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  • Conclave : le pape envisagerait un ajustement législatif et liturgique

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    Rome, 20 février 2013 (Zenit.org). Anita Bourdin

    Benoît XVI envisage un ajustement législatif et liturgique à propos du conclave, entre la Constitution apostolique « Universi dominici gregis » et le Rituel du conclave, suggère le porte-parole du Saint-Siège.

    « Le pape est en train d’envisager la publication ces prochains jours d’un motu proprio, évidemment avant la vacance du Siège apostolique, pour préciser certains points particuliers de la constitution apostolique sur le conclave qui lui avaient été présentés ces dernières années », a déclaré le père Federico Lombardi aux journalistes présents dans la salle de presse du Saint-Siège ce 20 février.

    « Je ne sais, a-t-il ajouté, s’il jugera nécessaire ou opportun de préciser la question du temps de début du conclave. Nous le verrons quand le document sera publié »

    L’article ici  Conclave : le pape envisagerait un ajustement législatif et liturgique 

  • Le Sénat planche sur un élargissement de l'euthanasie

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    Pierre Granier, sur catho.be, attire l'attention sur les débats qui ont commencé au Sénat aujourd'hui pour examiner plusieurs propositions visant à étendre l'accès à l'euthanasie aux plus jeunes et à certains malades mentaux :

    Extension de l'euthanasie : début des auditions au Sénat

    Il n’y a jamais eu autant de demandes d’euthanasie en Belgique. Début février, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie a enregistré l’an passé 1.432 déclarations d’euthanasie, soit une hausse de 25% par rapport à 2011. Ce qui représente moins de 2% de l’ensemble des décès du pays.

    C’est dans ce contexte qu’une révision de la loi, adoptée en 2002, vient d’être lancée ce matin au Sénat. Plusieurs propositions ont été déposées par des parlementaires de différentes couleurs politiques, visant notamment à étendre la possibilité d’euthanasie aux mineurs de 15 ans, considérés comme des « personnes capables de discernement », ou encore d’abolir toute limite d’âge. Les débats porteront aussi sur la possibilité d’étendre la loi aux personnes atteintes de maladies mentales dégénératives, sur la procédure de déclaration anticipée, qui permet à un patient encore capable d’exprimer sa volonté de demander de manière explicite que soit pratiquée l’euthanasie, et sur l’amélioration de la formation des médecins.

    A ce jour, la loi ne s’applique qu’aux personnes atteintes d’une maladie incurable et/ou d’une souffrance inapaisable, à conditions qu’elles soient âgées de plus de 18 ans et qu’elles disposent de toutes leurs facultés mentales.

    Les sénateurs vont auditionner une quarantaine de spécialistes. Bernard De Vos, délégué général aux droits de l’enfant, et Mme Dominique Biarent, chef de service Soins intensifs et urgences à l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola, seront les premiers à s’exprimer sur ce sujet.

    Le commentaire de Jeanne Smits : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2013/02/belgique-legaliser-leuthanasie-des.html

  • Retour sur l'arrêt de la CEDH imposant l'adoption homosexuelle

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    La Cour européenne impose l'adoption homosexuelle

    Un arrêt qui a "de grandes et graves conséquences"

     

    (Zenit.org) Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour la loi et la justice (European Center for Law and Justice, ECLJ, http://eclj.org), docteur en droit, analyse un arrêt de la Cour européenne qui a "de grandes et graves conséquences".

    La Cour européenne impose l’adoption homosexuelle

    Strasbourg, le 20 février 2013

    La Cour pose le principe que l’adoption des enfants du partenaire de même sexe doit être possible lorsqu’elle l’est au sein des couples de sexes différents, quitte à évincer le parent biologique. Son raisonnement peut être ainsi synthétisé : Si la femme avait été un homme, l’adoption n’aurait pas été impossible,  donc elle doit être possible au nom de la non-discrimination selon l’orientation sexuelle lorsque la femme n’est pas un homme.

    Le 19 février, par un arrêt fleuve de plus de 50 pages, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme a rendu public un arrêt condamnant l’Autriche dans une affaire X  et autres c. Autriche (n° 19010/07) mettant en cause l’impossibilité pour une femme d’adopter le fils que sa compagne a eu d’une union antérieure avec un homme (ce que la Cour désigne « adoption coparentale »). Cet arrêt a établi le principe suivant lequel l’adoption des enfants du partenaire de même sexe doit être possible lorsqu’elle l’est au sein des couples de sexe différents.

    Les deux femmes (non mariées) qui agissaient en leur nom et au nom de l’enfant mineur, se plaignaient de subir une discrimination fondée sur leur orientation sexuelle et invoquent le droit au respect de leur vie privée et familiale (art.8) ainsi que l’interdiction des discriminations (art. 14). Elles estimaient « qu’aucun élément ne justifie de manière raisonnable et objective que l’on autorise l’adoption de l’enfant de l’un des partenaires par l’autre partenaire dans le cas d’un couple hétérosexuel, marié ou non marié, tout en interdisant pareille adoption dans le cas d’un couple homosexuel » (présentation des faits réalisée par la Cour).

    Une courte majorité des juges (10 sur 17) a adopté le raisonnement des organisations LGBT qui portaient cette affaire (ILGA, ECSOL FIDH, etc.). A l’opposé, l’opinion publiée en annexe par les sept juges dissidents cite et reprend largement les observations écrites soumises par l’ECLJ à la Grande Chambre.

    Lire la suite sur le site de zenit.org

  • A travers le cardinal Mahony, c'est l'Eglise qui est à nouveau la cible des médias

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    Sur la Nuova Bussola Quotidiana, Massimo Introvigne dénonce un "tsunami de bêtises" qui déferle à nouveau contre l'Eglise à travers l'univers médiatique. Il s'agit cette fois d'un cardinal américain accusé d'avoir "couvert" des crimes de pédophilie et qui, selon les groupes de pression, devrait être interdit de Conclave. Nous nous apprêtions à traduire le "décryptage" de cette affaire mais nous avons été pris de court par le site Benoît-et-moi qui a déjà mis en ligne cette traduction et qui titre "les abus sexuels s'invitent au conclave" : http://benoit-et-moi.fr/2013-I/articles/les-abus-sexuels-sinvitent-au-conclave.php

  • Comment des écoles suédoises appliquent radicalement la théorie du genre et font des émules en France

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    Lu sur le Nouvel Obs :

    Fille ou garçon, quelle importance ? En Suède, des écoles pour tout-petits d'un nouveau genre, certifiées LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans), ont ouvert leurs portes. Elles sont déjà cinq à Stockholm.

    Inspirés par la théorie du genre, ces établissements refusent d'inculquer aux enfants toute notion de différenciation entre lessexes, afin de favoriser l'égalité entre les sexes."Le Figaro"a pu visiter l'une de ces écoles. Quelles méthodes ces établissements appliquent-ils ?

    D'abord le choix d'un langage adapté. Les pronoms "lui" et "elle" sont bannis au profit d'un pronom neutre, utilisé dans le pays depuis quelques années seulement. De même, les expressions "les filles" ou "les garçons" ne sont jamais utilisées. Les enfants sont encouragés à se servir de manière indifférenciée des jeux traditionnellement associés à l'un ou à l'autre sexe.

    Les livres "modernes", selon le mot de la directrice, pouvant traiter de l'homosexualité ou de la transexualité, ont quant à eux remplacé les livres "truffés de clichés sexistes".

    "Le Figaro" rappelle également l'histoire de Pop, un enfant suédois qui avait fait parler de lui en 2009 : ses parents refusaient de révéler son sexe, toujours inconnu aujourd'hui. "Nous voulons que Pop grandisse librement, et non dans un moule d'un genre spécifique", avaient expliqué ses parents aux médias. En 2008, un programme de 12 millions d'euros a été mis en œuvre pour éliminer les stéréotypes sexués dans les écoles suédoises.


    Une crèche de ce type est ouverte à Saint-Ouen : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/17/01016-20130217ARTFIG00157-sexisme-la-theorie-du-genre-fait-son-nid.php

  • Que faire face aux libertaires ?

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    (...) Que faut-il faire face aux libertaires ? Devenir identitaire ? La droite a passé son temps à être ce que la gauche n'était pas, universaliste quand la gauche était antisémite (sous Marx par exemple) et antisémite quand la gauche se voulait universaliste. Nationaliste quand la gauche était internationaliste et européenne (vive le concert des dynasties) quand la gauche était nationaliste ("la patrie ou la mort").
     
    Il me semble que nous avons mieux à faire qu'à jouer à ce mauvais jeu de bascule. Ne pourrait-on pas dire qu'être chrétien c'est se dépasser soi-même, dépasser son identité en se surpassant, c'est-à-dire en s'appuyant sur elle pour devenir autre chose, en réalisant que nous sommes des animaux plus ou moins raisonnables qui cherchons à devenir des fils et des filles de Dieu.
     
    "On ne naît pas femme, on le devient" écrivait l'ineffable Simone de Beauvoir. Ah ! Le deuxième sexe et ses dissertations si... théologiques parfois ! Le bas bleu n'a fait que recopier Tertullien sans le dire, elle a pillé ce grand anarchiste chrétien (voilà un qualificatif qui fera plaisir à Jacques Ellul et à son homonyme de Guillebon).
     
    Tertullien dit en effet :"On ne naît pas chrétien, on le devient". Le chrétien, en quelque sorte choisit son identité devant Dieu. Il EST ce qu'il fait : "Heureux les morts qui sont morts dans le Seigneur car leurs oeuvres les suivent", ange par la grâce de Dieu ou bête par son obstination. Encore faut-il qu'il ne contredise pas sa nature ! Il ne peut pas se nier, seulement se surpasser... ou se renier. Comme dit Benoît XVI dans son fameux discours au Bundestag ; "L'homme est esprit et volonté, mais il est aussi nature et sa volonté est juste quand il respecte la nature". ...

  • Mères porteuses, contraception, euthanasie : le bulletin de l'IEB (19.2)

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    Sommaire

  • Centrafrique : un peuple qui n'en peut plus

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    (Zenit.org) Rép. centrafricaine : "sauver le peuple de l'asphyxie"
    Les évêques lancent un appel vibrant pour la paix

    « Brisons les liens de la mort et sauvons le Peuple Centrafricain de l'asphyxie. Libérez rapidement et sans délai ce peuple qui ne veut que la paix pour vaquer à ses occupations. Le peuple meurtri qui crie en silence et dont la voix est étouffée n’en peut plus. Il exprime son exaspération face à toutes les exactions qu’on lui impose ».

    C’est le vibrant appel que lancent les évêques de Centrafrique à l’attention du gouvernement, de la communauté internationale, du peuple de la République centrafricaine et des personnes de bonne volonté, suite à l’instabilité politique du pays : « Le peuple centrafricain a le droit de vivre en paix dans son pays ».

    Ils demandent notamment « que les routes soient ouvertes afin de faciliter la libre circulation du peuple » et de pallier le manque de denrées alimentaires et de médicaments ; que « les réseaux téléphoniques soient rétablis dans les zones occupées » ; que « le Gouvernement assume sa responsabilité et garantisse la sécurité de tout citoyen centrafricain » et que « les responsables des différentes factions rebelles qui sont dans les zones occupées mettent immédiatement fin aux vols et viols, aux actes de vandalisme, aux tueries et aux exactions sur le peuple centrafricain, les religieux et surtout sur les bâtiments et les édifices publics et religieux ».

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  • L'euthanasie n'est pas un geste d'humanité

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    Mgr d'Ornellas face à l'ouverture des médecins français à la sédation terminale (Osservatore Romano)

    « En disant non à l’euthanasie, l’Eglise n’ignore pas les difficultés de conscience du corps médical – qui sont parfois une croix –, mais elle affirme ainsi sa capacité d’humanité. Celle-ci est plus grande que ce que le corps médical imagine. Ce 'non'  manifeste la ligne en-dessous de laquelle nous n’agissons pas conformément à notre dignité. Il est donc une aide bienveillante pour les médecins. Il exprime un grand respect de leur dignité et de celle de la personne en fin de vie. Il est un grand 'oui' à la vie ». Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo, responsable des questions de bioéthique au sein de la Conférence épiscopale française, répond ainsi, dans un entretien au SIR, à la demande d'expliquer la position de l'Eglise après la récente décision de l'Ordre national des médecins français d'ouvrir à la « sédation terminale » pour les patients en fin de vie qui en ont fait « des demandes persistantes, lucides et répétées ». Pour Mgr d'Ornellas, le « devoir d'humanité » jaillit de la conscience humaine: « C’est d’une manière admirable que se dévoile au fond de la conscience l’amour pour le prochain ». Il s'agit donc d'un « devoir intérieur qui devient une obligation collective ».

    Gilles Bernheim, grand rabbin de France, s'est également exprimé sur cette affaire, et a publié sur son site une réflexion sur la relation avec la mort et avec les personnes mourantes. « De tout temps – écrit le grand rabbin – l’homme a été confronté au mystère de la mort. Jamais peut-être n’a-t-il été autant qu’aujourd’hui désorienté par cette donnée pourtant fondamentale de sa condition. De multiples progrès ont permis de prévenir ou de guérir des maladies autrefois fatales. Simultanément des changements socio-culturels et les impératifs d’une médecine technicisée ont fait que la mort a généralement cessé d’être un événement social, ritualisé, intégré dans la vie des familles et des communautés humaines. Cette perte de l’expérience de proximité, de familiarité même avec la mort est une des causes d’une banalisation de la vie qui perd en sérieux et en profondeur, et elle contribue à renforcer pour chacun l’angoisse de sa propre fin ».

  • Le mea culpa de Mgr Zollitsch

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    Lu sur "Le Suisse Rom@in" :

    ... le président de la conférence épiscopale allemande, Mgr Zollitsch, demande pardon à Benoît XVI.  

    Tôt ou tard la vérité triomphe

    Mieux vaut tard que jamais, surtout pour relever que ce Pape a donné l'exemple à tous les évêques du monde, qu'il ne doit en rien être poursuivi, mais bien plutôt remercié, lui qui depuis 1988 a tout tenté pour enrayer ce cancer et plus que tout n'a pas démissioné au plus fort de la tempête. Au moins c'est clair, ce n'est pas Benoît XVI qu'il faudra poursuivre pénalement, mais bien plutôt poursuivre son combat. Chapeau!

    Extraits: (traduit de l'italien par le Suisse Romain)

    .... Avec honnêteté, Benoît XVI a parlé des terribles et permanentes blessures, que des prêtres et autres représentants de l'Eglise ont fait subir à des jeunes en les humiliant avec des actes de violences sexuels. 

    A Rome et dans ses nombreux voyages le Pape a trouvé des paroles claires de condamnation pour les abus sexuels, lui qui aux paroles a ajouté aussi les actes, en rencontrant les victimes....

    ....En ma qualité de président de notre Conférence épiscopale, je voudrais demander pardon au Pape pour toutes les erreurs qui peut-être ont été commises à son encontre par l'Eglise en Allemagne....

  • Un arrêt de la CEDH en faveur de l'adoption par des couples de même sexe

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    Se référant à une dépêche de belga parue sur le site de la RTBF, le Salon Beige fait écho à cette décision de la CEDH condamnant l'Autriche :

    La CEDH confirme le droit de priver un enfant de son père ou de sa mère

    La CEDH vient au secours du lobby LGBT en condamnant l'Autriche. La Cour européenne des droits de l'homme a jugé mardi que, dans une union entre deux personnes de même sexe, un conjoint doit pouvoir adopter l'enfant de l'autre si cette possibilité est ouverte aux couples, donnant ainsi gain de cause à 2 lesbiennes autrichiennes.

    Lire la suite sur le SB

    Le commentaire de Jeanne Smits

  • Les dérives croissantes de l'euthanasie en Belgique

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    L’euthanasie en Belgique : des dérives croissantes (source "Alliance Vita")

    Depuis le vote de la loi dépénalisant l’euthanasie en Belgique en 2002, deux évolutions majeures peuvent être soulignées :

    - l’augmentation constante du nombre d’euthanasies pratiquées officiellement, avec un doublement du total tous les 4 ans.

    - la volonté continuelle du lobby de l’euthanasie d’élargir les cas possibles, comme aux Pays-Bas : les mineurs, les personnes âgées de plus de 70 ans, les personnes considérées comme “démentes” (par exemple en cas de maladie d’Alzheimer), les adultes dépressifs (personnes anorexiques, handicapées, en prison…).

    1. La législation actuelle”

    La loi qui a dépénalisé la pratique de l’euthanasie sous certaines conditions a été votée le 28 mai 2002. Le texte protège le médecin qui « met intentionnellement fin à la vie d’une personne à la demande de celle-ci », à condition qu’elle soit dans « une situation médicale sans issue et un état de souffrance physique et psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable».

    Le médecin doit consulter un second praticien qui vérifie que ces conditions sont remplies, dans certains cas un troisième médecin, psychiatre ou spécialiste de la pathologie concernée.

    Une commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, composée de 16 membres, est chargée de vérifier à postériori la conformité de tous les actes d’euthanasie pratiqués en Belgique. Si elle estime que les conditions n’ont pas été respectées, elle doit saisir la justice. Elle transmet tous les deux ans un rapport au Parlement. Des « kits euthanasie » sont vendus en pharmacie aux médecins.

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