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  • Conclave : 7 façons de se tromper à coup sûr...

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    De Jean-Marie Guénois (Figaro) sur son « religioblog », à propos du conclave qui s’ouvre à Rome ce mardi 12 mars :

    « Les pronostics pour l'élection du nouveau Pape cette semaine se suivent et se... ressemblent. L'expérience des précédents conclaves a démontré la fragilité des prévisions. Le cru 2013 est de ce point de vue, plus ouvert que jamais. Néanmoins, voici sept façons de se tromper à coup sûr... 

    que vous découvrirez sur "religioblog" : Conclave : 7 façons de se tromper à coup sûr... 

  • Cauchemar pour les chrétiens de Lahore

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    De Daniel Hamiche

    Un quartier chrétien mis à feu et à sang par des musulmans à Lahore

    L’épouvante ce matin dans un quartier chrétien de Lahore, la Joseph Colony… Une foule importante de musulman pakistanais l’a attaqué, pillant les habitations en incendiant une centaine et laissant au mois trente-cinq blessés sur le carreau. À l’origine de cette nouvelle poussée de haine furieuse, une altercation non éclaircie hier après-midi entre un jeune chrétien Sawan Masih, 26 ans, et un coiffeur musulman Imran Shahid dans l’échoppe duquel il était entré pour se faire couper les cheveux. Pour Sawan Masih le coiffeur aurait refusé de le servir au motif qu’il était chrétien et aurait proféré des exécrations contre le christianisme. Pour le coiffeur, le jeune homme était ivre et aurait blasphémé le nom de Mahomet… Il a sitôt couru au poste de police le plus proche pour dénoncer le chrétien comme blasphémateur. Sawan Masih a été arrêté peu après : il risque la prison à vie… Mais ce n’est pas suffisant pour l’imam du quartier qui appelle lui à l’assassinat du jeune chrétien.

    Source : Asia News

    Voir aussi : http://www.lalibre.be/actu/international/

  • "Douze salopards" au Conclave ?

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    C'est ce qu'affirme le SNAP, un collectif américain constitué de victimes de la pédophilie ecclésiastique. Mais qu'est-ce qui se cache derrière ce groupe de pression dont les accusations ont été largement répercutées par la presse ? Massimo Introvigne nous livre un éclairage solidement étayé dans un article que notre amie de "Benoît-et-moi" a fort opportunément traduit; merci à elle : http://benoit-et-moi.fr/2013-I/articles/pressions-sur-le-conclave.php

  • Opter pour la radicalité évangélique, ici et maintenant

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    Michel Zanotti-Sorkine a invité, hier à Koekelberg, à opter pour la radicalité évangélique. Il a réfuté les objections habituelles qui nous confortent dans notre tiédeur et qui nous font abaisser l’évangile à notre niveau plutôt que de nous laisser élever par lui en suivant le Christ comme Il nous y invite. Ne s’est-on pas installé dans des accommodements faciles en se retranchant derrière de subtiles distinctions ? Je pense tout particulièrement à cette distinction entre conseils et préceptes évangéliques, les préceptes étant censés régir la vie de tout chrétien tandis que les conseils invitant à la perfection ne s’adresseraient qu’à ceux qui y seraient appelés par vocation particulière. Utile distinction permettant de se donner bonne conscience en ajustant l’évangile à notre médiocrité. Cela me rappelle une vieille amie qui avait toujours à la bouche cette parole facile : « le Bon Dieu n’en demande pas tant ! ». Aujourd’hui, face à une société complètement déboussolée livrée à tous les errements qui la font consentir à l'avortement, à l'euthanasie, à une destruction systématique de la famille, à une propagande homosexualiste insensée, sur fond d’égoïsme individualiste et d’hédonisme matérialiste, nous n’avons d’autre choix que d’opter pour la radicalité évangélique, ici et maintenant. Cela s’applique en priorité au  lien que nous entretenons avec ce que nous avons. Nous nous sommes très bien habitués à vivre cette contradiction entre le fait d’entendre cette invitation au détachement et celui de consacrer beaucoup de temps et d’énergie à ce que nous possédons. Des chrétiens embourgeoisés vivant dans une opulence bien affichée peuvent-ils être des témoins crédibles ? C’est une question extrêmement embarrassante que l’on préfère fuir mais qui est pourtant essentielle. « Il est vraiment très difficile pour ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le Royaume des Cieux » « Peut-être parce que, trop souvent, ce sont nos richesses qui nous possèdent. Peut-être aussi parce qu’elles sont ce que nous n’avons pas partagé avec plus pauvre que nous ; et même si cette radicalité de l’évangile nous déplaît, nous ne pouvons pas la gommer... Peut-être enfin parce que nos richesses nous apprennent à nous suffire par nous-mêmes et ne nous enseignent pas à être dans la position de celui qui reçoit. » (Marie-Noëlle Thabut)

  • Avec Mgr Léonard à Koekelberg ou quand la foi soulève les montagnes...

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    Qui croirait que dans la capitale de ce pays, marqué par le matérialisme et le rejet de ses racines chrétiennes, il suffit que l’archevêque lance une simple invitation pour qu’elle soit aussitôt suivie, avec un grand enthousiasme, par de très nombreuses personnes heureuses de s’engager dans une démarche de conversion ? C’est pourtant ce à quoi l’on a assisté ce samedi après-midi. La basilique de Koekelberg était noire de monde (plus de deux mille personnes) et il a manqué de chaises pour y installer tous les participants. Le thème de ce rassemblement était la conversion du cœur et la guérison du monde, de véritables urgences quand on jette les yeux sur la société d’aujourd’hui.

    En première partie, le Père Zanotti-Sorkine, venu de Marseille pour la circonstance, a exhorté l’assemblée à s’engager dans une réelle conversion du cœur pour qu’il soit habité par l’amour de Dieu et du prochain. La vie du chrétien se devrait d’être axée sur la prière, sur les sacrements et de s’inspirer de la vie et des paroles de Jésus, tout en se confiant à Marie. La foule a applaudi à de nombreuses reprises des paroles fortes invitant à la radicalité et à porter aux hommes d’aujourd’hui le Christ de façon crédible. Il a également insisté sur la nécessité pour les prêtres d’exercer en priorité leur apostolat en étant présents dans leurs églises pour y confesser et célébrer une liturgie digne de ce nom, tandis que les laïcs devraient un peu moins hanter les sacristies pour être davantage dans le monde et y rayonner leur foi.

    En seconde partie, Mgr Léonard a présidé une eucharistie très fervente accompagnée de chants largement empruntés au répertoire du Renouveau charismatique. Souffrant d’une extinction de voix, le primat de Belgique a cependant délivré un message stimulant, susceptible de redynamiser les baptisés. Son homélie commentant la parabole du fils prodigue fut un beau moment de méditation sur l’ampleur de la miséricorde du Père dont l’amour surabonde et relève un fils qui ne voyait en son père qu’un patron et se comportait comme un appointé soucieux de ses seuls droits.

    Cette très belle réussite n’est que le début d’une remobilisation qui devrait déboucher sur de nouvelles propositions. « Maranatha » (« Reviens, Seigneur Jésus ») est le nom qui est donné à cette initiative qui se veut œcuménique (et même, plus tard, ouverte aux autres religions). La première activité annoncée est un grand pèlerinage en Terre Sainte durant l’été prochain mais d’autres convocations devraient suivre et ce blog les relayera avec joie. Cela fait longtemps, sur belgicatho, que l’on aspire à voir nos évêques lancer un tel appel, nous invitant à une démarche exceptionnelle à la hauteur des défis des temps présents et de la gravité d’une situation dont on ne parvient plus à mesurer l’ampleur. On peut espérer (rêver ?) que les évêques des autres diocèses entreront dans cette dynamique et que cette mobilisation sera relayée dans les paroisses. 

  • Cardinal Journet : le pape est le vicaire du Christ, pas de l’Eglise

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    Lu sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau »

    charles-journet-temoin_Small.jpgLe Conclave s'ouvrira mardi 12 mars prochain. Le programme prévoit pour ce premier jour de la réunion des cardinaux qui verra l'élection du prochain pape la messe pro elegendo Pontefice à la basilique Saint-Pierre, célébrée le mardi matin. L'après midi aura lieu l'entrée des cardinaux en conclave. Nous profitons de ces jours qui nous séparent de la joie de connaître le prochain successeur de saint Pierre pour approfondir plusieurs aspects de la théologie touchant au ministère pétrinien. À ce titre, nous publions ci-dessous un court texte du cardinal Journet. 

     «  Simon, fils de Jean, dit le Seigneur, sois le pasteur de mes brebis. Il ne dit pas : de tes brebis. Elles seront toujours à lui. Elles ne changeront pas de maître. Je suis, dit-il encore, le bon pasteur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. Il les appelle par leur nom, elles écoutent sa voix, et Il les emmène (Jean, X). Ce sont donc les brebis du Christ, ce ne sont pas ses brebis à lui que paîtra Simon Pierre. C'est au nom du Christ, ce n'est pas en son nom à lui qu'il emmènera. Voilà tout ce qu'on veut rappeler quand on dit que Pierre est le vicaire de Jésus-Christ, puisqu'il est convenu que le pouvoir exercé au nom d'un autre se nomme un pouvoir vicaire.

    Pierre est le vicaire du Christ ; il n'est pas le vicaire de l'Église et de la multitude chrétienne. La juridiction né remonte pas de l'Église jusqu'à lui, elle descend de lui jusqu'à l'Église. Le Christ la lui donne directement et immédiatement, il ne la donne pas d'abord à l'Église avec charge de la lui transmettre (1). Plus encore, il la lui donne antérieurement au choix par l'Église d'une constitution. »

     (1) Le concile du Vatican (Vatican I) dénonce comme contraire à l'Écriture et à la Tradition, l'erreur de ceux qui prétendent « que le primat de juridiction a été donné immédiatement et directement non pas à Pierre, mais à l'Église, et par elle à Pierre son ministre ». Denz., n°1822.

     Extrait de L'Église du Verbe incarné, essai de théologie spéculative, tome 1, deuxième édition corrigée et augmentée, Desclée de Brouwer, 1955, pp.541-542. 

    Ici : Le Pape, vicaire du Christ, non de l'Église 

  • MARCHE POUR LA VIE 2013 : Action pour la Famille mobilise

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    Comme les années précédentes, Action pour la famille-Actie gezin soutient la Marche pour la vie qui partira le dimanche 24 mars du Mont des Arts (près de la Gare centrale). Nous nous rassemblerons à partir de 14h30. Le départ est prévu pour 15h. Plus d’infos sur le site www.march4life.be Vous trouverez plus loin les positions argumentées défendues par Action pour la famille à l’occasion de cette quatrième Marche pour la vie.

    D’abord, quelques nouvelles de la mobilisation en France contre le mariage pour tous. La Manif pour tous du 13 janvier à Paris en faveur du vrai mariage a rassemblé entre 800 000 et un million de personnes ! Malgré cela, la chambre des députés a voté le projet de mariage homosexuel, qui n’ouvre toutefois pas la procréation médicalement assistée aux couples de même sexe (mais cela viendra si la loi passe…). Le projet de loi est sur le point d’être discuté en deuxième lecture au sénat où la majorité en faveur du mariage gay est plus serrée. Il faut donc renforcer la mobilisation ! Le collectif de la Manif pour tous organise une nouvelle manifestation à Paris, également ce dimanche 24 mars. Des cars partiront de Bruxelles et de Namur. Nos amis français peuvent s’inscrire sur le site http://www.lamanifpourtous.fr/

    La Manif pour tous organise également à Bruxelles un meeting le mardi 19 mars à 20h30 à la salle Lumen (près de la place Flagey). Frigide Barjot sera présente ! C’est gratuit, mais il faut s’inscrire sur http://lamanifpourtousbruxelles.blogspot.be/p/blog-page_4001.html

    Voici maintenant la présentation des propositions défendues par Action pour la famille à l’occasion de la Marche pour la vie du 24 mars à Bruxelles.

    Le dernier rapport bisannuel de la commission d’évaluation sur l’interruption de grossesse couvre la période 2010-2011. Ce rapport confirme la tendance à l’augmentation des interruptions volontaires de grossesse (IVG) en Belgique en dépit des campagnes pour l’usage des moyens contraceptifs et malgré la diminution du nombre de femmes en âge de procréer. Environ 20 000 IVG sont pratiquées chaque année dans notre pays. C’est trop, beaucoup trop. Afin de diminuer le nombre d’avortements, un objectif d’ailleurs partagé par la plupart des pro-choiceAction pour la famille défend les propositions suivantes.

    1. Aider les femmes à garder leur enfant. Conformément à la loi, il faut faire le maximum pour éviter qu’une femme soit amenée à subir un avortement, un acte qui est presque toujours perçu comme une violence. Il faut donc commencer par écouter, en évitant toute culpabilisation, prendre son temps, rassurer et accueillir avec générosité. Une femme qui demande une IVG se trouve très souvent dans un état de grande solitude. Ceci est particulièrement vrai pour les mineures d’âge qui ne sont pas obligées d’informer leurs parents. En outre, chaque femme a droit à une information claire et complète sur toutes les aides et avantages disponibles, ainsi que sur « les possibilités offertes par l’adoption de l’enfant à naître » comme le dit explicitement la loi.

    2. Veiller à une application stricte de la loi. L’ « absence de souhait d’enfant pour le moment » est la raison la plus invoquée (18% en 2011) pour recourir à un avortement. Contrairement à ce que dit la loi, la brochure du Centre d’Action Laïque (CAL) distribuée dans les écoles prétend qu’aucune justification n’est demandée (page 9) lors d’une demande d’interruption de grossesse. Il est vrai que, dans les faits, c’est souvent le cas puisque l’avortement est habituellement présenté comme un droit, ce qui est inexact. Selon la loi, l’avortement n’est dépénalisé que lorsque sa grossesse place une femme «dans une situation de détresse ». Il revient au médecin seul, et non pas à la femme concernée ou à des tiers, d’apprécier cet état de détresse.

    3. Rappeler que l’avortement n’est pas un droit. La loi de 1990 n’instaure pas un « droit à l’avortement », contrairement à ce que l’on entend souvent et ce que dit la brochure diffusée par le CAL dans les écoles, mais une dépénalisation dans des conditions strictes. Si l’avortement était un droit, tout médecin se verrait dans l’obligation de pratiquer un avortement, dans les situations conformes à loi, en violation de sa liberté de conscience. Or, « aucun médecin, aucun infirmier ou infirmière, n’est tenu de concourir à une interruption de grossesse ».

    4. Briser le silence sur les conséquences psychologiques d’un avortement. Suite à un avortement, de nombreuses femmes éprouvent des difficultés psychologiques et qui peuvent se manifester de nombreuses années plus tard. Il convient dès lors de prévoir un accompagnement suite à une interruption volontaire de grossesse. De telles difficultés sont d’autant plus fréquentes et plus importantes que l’avortement est tardif. Pour cette raison, nous sommes fermement opposés à l’élargissement à 14 semaines après la fécondation de la dépénalisation de l’avortement.

    5. Recueillir une meilleure information sur les IVG pratiquées au-delà de 12 semaines de grossesse en raison d’affections graves ou incurables du fœtus. Le rapport de la commission mentionne le chiffre de 95 pour l’année 2011. Ce chiffre est très inférieur au nombre réel estimé à 600 par an. Les craintes exprimées par les associations de défense des personnes handicapées lors de la discussion de la loi de 1990 sont ainsi tristement confirmées.

    6. Donner dans les écoles des cours d’éducation sexuelle et surtout affective qui mettent en valeur l’amour vrai, le don de soi et le bonheur qui l’accompagne. L’amour authentique va de pair avec une attitude de respect mutuel et une prise de conscience de ses responsabilités. Des relations sexuelles précoces ont des conséquences sur le bien-être affectif et la capacité à réussir une relation amoureuse stable.

    7. Garantir les droits et la protection des femmes enceintes à l’égard de leur employeur et assurer leur retour au travail dans de bonnes conditions. Des décisions politiques doivent faciliter la conciliation de la vie familiale avec la vie professionnelle, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Action pour la famille est favorable à l’instauration dusalaire parental.

    Dans une perspective sociétale plus large, nous devons lutter contre les situations de précarité où une grossesse non-désirée place une femme dans un état de détresse. La grande pauvreté – matérielle certainement, mais aussi, et surtout, psychologique et spirituelle -, la solitude, l’absence de relations familiales stables, certaines pressions culturelles et sociales, sont autant de facteurs qui font obstacle à l’accueil de l’enfant à naître. Lutter contre ces facteurs est une tâche urgente à laquelle nous devons nous consacrer avec force pour promouvoir une véritable culture de vie. 
    Marcher pour la vie ce dimanche 24 mars est un premier pas dans cette direction.

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. Vous trouverez des infos sur nos actions ainsi que des documents et prises de position sur notre site internet http://www.actiegezin-actionfamille.be/lang/fr/accueil

     

  • Un amour fugitif comme la brume s'évaporant à la première heure

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    Homélie du jour du Père Joseph-Marie Verlinde (homélies.fr(Archive 2009)

    « Que vais-je te faire, Ephraïm ? Que vais-je te faire, Juda ? Votre amour est fugitif comme la brume du matin, comme la rosée qui s’évapore à la première heure » (Première lecture : Os 6, 1-6). Pourquoi cette plainte du Cœur de Dieu ? Pourquoi ce gémissement impuissant ? Les fils d’Israël ne sont-ils pas pleins de bonnes intentions ? Ne viennent-ils pas d’exprimer la décision de se convertir, de revenir au Seigneur et de chercher sa face ?

    Sans doute, mais leur discours trahit que leur cœur est encore loin de Dieu ; ils ne le connaissent pas vraiment. D’ailleurs ce n’est pas à lui qu’ils s’adressent : il s’agit d’une délibération collective qui parle du Seigneur à la troisième personne.

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  • Le premier vote du conclave aura lieu mardi : rituel et modalités

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    Le rituel du conclave et le premier vote, mardi 12 mars
    Sous la présidence du card. Re

    Anita Bourdin

    ROME, 8 mars 2013 (Zenit.org) - Mardi prochain, 12 mars, les 115 cardinaux électeurs entreront en conclave pour l’élection du Successeur de Pierre. Après les préliminaires ils procèderont à un premier vote.

    Ensuite, chaque jour, 4 scrutins sont prévus : deux le matin et deux l’après midi, ce qui prend du temps, les 115 cardinaux devant déposer à tour de rôle leur bulletin dans l’urne, et attendre ensuite le dépouillement. Et seulemetn deux "fumées", une le matin et une le soir.

    Messe, procession, serment

    Ils célébreront la messe pour l’élection du Pontife romain (pro eligendo romano Pontefice) mardi 12 au matin, à Saint-Pierre.

    Ils se réuniront l’après midi dans la chapelle Pauline d’où partira leur procession, au rythme des litanies des saints : on peut y contempler un tableau de la crucifixion de l’apôtre Pierre.

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  • Sur les écrans (9.3)

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    Les critiques de l'Ecran :

    Dernières critiques
    Spring Breakers
    En sortant de ce film, un gamin de seize ans environ disait à ses camarades de séance : « C'était quoi cette daube ? C'était un film de cul ou quoi ? » Ce type m'a redonné confiance dans le genre humain !

    Hansel & Gretel : Witch Hunters
        Encore des gentilles sorcières … Mais ce détail reste ici accessoire : nos héros sont bel et bien des chasseurs de sorcières et, chose amusante, brûler des sorcières n'a pas l'air d'être un signe d'obscurantisme chez nos amis...
     
    No
    La période de la dictature de Pinochet au Chili a déjà été abordée au cinéma, notamment avec Porté disparu de Costa-Gavras ou La maison aux esprits de Bille August. Cependant, le fameux référendum d’octobre 1988 ne...
     
    20 ans d'écart
    Ha ce mythe de la « femme cougar »! Cette femme mûre, accomplie, avec un savoir-faire indiscutable, qui peut être à la fois maman, copine et partenaire sexuelle ! Assez récente, la légende urbaine est ici réchauffée par une...
     
    A la merveille
    Pour parler du nouveau Malick, il faudrait écrire en vers. Tant pis …
    L’auteur de l’hallucinant The Tree of Life, véritable prière sur la famille, signe un poème sur l’amour, sur le mariage, sur l’engagement. Moins fou, plus simple,...
     
  • Euthanasier des déments, une priorité dans le Benelux

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    A l'heure où cela se discute au Parlement belge (voir ICI), cette question est également à l'ordre du jour aux Pays-Bas. Jeanne Smits titre : 

    Pays-Bas : la ministre de la Santé au secours de l'euthanasie des déments

    La campagne d'agitation néerlandaise pour l'euthanasie des déments a abouti à une initiative parlementaire et ministérielle. Sur la demande de la commission permanente de la Santé publique, du Bien-être et des Sports, le ministre compétent vient d'adresser une lettre à la Deuxième Chambre pour exposer les données de la question et faire des propositions. Edith Schippers veut renforcer le dialogue entre médecins et patients et mettre en place des procédures permettant aux personnes déjà démentes de « bénéficier » d'une mise à mort demandée alors qu'elles étaient encore en état d'exprimer leur volonté, fût-ce de manière parcimonieuse…

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  • Les médias et le conclave : produire des mots pour des consommateurs de mots

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    Des milliers de journalistes piaffent d'impatience à Rome. Ils tombent sur un os. Habitués à peser lourdement sur l'opinion publique à laquelle ils s'emploient à dicter leurs choix, ils sont confrontés ici à un fonctionnement qui s'efforce de résister à leurs démangeaisons, même si certains cardinaux (comme Kasper) se prêtent complaisamment à leur jeu. Face à eux, l'Eglise s'applique à laisser l'initiative à l'Esprit Saint, loin des processus démocratiques habituels où règne la dictature de l'opinion publique et de ceux qui la font. On comprend le dépit des journaleux de service. Alors, ça glose, encore et encore...

    Lu sur ce site ami :

    Je suis en ce moment particulièrement horripilée par les médias et peut-être plus encore ceux spécialisés « religions » qui avancent leur cardinal papabile en fonction de leurs goûts (ceux des journalistes) plus ou moins progressistes, de leur nord-américanophilie ou de leur mélano-épidermophilie, de leurs grandes réflexions géostratégiques entre l’Asie en pleine essor et l’Occident qui se meurt, sans oublier leur détestation unanime de ce qui est italien et d’une curie qui ne pourrait être que la digne héritière des Borgia à la légende noire savamment orchestrée, comme si les Papes de la Renaissance face aux multiples dangers (y compris ceux des galères et cimeterres mahométans), n’avaient pas eu, malgré leurs imperfections humaines, des qualités indispensables pour l’Église et n’avaient jamais transiger sur les dogmes catholiques. 
    À chaque époque son Pape et tous ces interventions de journalistes ne font que faire grandir la division et le ressentiment en transformant un acte grand et solennel en mesquines et basses ambitions, mais sans doute l’on ne parle bien que de ce l’on connaît bien... 
    Je suis certainement trop sévère car nous sommes évidemment libres de nous interroger, mais n’y a -t-il pas aussi des moments où le silence est la plus grande des libertés, même si je peux admettre que le gagne pain des journalistes consiste aujourd’hui à produire des mots pour des consommateurs de mots. Mais peut-être que finalement parmi ces quelques 5000 envoyés spéciaux certains vont être touchés par la grâce (et ceux qui les lirons ou écouteront) et entendre parler le Christ au fond de leur cœur, les chemins de la Providence sont toujours tellement inattendus…

    Texte original ici: www.paginasdigital.es