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  • Prisonniers des choses ?

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    Temps de carême, temps de conversion. Et si notre liberté spirituelle était hypothéquée par notre attachement aux choses? A méditer à nouveau, cette "vieille" chanson de Jean-Jacques Goldman reproduite ci-dessous. Mais comment se "désengluer"?

    Les choses

    Si j'avais si j'avais ça
    Je serais ceci je serais cela
    Sans chose je n'existe pas
    Les regards glissent sur moi
    J'envie ce que les autres ont
    Je crève de ce que je n'ai pas
    Le bonheur est possession
    Les supermarchés mes temples à moi

    Dans mes uniformes, rien que des marques identifiées
    Les choses me donnent une identité

    Je prie les choses et les choses m'ont pris
    Elles me posent, elles me donnent un prix
    Je prie les choses, elles comblent ma vie
    C'est plus 'je pense' mais 'j'ai' donc je suis

    Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
    Une femme objet qui présente bien
    Sans trône ou sceptre je me déteste
    Roi nu, je ne vaux rien

    J'ai le parfum de Jordan
    Je suis un peu lui dans ses chaussures
    J'achète pour être, je suis
    Quelqu'un dans cette voiture
    Une vie de flash en flash
    Clip et club et clop et fast food
    Fastoche speed ou calmant
    Mais fast, tout le temps zap le vide
    Et l'angoisse

    Plus de bien de mal, mais est-ce que ça passe à la télé
    Nobel ou scandale ? on dit 'V.I.P'

    Je prie les choses...

    Des choses à mettre, à vendre, à soumettre
    Une femme objet qui présente bien
    Sans trône ou sceptre je me déteste
    Roi nu, je ne vaux rien

    Je prie les choses...

    Un tatouage, un piercing, un bijou
    Je veux l'image, l'image et c'est tout
    Le bon 'langage' les idées 'qu'il faut'
    C'est tout ce que je vaux

    Auteur et compositeur : Jean-Jacques Goldman
    Edition : JRG Editions musicales - Distributeur : Columbia

  • La trajectoire la plus incroyable dans l'Allemagne du XXe siècle

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    « Mon frère, le pape », par Georg Ratzinger et Michael Hesemann (source : ZENIT.ORG)

    En parlant avec Mgr Georg Ratzinger, Michael Hesemann s’est forgé deux convictions essentielles : d’un côté, il y a un « secret de famille » qui explique  la trajectoire impressionnante des deux frères Ratzinger ; de l’autre, la providence de Dieu, dès avant la naissance de Joseph, a posé les fondations qui l’ont mené jusqu’au Siège de Pierre.

    Il raconte à Zenit  « la carrière la plus incroyable de l’Allemagne du XXe siècle, à l’occasion de la publication du livre en anglais.

    Zenit – Quelle a été votre votre expérience personnelle avec Mgr Ratzinger : comment avez-vous transcrit ses souvenirs ?

    M. Heseman – Lorsque Benoît XVI a été élu et a annoncé qu’il viendrait en Allemagne pour la Journée mondiale de la jeunesse à Cologne, un de mes éditeurs m’a demandé d’écrire une biographie du nouveau pape. N’ayant que deux semaines pour mener à bien ce projet, je n’étais pas en mesure de faire une recherche en profondeur, mais cela m’a donné l’idée de faire un jour l’interview de Georg Ratzinger, premier témoin de la carrière la plus incroyable de l’Allemagne du XXème siècle – celle du fils d’un gendarme de campagne devenu le chef spirituel de plus d’un milliard de catholiques. Ce n’était encore qu’une idée et j’étais certain que, tôt ou tard, quelqu’un de bien plus proche de lui ferait ce travail et écrirait un livre avec lui. J’ai attendu longtemps, mais rien ne s’est passé.

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  • Deux rendez-vous pour ce week-end

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    C'est ici :

  • La RTBF en flagrant délit de désinformation

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    Source : catho.be

    Le reportage télévisé de la RTBF réalisé le 26 décembre dernier dans l’église Sainte-Alix  n’a pas fait qu’indigner les pratiquants de cette paroisse bruxelloise. Les auteurs de l’étude « Autre temps, autres mœurs » ont également réagi à ce sujet qui, disent-ils, « a falsifié » les chiffres de leur recherche.

    Les paroissiens de Saint-Alix s’étaient indignés  du sort que leur avait réservé le journal télévisé de la RTBF du 26 février. Ils viennent de recevoir le soutien indirect des auteurs de l’étude « Autre temps, autres mœurs », les sociologues Liliane Voyé et Karel Dobbelaere qui, dans un courriel adressé aux Médias Catholiques, estiment de leur côté que « l’émission a falsifié, à deux reprises » les chiffres de leur recherche.

    Lire la suite :Pratique religieuse: le JT de la RTBF a déformé les chiffres des chercheurs

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 2 mars 2012

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    images (4).jpgSommaire

  • à BXL, le 13 mars, "Création et évolution : quand Darwin secoue la foi"

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    Cycle de soirées de l''Institut Sophia"


    Mardi 13 mars 2012, à 20h00

    "Création et évolution : quand Darwin secoue la foi"

    Ouvert à tous - PAF : 3 €

    à l'Institut d’Etudes Théologiques (auditoire 2e étage)
    24, Bd St-Michel – 1040 Bruxelles

    Inscription souhaitée : cycledesoireessophia@gmail.com ou 0477/04.23.67

    L’origine de l’univers, l’apparition du cosmos et de la vie, l’évolution de l’humanité : vous n’avez peut-être pas d’avis sur la question ou, au contraire, vous avez vos idées, vos théories.

    Mais qu’en est-il réellement ? Et surtout : comment faire tenir les (hypo)thèses scientifiques avec les éléments de la foi ? La science et la foi sont-elles vraiment incompatibles ?

    Pour répondre à ces questions, Dominique Lambert, Docteur en Sciences physiques et en Philosophie, nous fait voyager dans l’univers et dans le temps à la suite de scientifiques, dont Darwin, et d’hommes de foi qui ont tenté d’expliquer, chacun à leur façon, l’origine et l’évolution du monde et de l’humanité.

  • Changer de mode de vie

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    Suite de l'article précédent, écrit par François-Xavier Huard, et publié sur Liberté Politique pour la Fraternité des Chrétiens Indignés. A nous qui vivons en Belgique d'adapter ce message "hexagonal" à notre propre contexte.

    L’évangile invite les chrétiens à renoncer à l’accumulation sans fin de la richesse et aux mirages de la puissance (la concupiscence des yeux dans saint Jean). Le Christ nous a donné l’exemple d’un Dieu pauvre et dépouillé et nous sommes invités à le suivre dans cette voie de renoncement. Cet appel à rompre avec la logique du monde pour entrer dans une logique évangélique qui concerne chacun de nous en son for intérieur est-elle transposable dans l’ordre politique ? C’est le pari que font les membres du groupe des indignés chrétiens.  Certains jugeront leurs propositions utopiques d’autres prophétiques. Quoiqu’il en soit,  la radicalité de leur approche, en dehors de tout parti pris idéologique, se fonde sur l’évangile et va dans le sens l’enseignement du Magistère.

    Thierry Boutet

    Penser une alternative politique au modèle actuel suppose de sortir du productivisme et de se dégager de la tyrannie du "toujours plus" car c'est cette obsession qui nourrit les graves déséquilibres dont nous souffrons aujourd'hui. L'objection de croissance n'est pas une position politique de principe, comme l'est la démocratie par exemple. Elle est la réponse sans concession mais prudentielle que nous apportons eut égard au constat que la croissance économique, comme point de convergence de tous les projets politiques actuels, est devenue aujourd'hui le premier problème de l'humanité. Avec l'émergence d'un monde unifié par les échanges économiques, ce problème rassemble dans une même impasse tous les peuples de notre terre, riches et pauvres. Nous laissons à tous les mouvements de contestation, à tous les économistes, les intellectuels, les philosophes et les sociologues dont les idées radicales et alternatives nourrissent de plus en plus largement l'opinion publique nous expliquer pourquoi la croissance nous affamera. Nous n'aurions rien à ajouter ici qui n'ait déjà été dit par d’autres, et qu’on entend de plus en plus.

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  • Mgr Monsengwo : Combattre le mensonge

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    COMBATTRE LE MENSONGE

    Cité du Vatican, 2 mars 2012 (VIS). La première partie des méditations du Cardinal Monsengwo Pasinya pour la retraite de la Curie romaine, prêchée depuis dimanche en présence de Benoît XVI aborde la communion du chrétien avec Dieu. Partant du signe de la croix, le prédicateur a proposé une réflexion sur Dieu comme vie, lumière, vérité et miséricorde, qui aime le monde. Puis il s'est penché sur le manque de foi en Jésus et sur le Christ face au manquements du prêtre. Le signe de croix, a-t-il dit, va bien au-delà d'une coutume car « il ajoute à chaque action la beauté de la conscience, et le dynamisme de la liberté... Signifiant sacrifice par amour, la mort pour la résurrection », ce geste de renoncer à la vanité et au succès, à la possession et à la domination, pour consacrer au Christ nos actions ».

    Puis, pour illustrer sa méditation sur Dieu, le Cardinal a évoqué certains des phénomènes dramatiques de notre temps, guerres, génocides et autres violences politiques, mais aussi l'avortement et les autres formes de manipulation de l'être humain. Invitant ses auditeurs à ne pas demeurer indifférents face à « l'exploitation de l'homme par l'homme...ni devant la répression ou l'exploitation des uns par les autres. Il ne faut jamais céder, même lorsque le mystère du péché paraît nous dépasser... Marcher dans la lumière signifie rejeter le péché » pour tendre à la vérité, qui transforme notre vie par une conversion continue ». Percevoir Dieu comme vérité interpelle surtout qui n'a plus conscience de ses péchés, qui a perdu le sens du péché en ne se posant plus la question de Dieu ». Sans plus de critères moraux, on tombe dans une « indifférence religieuse qui proclame que tous les religions se valent, et permet ainsi une morale souple ».

    Ensuite, l'Archevêque de Kinshasa a mis en garde les prêtres, qui ne sont pas exempts d'une telle erreur, «dans la mesure où l'aridité spirituelle porte souvent à ce genre d'erreurs, transformant le ministère sacerdotal en un fonctionnariat sans véritable sens de Dieu ». Prenant alors l'exemple des apôtres Pierre et Judas, il a rappelé que le premier « a fauté pour avoir été téméraire et s'être exposé de près au danger, mais...avoir aussitôt parti pleuré amèrement son péché... La générosité ne met pas à l'abri du péché et la prudence doit nous faire éviter d'être téméraire et pécheur. Où que ce soit, quoiqu'il arrive, le Seigneur est toujours là. La pire injure que nous puissions lui faire serait de douter comme Judas de sa miséricorde. Vivre dans la vérité c'est vivre selon les Béatitudes. Répudier le mensonge dans nos propos comme dans nos actions, c'est rejeter l'hypocrisie qui nous pousse à nous montrer différemment de ce que nous sommes ». L'Eglise doit aussi combattre le mensonge et la duperie, en elle et de par le monde « en luttant avant tout pour que la vérité de l'Evangile du Christ soit connue et vécue ».

  • Marcher pour la Vie, un acte d'inhumanité ?

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    Belgicatho mobilise le plus possible pour "la Marche pour la Vie" du 25 mars prochain. Il nous semble grave, en effet, que des mesures contraires au respect de la vie humaine soient inscrites dans nos dispositifs légaux. Bien sûr, il ne s'agit pas de jeter la pierre à des malheureuses qui, dans des circonstances éprouvantes, ont cru voir, dans le recours à l'avortement, une issue à leur détresse; nous savons que la miséricorde l'emporte sur la justice.

    Voici la réponse à notre invitation, formulée par un responsable politique (CPAS), réponse qui nous interpelle :

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  • La campagne de Gleeden et la position du Jury d'Ethique Publicitaire

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    La campagne du site Gleeden incitant les gens à l'infidélité a déclenché de nombreuses réactions. Certains se sont tournés vers le Jury d'Ethique Publicitaire en se demandant si cette campagne en faveur de l'adultère n'était pas en contradiction avec la loi belge et si le slogan affirmant que "l'amant coûte moins cher à la société qu'un anti-dépresseur" ne constituait pas une publicité mensongère.

    Dans sa réponse, le J.E.P. fait observer que l'adultère est dépénalisé en Belgique et que faire de la publicité en sa faveur ne constitue donc pas un délit; quant à la référence à l'adultère, elle présenterait un caractère de second degré manifeste qui pousse le JEP à estimer que "personne ne verra ça comme une alternative à l'anti-dépresseur".

    Il est bien clair que cette position offusque notre sens de la moralité publique et du respect de liens aussi sacrés que ceux qui lient les époux l'un à l'autre. Mais il faut bien constater que nos convictions sont en porte à faux par rapport à celles de la société libérale dans laquelle nous vivons. Celle-ci fonde sa législation sur le vote majoritaire dans les assemblées parlementaires et ne se réfère aucunement à une loi naturelle dont l'existence est d'ailleurs récusée par les théoriciens de la démocratie moderne, de Jean-Jacques Rousseau à... Laurette Onkelinx. Pour ceux-ci, la majorité exprime la volonté générale des citoyens et contester ses décisions revient à commettre un délit de lèse démocratie...

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  • Allemagne: la grande apostasie ?

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    Lu sur les matinales du site du magazine “La Vie”:

    24754_0280edb1bc_440x260.jpgRéunie à Ratisbonne, la Conférence épiscopale allemande (photo) s'est penchée sur la mauvaise santé de l'Eglise catholique, dont les statistiques sont assez accablantes.

    "Très préoccupés": c'est en ces termes que le porte-parole de l'épiscopat catholique allemand a décrit l'état d'esprit des évêques, notamment en ce qui concerne le nombre d'étudiants inscrits en cycle universitaire de théologie, qui représentent traditionnellement un vivier important de futurs prêtres. Seuls 2200 élèves ont choisi de s'inscrire à ces cours, ce qui représente une chute de 50%. Parallèlement, le nombre de professeurs de théologie a, lui, baissé de 25% cette année, notamment à cause du fait que les facultés de théologie de Bamberg et Passau ont perdu une part importante de leur financement... à cause de la baisse du nombre d'élèves.  C'est dans un contexte de sécularisation accélérée que ces mauvais chiffres sont tombés. L'Eglise catholique allemande a perdu en 20 ans 12.7% de ses fidèles. Sur la seule année 2010, ce sont 181.193 allemands qui ont décidé de quitter l'Eglise, à cause notamment du scandale des abus sexuels. Un chiffre qui dépasse pour la première fois le nombre de nouveaux baptisés, qui était en 2010 de 170.330. Le nombre de candidats à la prêtrise a chuté, lui, de plus de 60%, et les baptêmes de 43.1%.” Ici: Allemagne: les évêques inquiets pour l'avenir de l'Eglise

    Le diagnostic des causes a déjà été posé avec vigueur par Benoît XVI lors de son voyage en Allemagne en septembre dernier, mais est-il partagé par tout l’épiscopat germanique ?

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  • Les dinosaures se rebiffent

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    foto_1319616700_thumb.jpgLu sur le site Chiesa de Sandro Magister (extraits) : 

    « La revue internationale de théologie "Concilium" a consacré son dernier numéro à un thème plus que jamais actuel : "Économie et religion".

    Dans leur éditorial qui sert d’introduction, les deux responsables de ce numéro, le Brésilien Luiz Carlos Susin et le Néerlandais Erik Borgman, se fixent un objectif très ambitieux. Après l'"économie du salut" définie par Eusèbe de Césarée et l' "économie comme salut" théorisée par Max Weber, il faut aujourd’hui – écrivent-ils – un "salut de l'économie".(…)

    Parmi les neuf textes - dus au même nombre d’auteurs - qui composent ce numéro de "Concilium", il en est un qui analyse la doctrine sociale de l’Église telle qu’elle est contenue dans ceux de ses documents qui font le plus autorité.

    L'auteur de ce texte-là, Johan Verstraeten (photo), Belge, enseigne à l'Université Catholique de Louvain (ndlr : K.U.L.) et il est membre du comité de rédaction de la revue "Business Ethics" et de celui du "Journal of Catholic Social Thought".

    Il a intitulé son essai : "Repenser l'économie : une question d’amour ou de justice ? Le cas du 'Compendium de la doctrine sociale de l’Église et l'encyclique 'Caritas in veritate'".

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