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  • République Centrafricaine : massacres, exactions et villages décimés

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    RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE : massacres et réfugiés par centaines dans le diocèse de Bouar

    source : aed-france.org

    Ces derniers jours, le diocèse de Bouar, à l’ouest du pays, a été le théâtre de violentes exactions et massacres commis par les rebelles de la « Séléka ».

    « Au moins 14 villages ont été totalement abandonnés, les habitants se sont enfuis » déplore le Père Aurelio Gazzera, Carme de Bozoum, dans un entretien avec l’Aide à l’Eglise en Détresse. Le week-end dernier, plus de 970 réfugiés sont arrivés rien que dans sa mission de Bozoum. Les localités menacées par les exactions sont éloignées de 70 à 120 kilomètres et situées sur la route entre Bozoum et Bossangoa. Le missionnaire a par ailleurs déclaré que les villages à population majoritairement musulmane « ne seraient que peu ou pas du tout touchés par ce genre d’exactions. »

    « Plusieurs douzaine de tués »

    Le Père Gazzera, qui s’est personnellement rendu sur les lieux des crimes mercredi 7 août, rapporte : « C’était horrible. Des témoins m’ont dit que les rebelles avaient jeté les cadavres des tués dans le fleuve. Beaucoup de localités ressemblent à des villages fantômes, parce qu’ils sont totalement vides et abandonnés.» Un bébé de cinq mois se serait trouvé parmi les morts. Quinze personnes au moins auraient perdu la vie, « mais il faudrait plutôt tabler sur plusieurs douzaines de tués », continue le Père Gazzera.

    Prière interreligieuse pour la Paix lundi prochain

    Lundi 12 août, une prière commune en faveur de la paix aura lieu avec des représentants de l’Église catholique, de l’Islam et des communautés protestantes dans la ville de Bouar, qui est aussi le siège du diocèse catholique du même nom. Les représentants des communautés religieuses s’étaient récemment exprimés dans une déclaration commune contre toute forme de violence.

  • Chesterton béatifié ?

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    AVT_Gilbert-Keith-Chesterton_4516.jpegOuverture de l'enquête pour la béatification de Chesterton - (Zenit.org) Antonio Gaspari

    L’évêque britannique Peter John Haworth Doyle a nommé un clerc pour enquêter sur la cause de béatification de l’écrivain Gilbert Keith Chesterton. La nouvelle a été annoncée par le président de la Société américaine Chesterton, Dale Ahlquist, le 1er août.

    Dans son discours d’ouverture du 32e congrès annuel de la Société américaine Chesterton (http://www.chesterton.org/), au Collège de l’Assomption, Ahlquist a exprimé sa joie et sa gratitude pour cette initiative parce que « elle est en syntonie avec nos désirs » de voir Chesterton canonisé.

    « C’est pour moi un grand privilège de pouvoir donner cette nouvelle, a-t-il ajouté, entre autres parce que ce qui a motivé Mgr Doyle, c’est le fait que le cardinal Bergoglio, lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, s’est dit favorable à l’ouverture de la cause ».

    Mgr Doyle est évêque du diocèse de Northampton, un siège suffragant de l’archidiocèse de Westminster, qui comprend les comtés du Northamptonshire et du Bedfordshire, ainsi que le traditionnel comté du Buckinghamshire.

    Gilbert Keith Chesterton (1874-1936) est un des écrivains anglais les plus cités dans le monde. Ses œuvres : « Orthodoxie », « L’homme éternel », « L’aventure d’un homme vivant », « Saint Thomas d’Aquin », « Saint François d’Assise », ainsi que toute la série des nouvelles du « Père Brown » sont extrêmement répandues. Il faut noter l’importance particulière de son livre « Ma foi », dans laquelle il explique sa conversion au catholicisme.

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  • Visite surprise du pape aux ouvriers du Vatican

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    Le visiteur inattendu (L’Osservatore Romano)

    La visite que personne n'imagine, un matin quelconque du mois d'août, lorsque la ville semble se vider et que l'on vient de commencer le travail quotidien: dans l'atelier de  menuiserie, dans une centrale thermique, dans un atelier de plomberie, dans un entrepôt ou dans un journal, cela ne fait aucune différence. Le Pape qui se présente à l'improviste à la porte et qui souhaite simplement bonjour.

    Puis, il commence à poser des questions sur le travail, combien de personnes le font, comment il se déroule. A la fin, il serre la main de chacun, parmi les personnes incrédules et agréablement surprises, et s'en va  en souhaitant « bon travail » en souriant. C'est ce qui est arrivé dans la matinée du vendredi 9 août à ceux qui travaillaient dans le minuscule quartier industriel de la  Cité du Vatican, où se trouve également, depuis 1929, le siège de L'Osservatore Romano: peu après 9h00, on a  vu arriver le Pape François à bord d'une modeste voiture noire, immatriculée en Italie, accompagné par Mgr Fabián Pedacchio Leaniz.

    Le Souverain Pontife est entré d'abord dans l'atelier de menuiserie et s'est entretenu autour des établis avec les ouvriers qui le regardaient avec des yeux écarquillés. Puis, il s'est rendu dans le proche atelier de ferronnerie et à centrale thermique, où il a écouté avec intérêt les explications données par un ouvrier de l'équipe du matin, a serré la main aux trois autres qui sont apparus, surpris, de derrière les grandes turbines de la centrale et il est sorti à nouveau pour se rendre, quelques mètres plus loin,  à l'atelier de plomberie.

    Immédiatement entouré par les ouvriers, le Pape François a serré la main à tous,  répondant à quelques paroles de remerciement et s'adressant avec son large sourire à tous. Egalement aux journalistes et aux employés de « L'Osservatore Romano » qui, étonnés, se sont penchés aux fenêtres pour l'applaudir, tandis que le Pape  répondait en saluant de la main.

    Puis, il est remonté à bord de la voiture de son majordome, Sandro Mariotti, et est rentré à Sainte-Marthe. En tout, un peu moins de vingt minutes. Un temps bref, mais suffisant pour connaître en personne un angle peu visible mais important du monde Vatican, dont les structures remontent aux premières années du Pontificat de Pie XI. Une belle surprise pour tous. Et on peut imaginer que ce ne sera pas la dernière (Mario Ponzi).

    Lire aussi : quand le pape appelle sur son portable quelqu'un qui lui avait écrit.

  • L'état de grâce médiatique dont bénéficie le pape ne durera pas indéfiniment

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    Selon le cardinal George Pell de Sydney, la popularité du pape François dans les médias est "trop belle pour durer."

    Le cardinal, membre du groupe des huit cardinaux nommés pour conseiller le pape, a fait cette remarque à propos des Journées mondiales de la Jeunesse à Rio. Il réagit notamment au fait que le pape a été qualifié de "super" par le magazine pour hommes "Esquire" et que son visage est apparu sur la couverture de Vanity Fair et du magazine Time.

    Vu le succès de la Journée Mondiale de la Jeunesse, le cardinal Pell a déclaré: «L'accueil du Pape François par la presse laïque est trop beau pour durer, mais il a pris toute sa place dans le cœur des jeunes catholiques."

    Dans une interview accordé au Catholic Herald en mai, le cardinal avait dit qu'il recommanderait au pape François une refonte de la communication du Vatican. "Le Vatican a fait d'énormes progrès dans les communications", a-t-il dit. "Je voudrais que cela continue et se développe." 

    D'après le Catholic Herald

  • Les errances de catholiques déboussolés

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    Nous lisons aujourd'hui cette "opinion" que la Libre s'empresse de publier :

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    La prémisse est fausse : en effet, si le pape François fait écho à l'Evangile qui invite à ne pas juger les personnes, il ne s'en réfère pas moins aux positions de l'Eglise sur les questions éthiques. Cette attitude on ne peut plus classique n'implique aucunement un infléchissement de la position de l'Eglise à l'égard de la sexualité, du mariage ou du respect de la vie. Mais prenant ses désirs pour des réalités, et s'appuyant sur cette prémisse inexacte, l'intervenant s'autorise à rêver d'une Eglise qui tolèrerait non seulement la sodomie mais aussi l'avortement, l'euthanasie, sans parler des "meilleures" qu'il ne précise pas. Ce qui nous inquiète tout particulièrement, c'est que l'auteur de ces considérations croit voir et anticiper l'action de l'Esprit Saint dans de telles dérives. L'Esprit Saint en renfort de la licence morale et sexuelle en même temps que de la culture de mort (avortement, euthanasie) ? Voilà qui serait pour le moins paradoxal. Mais cela en dit long sur la confusion mentale et spirituelle qui règne dans les esprits de nombreux "catholiques".

  • Le Saint-Siège ne peut être accusé de responsabilité directe en cas d'abus sexuels commis par un membre du clergé dans le monde.

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    Selon l’Osservatore Romano :

    Le Saint-Siège ne peut être accusé de responsabilité directe en cas d'abus sexuels commis par un membre  du clergé dans le monde. Tel est le principe établi par la Cour d'appel de l'Oregon (plus précisément la Court of Appeals for the Ninth Circuit), aux Etats-Unis qui, avec une sentence du 5 août, a rejeté une cause judiciaire lancée en 2002 sur la responsabilité présumée du Saint-Siège dans un cas d'abus sexuels. La cause concernait un prêtre irlandais qui, après avoir été dénoncé pour des abus commis sur un mineur, survenus en 1965, avait été signalé par son ordre religieux d'appartenance au Saint-Siège qui, en quelques semaines, l'avait réduit à l'état laïc.

    Dans un communiqué, l'avocat Jeffrey S. Lena, qui représente le Saint-Siège, a souligné que la sentence détermine de fait la conclusion d'une cause lancée en 2002 « placée sous le signe d'une grande campagne médiatique ». La sentence, écrit-on dans le communiqué, « n'a pas eu lieu suite à un accord ou tout autre type de paiement de la part du Saint-Siège ». Il s'agit de la « troisième affaire de ce type contre le Saint-Siège qui tombe face à l'évidence de la loi et des faits », en effet, la cause était fondée sur des affirmations inexactes et des syllogismes fallacieux qui avaient induit en erreur le public pendant des années. Mais elle  s'est conclue par la ferme révocation d'une action légale contre le Saint-Siège qui n'aurait jamais dû commencé ». L'avocat Lena souligne en particulier que la sentence rejette ce que l'on voulait affirmer en principe, c'est-à-dire que le Saint-Siège serait directement informé et aurait le contrôle de tous les prêtres du monde, et qu'il devrait donc être accusé de responsabilité personnelle en cas d'abus sexuels avéré commis par tout membre du clergé.

  • Du rififi à la loge

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    Lu sur levif.be :

    Rudy Demotte a-t-il oublié qu'il était franc-maçon ?

    Invité à s’exprimer, dans le Vif/L’Express, sur ses éventuelles croyances, Rudy Demotte, ministre-président wallon, s’était dit adogmatique mais spiritualiste. Dans la même confession, il avait aussi sèchement crucifié la franc-maçonnerie. Or il en fait partie, depuis plus de vingt ans…

    Contacté pour participer, aux côtés d’autres mandataires politiques, au dossier « Foi et politique : nos élus se confessent » (Le Vif/L’Express du 26 juillet dernier), Rudy Demotte avait évoqué la franc-maçonnerie en termes plutôt durs : « Quant à la franc-maçonnerie, je ne connais rien à ces sociétés secrètes, que je laisse à qui ça excite. » Le propos du ministre-président socialiste a glacé ses frères maçons. Car Rudy Demotte fait bien partie d’une de ces « sociétés secrètes », l’atelier « Les Trois Roses », à Lille, attaché à la Grande Loge de France. Son initiation remonte au milieu des années 1990. « Il a choisi une loge française pour ne pas mélanger cette voie de cheminement personnel avec ses responsabilités politiques », explique un témoin de ce choix de l’époque. « La loge tournaisienne Les Frères réunis était fort politisée et l’éventuelle arrivée du socialiste Rudy Demotte dans ses rangs aurait pu poser problème, rapporte un autre. Il n’a d’ailleurs jamais posé sa candidature pour y entrer ». (...)

    L’affirmation selon laquelle Rudy Demotte ne connaît rien à la franc-maçonnerie a (...) fait sortir de leurs gonds et de leur traditionnelle réserve certains maçons, indignés tant par la forme que par le fond du propos. Cette sortie a suscité de nombreuses réactions dans le milieu maçonnique, en particulier dans le Tournaisis. « Il y aura des suites, avance un frère. Il sera certainement convoqué et on lui demandera des comptes ». Risque-t-il une sanction ? Un blâme sans doute, avec l’interdiction de récidiver. (...)

     

  • Autodestruction

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    Un nouveau billet de notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Après avoir assisté à une conférence d'un prêtre que je ne nommerai pas (et qui n'est autre que l'abbé Ringlet), une brave dame a perdu la foi. « Si c'est ça que l'Eglise enseigne, j'abandonne ! ». Ce fait m'a été rapporté par le regretté Monseigneur Dangoisse qui, il est vrai, n'était pas un fan de ce conférencier en situation de dérapage incontrôlé... Autre chose. « La résurrection du Christ ne relèverait en fait que d'une somme de RUMEURS. Je sais aussi que la présentation de cet article de foi, à travers les IMAGES TROMPEUSES de résurrection, de sortie du tombeau, de passage à travers les murs etc, gênent un certains nombre de croyants »... Qui dit cela ? Un athée ? Un franc-maçon ? Un agnostique ? Non, un EVEQUE ! Lequel ? Monseigneur Jacques Noyer, évêque émérite d'Amiens. Ces deux tristes exemples parmi beaucoup d'autres, illustrent une réalité incontestable : le ver est dans le fruit ! Autodestruction ! Plus besoin d'attaques extérieures, nos clercs s'en occupent et cela, dans l'indifférence la plus totale ! Résultats de ce laxisme effrayant, de ce « mai 68 » interminable : séminaires et églises vides, vocations religieuses aussi florissantes que des salades sur une autoroute ! Remèdes proposés : changer les structures, réorganiser les paroisses... autant dire une aspirine pour soigner un cancer. Eh bien, quitte à « m'en mettre à dos », j'affirme que nous n'en sortirons pas si nous ne reconnaissons pas qu'il y a avant tout un problème de foi, de fidélité à l'égard du message légué par les apôtres. «  Par les apôtres ! » et pas par Bultmann, Küng ou Drewermann (pour qui la valeur historique de la Bible se limite à la couverture!). Sans cette prise de conscience, la descente aux enfers ne s'arrêtera pas. Oui, comme l'avait dit Paul VI (qui, hélas, s'est montré impuissant  face à l'incendie), « les fumées de Satan sont entrées dans l'Eglise » et le « prince de ce monde » ne cessera de rigoler qu'à partir du moment où on daignera enfin « mettre le doigt sur la plaie ». En attendant, le monde à l'envers continue : d'humbles laïcs se voient obligés de supplier leurs prêtres et leurs évêques d'être conformes à la foi catholique. Vous avez dit « paradoxe » ?...

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Gouvernement de l'Eglise : François, un autre Pie X ?

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    Sandro Magister consacre une note à l'actuel gouvernement de l'Eglise :

    La "segretariola" de François, le pape qui veut tout faire lui-même

    Nom par nom, l'équipe personnelle de Bergoglio. Une curie parallèle minuscule mais très active dans laquelle tout est décidé par le pape. Y compris les malencontreuses nominations de Mgr Ricca et de Francesca Chaouqui.

    Le pape François ne se presse pas de réformer la curie et certains de ses grands électeurs commencent à perdre patience. "Nous voulions un pape qui ait de bonnes aptitudes à la gestion et au commandement et, jusqu’à maintenant, nous n’avons pas encore vu grand-chose", a déploré le cardinal archevêque de New-York, Timothy Dolan, dans une interview qu’il a accordée il y a quelques jours de cela.

    Mais ce qui est certain, c’est que la curie telle qu’elle est actuellement ne plaît pas au pape Jorge Mario Bergoglio. Et, de fait, il se passe souvent d’elle, volontairement. La secrétairerie d’état du Vatican n’a été informée du dernier chirographe signé "François" - celui qui a institué, le 18 juillet, une commission de huit experts pour repenser l'organisation des structures économico-administratives du Saint-Siège – qu’une fois que tout a été fait.

    Cela signifie que, dans le petit bureau du pape Bergoglio, situé au deuxième étage de la Maison Sainte-Marthe, où il a choisi d’habiter, beaucoup de choses se décident et se font sans même effleurer les majestueux bureaux de la curie situés dans la première et la troisième loge du Palais Apostolique, à quelques pas de l'appartement pontifical actuellement désert.

    La secrétairerie d’état continue son travail de routine, mais une autre secrétairerie, minuscule mais très active, est beaucoup plus impliquée. Elle est au service direct du pape et traite les dossiers qu’il veut résoudre par lui-même, sans aucune interférence.

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  • Lettre à un curé moderniste

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    Monsieur l'abbé,

    Permettez-moi de vous écrire. Puisque votre évêque ne vous dit rien, puisqu'il vous laisse sans broncher tenir des propos ambigus et célébrer des « liturgies » qui n'en sont plus, il faut bien qu'un humble laïc « fasse le sale boulot ». Autant vous le dire tout de suite, j'en ai plein les bottes ! J'en ai assez de vos homélies plates et doucereuses, de vos agenouillements devant le monde, plutôt que devant le Tabernacle, de vos « eucharisties » transformées en spectacles, et même de vous voir dans la rue déguisé en laïc. Rassurez-vous, vos fidèles n'y voient que du feu. Paroles liturgiques délibérément retranchées pour laisser place à d'autres (issues de votre cru) ?, normal ! Ambiance avant tout ! Gloire à l'assemblée et à son auto-célébration ! Eh bien non, ce n'est pas normal ! Ce qui est normal c'est d'avoir un curé conforme à ce que veut l'Eglise et non un clerc qui s'arroge le droit de dire et de faire autre chose !  Cela dit, je dois le reconnaître, on ne vous a pas encore entendu proclamer que la vie éternelle, les anges ou les démons, la rédemption ou l'assomption, la transsubstantiation ou les miracles sont de pures inventions. Vous n'en parlez tout simplement jamais ! Pas un traître mot sur ces réalités ! Motus et bouche cousue ! Seulement voyez-vous, il y a « des silences qui parlent » et qui laissent deviner le fin fond d'une pensée. D'ailleurs, je me suis laisser dire qu'en petit comité, vous avez déjà « cracher le morceau ». Mythes, symboles, tous ces « mots archaïques »... Voilà pourquoi vous vous taisez. Eh bien, « bas les masques ! » . Cessez de semer le doute et de tromper votre monde avec votre langage « à la Ponce Pilate ». Si les dogmes sont pour vous des vieilleries dont il faut se débarrasser, quittez votre «sacerdoce », rejoignez les protestants les plus libéraux ou les anglicans les plus modernistes ! Mais ça, c'est trop vous demander. La cohérence et la franchise n'ayant jamais été « votre truc »,  vous préférez rester, continuer à ronger la pomme de l'intérieur ! Je sais ce que vous allez me dire : « Que faites-vous de la charité ? ». D'accord, je ne tourne pas autour du pot. Mais vous ne comprenez donc pas que c'est « par charité » que je vous écris ? Oui, par charité à l'égard de tant d'humbles croyants que vous troublez, que vous privez de nourriture, d'espérance véritable et de vérité ! Par charité pour vous aussi, monsieur l'abbé, car personne n'a, semble-t-il, le courage de vous dire que vous faites fausse route et qu'il est temps de vous ressaisir. Entendrez-vous cet appel ?...

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Syrie : les deux évêques enlevés seraient détenus en Turquie mais on est sans nouvelles du père Dall'Oglio

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    Lu sur Orthodoxie.com :

    Selon une information reprise par Sedmitza (sources: InSerbiaAl Alam), les deux évêques enlevés en Syrie seraient détenus en Turquie par des groupes associés au Conseil national syrien (opposition à Istanbul) et aux Frères musulmans.

    http://www.orthodoxie.com/actualites/les-deux-eveques-enleves-en-syrie-seraient-detenus-en-turquie/#sthash.DMq2Ox1l.dpuf

    Quant aux jésuites, selon l'Osservatore Romano

    «Une inquiétude profonde»: tel est le sentiment exprimé par les jésuites du Moyen-Orient à propos des conditions difficiles dans lesquelles se trouvent plusieurs confrères concernés par la guerre en Syrie. Dans un communiqué, qui a été publié par l’agence Fides, il est fait référence au sort du père Paolo Dall’Oglio, le jésuite qui a disparu ces jours derniers dans le nord de la Syrie et dont on est encore sans nouvelle, du père Frans van der Lugt et des personnes qui vivent avec lui dans la résidence des jésuites de Boustan Diwan, située dans le centre de la ville de Homs où plusieurs milliers de personnes sont restées bloquées à cause des opérations militaires. Dans le  communiqué, signé par le provincial Victor Assouad, sont en outre exprimés des sentiments de gratitude pour tous ceux qui ont manifesté leur soutien, leur proximité et leur aide. Le provincial remercie en particulier toutes les personnes  qui se préoccupent pour le sort du père Dall’Oglio et également  «toutes les instances et les autorités qui se mobilisent pour sa recherche», en souhaitant que «l’on mette rapidement fin à cette épreuve» et que «père Paolo puisse retrouver ses proches au plus vite». Le père Assouad lance en outre un appel afin que soient mises en œuvre des interventions pour garantir la sécurité des jésuites  qui vivent dans la résidence de Boustan Diwan et de toutes les autres personnes qui sont accueillies ou qui vivent dans la zone. Le provinciale demande qu’aucun effort ne soit épargné pour protéger leur vie.