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  • Le Doyen du Collège des Cardinaux a-t-il raté l'occasion de dire l'essentiel ?

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    C'est ce que l'on suggère ICI :

    Robert Monyhan, bien qu’américain, est un gentleman outre le fait qu’il a créé et dirige un mensuel très apprécié : Inside the Vatican. Dans sa lettre d’information diffusée par internet, The Moynihan Reports, il commente cet après-midi l’homélie que le cardinal doyen Angelo Sodano a donnée ce matin au cours de sa célébration de la Messe Pro Eligendo Romano Pontifice devant tous les cardinaux et avant l’entrée en conclave des électeurs. Étant un gentleman, Robert Moynihan souligne les beaux moments de l’homélie de l’ancien secrétaire d’État, mais conclut sur une note de franche déception.

    « La vision que Sodano esquisse c’est le rôle du Pape et de l’Église comme partenaires des autres gouvernements et institutions pour apporter la paix et la justice dans le monde. Cette vision n’est pas fausse mais elle est partielle. Aucune homélie de quelques minutes ne saurait tout contenir. Mais dans une homélie prononcée à quelques heures du premier vote du conclave, l’absence d’insistance sur le rôle mystique de l’Église dans un processus menant ultimement (comme la théologie orthodoxe orientale le souligne particulièrement) par l’union au Christ à la “divinisation” même de l’homme, la participation même de l’homme à la vie divine, est un manque et une déception.

    Ce n’est pas que cette homélie contienne quoi que ce soit de faux, mais c’est plutôt que sa vision semble trop centrée sur la sphère temporelle, sur l’agir dans ce monde. 

    Dans ce sens, elle semble être une occasion manquée. »

    Par ailleurs, rapporte Frédéric Mounier dans La Croix, "Andrea Tornielli, vaticaniste réputé de « La Stampa », analyse rudement l’homélie, hier matin, du cardinal Angelo Sodano, doyen du collège des cardinaux, lors de la messe « Pro eligendo Pontefice ». Il y voit un appel à un « outsider », qui ne condamnerait ni la Curie romaine, ni la société sécularisée, mais plutôt l’image d’un pasteur tout entier dédié à l’annonce de l’Evangile et du Christ, à la charité et à la miséricorde envers tous."

  • Un demi-million de personnes ont adopté un cardinal

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    (Zenit.org) - Un simple site web, permettant aux utilisateurs d’adopter au hasard un cardinal à l’approche de l’élection papale, a attiré pratiquement un demi-million de participants à ce jour.

    La page d’accueil de www.adoptacardinal.org demande : « Êtes-vous infiniment reconnaissant envers Dieu qui nous a donné en Benoît XVI un pape aussi merveilleux, aussi sage et aussi bienveillant ? 

    Espérez-vous sincèrement que l’Église recevra un successeur digne : un roc dans la foi, un chef ouvert à l’Esprit-Saint, un homme de prière et un saint pape ?

    En tant que membre important du Corps du Christ, désirez-vous contribuer par la puissance de votre prière à ce que l’Esprit-Saint guide, protège et éclaire nos cardinaux dans le choix qu’ils vont faire du prochain successeur de saint Pierre ? »

    Les participants sont alors invités à adopter un cardinal, qui leur est assigné au hasard, et à offrir pour lui les prières et sacrifices de leur choix.

    Les cardinaux savent qu’ils ont été « adoptés ». Le directeur de la salle de presse du Vatican, le jésuite Federico Lombardi, a dit vendredi que les cardinaux avaient commenté cette initiative lors de leur réunion ce jour-là.

  • Ne deviens pas pape, mon garçon !

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    Céline Bavel, sur "7 sur 7", rapporte ce qui suit : 

    A quelques heures de l'élection du nouveau pape à Rome, la mère d'un cardinal a supplié les confrères de son fils de ne pas voter pour lui.

    Le cardinal autrichien Christoph Schönborn sera-t-il le successeur de Benoît XVI? On l'ignore encore à cette heure mais une chose est certaine en tout cas, ce n'est pas du tout ce que sa maman souhaite. Interrogée par le journal autrichien Kleine Zeitung, Eleonore Schönborn, âgée de 92 ans, avoue qu'elle ne souhaite pas que son fils devienne pape. "S'il est élu pape, c'est fini pour moi", lance-t-elle. "Je ne verrai plus Christoph parce que moi, je n'ai pas la force de me rendre à Rome". A 68 ans, l'archevêque de Vienne, est l'un des candidats à la fonction papale. Mais pour sa maman, "l'honneur que cela apporterait à sa famille, ne compensera jamais le chagrin enduré par l'absence de son fils".

  • André-Joseph a lâché le morceau

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    A Koekelberg, samedi dernier, s’est produit un non-évènement médiatique puisqu’il n’a guère été évoqué par les organes de presse mais qui devrait revêtir pour nous une importance capitale. En effet, avec la voix éraillée que lui laissait une méchante grippe, Mgr Léonard a déclaré aux 2000 "anawîm" (1) présents dans la basilique du Sacré-Cœur que l’imminence du retour du Christ devait être prise au sérieux.

    L’Eglise vit dans l’espérance eschatologique du retour du Christ depuis deux mille ans, mais l’archevêque a laissé entendre que cette perspective se réalise à présent et nous a incités à prier pour cela. Le mouvement initié lors de cette réunion ne s’intitule-t-il d’ailleurs pas : « Maranatha », locution araméenne qui signifie : « Notre Seigneur, viens ».

    Si l’on entend bien le message délivré par Mgr Léonard, nous sommes invités à chausser les lunettes de l’Evangile pour lire les signes des temps et oser les interpréter à sa lumière. Ainsi, le drame (au sens d’action) qui se joue aujourd’hui apparaîtra dans toute sa vérité et son caractère d’épreuve décisive. Non pas un ixième épisode vécu par une Eglise « qui en a vu d’autres », mais bien ce grand moment final où l’attente de ceux qui veillent depuis si longtemps sera comblée.

    Ce n’est donc pas un hasard si l’archevêque a fixé le prochain rendez-vous en Terre Sainte, durant l’été, pour recréer en nous la conscience d’être les disciples de Celui qui,  en ces lieux, a révélé le vrai visage de Dieu. Pas une escapade touristique donc mais bien un voyage à la rencontre de la lumière à l’heure où ce monde s’enfonce dans les ténèbres (péril écologique, crise économique, délabrement social, désenchantement du monde, et comme une odeur de mort).

    Mais, « en lâchant le morceau », Mgr Léonard s’est terriblement avancé. Comme nous le connaissons, nous pouvons penser que ces paroles ne sont pas des paroles en l’air et nous attendons donc avec beaucoup d’attention les invitations qui suivront et qui devraient nous engager sur un décisif chemin de conversion.

    Vivre aujourd’hui, c’est génial et passionnant.

    _____________________________

    (1)    Ainsi désignait-on, chez les Hébreux, les pauvres, les petits, qui vivaient dans l’attente du Messie en restant fidèles à l’Alliance. On peut considérer que Marie à Nazareth est en quelque sorte l’anawîm par excellence et que l’attente secrète de son cœur a été comblée de la façon que l’on sait.

  • Le pogrom des chrétiens de Lahore

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    Source : EDA - MEP

    Incendie du ghetto chrétien de Lahore : la police accusée d’avoir « laissé faire »

    Après l’invalidation lundi 11 mars par la Cour Suprême du Pakistan du rapport de la police du Pendjab sur l’incendie du quartier chrétien de Lahore par les islamistes, c’est au tour du Sénat et du Parlement de critiquer « les graves manquements » des forces de l’ordre dans l’affaire de Badami Bagh, tandis que chrétiens et musulmans s’unissent aux ONG pour demander l’abrogation de la loi anti-blasphème à l’origine du drame.

    Partout dans le pays, les manifestations de soutien aux chrétiens de Lahore se multiplient. Lundi 11 mars toutes les écoles tenues par les Eglises (catholiques comme protestantes) étaient fermées en signe de protestation. Les manifestations qui ont commencé le soir même de l’émeute, se poursuivent encore aujourd’hui dans presque toutes les villes importantes du Pakistan. Signe d’une indignation générale, elles réunissent côte à côte militants des droits de l’homme, responsables chrétiens et religieux musulmans, dans une même demande de « protection des minorités ».

    Trois jours après les faits, le bilan de l’attaque du ghetto chrétien le 9 mars dernier par une foule d’islamistes, a été revu à la hausse : près de 400 familles sans abri, des centaines de blessés, plus de 200 maisons brûlées, tous les véhicules incendiés, sans compter une vingtaine de boutiques, deux églises avec une chapelle et une école attenantes dont tout le matériel a disparu dans les flammes.On sait maintenant qu’il y a eu deux attaques successives de la Joseph Colony, l’un des quartiers chrétiens de Lahore situé à Badami Bagh. La police locale affirmait que l’émeute avait été déclenchée par les propos blasphématoires d’un chrétien du quartier, Sawan Masih, agent d’entretien, âgé d’une trentaine d’années. Dans la soirée de mercredi (ou mardi selon les sources), il se serait disputé avec un certain Shahid Imran, un barbier musulman, alors qu’ils étaient ivres tous les deux, et aurait tenu des propos « offensants » au sujet du prophète Mahomet, conduisant Shahid Imran à porter plainte contre lui au titre de l’article 295 C (loi anti-blasphème) (1).

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  • Conclave : les loups sont aux aguets

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    Comment ne pas être interpellé par le déploiement médiatique auquel nous assistons autour de l’évènement du conclave ? La salle de presse du Vatican n’en revient pas elle-même. Cinq milliers de journalistes sont présents sur place et commentent l’évènement en direct. C’est du jamais vu car l'emprise des moyens de communication atteint des sommets vertigineux, transmettant l’information à la minute même. Et s’il ne s’agissait que d’informer ! On sait aussi qu’aujourd’hui la gent journalistique se croit en charge non seulement de nous transmettre l’information mais aussi de nous dicter ce qu’il convient d’en penser. Dès lors on peut facilement se rendre compte que tous ceux qui sont là aux aguets attendent l'évènement pour nous le servir à leur façon.

    Il est vraiment difficile de ne pas éprouver un réel malaise devant cette couverture médiatique d’une ampleur inouïe autour d’une démarche multiséculaire quand celle-ci devrait se passer dans le calme et le recueillement pour permettre aux cardinaux, retirés du monde, de se mettre à l’écoute de l’Esprit. Mais pourquoi nos médias réservent-ils tant de place à une Eglise donnée comme moribonde ? Comment expliquer ce contraste entre une information quotidienne qui distille un antichristianisme devenu ordinaire et cette mobilisation frénétique qui guette les moindres faits et gestes des cardinaux ?

    Benoît XVI a très certainement provoqué une première frustration chez ceux qui usent et abusent du pouvoir d’informer (et de désinformer) en prenant la liberté d’annoncer son retrait, au moment  qu’il avait choisi, et cela « sans leur demander la permission » en quelque sorte. Il a ainsi pris de court tout l’establishment médiatique devenu le magistère suprême au sein de nos sociétés. Il a manifesté cette liberté alors que la presse croyait avoir pris l’Eglise en otage avec l’affaire du Vatileaks, une affaire où les médias ont considéré que tous les coups étaient permis. Le fait que l’Eglise les laisse à présent devant des portes closes en attendant la désignation du successeur constitue très certainement une deuxième source de frustration. Ces vantaux fermés agacent et excitent une presse avide de bruits et de rumeurs et qui aimerait tant qu’un trou de serrure oublié lui permette de forcer le secret. Alors, on s’excite, on commente, on suppute, on se livre à des commentaires sans fin sur tout et sur rien et il faut que nul n’en ignore sur les poêles, les urnes, les termes et les procédures.

    Cet intérêt badin ne doit pas nous abuser. Tout ce monde tapi autour de ces antiques murailles, qu’attend-il à présent ? Un regard rétrospectif sur l’attitude des médias durant les deux derniers pontificats le laisse aisément deviner. A peine le nom de l’élu sera-t-il connu que nous aurons droit à tous les commentaires les plus malveillants. Souvenons-nous de l’accueil réservé à Benoît XVI, « pape allemand », « panzerkardinal », « grand inquisiteur ». Et songeons à tous les traquenards tendus et à l’exploitation malhonnête de propos déformés et isolés de leur contexte. Et cette sourde hostilité qui s’exprime avec une virulence extrême s’explique facilement : l’Eglise n'est-elle pas le dernier rempart qu’il faut abattre pour que plus rien ne vienne entraver toutes les dérives auxquelles sont livrées nos sociétés finissantes, dérives que sanctionnent les lois les plus folles votées par nos parlements.

    Dès lors, celui qui est entré cardinal dans cette chapelle et qui en sortira pape sera, dès sa sortie, exposé à cette meute qui ne le lâchera pas et qui est déjà tapie aujourd’hui dans l’attente de sa proie. Comme nous le disions précédemment, un martyr de toute façon.

  • Les cardinaux sont en conclave

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    ENTREE EN CONCLAVE

    Cité du Vatican, 12 mars 2013 (VIS). Les 115 Cardinaux électeurs se sont rassemblés dans la Chapelle Sixtine à 16 h 15' heure de Rome, où le Doyen de l'ordre des évêques, le Cardinal Re a déclaré: Le Seigneur, qui guide nos coeurs dans l'amour et la patience du Christ, soit toujours avec vous. Puis il a ordonné le départ en procession vers la Chapelle Sixtine à travers la Salle Royale: Frères vénérés, après avoir célébré le divin mystère nous entrons en conclave pour élire le Souverain Pontife. L'Eglise toute entière nous est unie dans la prière, invoquant sans cesse la grâce de l'Esprit afin que soit élu parmi nous un pasteur digne pour le troupeau du Christ. Puisse-t-il guider nos pas dans la vérité afin qu'avec l'intercession de la Vierge Marie et des Apotres Pierre et Paul, et de tous les saints, nous fassions toujours sa volonté. Au chant des litanies les Cardinaux électeurs et le Cardinal Prosper Grech non électeur chargé de la première méditation, accompagnés de l'Auditeur Genéral de la Chambre apostolique, du Maître des cérémonies, de deux protonotaires, de deux juges de la Rote, de deux prélats de la Chambre, du secrétaire du Cardinal Président, des huit cérémoniaires et de la chapelle musicale. Le cortège a été accueilli par le Préfet de la Maison pontificale, le Substitut de la Secrétairerie d'Etat, le Secrétaire pour les relations avec les états, le Commandant de la Garde suisse -dont un piquet a rendu les honneurs et assuré la garde de la porte-, et les divers assistants. Les Cardinaux ont pris la place qui leur était réservée selon leur ordre et préséance au chant du Veni Creator. Après quoi le Cardinal Re leur a lu la formule du serment, qu'ils ont ensuite prononcé un à un la main sur l'évangéliaire: Nous tous et chacun de nous, Cardinaux électeurs présents à cette élection du Souverain Pontife, promettons, faisons le vœu et jurons d'observer fidèlement et scrupuleusement toutes les prescriptions contenues dans la constitution apostolique Universi Dominici Gregis du 22 février 1996. De même, nous promettons, nous faisons le voeu et nous jurons que quiconque d'entre nous sera, par disposition divine, élu Pontife Romain, s'engagera à exercer fidèlement le Munus Petrinum de Pasteur de l'Eglise universelle et ne cessera d'affirmer et de défendre avec courage les droits spirituels et temporels, ainsi que la liberté du Saint-Siège. Nous promettons et nous jurons surtout de garder avec la plus grande fidélité et avec tous, clercs et laïcs, le secret sur tout ce qui concerne d'une manière quelconque l'élection du Pontife Romain et sur ce qui se fait dans le lieu de l'élection et qui concerne directement ou indirectement les scrutins, de ne violer en aucune façon ce secret aussi bien pendant qu'après l'élection du nouveau Pontife, à moins qu'une autorisation explicite en ait été accordée par le Pape lui-même, de n'aider ou de ne favoriser aucune ingérence, opposition ni aucune autre forme d'intervention par lesquelles des autorités séculières, de quelque ordre et de quelque degré que ce soit, ou n'importe quel groupe, ou des individus voudraient s'immiscer dans l'élection du Pontife Romain. Et moi, N. Cardinal N., je le promets, j'en fais le voeu et je le jure... Que Dieu m'y aide ainsi que ces saints Evangiles que je touche de ma main". Après le serment du dernier Cardinal électeur James Michael Harvey, le Maître des cérémonies Mgr.Guido Marini a prononce l'Extra Omnes, fixant la clôture des portes de la Sixtine à 17 h 35'. Resté parmi les électeurs aux côtés de Mgr.Marini, le Cardinal Grech a prononcé une méditation destinée à encourager l'assemblée à agir avec rectitude dans le processus de désignation du Pape, en faisant la volonté de Dieu et le bien de l'Eglise. Après quoi le Cardinal Président a demandé au collège s'il désirait procéder à un premier scrutin, ce qui est facultatif en cette session d'entrée.

  • "Misericordias Domini..." L'homélie du cardinal Sodano avant l'entrée en conclave

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    "L'Evangile de la Vie" a mis en ligne la traduction (non officielle) de l'homélie prononcée par le cardinal doyen du Sacré Collège, Mgr Sodano, au cours de la célébration pour l'élection du souverain pontife :

    Chers concélébrants, Eminentes Autorités, Chers frères et sœurs dans le Seigneur!

    «Je chanterai toujours les bontés de l'Éternel" est le chant qui une fois de plus a raisonné sur la tombe de l'apôtre Pierre, en cette heure importante de l'histoire de la Sainte Eglise du Christ. Ce sont les mots du Psaume 88, qui ont fleuri sur nos lèvres pour adorer, remercier et supplier le Père céleste. "Misericordias Domini in aeternum cantabo" est le beau texte latin, qui nous a fait entrer en contemplation de Celui qui veille toujours avec amour sur son Église, en la soutenant sur son chemin à travers les siècles et en la vivifiant de l'Esprit Saint.

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    traduction officielle : 

  • BXL, 19 mars : grand meeting de la Manif pour Tous

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    manif pour tous Bruxelles tract.jpg

    cliquer sur l'image pour accéder au site officiel

    Une soirée avec des porte parole du collectif LMPT et des intervenants européens pour comprendre les enjeux de la mobilisation en France contre la loi du "mariage et adoption pour tous", et avoir un regard croisé sur l'impact des différentes législations déjà votées dans d'autres pays d'Europe.

    Intervenants :
    • Frigide Barjot, porte parole de La Manif Pour Tous
    • Xavier Bongibault, président de l'association "Plus gay sans mariage" et porte parole de La Manif Pour Tous
    • Bobby Lopez, citoyen américain, élevé par un couple de lesbiennes, ayant pris position contre la loi du "mariage et l'adoption pour tous".
    • Maria Hildingsson, secrétaire générale de la FAFCE
    • Michel Ghins, président de l'association "Action Pour La Famille" 
    Entrée libre, une participation aux frais vous sera proposée sur place. 

    Les places sont limitées. Pour être sûr de pouvoir entrer, veuillez remplir le formulaire. 
  • Et si les maladies avaient un sens ?

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    Le contact avec la maladie conduit immanquablement à réfléchir sur sa signification. Il faut bien reconnaître que ce n'est pas la préoccupation première de l'univers médical. Face à celui-ci, on peut difficilement se défendre d'éprouver un certain malaise lorsqu'on se sent réduit à la condition de "patient objet", livré à la compétence toute-puissante des détenteurs du savoir médical, privé d'une vraie relation humaine où s'instaurerait un réel dialogue entre le médecin et le malade. On pourrait, dans des circonstances parfois pénibles, rêver d'être rencontré dans toute sa dimension humaine et non d'être réduit à un cas localisé relevant d'une compétence scientifique particulière. Cela ne veut pas dire, bien sûr, qu'on a systématiquement affaire à des soignants dénués de sens humain mais la question se pose de savoir si le système dans lequel ils fonctionnent ne les prive pas, faute de temps notamment, de prendre davantage en considération la personne qui se trouve devant eux et qui ne peut être identifiée simplement au patient lambda. Si l'on prenait en compte une réflexion sur le sens que peuvent revêtir les maladies, l'approche pourrait peut-être prendre une tournure plus humaine.

    Le Dr Soulier propose une approche de la maladie qui m'interpelle et qui vous intéressera peut-être :

    "... les maladies ont un sens. Elles ont pour nous une intention positive, c’est la manière qu’a le corps de survivre et de s’adapter. Sa solution face à la vie. le Dr. Olivier Soulier nous décrypte quelques clés.

    Les maladies répondent à des codes qui étaient pressentis depuis la nuit des temps dans tous les grands mythes et les grandes symboliques. Les recherches psychologiques récentes font qu’ils sont de mieux en mieux connus. Les dernières découvertes scientifiques viennent confirmer chaque jour ces compréhensions... "

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  • Regard sur les conclaves de l'époque moderne

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    Cité du Vatican, 11 mars 2013 (VIS). Voici une chronologie des conclaves de l'époque moderne, avec mentions de faits curieux ayant eu lieu lors de leur déroulement:

    Le conclave le plus long de l'histoire moderne se déroula en 1740 pour l'élection de Benoît XIV. Il dura du 18 février au 17 août, soit 181 jours. Les électeurs étaient au nombre de 51 à l'ouverture mais 4 cardinaux moururent durant le conclave.
     
    En 1758 le conclave pour l'élection de Clément XIII dura du 15 mai au 6 juillet (53 jours). Il comptait 45 cardinaux électeurs à son ouverture mais lors de la votation finale seuls 44 étaient présents.
     
    L'élection de Clément XIV au conclave de 1769, dura 94 jours, du 15 février au 19 mai et compta 46 électeurs.
     
    Le Pape Pie VI fut élu en un conclave qui se déroula du 5 octobre 1774 au 15 février 1775 (133 jours). Les cardinaux électeurs étaient 44 à l'ouverture, mais deux d'entre eux moururent au cours du conclave.
     
    L'élection de Pie VII eut lieu à Venise, Rome étant occupée par les troupes françaises. Le conclave dura du 1 décembre 1799 au 14 mars 1800 (105 jours). Ce fut le dernier conclave en dehors de Rome, auquel participèrent 34 électeurs.
     
    En 1823, le Pape Léon XII fut élu au bout de 27 jours (2 septembre-28 septembre) par 49 cardinaux électeurs.
     
    En 1829, le conclave pour l'élection de Pie VIII dura 36 jours, du 24 février au 31 mars. Il comptait 50 électeurs.
     
    Grégoire XVI fut le dernier cardinal non évêque élu Pape. Le conclave pour son élection dura 51 jours, du 14 décembre 1830 au 2 février 1831, avec 45 cardinaux.
     
    Les conclaves “courts” commencèrent en 1846 avec l'élection de Pie IX (50 cardinaux) à l'issue d'un conclave qui dura 3 jours, du 14 au 16 juin.
     
    En 1878, Léon XIII fut élu après un conclave de 3 jours, du 18 au 20 février, auquel participèrent 61 électeurs. Le Cardinal John McCloskey, archevêque de New York, premier cardinal non européen devant participer au conclave arriva trop tard.
     
    En 1903 fut élu Pie X. Durant le conclave fut exercé pour la dernière fois le Ius Exclusivæ (droit d'exclusion dont disposaient certains monarques catholiques d'Europe pour opposer leur veto à un candidat à la papauté). A cette occasion, ce fut l'empereur François Joseph I d'Autriche qui exerça son veto contre le cardinal italien Mariano Rampolla. Le conclave dura 5 jours du 31 juillet au 4 août. 64 cardinaux électeurs participèrent et il y eut 7 scrutins. Après son élection Pie X abolit le droit de veto.
     
    En 1914 le conclave qui élit Benoît XV dura 4 jours, du 31 août au 4 septembre. Les électeurs étaient 57 et il y eut 10 scrutins. Deux cardinaux nord-américains et un canadien, arrivés trop tard, ne purent entrer dans la Chapelle Sixtine. Cependant, pour la première fois un cardinal d'Amérique latine participa à l'élection.
     
    En 1922, durant le conclave qui élit Pie XI, 2 Américains et 1 Canadien restèrent dehors à nouveau. Une règle fut alors instituée établissant qu'à compter du Siège vacant les cardinaux auraient un délai de 15 jours pour arriver à Rome. Les électeurs étaient au nombre de 53. Le conclave dura 5 jours, du 2 au 6 février et il y eut 7 scrutins.
     
    Le conclave qui élit Pie XII en 1939 connut pour la première fois la participation d'un patriarche de rite oriental. Ce conclave qui fut le plus court, dura deux jours, du 1 au 2 mars. Il compta 62 électeurs et 3 scrutins.
     
    Jean XXIII fut élu en 1958. Pour la première fois, participèrent au conclave des cardinaux chinois, indiens et africains. Il y eut 51 électeurs. Il dura 4 jours, du 25 au 28 octobre, avec 11 scrutins.
     
    En 1963, le conclave dura 3 jours, du 19 au 21 juin, et 80 électeurs y élirent Paul VI après 6 scrutins.
     
    En 1978, le conclave qui élit Jean-Paul I fut le premier auquel ne participèrent pas les cardinaux de plus de 80 ans. Le conclave dura deux jours, du 25 au 26 août, avec 4 scrutins et 111 électeurs.
     
    Lors du second conclave de 1978, du 14 au 16 octobre, (3 jours) 111 électeurs élirent Jean-Paul II au bout de huit scrutins.
     
    En 2005 Benoît XVI fut élu Pape au quatrième scrutin d'un conclave qui dura 2 jours, du 18 au 19 avril et qui compta le plus grand nombre de cardinaux électeurs de l'histoire: 115.
     
    Le conclave qui s'ouvre demain, 12 mars, sera le premier depuis 1829 à avoir lieu en Carême.
  • A la piscine de Bezatha

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    Évangile (de ce jour) selon saint Jean 5,1-16.

    A l'occasion d'une fête des Juifs, Jésus monta à Jérusalem. 
    Or, à Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il existe une piscine qu'on appelle en hébreu Bézatha. Elle a cinq colonnades, sous lesquelles étaient couchés une foule de malades : aveugles, boiteux et paralysés. 

    Il y en avait un qui était malade depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Est-ce que tu veux retrouver la santé ? » Le malade lui répondit : « Seigneur, je n'ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l'eau bouillonne ; et pendant que j'y vais, un autre descend avant moi. » Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » 

    Et aussitôt l'homme retrouva la santé. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. Les Juifs dirent à cet homme que Jésus avait guéri : « C'est le sabbat ! Tu n'as pas le droit de porter ton brancard. » Il leur répliqua : « Celui qui m'a rendu la santé, c'est lui qui m'a dit : 'Prends ton brancard, et marche ! ' » Ils l'interrogèrent : « Quel est l'homme qui t'a dit : 'Prends-le, et marche' ? » Mais celui qui avait été guéri ne le savait pas ; en effet, Jésus s'était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. 

    Plus tard, Jésus le retrouva dans le Temple et lui dit : « Te voilà en bonne santé. Ne pèche plus, il pourrait t'arriver pire encore. » L'homme partit annoncer aux Juifs que c'était Jésus qui lui avait rendu la santé. Et les Juifs se mirent à poursuivre Jésus parce qu'il avait fait cela le jour du sabbat.

    (Homélie sur http://homelies.fr/)