Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • A propos du mariage entre personnes du même sexe : chiffres et bouleversements sociétaux

    IMPRIMER

    Histoires de chiffres et chiffres des bouleversements sociétaux

    Inévitablement les conversations aujourd’hui sont influencées par l’actualité et les manifestations en France. Le mariage des personnes homosexuelles mobilise les foules. Des bus partiront aussi de Belgique le 13 janvier prochain : destination Paris !

    En Belgique, le « mariage » homo est passé inaperçu.

    Non, nous n’avons pas manifesté lorsque le 1er juin 2003, il a été autorisé.

    Quant à l’adoption d’enfants, par des personnes homosexuelles, il y eut – vous en rappelez-vous ?- une petite mobilisation de 5.000 personnes, dans le parc du Cinquantenaire, le 10 septembre 2005 grâce à l’action nationale de plusieurs associations, notamment «  Action pour la famille ».

    En 2007, les techniques de procréation médicalement assistée (PMA) étaient accessibles non seulement aux couples infertiles, mais aussi aux personnes seules, et donc les femmes homosexuelles. Le nombre de PMA accordées aux personnes homosexuelles n’est pas répertorié, nous semble-t-il. Cela relève de la vie privée…

    Que nous disent les chiffres :

    Le nombre cumulé de mariages de personnes de même sexe depuis 2004 est de 6.625 soit près de 950 mariages "homo" par an. A noter que le nombre cumulé de mariages hétéro est de 307.886

    Pour savoir quelle est la répartition géographique  des mariages entre personnes de même sexe : http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/population/mariage_divorce_cohabitation/mariages/homosexuels/

    Nombre de divorces  "homo" sur cette courte période de 6 ans : 705

    Ce chiffre est en constante augmentation, trois fois plus en 2010 qu’en 2007. En 2010, pour 1082 mariages de personnes de même sexe,  on enregistre 225 divorces : 24%. Ce taux élevé de 24% de divorces est d’autant plus interpellant, qu’il ne s’applique qu’à une période et à un nombre relativement faible de mariages. Peut-on en déduire une certaine fragilité  et une instabilité des couples "homo" ?

    Passons maintenant aux nombres d’adoptions :

    C’est depuis le 1er septembre 2005 que la loi permettant l’adoption par des personnes homosexuelles est entrée en vigueur. Il faut souligner le fait que ces chiffres comprennent aussi l’adoption par le conjoint homosexuel d’une personne qui était précédemment hétérosexuelle lorsqu’elle a eu cet enfant.

    http://statbel.fgov.be/fr/statistiques/chiffres/population/autres/adoptions/

    Total cumulé d’enfants adoptés par personnes de sexe différent ou personnes seules de 2009 à 2011 : 2.222

    Total cumulé d’enfants adoptés par personnes de même sexe de 2009 à 2011 : 13 (2010 : 2 et 2011 : 10)

    Le nombre de « mariages » semble ne pas évoluer, se stabilisant autour des 1.000 par an. Par contre, le nombre de divorces est en constante augmentation, atteignant le taux de 24%. Le nombre d’enfant adoptés en très grande augmentation, mais restant proportionnellement très faible.

    Alors on pourrait se dire : tout ce « ramdam » autour de l’adoption pour 13 enfants ? Pourquoi une minorité de gens, que nous respectons en tant que personnes, font-ils tellement de bruit par leurs revendications au nom de la non-discrimination ?

    Ces 13 enfants feront-ils autant de bruit dans quelques années parce qu’ils auront été, eux surtout, discriminés par rapport aux enfants ayant pu avoir un papa et une maman ?

  • Monseigneur Léonard a célébré la messe selon le rite extraordinaire à l'église des minimes

    IMPRIMER

    crosse.pngLe dimanche 2 décembre dernier, Mgr Léonard célèbrait la messe du 1er dimanche de l’Avent à l’église des Minimes
    Pour le premier dimanche de l’Avent, Mgr Léonard était invité par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, à l’église des Minimes à Bruxelles. Il y a célébré la messe dans le rite romain extraordinaire. Le prélat a commencé son homélie en rappelant que nous étions certains de mourir un jour, et que la vie serait littéralement insupportable si nous devions vivre quelques centaines, voire quelques milliers d’années.
    lire la suite et découvrir les nombreuses photos prises à cette occasion

  • L'avenir de l'enseignement supérieur, je m'en préoccupe

    IMPRIMER

    Nous relayons l'appel à la mobilisation contre le plan du ministre Marcourt lancé par les "Alumni" de l'UCL :

    L’AVENIR DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, JE M’EN PRÉOCCUPE !
    Chers Alumni de l’UCL,

    La semaine dernière, par le biais d’une édition spéciale de la Louvain Newsletter, nous vous informions de la vision soutenue par l’UCL dans le débat suscité par l’avant-projet de décret de réforme de l’enseignement supérieur proposé par le Ministre J.-C. Marcourt.

    Vous avez été nombreux à manifester votre soutien à notre Université et à nous proposer d’agir de manière plus concrète.

    En réponse à vos interpellations, et si vous demeurez désireux de prendre une part plus active dans ce débat, nous vous invitons aujourd’hui à envoyer pour ce jeudi 20 décembre au plus tard un courriel ou un courrier à l’adresse des Ministres du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, dont vous trouverez les coordonnées ci-dessous (si vous envoyez un courriel, merci de mettre l’adresse info-alumni@uclouvain.be en Cci).

    De manière idéale, pour démontrer que votre mobilisation dépasse tout cadre strictement idéologique ou confessionnel, et que vous avez pour principale priorité la défense et le développement d’un enseignement supérieur de qualité, nous vous recommandons de reprendre simplement le texte suivant, sous l’objet : L’avenir de l’enseignement supérieur, je m’en préoccupe !

    Monsieur le Ministre-Président,
    Mesdames et Messieurs les Ministres,

    Au regard du très vif débat suscité par l’avant-projet de décret de réforme de l’enseignement supérieur, je voudrais vous faire part de ma très grande préoccupation quant à l’avenir de l’ensemble de nos universités, de nos hautes écoles et de nos écoles supérieures artistiques, qu’elles se situent en Wallonie ou à Bruxelles.

    Je voudrais également vous inviter à demeurer pleinement à l’écoute des arguments de tous les interlocuteurs en présence, de telle manière que toute réforme -ou évolution- du paysage de l’enseignement supérieur permette véritablement à celui-ci de conserver et d’accroître son degré d’excellence, tant en matière de formation que de recherche.

    Car cette excellence constitue la seule garantie d’avenir pour tous les acteurs de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, qui devront très prochainement –et inévitablement !- faire face à des défis considérables, notamment sur le plan institutionnel.

    Formulant le vœu que vous vous montrerez attentif à la présente interpellation, je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre-Président, Mesdames et Messieurs les Ministres, l’expression de mes sentiments distingués.


    Merci pour votre mobilisation et pour votre réactivité.

    Pour en savoir plus, lisez l'édition spéciale de la Quinzaine. 
     

    Adresses des membres du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles :

    Monsieur Rudy Demotte
    Ministre-Président du Gouvernement wallon et de la Communauté française
    Rue Mazy, 25/27
    5100 Jambes (Namur)
    rudy.demotte@gov.wallonie.be

    Monsieur Jean-Marc Nollet
    Vice-président de la Wallonie et de la Communauté française,
    Ministre wallon du Développement durable et de la Fonction publique
    Ministre communautaire de l’Enfance, de la Recherche et de la Fonction publique
    Place des Célestines, 1
    5000 Namur
    info-nollet@gov.wallonie.be

    Monsieur André Antoine
    Ministre du Budget, des Finances, 
    de l’Emploi, de la Formation, des Sports et en charge de la politique aéroportuaire
    Rue d’Harscamp, 22
    5000 Namur
    andre.antoine@gov.wallonie.be

    Monsieur Jean-Claude Marcourt
    Vice-Président et Ministre de l’Economie, des PME, du Commerce extérieur et des technologies nouvelles du gouvernement wallon et Vice-Président et Ministre de l’Enseignement supérieur de la Communauté française
    Rue Kefer, 2
    5100 Namur
    jeanclaude.marcourt@gov.cfwb.be

    Madame Fadila Laanan
    Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel, de la Santé et de l’Égalité des chances
    15-17, Place Surlet de Chokier
    1000 Bruxelles
    info.laanan@cfwb.be 
     

    Madame Marie-Dominique Simonet
    Ministre de l’Enseignement obligatoire et de Promotion sociale
    Place Surlet de Chokier, 15
    1000 BRUXELLES
    marie-dominique.simonet@gov.cfwb.be

    Madame Evelyne Huytebroeck
    Ministre de l'Aide à la jeunesse
    Rue du Marais, 49-53
    1000 Bruxelles
    evelyne.huytebroeck@gov.cfwb.be

  • Le mythe de la laïcité turque mis à mal

    IMPRIMER

    C'est Natalia Trouillier (La Vie) qui attire l'attention sur ce "nouveau coup de canif" porté par le gouvernement Erdogan à la laïcité en Turquie :

    Le gouvernement islamiste prévoit pour la rentrée prochaine des questions de religion dans les concours d'entrée des universités d'Etat.

    Pour les opposants du premier ministre islamiste Recep Tayyip Erdogan, cette mesure montre une nouvelle fois la réislamisation lente de la société turque par le pouvoir. Le symbole est grand: si les cours de religion sont obligatoires dans les écoles, les universités étaient jusque-là laïques et les examens d'entrée dépourvus de toute question sur l'islam.

    La mesure se décline en deux parties: pour tous les étudiants, dès la rentrée de l'année prochaine, cinq questions sur la religion musulmane seront posées aux aspirants élèves. Et pour les étudiants en sciences sociales, ce seront huit questions supplémentaires qui leur seront posées lors d'un examen final. Cette dernière mesure est intéressante en ce sens qu'elle confirme une tactique éprouvée chez les islamistes égyptiens ou maghrébins, qui est d'investir massivement les secteurs sociaux afin de réislamiser la société, mais également de former une élite intellectuelle islamiste importante.

    Cette mesure intervient alors qu'il y a quelques semaines à peine, le gouvernement avait autorisé le port du voile durant les cours de religion dans les écoles publiques, et durci la législation contrôlant l'alcool. En février dernier, le premier ministre avait créé la polémique en disant souhaiter une jeunesse turque "religieuse". Le mois dernier, l'anniversaire de la République laïque turque avait donné lieu à des manifestations importantes de militants laïques, qui s'inquiètent des orientations prises par le gouvernement.

  • Pour vos cadeaux de fin d'année...

    IMPRIMER

    ... offrez des livres, des bons, par exemple le récent ouvrage du pape consacré à l'Enfance du Christ, Croire et "Au diable la tiédeur" du Père Zanotti-Sorkine, le Catéchisme expliqué de Mgr Centène, le Jésus de Jean-Christian Petitfils, sans oublier les dernières publications de notre archevêque... Consultez le catalogue des éditions Artège :

    nledition1_02.gif

  • www.familia.org : le nouveau site du Conseil pontifical pour la Famille

    IMPRIMER

    (Zenit.org) – Le Conseil pontifical pour la famille présentera son nouveau site sur la toile vendredi prochain, 21 décembre. On pourra le visiter à l’adresse : www.famillia.org Le graphisme et les contenus sont complètement renouvelés, indique un communiqué de ce dicastère.Il comptera 5 sections et 25 chapitres en quatre langues pour permettre aux utilisateurs de rechercher et approfondir les aspects liés au monde « fascinant » de la famille, et les engagements quotidiens du dicastère, précise la même source.

    Il regroupera le magistère de l'Eglise catholique sur la famille et l’actualité juridique dans ce domaine, sur la culture de l’amour familial et son témoignage dans le monde, et il se propose de constituer « une référence sur la toile » dans ce domaine.

  • Non, Madame Kadaga n'a pas reçu l'approbation du pape

    IMPRIMER

    Encore une tentative de désinformation à laquelle le Père Lombardi doit apporter un démenti :

    (ZENIT.org) Le Père Lombardi dément que le pape Benoît XVI ait fait un geste de bénédiction d’une personnalité réputée au moins « homophobe » et rappelle l’opposition du Saint-Siège à la peine de mort. 

    Un groupe de députés ougandais, dont la présidente du Parlement, Mme Rebecca Kadaga, anglicane, ont en effet assisté, parmi des milliers de visiteurs, à l'audience générale du mercredi 12 décembre, en la salle Paul VI du Vatican. Or, Mme Kadaga, se déclare en faveur d’une loi sanctionnant les relations homosexuelles de la peine capitale.

    Le P. Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, rappelle l’opposition totale du Saint-Siège et de l’Eglise à la peine de mort, comme l’indique le Catéchisme de l’Eglise catholique. Il met les choses au point: « Les relations avec la délégation ne débordaient pas du cadre ordinaire et aucune bénédiction n'a été donnée ». Il précise : « Le groupe de députés ougandais a salué le pape, comme toutes les autres personnes participant à une audience avec le pape l'auraient fait, et ce n'est en aucun cas un signe spécifique de l'approbation des actions ou des propositions de Mme Kadaga ».

    En outre, le projet de loi a été sévèrement condamné par Mgr Cyprian Kizito Lwanga, archevêque catholique de la capitale, Kampala, qui recommande « une approche chrétienne bienveillante ».

  • Pédophilie au sein de l’Eglise de Belgique : les désordres de la justice

    IMPRIMER

    Une confirmation donnée dans la « Libre » de ce jour par Christian Laporte :

    « Les pièces saisies lors des perquisitions effectuées le 24 juin 2010 au palais archiépiscopal de Malines et chez le cardinal Danneels doivent être retirées du dossier Calice, ouvert par le juge d’instruction Wim De Troy, enquêtant sur d’éventuelles tentatives d’étouffement au sein de l’Eglise de faits de pédophilie commis par des prêtres. Ainsi en a décidé hier la chambre des mises en accusation de Bruxelles, appelée à se prononcer - pour la quatrième fois - sur cette question.

    On le sait de longue date : les perquisitions menées le même 24 juin 2010 à la commission Adriaenssens sont définitivement illégales. Les pièces saisies ont dû être retirées du dossier d’instruction. Par contre, si la Cour de cassation avait jugé le 3 avril dernier que les perquisitions à Malines étaient définitivement illégales, elle demandait à la chambre des mises en accusation de Bruxelles de se prononcer sur l’opportunité de les écarter du dossier.

    Elle a répondu par la positive hier, comme le demandait la défense de la Conférence épiscopale et du cardinal Danneels, représentée par Me Fernand Keuleneer. Ces documents parfois hétéroclites, qui, mis bout à bout, représentent 145 mètres de rayons, ne peuvent être pris en considération dans le dossier. Ce n’est pas pour autant la fin du carrousel : les parties civiles peuvent aller en Cassation. Mais l’arrêt est cinglant : il dit que le droit à un procès équitable a été violé sans possibilité de réparation et que la force publique a été utilisée de manière arbitraire. La seule réparation est d’écarter ces pièces.

    Ce n’est pas pour autant la fin de l’instruction, reprise par la juge Colette Callewaert, qui a succédé au juge Wim De Troy. Tous les devoirs d’enquête qui ont été réalisés depuis le 24 juin 2010 - comme l’interrogatoire du cardinal Danneels - restent dans le dossier. La Cour de cassation l’avait dit dans le même arrêt prononcé le 3 avril dernier. "Je l’ai toujours dit : il n’y avait rien à cacher dans ces documents. C’était une question de principe : le juge d’instruction a agi de manière illégale. Je suis satisfait que son action ait été sanctionnée", dit Me Keuleneer.

    Les questions relatives à la légalité de l’enquête ne sont pas épuisées. Le 5 février, la chambre des mises en accusation examinera les conséquences à tirer de la disparition de 445 PV du dossier lors du transfert entre M. De Troy et Mme Callewaert. Ils pourraient avoir été emportés par une femme de ménage lors du déménagement du dossier.

    Des copies conformes de ces PV existent. Elles ont été ajoutées au dossier. Mais la Conférence épiscopale s’interroge : "Pourquoi dit-on 445 PV ? Car on a retrouvé 445 copies. Y en a-t-il d’autres ? On ne peut l’exclure", dit Me Keuleneer. "Et, si le dossier n’est plus complet, il n’est plus fiable", poursuit l’avocat, qui a déposé plainte - pour vol - au sujet de cette disparition. Il demandera à la chambre des mises en accusation de prononcer la nullité de tout le dossier Calice. Les débats ne sont donc pas clos. »

    Ici: Cure d’amaigrissement pour le dossier Calice

     

    Mais voilà : c’est la faute à la femme de ménage….

  • Sur le déchaînement antichrétien

    IMPRIMER

    De Frank Van Gaver, sur Causeur.fr :

    "La haine que suscite le christianisme a pris la dimension d’un fait de société. Marcel Gauchet le constatait il y a douze ans déjà : « La communauté catholique est la seule minorité persécutée culturellement parlant dans la France contemporaine. » Cette persistance d’une hostilité irréductible a même surpris certains milieux chrétiens qui croyaient que la disparition du cléricalisme entraînerait ipso facto celle de l’anticléricalisme. Ainsi l’historien René Rémond le déplorait : « À la vérité nous n’avons pas seulement affaire à un malentendu, mais bien à une hostilité délibérée et déclarée, une haine véritable à l’égard du christianisme en général,  et des chrétiens eux-mêmes comme personnes. Certains propos qui entretiennent une culture du mépris tomberaient sous le coup de la loi s’ils visaient d’autres familles de pensée. »

    Lire la suite

  • Le modèle belge veut s’exporter

    IMPRIMER

    Le « salon beige » relaie ce communiqué de Civitas :

    "En Belgique, le sénateur socialiste Philippe Mahoux vient de déposer une série de propositions de loi visant notamment à permettre l'euthanasie des mineurs d'âge. C'est ce même sénateur socialiste qui, la semaine dernière, était venu à Paris expliquer à l'Assemblée Nationale tous les "bienfaits" du "mariage" homosexuel et de la procréation médicalement assistée déjà autorisés l'un et l'autre en Belgique. C'est quasi une constante de retrouver parmi les défenseurs du lobby homosexuel les artisans des lois mortifères. Au parlement belge d'autres réclament déjà un cadre légal permettant d'euthanasier des bébés atteints d'une affection irréversible.

    Ici : Dénaturation du mariage et euthanasie : mêmes partisans

    La Belgique a toujours été une terre missionnaire. Mais ici la nouvelle évangélisation n’est pas celle à laquelle vous auriez pu penser : il s’agit de la bonne parole de la religion laïque (le plus militant des sept cultes reconnus par la loi belge).

  • Assassinat de Lumumba : une affaire judiciaire qui fait pschiiit

    IMPRIMER

    Nous avions relaté ici : Justice et morale politique : quand un arbre cache la forêt  la plainte déposée récemment en Belgique par des fils de Lumumba, sur base de la législation relative aux crimes de guerre, pour obtenir la condamnation de dix prétendus coauteurs ou complices de l’assassinat politique de leur père.

    Mais cette affaire a déjà du plomb dans l’aile, comme l’explique l’explique Pierre d’Huart dans la « Libre »  (extraits) :  

     « L’assassinat de Patrice Lumumba ne constitue pas un crime de guerre au regard du droit humanitaire applicable en 1961. Il ne bénéficie donc pas de l’imprescriptibilité.

    Patrice Lumumba a été assassiné le 17 janvier 1961. D’après la commission parlementaire mandatée en 2001 pour enquêter sur les faits, certains membres du gouvernement belge et d’autres acteurs belges ont une responsabilité morale dans les circonstances qui ont conduit à la mort de Lumumba. L’année dernière, la famille Lumumba a voulu faire reconnaitre cette responsabilité en déposant plainte contre dix responsables belges pour crime de guerre. Ainsi qualifiés, les faits sont imprescriptibles et peuvent donc encore être jugés aujourd’hui. La Chambre des mises en accusation a déclaré hier la procédure régulière. L’affaire est désormais entre les mains du juge d’instruction. »

    …mais elle n’ira pas plus loin. Pourquoi ?

    « Parce qu’en 1961, les violations du droit humanitaire commises dans un conflit armé non international1 n’étaient pas qualifiables de crimes de guerre. Ce n’est qu’à partir du début des années 1990 que de tels faits ont été ainsi qualifiés et ont entrainé une responsabilité pénale individuelle2. Avant cela, seuls les États et les groupes armés, à l’exclusion des individus, pouvaient être tenus responsables de telles violations. Le meurtre était évidemment pénalement réprimé, mais seulement par le biais du droit pénal national.

    Dès lors que cette qualification de crime de guerre et l’imprescriptibilité qui y est associée ne sont apparues que 30 ans après les faits, c’est le régime de droit commun de la prescription qui doit s’appliquer au meurtre de Patrice Lumumba. Cela signifie que les faits ont été prescrits après 15 ans, à savoir le 17 janvier 1976. Il reviendra au juge d’instruction d’en tirer les conséquences »

    Voir ici :Affaire Lumumba : "il n’y a pas eu crime de guerre"

    …D’autant plus qu’il est difficile d’admettre, quoi qu’en dise par ailleurs « La Libre », que Patrice Lumumba n’était pas partie au conflit : il a été arrêté alors qu’il tâchait précisément de rejoindre la rébellion d’Antoine Gizenga à Stanleyville …Laissons les morts enterrer les morts. Il y a une justice immanente dans cette affaire.

  • L'Eglise et les migrants

    IMPRIMER

    C'est aujourd'hui la "Journée mondiale des migrants". Il y a peu de temps, Benoît XVI a adressé un message à l'occasion de la prochaine journée du migrant qui aura lieu le 13 janvier prochain. Peu importe cette inflation des "journées mondiales", ce qui compte, c'est la réalité évoquée :

    Chers frères et sœurs !

    (...) Dans mon Encyclique Caritas in veritate , j’ai voulu préciser, dans la lignée de mes Prédécesseurs, que « toute l’Eglise, dans tout son être et tout son agir, tend à promouvoir le développement intégral de l’homme, quand elle annonce, célèbre et œuvre dans la charité » (n. 11), en me référant aussi aux millions d’hommes et de femmes qui, pour diverses raisons, vivent l'expérience de la migration. En effet, les flux migratoires sont « un phénomène qui impressionne en raison du nombre de personnes qu’il concerne, des problématiques sociale, économique, politique, culturelle et religieuse qu’il soulève, et à cause des défis dramatiques qu’il lance aux communautés nationales et à la communauté internationale » (ibid ., n. 62), car « tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance » (ibidem ).

    Dans ce contexte, j’ai voulu dédier la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié 2013 au thème « Migrations : pèlerinage de foi et d’espérance », en concomitance avec les célébrations du 50ème anniversaire de l’ouverture du Concile Œcuménique Vatican II et du 60ème anniversaire de la promulgation de la Constitution Apostolique Exsul familia , tandis que toute l’Eglise s’efforce de vivre l'Année de la foi en tâchant de relever avec enthousiasme le défi de la nouvelle évangélisation.

    Lire la suite