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  • BXL, 21 mai : les nouveaux modèles familiaux par Olivier Bonnewijn

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    Conférence à l'UOPC

     le 21/05/2013 à 18.30H

    Les nouveaux modèles familiaux

    Olivier Bonnewijn

    D’où viennent les « nouvelles configurations familiales » ? Quel rapport  entretiennent-elles avec la théorie du « gender » ? Comment situer la famille dite « naturelle ou traditionnelle » dans ce paysage ? Quelles conséquences pour les enfants et leur éducation ? Quels enjeux pratiques pour notre société ?

    Oliver Bonnewijn enseigne à la faculté jésuite de théologie à Bruxelles (IET). Il a publié plusieurs ouvrages d’éthique et de littérature pour enfants.

    Av. Gustave Demey 14-16  1160 Bxl           Mail : conferences@uopc.be

    Tel : 02/648 96 89                                                          

    Accès : Métro 5  Herrmann Debroux  

    Bus – Tram  34, 41, 42, 72, 94

    Entrée gratuite - Réservation souhaitée

  • Se mobiliser contre l'extension de l'euthanasie

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    Il est question, actuellement, d'élargir l'accès à l'euthanasie, notamment aux mineurs.

    Les « experts » (!) entendus aujourd’hui à la Commission réunies Affaires sociales et Justice dans le cadre de l’élargissement de la loi dépénalisant l’euthanasie sont :

    - M. Vincent Baro, président de la Fédération Wallonne des Soins Palliatifs;
    - le Prof. Dr. Herman Nys, professeur ordinaire, KULeuven;
    - le Dr. Lieve Thienpont, psychiatre, Uitklaring Levenseindevragenteam;
    - le Prof. Dr. Wim Distelmans, professeur de médecine palliative à la VUB
    - Maître Jacqueline Herremans, présidente de l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD).

    Nos lecteurs, amis et visiteurs, agiraient efficacement en mettant par écrit leurs réflexions au sujet de l'extension de l'euthanasie (pas au sujet de l'euthanasie en général mais bien de son extension) et en les adressant à "Euthanasie Stop" (http://www.euthanasiestop.be/votre-opinion.es) 

    Des idées ?

    * Un enfant est par le droit présumé incapable : il ne peut par exemple par ouvrir un compte en banque seul. Il ne peut acheter, il ne peut se marier…

    * De plus, lorsqu’il commet des méfaits, des violences, il est traité différemment qu’un adulte, car on estime qu’il n’assume  sans doute pas toute la responsabilité de ses actes...

       aurait-il pourtant le droit de demander à se faire euthanasier ?

    La maladie ferait-elle en sorte que, tout d’un coup, il aurait la capacité de décider comme un adulte de 50 ans ?

    La loi dépénalisant l’euthanasie repose sur le consentement éclairé, la liberté et un choix adulte, la volonté libre…

    Ne croyez-vous pas qu’un enfant malade soit très fragilisé ?

    Il est livré entièrement dans le bon vouloir des parents, des médecins. Il doit leur faire confiance.

    Pour répondre à sa confiance, nous n’aurions que la mort à lui proposer ?

    Ce à quoi la société est appelée, c'est à le SOUTENIR, l'accompagner, tout faire pour que cet enfant souffre le moins possible.

    Comme juger de la capacité de discerner la maturité d’un jeune ?

    Qui va juger ? Qui va tuer cet enfant ? à 16 ans, 15 ans 12 ans, 7 ans ?

    Que penser d’une société qui tue ses enfants ? Infanticide ?

    Très vite on peut craindre que les parents demandent à tuer leur enfant handicapé… Quel argument leur opposera-t-on alors ?

  • Incongruités liturgiques à Buizingen

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    Un ami nous écrit :

    Voici le récit authentique d'une curieuse expérience qui nous a été rapportée par des témoins dignes de foi.

    Des connaissances sont invitées par des membres de leur famille à la "1ère communion" de leur fille le 12 mai à Buizingen. 

    Première surprise, le carnet que les participants reçoivent ne parle pas de 1ère communion mais de "Fête des 8 ans".

    Deuxième surprise: pas de prêtre mais deux femmes qui officient durant une heure. Les connaissances qui connaissent le néerlandais sont incapables de dire s'il y a eu consécration ou pas. L'un pense que oui, l'autre que non...

    Toujours est-il qu'au moment de la communion, les "officiantes" donnent à chaque famille concernée une grande hostie qui est ensuite partagée par la famille elle-même entre tous ses membres y compris des bébés d'un an...

    Si nos connaissances sont interloquées, les autochtones paraissent à l'aise, habitués semble-t-il. Chaque dimanche, en effet, ce sont ces dames qui officient...

  • Les 40 ans du Chemin Neuf

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    FÊTER L'OEUVRE DE L'ESPRIT-SAINT

    18 mai 2013 - Carmel de Mehagne (Liège)

    Il y a 40 ans en octobre 1973, née d’un groupe de prière, la Communauté du Chemin Neuf rassemblait sept personnes au 49 Montée du Chemin Neuf, à Lyon en France. Commençait alors une histoire inimaginable, inspirée par l’Esprit Saint à la suite du Concile Vatican II, qui conduit la Communauté « de Lyon au monde entier ».

    Aujourd’hui, pour fêter ces 40 ans, nous vous invitons le samedi 18 mai pour 12H de louange, de prière, de formation en lien avec tous les pays où la Communauté est présente.

    Au cœur de cet anniversaire, un moment unique de communion et de prière pour le monde, grâce aux moyens de communication modernes depuis Rome, où se rassemblent tous les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles autour du nouveau Pape de l’Eglise Catholique Romaine !

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    Durant ces deux heures :

    • 40 ans d’histoire dans la louange,
    • Conférence du Père Laurent Fabre, fondateur et responsable de la Communauté du Chemin Neuf,
    •  « Flashmob international » pour la paix dans le monde,
    • Assemblée de Prière "en réseau" pour l’unité entre nos églises et nos pays.

  • L'Europe, un échec total ?

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    Nous trouvons ici ce diagnostic très sévère que nous livrons à votre réflexion :

    Le projet européen est un échec total

    9 mai 2013 IL SOLE MILAN

    Bâtie sur des critères économiques, politiques et géopolitiques, l’UE doit être jugée selon ces mêmes critères. Et le verdict de l’historien britannique Niall Ferguson est sans appel.

    Niall Ferguson

    Thank you. Merci. Mersi. Grazie. Gracias. Grazzi. Go raibh maith agat. Dziekuje. Danke. Aitäh. Köszönöm. Multumesc. Dêkuji. Paldies. Ačiū. Dakujem. Obrigado. Hvala. Dank u. Kiitti. Blagodaria. Merci villmahl. Efharisto. Sans oublier mon favori, tak.

    Au sein de l’Union européenne, il y a 23 façons de dire merci et je pense que cela illustre pourquoi l’expérience européenne s’est soldée par un échec. Vous rappelez-vous des expériences que vous faisiez étant enfant avec votre kit de petit chimiste ? Vous ajoutiez des produits chimiques, les uns après les autres, pour voir celui qui finirait par déclencher une explosion. Voilà ce qu’a fait l’Europe. Tout a commencé avec six [langues]. Cela n’a pas suffi, alors ils sont passé à neuf... rien. A dix... on a vu un peu de fumée, mais sans plus. Douze... rien. Quinze... toujours rien. Vingt-cinq, quelques bulles sont apparues. Vingt-sept... explosion !

    Je suis absolument certain que Lord Mandelson et Daniel Cohn-Bendit soutiendront que l’expérience européenne est un succès, car la paix règne en Europe depuis la création de l’UE dans les années 1950. Pouvons-nous juste tordre le cou à cette idée ? L’intégration européenne n’a absolument rien à voir avec la paix que connaît l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, une réussite qu’il faut attribuer à l’OTAN [Organisation de Traité de l’Atlantique Nord]. La création de l’Union européenne n’avait pas pour but la guerre ou la paix, auquel cas une communauté européenne de défense aurait été formée, une initiative à laquelle s’est opposée l’Assemblée nationale française en 1954.

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  • Le Saint Suaire reproduit en laboratoire

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    Sur RadinRue :

    Comment s’est imprimée l’image sur le Suaire de Turin ? Un laser à excimère a permis aux chercheurs du centre de recherche de l’ENEA de Frascati de reproduire sur une toile de lin l’image d’un visage, dont la coloration a les mêmes caractéristiques physiques et chimiques que celle de l’image observable sur le Suaire. Ce visage a été obtenu en utilisant la lumière d’un laser comme un pinceau fixe qui dessine une image sur un tissu en mouvement. Dans la pratique, les impulsions lasers ont été réduites à un millimètre de diamètre et orientées vers le tissu de lin, qui pendant l’irradiation, était mis en mouvement par un système mécanique, relié à un ordinateur, de façon à obtenir point après point l’image d’un visage.

    En particulier des taches imprimées ont été obtenues sur les couches superficielles des fibres du tissu, qui ont une couleur, une distribution spatiale et une épaisseur de coloration compatibles avec celles du Suaire. Les impulsions de lumière ultraviolettes émises par les lasers sont extrêmement brèves, avec des flashs uniques qui ne doivent pas dépasser les 50 milliardièmes de secondes pour obtenir le plus de correspondance avec le Suaire. De cette façon les scientifiques ce sont approchés des caractéristiques de l’image du Suaire plus que toutes les autres tentatives de reproduction, qu’elles soient chimiques, à travers des substances en contact (colorants, pâtes chimiques, poudres, acides) ou à travers la diffusion de vapeur. Ce résultat permet de faire l’hypothèse que l’image de l’Homme imprimé sur le Suaire a été imprimée grâce à un flash de lumière ultraviolette très bref. Il est évident que l’image présente sur le Suaire de Turin n’a pas pu être générée par des impulsions de lumière produites par un laser.

    Paolo Di Lazzaro, responsable du laboratoire Excimère du centre de recherche ENEA de Frascati a déclaré : « Quand on parle d’un flash de lumière qui réussit à colorer un tissu de lin, de façon similaire au Suaire, il est simple d’arriver aux discours sur le miracle et la résurrection. Mais en tant que scientifique, nous nous occupons seulement d’évènements reproductibles, et la résurrection ne l’est pas. Ce que je peux dire avec certitude est que notre résultat est réalisable en laboratoire. Si nos résultats scientifiques doivent ouvrir un débat philosophique et théologique, nous laisserons les conclusions aux experts des domaines respectifs, et en définitive à la conscience de chacun ».

  • Le Saint-Siège présent à la Biennale de Venise

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    La_biennale_venezia-logo-EB0754F498-seeklogo.com.gifCité du Vatican, 14 mai 2013 (VIS). Pour la première fois le Saint-Siège va prendre part à la Biennale de Venise (1 juin - 24 novembre) avec un pavillon inspiré à la Genèse. Son titre, Au début, a été choisi par le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, qui entend développer le dialogue de l'Eglise avec la culture contemporaine. Ce matin près la Salle de Presse, avec Antonio Paolucci, Directeur des Musées du Vatican et coordinateur de l'opération, et M.Paolo Baratta, Directeur de la Biennale, le Cardinal a expliqué l'organisation du pavillon en trois sections artistiques exprimant la création, la dé-création et la re-création. L'art contemporain, a-t-il dit, intéresse le Conseil pour la culture en tant qu'expression de la culture de ces dernières décennies. Quant au thème de la Genèse choisi pour le pavillon du Saint-Siège, sa valeur dépasse l'intérêt culturel ecclésial car il jalonne toute l'histoire de l'art. Ses onze premiers chapitres parlent du mystère des origines, de l'intrusion du Mal dans l'histoire et des espérances et projet de l'humanité après la dévastation symbolique du déluge". Les artistes sélectionnés ont oeuvré dans trois directions, la création et l'acte créatif qui prend forme dans la Parole, souffle de l'Esprit qui génère dans l'espace et le temps toute forme de vie, l'être humain compris. La dé-création se focalise sur le choix de l'homme qui s'oppose au projet de Dieu à commencer par le premier meurtre. Elle permet de réfléchir sur le côté inhumain de l'humanité. La violence et la disharmonie qui en découlent engagent une phase nouvelle de l'histoire humaine, exprimée par la punition - purification qu'est le déluge universel. La recherche de l'espérance, symbolisé par l'histoire biblique de Noé puis d'Abraham et de sa descendance, conduit à la formation d'une humanité nouvelle et d'une nouvelle création où les êtres et la vie sont profondément changés".

    Puis M.Paolucci a présenté les artistes choisis pour cette tâche: le Studio Azzurro, qui a fait de l'image immatérielle de la lumière et des sons le fondement de ses recherches, développe sur la création un riche dialogue entre monde végétal, monde animal et dimension humaine. Pour la dé-création, le photographe Josef Koudelka propose des clichés puissamment évocateurs de la destruction qu'engendrent les guerres, et l'usure matérielle comme conceptuelle tant de la nature que de l'industrie. Ses images dénoncent un monde blessé et à l'abandon, sachant transformer des fragments de la réalité en oeuvre d'art quasi abstraite. Enfin la perspective de la nouvelle humanité, de la re-création, a fait appel à Lawrence Carroll, et au volet de son travail portant sur les processus de transfiguration et leur expression symbolique et concrète à la fois. L'expérience de l'Arte Povera propose un cycle d'érosion et réparation, de congélation et de décongélation, de pause et de nouveau départ par la réintroduction d'objets qui fait coexister fragilité et monumentalité.

    La présence du Saint-Siège à la Biennale, a souligné M.Baratta, revêt une grande importance et fait grand écho dans le monde de l'art et de la culture. Elle est la bienvenue et nous estimons que cela entre dans la mission première de l'institution qu'est la rencontre et le dialogue. La LV Biennale international des arts est à la fois exposition et recherche car l'art contemporain voit des artistes exprimer leurs idées et leur mise en forme, tandis que d'autres proposent une réflexion. Et l'intérêt global est toujours concentré sur l'homme, ses inquiétudes et ses recherches, face à la passivité du consommateur mais avec la participation du visiteur. En cela aussi, la participation du Saint-Siège en ce moment particulier apparaît-elle comme de grande importance.

  • S'inscrire dans la logique du don sans souscrire à l'idéologie de la pauvreté

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    ROME, 14 mai 2013 (Zenit.org) - Le pape François invite à « vivre la vie comme un don à donner » et non pas comme « un trésor à conserver ». Car l’égoïsme « isole la conscience » et l’homme finit par tomber dans le piège de Satan, qui « arnaque toujours ».

    Comme chaque matin à 7h, le pape a célébré la messe en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, ce 14 mai 2013. Selon L’Osservatore Romano, des employés des musées du Vatican et quelques séminaristes du Collège pontifical portugais avaient été invités à y participer.

    La vie, un don à… donner

    Evoquant l’évangile du jour, le pape a fait observer que Jésus donnait « une parole forte : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 9-17).

    « L'amour passe toujours par cette route : donner sa vie », a insisté le pape, invitant à « vivre la vie comme un don, un don à donner » et non pas « un trésor à conserver ».

    A l’opposé de cette attitude, le pape s'est arrêté sur la figure de Judas, qui « n’a jamais compris ce qu’était un don » : par exemple, dans l’épisode où « Marie Madeleine lave les pieds de Jésus avec le nard, si coûteux », Judas ne comprend pas ce « moment religieux, ce moment de gratitude, ce moment d’amour ».

    L’idéologie de la pauvreté

    Paralysé par « une amertume du cœur », Judas proteste : « Mais on aurait pu l’utiliser pour les pauvres ! ». Pour le pape, il s’agit de « la première référence, dans l’Evangile, de la pauvreté comme idéologie. L’idéologue ne sait pas ce qu’est l’amour, car il ne sait pas se donner ».

    Et « tout comme l’amour grandit dans le don », ainsi l'égoïsme de Judas « grandi jusqu’à la trahison ». Celui qui aime, « donne sa vie comme don » mais celui qui est égoïste « se préoccupe seulement de sa vie » et en fin de compte « reste toujours seul » et même « perd sa vie », a poursuivi le pape.

    En revanche, a-t-il rappelé, « le chrétien qui donne sa vie, qui la 'perd', comme dit Jésus, la trouve, la retrouve, en plénitude ».

    Satan est mauvais payeur

    Le pape a constaté qu'à l'origine de l'égoïsme de Judas, il y avait "l'idôlatrie" : Judas « était un idolâtre, attaché à l’argent... c’était un voleur. Et cette idolâtrie l’a amené à s’isoler de la communauté des autres : c’est le drame de la conscience isolée ».

    Quand un chrétien commence à s’isoler dans l’égoïsme, « il isole aussi sa conscience du sens communautaire, du sens de l’Eglise, de l’amour que Jésus donne », a-t-il expliqué, mettant en garde : « Jean nous dit qu’“à ce moment-là, Satan entra dans le cœur de Judas”. Et, il faut le dire : Satan est un mauvais payeur. Il nous arnaque toujours. Toujours !»

    En ces jours de préparation à la Pentecôte, le pape a donc invité à prier ainsi « viens Esprit-Saint, viens et donne-moi un cœur large, qui soit capable d’aimer avec humilité, avec douceur ». Et « demandons-lui aussi qu’il nous libère toujours de l’autre route, celle de l'égoïsme, qui à la fin se termine mal », a conclu le pape.

  • Chantal Delsol à l'Université de Liège le mardi 21 mai à 18 heures

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    Cycle de lunchs débats à l’Université de Liège

    Copie de IMG_5943.JPG 

    Les droits de l’homme en péril

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     Mercredi 21 mai 2013 

    Les Droits de l’Homme au defi de la Diversité culturelle

    par

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    Chantal DELSOL

    Professeur de philosophie politique à l'Université de Paris-Est

    Membre de l’Institut de France

    Le Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège  organisent avec le forum de conférences « Calpurnia » un cycle de sept rencontres à l’Université de Liège, sur le thème « Les droits de l’homme en péril : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».

    Le mardi 21mai  2013 à 18 heures, la tribune sera occupée par Chantal DELSOL , philosophe , historienne des idées politiques, auteur d'un essai remarque sur "l'âge du renoncement" (paru l'an dernier aux éditions du cerf) et romancière française Elle  est aussi membre de l'Académie des Sciences morales et politiques , éditorialiste  au Figaro , à Valeurs actuelles, et directeur de collection aux éditions de La Table Ronde.

    La conférencière animera le lunch-débat consacré au fondement des Droits de l'Homme dans les différentes cultures:

     À la suite des diverses chartes ou déclarations des droits de l’homme apparues en Occident (et surtout de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 des Nations-Unies), d’autres textes sont nés aux confins de notre monde, pour marquer aussi leur foi en la dignité de l’homme et ses droits : Chartes et Déclarations islamiques, Charte africaine, Déclaration russe orthodoxe  ...    

    Le terreau commun à toutes ces déclarations, c’est l’affirmation de la dignité  de l’espèce humaine : les droits sont assis sur une certitude de la royauté de l’homme dans la nature mais qu’en est-il de la désignation des fondements et ne varie-t-elle pas selon les cultures ?

    Les déclarations islamiques s’enracinent toutes très clairement dans leur religion fondatrice et , dans la Déclaration russe orthodoxe ,  c’est  Dieu qui à la fois confère la valeur ontologique et désigne les finalités à poursuivre .  Il en va de même pour la Charte africaine

    Les Occidentaux pensent couramment que leurs Déclarations sont les plus universelles de toutes, voire les seules réellement universelles mais cela ne reste-t-il pas à  démontrer ? La dignité inhérente à la famille humaine y est-elle enracinée quelque part ?  ni sur une religion, ni sur une tradition, ni même sur la raison universelle,  semble-t-il.  Dans  les déclarations occidentales contemporaines, y compris la  Déclaration fondatrice de 1948, la dignité de l’homme serait fondée «  a minima », sur l’indignation naturelle de la conscience humaine devant  les « actes de barbarie » qui ont marqué le XX° siècle . 

    Néanmoins la figure humaine que, jusqu’ici,  tous ces textes expriment est assez proche. Elle signifie : on ne traite pas un homme comme un poulet.

    Mais un  autre  débat mérite aussi d’être ouvert : il serait utile en effet de montrer comment certains pays asiatiques tentent de décrire les droits de l’homme, et pourquoi ils y renâclent en général : leur anthropologie est différente de celle des cultures inspirées -de près ou de loin-  par les grandes religions monothéistes. Tous les courants panthéistes ou apparentés, qui venant d’Asie s’installent dans les contrées occidentales, n’établissent évidemment pas de différence intrinsèque (ontologique) entre l’homme et l’animal.

    C’est aussi pourquoi  l’écologie profonde, les théories défendant les droits des animaux, les courants évoquant les « impersonnes » humaines, sont radicalement en contradiction avec toute philosophie des droits, et à court ou à moyen terme, travaille à desceller les droits de l’homme, puisqu’ils descellent la royauté de l’homme.

     La rencontre aura lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 17 mai 2013, par téléphone : 04.344.10.89   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 € ,  à régler sur place.

    Chantal Delsol : pourquoi je suis catholique

    Le mardi 21 mai prochain à 18 heures, Chantal Delsol, Professeur de Philosophie Politique à l’Université de Paris-Est, et Membre de l’Institut de France, sera donc l’invitée d’un lunch débat organisé par le Groupe « Ethique sociale »  de l’Union des étudiants catholiques de Liège sur le thème  « Les Droits de l’Homme à l’épreuve de la diversité culturelle ». Mais, au-delà de ses titres universitaires et académiques, de ses dons d’écrivain ou d’orateur, qui est Chantal Delsol ?

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  • Le Patro a décidé de se référer à l'esprit de Jésus-Christ

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    Lors du dernier congrès des Patros de Belgique (10-12 mai),

    "les représentants des patros, régionales et commissions ont vécu différents ateliers abordant différents thèmes qui ont servi à se forger un avis et à prendre position sur le Patro de demain":

    dont cette question :

    Référence à Jésus- Christ : « Le Patro a une référence ». Quelle est cette référence ? Que veut dire référence à JC ? Que mets-tu derrière ces mots ? Quelles sont les valeurs du mouvement ?

    Lors des décisions, la réponse a été :

    • Référence à l’esprit de Jésus–Christ

    A la question : « Le Patro doit-il se référer à l’esprit de Jésus-Christ ? », la majorité a répondu oui.

    Sur les autres questions et orientations, se reporter au site du Patro : http://patro.be/congres2013/les-sujets-du-congres/

    A l'heure où certains mouvements de jeunesse ont abandonné leur référence chrétienne, on ne peut que se réjouir de cette décision du Patro mais aussi s'engager à les soutenir dans leur détermination.

  • Multiplication des agressions antichrétiennes

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  • Communauté Saint-Jean : réévaluation de la figure du fondateur (mise à jour 14.5)

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    Jean Mercier, dans La Vie, rend compte des informations qui viennent d'être divulguées par le prieur de la Communauté Saint-Jean. C'est avec beaucoup de tristesse que nous relayons ici cet article :

    Les Frères de Saint Jean révèlent les manquements à la chasteté de leur fondateur

    Le prieur de la Communauté Saint Jean, le Père Thomas Joachim, a informé ses frères de l'existence de témoignages "convergents et crédibles" sur les manquements à la chasteté du Père Marie-Dominique Philippe auprès de femmes dont il était l'accompagnateur spirituel.

    Regarder la vérité, aussi dure soit-elle, en toute lucidité. C’est actuellement le défi des membres de la Communauté Saint Jean, parfois plus connus sous le nom de “Petits gris”, en raison de la couleur de leur habit monastique. Suite au chapitre général de la congrégation, tenu du 9 au 29 avril 2013, le Prieur général, Frère Thomas Joachim, a en effet écrit à tous les frères de la communauté pour les informer d’une révolution copernicienne dans le regard porté sur leur fondateur, le Père Marie-Dominique Philippe (1912-2006).

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    C’est peut-être une des célébrations de la messe qui m’a le plus marqué. C’était à Lausanne, durant un congrès, dans les années ‘70. Le père Marie-Dominique Philippe était à l’autel et suivait le rituel dominicain ; sa façon tellement dense de rendre présent le mystère eucharistique m’avait profondément impressionné et j’avais eu la sensation de toucher du doigt la réalité de la transsubstantiation. Dans ses livres, j’ai été également séduit par la pensée rigoureuse et la grande intelligence qui se déploient dans les écrits de ce grand esprit ouvert au mystère de l'être. Et je me suis réjoui qu’un tel homme se soit décidé à créer une nouvelle famille religieuse pour y maintenir vivantes les perles de la tradition dominicaine, de la pensée de saint Thomas en particulier. Et c’est avec joie que j’ai vu débarquer dans notre contrée une escouade de « petits gris » ainsi que de petites sœurs contemplatives et apostoliques.

    Les révélations d’aujourd’hui viennent jeter une ombre sur la perception idéale que l’on pouvait avoir du père fondateur. Les désordres évoqués renvoient à la fragilité de la nature humaine « où l’esprit est prompt mais où la chair est faible » et ce n’est évidemment pas à nous qu’il appartient de prononcer le moindre jugement. Il n’empêche que cela nous attriste et qu’il sera difficile pour tous ceux qui se revendiquent de son héritage de ne pas être troublés par ces révélations. A la figure d’un père déjà écrite dans les icônes se substitue celle d’un homme aux traits contrastés et il faudra désormais vivre avec cette relecture et ce regard modifié. L’occasion, une fois de plus, de reporter son regard sur Celui qui ne déçoit jamais et qui, au-delà de toutes les médiations plus ou moins sublimes, plus ou moins pures, reste le seul et unique modèle auquel nous sommes invités à nous conformer.