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  • A propos des derniers jours du pontificat, du conclave, du sort de la FSSPX

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    NOUVEAU POINT DE PRESSE

    Cité du Vatican, 21 février 2013 (VIS). En début d'après-midi, le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a précisé le calendrier du Saint-Père: Samedi à 9 h se concluent les exercices spirituels de la Curie Romaine et comme à l'accoutumé le Pape s'adressera brièvement aux participants. A 11 h 30', il recevra le Président de la République italienne. Le lendemain dimanche, il récitera le dernier angélus de son pontificat. Mercredi 27, se déroulera Place St.Pierre la dernière audience générale et, vues les circonstances (on attend 30.000 personnes), la papamobile fera un circuit plus long. Le 28, Benoît XVI saluera tous les Cardinaux présents à Rome, sans prononcer de discours. Ensuite, peu avant 17 h Cour St.Damase, il sera salué par le Cardinal Secrétaire d'Etat, puis à l'héliport par le Cardinal Doyen. A Castelgandolfo, il sera accueilli par le Cardinal Président et le Secrétaire du Governorat, accompagné du Maire de la commune. Il saluera la foule depuis le balcon du palais donnant sur la place publique.

    Par ailleurs, le P.Lombardi a précisé que la date d'entrée en conclave sera fixée par les Cardinaux assemblés en congrégations générales, indépendamment d'un éventuel Motu Proprio du Saint-Père destiné à modifier certains points de la constitution Universi Dominici Gregis. A propos ensuite de la Fraternité St.Pie X, il a déclaré que la date butoir du 22 avancée par la presse n'est que pure hypothèse, Benoît XVI ayant décidé de remettre la question à son successeur. Il est donc inutile d'attendre un règlement de la situation avant la fin de ce pontificat. Enfin, il a confirmé que le rapport d'enquête des trois Cardinaux n'est connu que du Saint-Père. Les Cardinaux Herranz, Tomko et De Giorgi n'accorderont aucune interview pour commenter les résultats de leur action.

  • Le prochain pape sera-t-il celui de la fin des temps ?

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    Reconnaissons qu'il règne actuellement une atmosphère assez bizarre et même inquiétante. La crise économique profonde, ses retombées sociétales (notamment l'accroissement du chômage), la disparition progressive des repères et des modèles traditionnels sanctionnée par des lois surprenantes, le climat culturel où fleurissent l'absurde et la dérision, l'hiver démographique européen, le désenchantement spirituel et un antichristianisme haineux, tout cela concourt à susciter des inquiétudes et beaucoup d'interrogations.

    C'est dans ce contexte qu'a été annoncée la "démission" du pape à laquelle le monde médiatique a immédiatement donné une ampleur très considérable, au moment où  se produisaient des phénomènes peu habituels tels que la chute d'astéroïdes, la foudre s'abattant à trois reprises sur Saint-Pierre, et aussi des secousses sismiques ressenties à Rome. Il n'est pas étonnant que certains se soient tournés vers d'anciennes prophéties pour tenter d'y trouver le sens de tels évènements  dignes du scenario envisagé par Mgr Benson dans Le Maître de la Terre. Mais le chrétien n'est pas un millénariste illuminé, comme le rappelle opportunément Joël Sprung sur Aleteia :

    Quel crédit apporter à ce texte connu depuis la fin du XVIe siècle, selon lequel le prochain pape serait celui de la fin des  temps ?

    Il fait fureur sur le web ! Ce que l’on appelle la prophétie de saint Malachie est un texte eschatologique découvert vers 1590, attribué alors à saint Malachie d’Armagh, évêque Irlandais du début du XIIème siècle, contenant une liste de devises pontificales, depuis le pape Célestin II jusqu’au dernier Pape de l’Eglise, et donc la fin du monde. Au regard de cette liste de 112 papes, Benoit XVI serait l’avant-dernier de la liste. Ce qui ferait alors de son successeur le dernier pontife, et annoncerait par conséquent la fin des temps. La dernière devise, censée correspondre au successeur de Benoit XVI, dit ceci :
     
    « Dans la dernière persécution de la sainte Eglise romaine siégera Pierre le Romain qui fera paître ses brebis à travers de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, la cité aux sept collines sera détruite, et le Juge redoutable jugera son peuple. »

    Cette pseudo prophétie passionne les foules et enrichit les vendeurs de fantasmes à chaque nouveau conclave, à la fois comme un oracle qui permettrait de prévoir qui serait le prochain pontife, et une recette apocalyptique pour se donner des frissons. Pourtant cette prophétie n’est pas reconnue par l’Eglise, et il est acquis pour la plupart des spécialistes qu’il s’agit d’un apocryphe, dont la rédaction serait contemporaine de sa découverte, au XVIème siècle. La fascination qu’elle exerce joue en outre sur l’ambiguïté avec le prophète du même nom, dans l’ancien testament, Malachie, qui prophétisa le ministère de Jean le Baptiste et les temps messianiques (ce dont nous faisons particulièrement lecture dans l’Eglise pour la fête de la présentation de Jésus au Temple). Des apocryphes de ce genre, plus ou moins ésotériques, ne sont pas rares : on trouve ainsi des textes de magie attribués à saint Thomas d’Aquin, par exemple, de manière à pouvoir bénéficier de son autorité.

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  • Le bulletin de février-mars de l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    ... est disponible en cliquant sur le lien suivant Bulletin_2_2013.pdf

    Un contenu riche et des échos souvent dramatiques de la situation de l'Eglise en Syrie, au Pakistan et ailleurs, mais aussi avec des initiatives marquées du sceau de l'Espérance.

  • Qui gouverne l'Église?

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    Dans « La Libre » de ce jour, Bosco d’Otreppe brosse un tableau  du gouvernement de l’Eglise catholique et singulièrement de ses organes centraux.

    A cet égard, il rappelle notamment les critiques (déjà bien présentes, voici un demi-siècle, dans l’enceinte du concile Vatican II, lors de l’examen de la constitution dogmatique « Lumen Gentium ») relatives au  « manque d'importance attribué au collège épiscopal qui, pour beaucoup, pourrait devenir une sorte de parlement qui rapprocherait alors l'Église de l'idéal démocratique. La question est cependant très difficile. Comme l'expliquait Frédéric Mounier dans le journal La Croix de ce 18 février, l'Église s'inspire d'une conception juridique orientale : « sans nier les différences hiérarchiques ou fonctionnelles, ni surtout l'autorité du primat (pape ou évêque), les membres de l'Église se mettent ensemble, sous la conduite d'un patriarche (pape ou évêque) à l'écoute de l'Esprit. Tout synode est ainsi un acte véritablement liturgique, et non parlementaire. (...) Au-delà de la recherche d'un consensus, il s'agit de rechercher ce qu'il faut selon la volonté des personnes et celle de Dieu. D'où cette difficulté à évaluer le système de gouvernement de l'Église selon des critères exclusivement sociologiques»,  pour conclure : « la question de la démocratie et de l'Église est très vaste et très difficile (nous pourrons y revenir), mais au-delà de cette conception juridique orientale, de nombreux catholiques regrettent la centralisation du pouvoir dans l'Église, et attendent du prochain Pape qu'il mette en place un véritable synode qui aurait alors un pouvoir délibératif, et pourrait être plus à l'écoute de ce qui se vit sur le terrain. »

    Voir l’article ici : Qui gouverne l'Église?

    L’Eglise n’est autre, pour reprendre la célèbre formule de Bossuet, que « Jésus-Christ répandu et communiqué » par le soin des apôtres et leurs successeurs légitimes.

    C’est à eux que le Seigneur a confié sacramentellement la grâce de faire paître le troupeau et de la transmettre de main en main aux évêques, jusqu’à la consommation des temps.

    C’est eux que le Christ a institués pour gouverner le peuple fidèle en son Nom  avec, à la tête du collège épiscopal (et jamais sans cette tête) son Vicaire : « Tu es Petrus, et super hanc petram aedificabo ecclesiam meam. » (Marc, VIII, 29).

    Foncièrement, l’Eglise ne peut donc être une démocratie mais une communion hiérarchique du corps ecclésial avec son Seigneur.

    La question évoquée de doter de pouvoirs délibératifs le synode « permanent » des Évêques créé par Paul VI en 1965, à l’issue du concile Vatican II n’est pas neuve. Quoi qu’il en soit, cet ersatz  de parlement épiscopal dont on pourrait flanquer le pape (avec son consentement) ne pourrait jamais rien décider sans lui : car c’est à Pierre que le Christ a confié, en dernier ressort,  le soin de confirmer les frères dans la foi .

    JPS

  • Un chrétien arménien martyrisé en Syrie

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    ASIE/SYRIE - Chrétien arménien martyrisé alors que les violences et les enlèvements se poursuivent

    Alep (Agence Fides) – Un fidèle de la communauté arménienne apostolique a été tué à bout portant par des terroristes en proie à la fureur religieuse. Yohannes A. (l’Agence Fides préfère ne pas diffuser le nom de la victime pour préserver la sécurité de sa famille NDR), selon la communauté arménienne locale, est « un martyr du conflit syrien en ce que tué in odium fidei ». L’homme se trouvait dans un convoi se dirigeant vers Alep. Le minibus à bord duquel il se trouvait a été arrêté sur le parcours par un groupe de miliciens islamistes qui a demandé leur carte d’identité aux voyageurs. Ayant remarqué que le nom de Yohannes s’achevait en « ian », ils l’ont identifié comme arménien. Il l’ont donc arrêté et fouillé, découvrant qu’il portait une grande croix autour du cou. A ce moment-là, l’un des terroristes a ouvert le feu sur la croix, déchiquetant la poitrine de l’homme. Selon une source de Fides au sein de la communauté arménienne, « les terroristes étaient exaltés, hors d’eux-mêmes, comme s’ils avaient fait usage de drogue ».
    Les modalités mises en œuvres dans le cadre de ces barrages routiers disséminés sur les routes de Syrie sont communes aux différentes bandes. Les autobus sont arrêtés aux barrages et les voyageurs dérobés ou sélectionnés en vue d’enlèvements ciblés, comme cela a été le cas des deux prêtres Michel Kayyal (arménien catholique) et Maher Mahfouz (grec orthodoxe) enlevés le 9 février et se trouvant encore entre les mains de leurs ravisseurs.
    Un autre épisode signalé à Fides concerne un groupe de chrétiens qui se rendait de Qamishli à Beyrouth afin de fuir la dramatique situation locale. Le bus sur lequel ils voyageaient a été frappé de plein fouet par une roquette qui a tué deux personnes : un homme dénommé Boutros et une femmes de 22 ans dénommée Naraya, qui aurait dû se marier prochainement. Les bandits ont tout volé. Le groupe a préféré revenir sur ses pas, à Qamishli, plutôt que d’affronter un voyage présentant un risque mortel. (PA) (Agence Fides 20/02/2013)

  • Pakistan : un islamiste abat un chrétien de sang froid

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    ASIE/PAKISTAN - Un chrétien tué de sang froid par un musulman suite à une discussion sur des thèmes religieux

    Lahore (Agence Fides) – Roshan Masih, un chrétien de 45 ans, a été tué à coups de fusil par un musulman à Lahore, chef-lieu de la province du Punjab, après une discussion portant sur des questions religieuses. Comme cela a été indiqué à l’Agence Fides, l’épisode a eu lieu le 16 février dernier et a provoqué trouble et amertume au sein de la communauté chrétienne locale. Il s’agit d’un homicide de sang froid lié très probablement au fait que Roshan Masih a été considéré comme « blasphémateur » à cause des arguments qu’il a déployé pour défendre la foi chrétienne.
    Roshan Masih était un chrétien converti de l’hindouisme. Il avait établi sa résidence à Lahore voici quelques 20 ans après être devenu chrétien. Quelques jours avant d’être assassiné, il avait eu une discussion sur des thèmes religieux avec le musulman Sohail Akhtar. Ce dernier a attendu le moment propice et, le 16 février, armé d’un fusil, voyant Roshan assis devant le magasin d’un autre chrétien, Sadiq Masih, il a ouvert le feu à l’improviste, le tuant sur le coup.
    Ce cas a été signalé par l’ONG Legal Evangelical Association Development (LEAD) qui a porté plainte (First Information Report), accusant Sohail Akhtar de meurtre avec préméditation. Le meurtrier a été arrêté et se trouve en garde à vue, la police devant mener l’enquête avant de transmettre éventuellement le cas à l’autorité judiciaire.
    « Il s’agit véritablement d’une tragédie. Un innocent a été tué pour avoir défendu sa foi, après un litige banal. Cet épisode est emblématique de la condition des chrétiens au Pakistan. Les autorités doivent garantir les droits fondamentaux des minorités chrétiennes » a commenté pour Fides Maître Sardar Mushtaq Gill, avocat appartenant à l’ONG LEAD, organisation engagée dans la défense et la promotion des minorités religieuses dans le pays. (PA) (Agence Fides 20/02/2013)

  • Le lobby LGBT prêt à s'inviter dans les écoles belges

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    C'est ce que l'on peut lire sur enseignons.be, et cela nous fait appréhender un formatage des esprits des plus jeunes dans une école dont la perméabilité au pire n'est malheureusement plus à démontrer :

    DE JEUNES GAYS ET LESBIENNES PRÊTS À DÉMYSTIFIER L’HOMOSEXUALITÉ DANS LES ÉCOLES

    Cette fois, ça y est ! Les équipes du GrIS Wallonie (comprenez Groupe d’Intervention scolaire) sont prêtes à débarquer dans les écoles pour casser les stéréotypes, témoigner de leur vécu et répondre à toutes les questions que pourraient se poser des adolescents à propos de l’homosexualité. Nous vous en parlions l’été dernier (Enseignons.be – 21 août 2013), l’idée avait germé dans la tête de certains responsables d’Arc-en-Ciel Wallonie, fédération des associations LGBT wallonnes (lesbiennes, gays, bis et transgenres), qui souhaitaient réfléchir à l’élaboration d’un projet d’animation scolaire.

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  • A huit jours de son retrait, Benoît XVI tend encore la main à la FSSPX

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    sur son blog, Jean-Marie Guénois consacre une longue note à cette dernière main tendue  :

    Il est minuit moins le quart Mgr Fellay...
    « Il est minuit moins le quart Mgr Fellay ». Cette parodie du titre du film consacré au Docteur Schweitzer, un grand protestant, est très mal choisie pour évoquer la très catholique question Lefebvriste, mais il se trouve que ce dossier qui semblait perdu pourrait marquer les tous derniers jours du pontificat de Benoît XVI. Des discussions, ultimes, sont en cours entre Rome et Ecône... Jusqu'au bout le Pape tente de trouver un accord.
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    Mais déjà un commentaire paru ICI met un sérieux "bémol"...
  • Porporato papabile…

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    Ballon d’essai sur l’agence Zenit pour un produit de la célèbre école historique (progressiste, dit-on) de Bologne? Le contraste d’âge avec le pontife démissionnaire serait en tout cas saisissant…

    ROME, 20 février 2013 (Zenit.org) - Parmi les cardinaux qui entreront en conclave d’ici la mi-mars, l’archevêque de Manille, Luis Antonio Gokim Tagle, (55 ans) suscite beaucoup d’intérêt dans la presse mondiale : il est jeune, brillant, communicatif, disponible, simple, très à l’écoute de ses interlocuteurs.

    Luis_Antonio_Cardinal_Tagle_of_See_Manila_St__Petersdom.jpg

    Dans le collège des cardinaux, seul le cardinal indien Moran Mor Baselios Cleemis Thottunkal (54 ans) est plus jeune que lui.

     

    imagesCATTVOZE.jpgConsidéré comme un théologien solide et moderne, on dit de lui qu’il est « une des voix les plus représentatives de la pensée théologique en Asie »,  au point de faire partie de la Commission théologique internationale depuis l’âge de 40 ans.

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  • A revoir, avec plaisir

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    C’est le « Forum Catholique » qui nous rappelle cette série ( qui date ! ) de 9 émissions du médiéviste Georges DUBY. Passionnant, avec le lien, ici :

    le temps des cathédrales : 1 l'Europe de l'an mille

     

  • Que le pape retire sa démission ?

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    Réactions de traditionalistes à la renonciation de Benoît XVI. Légitime mais inopportune, d'après Roberto de Mattei. Impossible philosophiquement et théologiquement, selon Enrico Maria Radaellii . Sandro Magister précise sur le site« Chiesa » :

    ROME, le 20 février 2013 – Comment les défenseurs les plus résolus de la tradition catholique ont-ils réagi à la démission de Benoît XVI ?

    L’historien de l’Église Roberto de Mattei a commenté la décision du pape Joseph Ratzinger dans une note mise en ligne sur le site web qu’il dirige, "Corrispondenza Romana" (voir belgicatho) :

    De Mattei ne conteste pas que la renonciation de Benoît XVI au pontificat soit légitime.Il reconnaît qu’"elle est prise en considération par le droit canonique et [qu’] il y en a eu historiquement au cours des siècles". Et elle est également fondée théologiquement, parce qu’elle met un terme non pas au pouvoir d’ordre conféré par le sacrement, qui est indélébile, mais seulement au pouvoir de juridiction. Du point de vue historique, toutefois, de Mattei affirme que la renonciation du pape Joseph Ratzinger "apparaît comme étant en discontinuité absolue avec la tradition et la pratique de l’Église":
    "On ne peut faire de comparaison ni avec Célestin V, qui donna sa démission après avoir été arraché par la force à sa cellule érémitique, ni avec Grégoire XII, qui fut à son tour contraint à renoncer afin de résoudre la gravissime question du Grand Schisme d’Occident. Il s’agissait de situations exceptionnelles.

    Mais où est l’exception dans le geste de Benoît XVI ? La raison officielle, inscrite dans sa déclaration du 11 février, exprime, plus que l’exception, la normalité". C’est la "normalité" qui coïnciderait simplement avec "la vigueur du corps et de l’esprit". Mais alors "il y a lieu de s’interroger" : "En deux mille ans d’histoire, combien y a-t-il eu de papes qui ont régné en étant en bonne santé, qui n’ont pas ressenti le déclin de leurs forces et qui n’ont pas souffert en raison de maladies et d’épreuves morales de toutes sortes ? Le bien-être physique n’a jamais été un critère de gouvernement de l’Église. Va-t-il l’être à partir de Benoît XVI ?". S’il en est ainsi – écrit de Mattei – le geste de Benoît XVI prend une portée "pas simplement innovatrice, mais révolutionnaire" :
    "Aux yeux de l’opinion publique du monde entier, l’image de l’institution pontificale serait en effet dépouillée de sa sacralité pour être soumise aux critères de jugement de la modernité".

    Et c’est ainsi que serait atteint l'objectif qui a été revendiqué à de nombreuses reprises par Hans Küng et par d’autres théologiens progressistes : celui de réduire le pape à un statut de "président d’un conseil d’administration, à un rôle purement arbitral, avec, à ses côtés, un synode permanent d’évêques, ayant des pouvoirs de délibération".

    C’est à des conclusions beaucoup plus radicales que parvient le philosophe et théologien Enrico Maria Radaelli. Il a présenté dans une note de 13 pages, publiée sur son site web, les critiques argumentées que lui inspire le geste de Benoît XVI  Le titre de la note ne laisse pas de place au doute :

    "Pourquoi le pape Ratzinger Benoît XVI devrait retirer sa démission. Le temps d’un nouveau pape n’est pas encore venu parce que ce serait celui d’un antipape".
     

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  • Charleroi, 24 février : concert-lecture avec Michael Lonsdale

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    Sans titre.pngCe dimanche 24 février à 16h, la Basilique Saint-Christophe de Charleroi accueille un concert spirituel « Les 14 stations du Chemin de croix » de Paul Claudel. 

    Sur scène, l’ensemble « AquaViva », composé de Michael Lonsdale, comédien-récitant et metteur en scène, Odile Samoël, comédienne-récitante, Bernard Masson, baryton, Eric Sanarens, percussions, et du Père Vincent-Marie, grandes orgues. 

    http://www.diocese-tournai.be