat général de l'enseignement catholique), au terme d'un congrès sur les perspectives de l'enseignement catholique pour les dix prochaines années.

    Actuellement, une seule école catholique d'enseignement fondamental à Cheratte (province de Liège) bénéficie d'une dérogation pour pouvoir dispenser un tel cours, que le cadre légal exclut de l'enseignement catholique depuis plus d'une dizaine d'années.

    "Comment construire un vrai dialogue inter-convictionnel dans les écoles, sachant que la relégation du religieux dans la sphère privée n'offre aucune solution à l'égard des risques de dérive fondamentaliste ? Plutôt un vrai cours de religion, donné par quelqu'un de formé, que des discours simplistes tenus dans des arrière-salles de café", plaide Etienne Michel.

    Nombre de familles musulmanes inscrivent leur(s) enfant(s) dans des écoles de l'enseignement officiel, où les cours de religion islamique sont dispensés.

    Un débat sur l'opportunité d'instaurer un tronc commun de cours dits "philosophiques" dès l'enseignement fondamental fera l'objet d'auditions dès mardi, en commission de l'Education du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Côté laïc, le CEDEP (Centre d'étude et de défense de l'école publique), favorable à la création d'un cours commun de philosophie, y sera entendu de même que, côté chrétien, la CSC (syndicat), l'UFAPEC (parents) et le SeGEC (pouvoir organisateur).

    Le directeur du SeGEC a également insisté sur la nécessité d'une évaluation formelle des enseignants, pour objectiver les évaluations "informelles, diffuses, permanentes, par l'intermédiaire du regard des élèves, de la direction, des parents, des autres enseignants".

    Il a aussi plaidé pour le développement d'une centrale d'achat de l'enseignement catholique. Une asbl se met sur pied pour aider les écoles, confrontées à la complexité d'un nombre croissant de marchés publics et demandeuses d'économies d'échelle.

    L'enseignement catholique scolarise un élève sur deux en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un millier de participants ont fréquenté ses trois jours de congrès décennal à Louvain-la-Neuve ».

    Ici : L'enseignement catholique dispensera-t-il à nouveau des cours de religion islamique?

    Des imams pour enseigner la religion dans l’enseignement catholique ? Enfin des professeurs qui auraient la foi. L’ennui c’est que ce n’est pas la bonne…

  • L’ « esprit du concile » ne date pas de la contestation de mai 68

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    C’est ce que souligne, à très juste titre pour ceux qui ont la mémoire courte, Gérard Leclerc sur le site de « France Catholique ». Commentant cette citation de Vatican II « Le Concile entend proposer la doctrine authentique sur la Révélation divine et sur sa transmission, afin que, en entendant l’annonce du Salut, le monde entier y croie, qu’en croyant il espère, qu’en espérant il aime. » (Constitution dogmatique Dei Verbum, Préambule), l’éditorialiste écrit :

    « Si Benoît XVI a voulu que le cinquantième anniversaire de Vatican II se traduise par une année consacrée à la foi, c’est qu’il a mûri depuis très longtemps la conviction que l’on avait apporté une attention tout à fait insuffisante au contenu doctrinal du Concile, au profit d’une visée idéologique qui en travestissait la réalité. Et pour tout dire, ce souci date de l’époque même de Vatican II. Ceux qui ont inventé et cultivé la légende d’un Ratzinger progressiste dans ses jeunes années et évoluant graduellement vers un raidissement doctrinal, sont étrangers à la personne et à la pensée d’un homme qui, dès le départ, avait discerné le danger d’un affadissement de la foi au profit de ce que Maritain appelait « un agenouillement devant le monde ». Ainsi au cours de l’été 1966, s’adressant au public du Katholikentag, le docteur Ratzinger avait mis en garde contre une exploitation du Concile à contresens. Le P. de Lubac avait immédiatement émis le souhait qu’on donnât le plus large écho à ces propos, afin de lutter contre les tendances « à mondaniser et à évaporer la foi et la vie chrétienne et à dissoudre les liens de catholicité ».

    Si Vatican II n’a pas conduit au printemps de l’Église souhaité par Jean XXIII, ce n’est pas seulement parce que la civilisation s’est trouvée bousculée par un mouvement de déchristianisation profond, c’est aussi parce que toute une mentalité s’est opposée à un véritable mouvement de renouveau, préférant surfer sur les idéologies du moment. Abandon de la transmission de la foi, apostasie d’une militance ne trouvant ses idéaux que dans une cité mondaine. Ces choses-là sont dures à entendre et à admettre. Mais au synode, qui se tient en ce moment à Rome sur la nouvelle évangélisation, il apparaît que les évêques ont choisi de ne rien cacher des évolutions qui ont accompagné la déchristianisation. Les conduites d’évitement sont aujourd’hui dénoncées. C’est la foi qui est au centre de toutes les préoccupations. C’est elle seule qui peut ranimer les cœurs et revivifier les énergies du monde toujours à construire. » 

    Ici : Le Concile et la foi

    Il est tout de même un peu tôt pour faire un bilan de cette assemblée synodale où chacun semble y aller de sa petite bulle, sans mauvais jeu de mots. Peut-on jamais beaucoup attendre des assemblées, fussent-elles ecclésiales ?...

  • Restructurations en vue dans le diocèse d'Anvers

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    Nous lisons sur Le Vif :

    "Nous avons établi les moyens financiers pour tous nos grands secteurs: les écoles, les hôpitaux et les paroisses", explique l'évêque d'Anvers Johan Bonny. "Mais maintenant, tous les coûts pour la formation et le suivi de nos collaborateurs nous reviennent. Pour ce faire, nous voulons engager des professionnels et cela a un coût L'évêque a établi un plan d'action pour les 5 prochaines années. Il souhaite notamment réduire le nombre de paroisses, de 300 actuellement à 60, et va rechercher des prêtres à l'étranger pour remédier à la pénurie. L'évêché envisage aussi l'organisation de baptêmes groupés et va élaborer, d'ici 5 ans, une politique pour tous les bâtiments paroissiaux.

  • Marianne Cope, une sainte associée à l'oeuvre du Père Damien

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    Parmi les saints canonisés ce dimanche, Marianne Cope dont l'apostolat s'est inscrit dans le sillage du Père Damien.

    Source : wikipedia :

    "Marianne Cope (dans le civil Barbara Koob), est née le 23 janvier 1838 à Heppenheim, en Allemagne. Ses parents étaient de modestes exploitants agricoles. En 1840 ils émigrèrent aux États-Unis et s'installèrent à Utica dans l'État de New-York. Leur nom de Koob fut alors anglicisé en Cope.

    La petite Barbara ne fréquenta pas l'école bien longtemps. Dès l'âge de 15 ans, elle souhaitait entrer en religion, mais elle a du d'abord travailler pour aider ses parents, très malades et subvenir aux besoins de ses frères et sœurs (ils étaient sept enfants).

    Elle avait 24 ans, en 1862, quand elle put enfin entrer dans la toute récente congrégation des Sœurs Franciscaines deSyracuse.

    La congrégation, au début de son existence, était chargée tout particulièrement de la scolarisation des enfants des immigrés allemands ; plus tard, elle sera à l'origine de la création des cinquante premiers hôpitaux des États-Unis.

    Marianne (son nom en religion) prononce ses vœux en 1863. Elle est d'abord professeur, puis maîtresse des novices, enfin supérieure d'un couvent. Finalement, elle deviendra supérieure du premier hôpital de Syracuse. Là, totalement dans l'esprit franciscain, elle ne fera strictement aucune distinction de race, de religion, de nationalité ou de couleur, attachée en priorité aux plus pauvres. Elle s'occupe spécialement des alcooliques et des mères célibataires.

    Un jour l'évêque d'Honolulu fit une pressante demande d'évangélisation de l'archipel. Mais la Lèpre infestait les îles et bon nombre de congrégations se récusèrent. Mère Marianne accepta, au nom du geste de saint François embrassant les lépreux.

    Elle réussit à trouver des volontaires pour l'accompagner, et, en 1883 six religieuses se mettaient en route pour les îles Hawaii. Mère Marianne ne pensait pas rester longtemps, la responsabilité de sa congrégation étant très importante. Toutefois, on la retiendra sur place, et elle y restera 35 ans tandis qu'une autre supérieure est nommée à Syracuse.

    Devant l'état épouvantable des malades, vivant dans la promiscuité et le manque de soins, séparés de leurs familles, Marianne et ses sœurs vont d'abord créer une école pour les petites filles et un hôpital sur l'île Maui. En 1888 elle part vers l'île Molokai, où étaient parqués les lépreux et collabore avec le Père Damien. Ce dernier meurt de la lèpre un an après son arrivée. Elle continue donc son œuvre en créant une école pour les petits garçons, une école de filles, elle aménage aussi le site afin de rendre la vie plus douce aux malades qui y sont entassés en plantant des arbres et des fleurs. Elle fait chanter les enfants, les habille correctement, elle est considérée comme la mère des lépreux.

    Malgré les contestations quant à ses méthodes, et l'immense fatigue qu'elle ressent de son énorme travail, elle parvient à communiquer joie et espérance tout autour d'elle.

    Souffrant d'une maladie des reins, sans jamais avoir été contaminée par la lèpre, elle meurt à 80 ans, laissant un immense héritage dans les domaines de l'éducation et de la santé."

  • Les musulmans convertis au Christ, mal vus des musulmans et des chrétiens

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    Mohammed Christophe Bilek a appelé les musulmans à défendre la liberté de conscience et le droit d'un musulman de changer de religion, comme, de la même manière, existe le droit d'un chrétien d'embrasser la religion de l'Islam. Dans le même temps, il exhorte les chrétiens à ne pas marginaliser les convertis et de travailler pour garantir leurs droits dans les pays musulmans et en Europe.

    Paris (AsiaNews) - Persécution directe de la part de la communauté islamique, embarras et indifférence à l'égard de leur sort de la part des chrétiens, telle est la situation de beaucoup de musulmans qui se sont convertis au christianisme, non seulement dans leur pays d'origine, mais aussi en Europe, où - au lieu d'assurer la liberté de conscience - on ne défend que la liberté pour les musulmans de témoigner de leur foi. Mohammed Christophe Bilek lance un appel par cette lettre envoyée à AsiaNews.

    Mohammed Christophe Bilek est né en Algérie en 1950 et a vécu en France depuis 1961. Il est l'auteur de deux livres, "Un Algérien trop catholique» (1999, Cerf) et "Saint Augustin dit à ma fille." Depuis les années 90, il est également responsable du site de Notre-Dame de Kabylie , pour l'évangélisation des musulmans et le dialogue islamo-chrétien.

    Chers amis, si la persécution est le lot de nombreux chrétiens, que dire des musulmans qui veulent le devenir ? Ils sont comme ces enfants à naître à qui le droit d’exister est refusé !
    Un Algérien baptisé à Pâques, m’a dit cette semaine : « elle me rend malade cette communauté, cette Oumma qui veut faire de moi son esclave ! Ce n’est pas Allah qui fait de moi son esclave, comme elle le prétend, mais c’est elle… au nom d’Allah ! Je ne veux pas être prisonnier d’un dogme, je ne veux pas vivre dans le mensonge ! Dieu m’appelle, au contraire, à la vérité de l’Évangile qui libère ! Je n’impose ma foi à personne, pas même à ma fille, pourquoi veut-on m’imposer la foi musulmane ? »

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