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  • Malmedy : la messe traditionnelle s’intègre dans le paysage

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    On se souvient (voir ici : Un succès pour la célébration de la messe latine traditionnelle à Malmedy ) qu’à la suite d’une longue procédure qui les avait amenés jusqu’à Rome devant la commission Ecclesia Dei, un « groupe stable » de fidèles malmédiens a obtenu  de l’évêque de Liège l’autorisation de célébrer la messe selon la forme extrordinaire du rite romain, un dimanche par mois à partir de février 2012, dans la jolie église (XVIIe siècle) des capucins, sise ruelle des capucins, au cœur historique de la « Cité du Cwarmè ».

     

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  • Troisième dimanche de l’Avent, dimanche de la joie

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    C’est le dimanche en ornements roses, exprimant la joie des captifs qui voient approcher leur Liberateur et qui, derrière Lui, vont reprendre le chemin de leur  Patrie perdue.

    Introït de la messe du 3e dimanche de l’Avent 

    Gaudete in Domino semper : iterum dico, gaudete. Modestia vestra nota  sit omnibus hominibus : Dominus enim prope est. Nihil solliciti sitis : sed in omni oratione petitiones vestrae innotescant apud Deum. Soyez toujours joyeux dans le Seigneur. Je le répète, soyez toujours joyeux. Que votre sérénité soit remarquée de tous les hommes, car le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien ; mais, en toutes choses, présentez à Dieu vos demandes dans la prière (saint Paul aux Philippiens, 4, 4-6)

     Veni, veni, Emmanuel : hymne de l’Avent

    Veni, veni Emmanuel;
    Captivum solve Israel,
    Qui gemit in exilio,
    Privatus Dei Filio.

    Viens, viens, Emmanuel, d
    élivre Israël captif qui gémit en exil en l’absence du Fils de Dieu… 

    Gaude! Gaude! Emmanuel,
    Nascetur pro te, Israel…


    Réjouis-toi, réjouis-toi, l’Emmanuel va naître pour toi, Israël…

    Hymne traditionnel revisité ici par Zoltan Kodaly 

  • Vatican II : ce qu'en disait Mgr Ratzinger

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    On peut inviter les internautes à relire ce qu'écrivait déjà Mgr Joseph Ratzinger en 1988:

    « Défendre le Concile Vatican II […] comme quelque chose d’efficace et d’obligatoire pour l’Église, est et sera toujours nécessaire. Mais il existe une vision étroite qui lit et sélectionne Vatican II et qui entraîne une certaine opposition.

    On a l’impression que, depuis Vatican II, tout a changé et que tout ce qui l’a précédé n’a plus de valeur, ou, dans le meilleur des cas, n’a de valeur qu’à la lumière du Concile. Vatican II n’est pas considéré comme une partie de la Tradition vivante de l’Église, mais comme la fin de la Tradition, comme une annulation du passé et comme le point de départ d’un nouveau chemin.

    La vérité est que le Concile lui-même n’a défini aucun dogme et a tenu spécialement à se situer à un niveau plus modeste, simplement comme un Concile pastoral. Malgré cela, nombreux sont ceux qui l’interprètent comme s’il s’agissait d’un « super-dogme » qui seul a de l’importance. Cette impression est confirmée tous les jours par de multiples faits.

    Ce qui, autrefois, était regardé comme le plus sacré – la forme de la prière liturgique – devient tout à coup l’unique chose se trouvant absolument frappée d’interdit. On ne tolère aucune critique envers les orientations postconciliaires ; par contre, lorsque sont en question les antiques règles ou les grandes vérités de la foi – par exemple la Virginité corporelle de Marie, la Résurrection corporelle de Jésus, l’Immortalité de l’Âme – on ne réagit pas ou bien avec une modération extrême. J’ai moi-même pu constater, lorsque j’étais professeur, comment un évêque qui, avant le Concile, avait renvoyé un professeur uniquement à cause de sa façon de parler un peu paysanne, se trouva, après le Concile, dans l’impossibilité d’éloigner un enseignant qui niait ouvertement des vérités fondamentales de la foi…».

    S.E. le Cardinal Josef Ratzinger, le 13 juillet 1988

  • 3e dimanche de l'Avent : réjouissons-nous...

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    Voir ici : http://www.introibo.fr/3eme-dimanche-de-l-Avent

    Lire l'homélie du Père Verlinde : http://www.homelies.fr/homelie,3e.dimanche.de.l.avent,3315.html

  • Journée mondiale de la Paix : le message du pape déformé par les médias

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    Le Père Lombardi déplore une certaine lecture du Message du Pape pour la Journée Mondiale de la Paix

    Source : Radio Vatican

    Le Message du Pape pour la Journée Mondiale de la Paix, « un document important et très riche », a été présenté « par beaucoup de médias italiens de manière tout à fait partielle et biaisée ». Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège le déclare samedi, en soulignant « le vaste écho qu’a eu dans le monde entier le Message du Pape pour cette Journée Mondiale de la Paix publié vendredi ». En général, en effet, « les médias internationaux ont souligné surtout l’appel de Benoît XVI à changer le modèle économique, parce que le modèle actuel, dominé par le capitalisme financier, attaque les droits sociaux en créant un fossé de plus en plus profond entre les riches et les pauvres ». 

    Pour le Père Lombardi, « en Italie, par contre, on a lu un autre Message ». « Ce message, rappelle le Directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, dit des choses urgentes et fondamentales pour l’humanité d’aujourd’hui, qui ne peuvent être occultées par le seul fait qu’il demande aussi de s’opposer à une équivalence juridique entre le mariage d’un homme et d’une femme et des « formes radicalement différentes d’union ». « Nous invitons tout le monde, déclare le Père Lombardi, à lire de manière complète et objective le document ». 

    Le passage sur le mariage a été sorti de son contexte

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  • Les moines et le monde selon Dostoïevski

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    Un ami, occupé à lire "Les frères Karamazov", nous en communique l'extrait ci-dessous dont l'actualité le frappe par certains de ses aspects :

    Extrait de: Fyodor Mikhailovich Dostoyevsky. « Les Frères Karamazov. » Feedbooks, 1880. iBooks.

    e) Du religieux russe et de son rôle possible.

    Pères et maîtres, qu’est-ce qu’un religieux ? De nos jours, dans les milieux éclairés on prononce ce terme avec ironie, parfois même comme une injure. Et cela va en augmentant. Il est vrai, hélas ! qu’on compte, même parmi les moines, bien des fainéants, sensuels et paillards, bien d’effrontés vagabonds. « Vous n’êtes que des paresseux, des membres inutiles de la société, vivant du travail d’autrui, des mendiants sans vergogne. » Cependant, combien de moines sont humbles et doux, combien aspirent à la solitude pour s’y livrer à de ferventes prières. On ne parle guère d’eux, on les passe même sous silence, et j’étonnerais bien des gens en disant que ce sont eux qui sauveront peut-être encore une fois la terre russe ! Car ils sont vraiment prêts pour « le jour et l’heure, le mois et l’année » . Ils gardent dans leur solitude l’image du Christ, splendide et intacte, dans la pureté de la vérité divine, léguée par les Pères de l’Église, les apôtres et les martyrs, et quand l’heure sera venue, ils la révéleront au monde ébranlé. C’est une grande idée. Cette étoile brillera à l’Orient.

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  • France : beaucoup de bruit pour rien ?

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    La question se pose sérieusement. Face à un président et à un gouvernement décidés à légaliser « le mariage pour tous », en y ajoutant le droit à l’adoption et même au recours à la procréation médicalement assistée pour les couples de même sexe, se sont mobilisés tous les partisans du mariage entendu comme l’union entre un homme et une femme et du droit de l’enfant à avoir un père et une mère.

    C’est ainsi qu’on a déjà assisté à de grands rassemblements un peu partout en France malgré des divisions à l’intérieur de ce « front du refus ». En effet, le plus grand nombre s’est retrouvé autour de Frigide Barjot dans un esprit « le plus ouvert possible », voulant éviter toute connotation « homophobe » tandis que les « ultras » se mobilisaient de façon plus déterminée sous l’étendard du mouvement catholique « identitaire » Civitas. Au point de programmer deux manifestations distinctes les 17 et 18 novembre dernier.

    Cette mobilisation est accompagnée de pétitions, de lettres ouvertes, de rapports, de publications diverses, relayées par les journaux et les réseaux sociaux acquis à la cause. D’immenses ressources de dévouement bénévole mais aussi de moyens coûteux sont ainsi investies dans ce combat auquel presque tous les évêques de France et de Navarre se sont associés. La prochaine démonstration sera pour le 13 janvier prochain où Christophe Geffroy (directeur de la Nef) espère voir défiler un million d’opposants. Tout cela est très impressionnant et contraste de façon assez spectaculaire avec le peu de réactions constaté en Belgique en de semblables circonstances.

    Malheureusement, il suffit de savoir compter pour deviner ce qui va se produire. Les réformes envisagées seront soutenues, à quelques rares exceptions près, par la gauche actuellement majoritaire ; elles bénéficieront également du soutien de députés de l’opposition qui se targuent de défendre un « modèle libéral avancé ». En face, on trouvera une minorité d’élus appartenant à l’opposition dite républicaine et au FN ; trop peu pour faire le poids et empêcher quoi que ce soit. Autant dire qu’avec la victoire de François Hollande, le tour était déjà joué et que si l’on avait voulu empêcher ces réformes (et d’autres à venir, sur l’euthanasie par exemple) d’aboutir, il aurait fallu se mobiliser lors des récentes élections. Même si c’est encore plus beau quand c’est inutile,  ce combat désespéré mené depuis des semaines et qui accapare les meilleurs risque très vraisemblablement de conduire à un échec avec les frustrations et le découragement que cela peut générer.

    En réalité, la gauche française considère qu’elle ne fait qu’acter un état de fait, affirmant que « la société ne peut accepter des évolutions majeures sans les reconnaître, ni les protéger, ni les encadrer », dixit Marisol Touraine, qui ajoute : « Ce texte de loi est une avancée majeure pour l’égalité. Il répond à une attente et à une évolution de la société. Le corps social évolue et se transforme. Il est illusoire de croire que la société puisse être définie par un ordre imposé de l’extérieur. »

    Tout est dit : d’un côté, l’affirmation de la volonté générale exprimée par la majorité qui est la source du droit et qui adapte la loi à l’évolution de la société, de l’autre, l’invocation d’une loi naturelle selon laquelle le mariage unit un homme et une femme pour le plus grand bien des enfants qui surgissent de leur union. On peut formuler cela comme on veut en présentant des arguments anthropologiques, psychologiques, sociologiques, éthiques, etc., mais il s’agit toujours d’invoquer un bien objectif préexistant aux désirs des individus, et dont, malheureusement, nos systèmes politiques, qu’ils soient socialistes ou libéraux, ne reconnassent pas la pertinence.

    Face à l’inéluctable, on peut se poser la question de savoir si toutes ces énergies investies (à perte ?) dans un vaste baroud ne le seraient pas à meilleur escient sur le terrain, au cœur des réalités familiales, associatives, éducatives… de façon à recréer une dynamique capable d’enrayer cette dégradation continue de notre société.

  • La succession de Mgr Jousten : bis repetita placent…

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    Dans « La Libre » de ce jour, nous lisons, sous la signature de Christian Laporte, quelques considérations un peu « réchauffées » sur la succession de Mgr Jousten sur la cathèdre de saint Lambert à Liège :

     « Le Pape a accepté la démission de Mgr Jousten. Le nonce prépare sa succession.

    CANDIDATURES

    Jusqu’a jeudi, on parlait d’une non-information ; depuis que Rome a fait savoir que le Pape a accepté la démission de Mgr Aloys Jousten, la succession du 91e évêque de Liège est bel et bien ouverte. Début novembre, l’évêque avait remis sa démission à l’occasion de son 75e anniversaire. Mgr Jousten avait demandé au Pape d’être relevé de sa charge conformément au droit canon. Mais il ajoutait rester "disponible pour ce qui est possible et souhaitable". Aloys Jousten, originaire de Saint-Vith, avait été ordonné évêque par le cardinal Danneels et par de nombreux évêques belges et étrangers le 3 juin 2001. Mgr Jousten, connu pour son engagement social, fut au cours de ses 12 ans et demi de présence un évêque toujours attentif à l’actualité. Ces derniers mois, il avait condamné les violences homophobes et la fusillade de la place Saint-Lambert mais aussi l’expulsion des immigrés clandestins. Et Aloys Jousten se fit aussi entendre lors des grandes crises sociales à Liège ou ailleurs. Ses engagements dans la Conférence épiscopale l’y prédisposaient: il préside la commission épiscopale "Gaudium et Spes". Et est l’évêque référendaire pour l’enseignement et le caritatif en Belgique francophone et germanophone. Enfin, il représente la Conférence au Conseil interdiocésain des laïcs. Sa succession sera tout sauf facile. Comme le précise le P. Tommy Scholtes, sj, l’attaché de presse de la Conférence épiscopale, "le nonce apostolique lance la phase des consultations en vue de présenter au Pape une "terna", entendez : une liste de trois noms de prêtres parmi lesquels le Pape choisit normalement le nom d’un successeur à Mgr Jousten".

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  • Nous ne sommes pas de "bons petits soldats"

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    On nous a reproché vivement d'avoir relayé sur ce blog un article mettant en cause l'attitude de Vatican II à l'égard du communisme que ce concile se serait abstenu de condamner. Nous sommes même accusés de manquer de sens de l'Eglise ("sensus Ecclesiae") et de donner des arguments à ceux qui songent à s'éloigner de l'Eglise.

    Il serait donc requis, de la part des catholiques, d'adhérer sans aucune liberté critique à tous les textes de Vatican II ainsi qu'à toutes les prises de position des papes depuis un demi-siècle sous peine d'être considérés comme des gens néfastes alimentant la zizanie et les divisions au sein de l'Eglise. Bref, d'être de bons petits soldats et de nous taire même lorsque notre conscience nous dicte le contraire. Ceux qui nous en intiment l'ordre sont en même temps les premiers à considérer que les libertés de conscience et d'expression sont de grands acquis qu'il faut défendre. Allez comprendre.

    Pourtant, à propos de Gaudium et Spes, dont on nous dit qu'il contient (implicitement, mais de manière évidente) une critique sans appel du communisme, Benoît XVI lui-même formule certaines réserves ainsi que le souligne l'historien Philippe Chenaux, peu suspect d'intégrisme :

    Benoît XVI était notamment très critique sur Gaudium et Spes. Avec d'autres, il jugeait le texte trop optimiste, trop ouvert, théologiquement faible et ne prenant pas en compte la dimension eschatologique du christianisme : l'espérance du christianisme ne se confond pas avec le progrès technique ou la défense des droits de l'homme, car il porte un message de salut, de vie supranaturelle. Longtemps, discuter de Vatican II a été tabou. Il y avait une position positive du concile, à part chez les intégristes. Ce tabou est levé. Aujourd'hui, des appréciations plus critiques du concile et de ses effets se font jour, notamment dans les milieux conservateurs.

    Toujours à propos de Gaudium et Spes, le même historien, professeur d'histoire de l'Eglise moderne et contemporaine à l'Université du Latran (Rome) et directeur d'un centre de recherche sur le concile Vatican II, s'exprime ainsi :

    L'un des textes les plus importants et les plus novateurs, Gaudium et Spes, définit les rapports de l'Eglise au monde et lui adresse un message. Il va devenir l'un des axes majeurs du débat conciliaire, alors qu'il n'avait même pas fait l'objet de travaux préparatoires ! C'est le concile qui va créer cette nécessité. Ce texte, d'inspiration française, part des attentes du monde, des "signes des temps". Il faut le resituer dans le contexte des années 1960, marqué par une sorte d'euphorie avec l'émergence de la société de consommation, la conquête de l'espace, les évolutions culturelles... On y retrouve cet optimisme, que certains peuvent aujourd'hui trouver un peu naïf et daté.

    La lecture de cette interview donnée par Philippe Chenaux à Stéphanie Le Bars (dans Le Monde du 11 octobre dernier) est d'ailleurs très éclairante, même s'il se positionne de façon très favorable à l'égard dudit concile, sur la complexité face à laquelle se trouve celui qui veut retracer l'histoire de Vatican II, et davantage encore celui qui se risque dans son  interprétation.

    Quant à nous, il nous semble (est-ce péché que de le dire ?) que, lors du dernier concile, l'Eglise a voulu se mettre au diapason du monde moderne et qu'elle a ainsi donné le signal d'une "revisitation" de sa doctrine et de son mode d'être; de la sorte se sont ouvertes toutes grandes les vannes qui ont donné libre cours à une mentalité réformatrice, provoquant une crise majeure dont on aura bien du mal à se remettre.

  • Un BD sur saint Augustin

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    Dominique BAR, Saint Augustin, 40 pages (BD pour les jeunes de plus ou moins 12 ans), Editions du Triomphe, 14,70 € 

    Présentation de l'éditeur : 

    Augustin, fils de Monique, s'intéresse à toutes les philosophes et théories religieuses qui fleurissement dans l'Empire romain, avant de se convertir au christianisme.

    Un long cheminement vers le mystère du Salut, de la Grâce et de l'amour de Dieu qui influencera les plus grands penseurs et suscitera aussi de nombreuses controverses religieuses.

    Une BD intégralement réalisée par Dominique Bar, à la fois dessinateur et scénariste, qui rend ainsi cette figure de Père de l'Église humaine et proche de nous, par ses tâtonnements dans la Foi et sa recherche de Vérité.

  • Quand Mgr Léonard évoque la foi

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    Info.catho.be a mis en ligne la vidéo d'une émission "Il était une foi" dont Mgr Léonard était l'invité. C'est ici : http://www.youtube.com/watch?v=SHi53ilhqBQ&feature=youtu.be&a

  • Faites de belgicatho votre blog...

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    Ces derniers jours, le taux de fréquentation de belgicatho a battu tous ses records ; il est vrai que nous nous sommes postés sur toute une série de « fronts ». Nous avons emboité le pas aux adversaires français du « mariage pour tous », nous avons dénoncé un « traquenard » médiatique dans lequel la RTBF aurait attiré des jeunes « pro life », nous avons attiré l’attention sur des actes d’hostilité visant les chrétiens dans de nombreux pays, nous avons pointé des dérives dans l’enseignement et l’éducation, etc.

    A tout moment en effet, en circulant d’un site ou d’un blog à l’autre, il y a moyen de trouver un nouveau fait, un nouveau contenu, de nouveaux échos susceptibles d’être relayés. Et cela jusqu’à notre dernier souffle ou jusqu’à une catastrophe qui nous priverait de l’Internet. Au risque de se laisser complètement accaparer par cette course à l’info et de déserter le monde concret où se joue notre existence, là où nous sommes impliqués au cœur des réalités quotidiennes : familiales, professionnelles, sociales, paroissiales, etc.

    Bien sûr on  ne peut imaginer abandonner le champ de l’information à ceux qui le labourent quotidiennement pour en extirper ce qui reste encore de notre culture chrétienne et y semer inlassablement les germes d’une mentalité individualiste, matérialiste, relativiste, etc. Il est donc bon que nous continuions à faire ce travail, tout particulièrement dans un contexte belge où, en-dehors des "médias catholiques" officiels, il n’existe pas grand-chose pour exprimer un point de vue catholique, en toute liberté et toute indépendance.

    C’est d’autant plus urgent que, comme nous y avons déjà insisté, le monde médiatique francophone de Belgique se nourrit d’un consensualisme uniforme sans que personne ne vienne en perturber la troublante harmonie. Sur les questions de société, on ne trouve quasiment aucune discordance entre les discours tenus sur la RTBF, sur RTL, dans le Soir, dans la Libre ou dans le Vif. Nous vivons, plus sans doute que partout ailleurs, dans un contexte médiatique parfaitement homogène, tout à fait unilatéral, régi par la pensée unique, où toute prise de position discordante fait illico l’objet de dénonciations unanimes auxquelles l’establishment politique se joindra aussitôt. On se souvient encore de ces protestations émises officiellement par nos « responsables » politiques contre des positions du pape à propos du préservatif ou de l’homosexualité.

    Mais s’il faut poursuivre ce travail, il faut aussi éviter de se laisser manger par lui au point de ne plus avoir de temps à consacrer à autre chose. Si nos visiteurs, et ils sont de plus en plus nombreux, apprécient notre travail, nous les invitons à y participer, à être moins consommateurs et davantage acteurs. Il leur suffit de nous adresser leurs commentaires, leurs suggestions, les infos dont nous ne disposons pas, leurs réflexions et leurs propositions. Ils contribueront ainsi à rendre ce blog plus vivant et plus attractif. Nous les attendons ; tout message adressé à belgicatho@gmail.com sera le bienvenu.