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  • Un jeune de 17 ans euthanasié en Belgique; l'Institut Européen de Bioéthique publie un dossier

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : euthanasié à 17 ans 

    Pour la première fois, suite à l'extension de la loi relative à l'euthanasie aux mineurs, un jeune a été euthanasié en Belgique. Il a dû exprimer sa volonté en ce sens, obtenir l’accord de ses parents, être jugé capable de discernement quant à la portée de ce geste et surtout être atteint d’une maladie incurable provoquant des souffrances inapaisables. De plus, son décès devait être prévisible à brève échéance. Telles sont les conditions inscrites dans la loi évoquée. Loi qui n'avait pas manqué de susciter de vives inquiétudes lors de son adoption par le Parlement belge (Lettre ouverte des pédiatres bulletin du 12/02/2014).

    L'euthanasie a été pratiquée au domicile du patient, et l'on n'en sait aujourd'hui pas plus sur les circonstances de ce cas. La Commission d’Evaluation de la loi euthanasie a confirmé le dépôt de ce dossier. Il lui revient maintenant de statuer sur la stricte application de la loi sur base de la déclaration transmise par le médecin.

    La nouvelle, qui a été reprise dans la presse du monde entier, n'a pas manqué de provoquer une certaine commotion. La Belgique est en effet le seul pays au monde a avoir ouvert la porte à l'euthanasie des mineurs sans limite d'âge. Aux Pays-Bas, cette possibilité existe pour les jeunes à partir de 12 ans. En 10 ans, 5 cas seulement y ont été recensés

    Source: Le Soir, De Morgen, Het Laatste Nieuws

    L’euthanasie des mineurs en Belgique : dossier de l'IEB

    Le 28 février 2014 était promulguée la loi  « modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie, en vue de l'étendre aux mineurs». La Belgique devenait ainsi le premier et seul pays au monde à autoriser l’euthanasie de mineurs sans qu’aucune condition relative à l’âge de ceux-ci ne doive être rencontrée.

    Certains s’en sont félicités, rappelant le rôle « pionnier » joué par la Belgique dans la mise en place d’un cadre légal pour l'euthanasie, présentée comme ultime « acte d’humanité » dont tout patient, majeur ou mineur, devrait pouvoir bénéficier. D’autres, en revanche, au Parlement et au sein de la société civile, se sont opposés à l’extensionde la loi. Parmi ceux-ci, près de deux cents pédiatres et spécialistes de soins palliatifs pédiatriques.

    De toute évidence, les questions éthiques, juridiques et médicales que suscite l’euthanasie ne sont pas moindres lorsqu’il s’agit d’accéder à une demande provenant d’un patient mineur. 

    Ce dossier de l'IEB en offre un aperçu et, après avoir dressé les contours des nouvelles dispositions légales, propose quelques considérations critiques.

  • Demain, nouvelle rencontre du pape à Assise avec les représentants de toutes les religions

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    Le 20 septembre, le pape François sera de nouveau à la rencontre avec des gens de toutes les religions que Jean-Paul II avait inaugurée il y a trente ans. Mais les observations de celui qui était alors le cardinal préfet de la doctrine existent toujours. Et elles sont encore plus radicales. Lu sur le site « Chiesa » de Sandro Magister :  

    «  La mémorable rencontre entre Jean-Paul II et des gens de toutes les religions  qui eut lieu à Assise il y a trente ans, fut peut-être le seul moment de désaccord entre le saint pape polonais et celui qui était alors son très fiable maître de doctrine, le cardinal Joseph Ratzinger, qui ne fit même pas le déplacement.

    C’est Ratzinger lui-même qui rappelle ce fait dans son livre d’entretiens publié ces jours-ci : "Il savait – affirme-t-il – que je suivais une autre ligne".

    Cependant, maintenant que le pape François, leur successeur à tous les deux, est sur le point de renouveler cet événement à Assise, le 20 septembre, le contraste apparaît encore plus fort.

    Un dialogue paritaire entre les religions – Ratzinger a en effet lancé cet avertissement à plusieurs reprises, y compris depuis qu’il a renoncé au souverain pontificat – serait "mortel pour la foi chrétienne". Parce que chaque religion "serait réduite à n’être qu’un symbole interchangeable" d’un Dieu supposé identique pour toutes :

     "La renonciation à la vérité est mortelle pour la foi"

    Bien entendu, Jorge Mario Bergoglio ne se reconnaît pas dans ce type de dialogue paritaire, de même qu’il n’a jamais pensé que l’Église catholique devait renoncer à prêcher l’Évangile à chaque être humain. 

    Toutefois certains de ses gestes et de ses propos ont effectivement servi de point d’appui à de telles dérives, à commencer par sa définition du prosélytisme comme "une solennelle sottise", sans qu’il ait jamais indiqué en quoi celui-ci se différenciait de l’authentique mission. Il y a un assez grand nombre de missionnaires de terrain qui, ayant passé toute leur vie à prêcher et à baptiser, ont aujourd’hui comme l’impression d’être trahis au nom d’un dialogue qui rend inutile toute conversion. 

    Avec les autres chrétiens aussi, qu’ils soient protestants ou orthodoxes, François se comporte autrement que ses prédécesseurs.

    Par exemple, alors que Benoît XVI encourageait et facilitait le retour dans l’Église catholique de ceux des anglicans qui étaient en désaccord avec le virage "liberal" pris par leur Église, François ne le fait pas. Il préfère qu’ils restent au sein de leur Église, comme l’ont révélé deux évêques anglicans de ses amis, Gregory Venables et Tony Palmer, qu’il a dissuadés de se faire catholiques :

    Œcuménisme à huis clos

    Mais c’est surtout une courte vidéo diffusée très largement, en dix langues, au mois de janvier de cette année, qui a le plus donné à penser qu’il cédait au syncrétisme, à la mise à égalité de toutes les religions :


     "Nous sommes tous des enfants de Dieu"

    Dans cette vidéo, François invite les hommes de toutes croyances à prier ensemble, par amour de la paix. Et en effet on voit apparaître, en plus du pape, une bouddhiste, un juif, un musulman, chacun avec ses symboles, tous présentés sur un pied d’égalité. Le pape affirme : "Beaucoup de gens cherchent Dieu ou trouvent Dieu de différentes manières. Dans cette vaste gamme de religions, il y a une seule certitude pour nous : c’est que nous sommes tous des enfants de Dieu". 

    De belles paroles, effectivement. Mais elles ne coïncident pas avec celles du Nouveau Testament, en particulier avec celles de l’Évangile de Jean selon lesquelles tous les êtres humains sont des créatures de Dieu, mais seuls ceux qui croient en Jésus-Christ deviennent ses "enfants".

    À Assise, le 20 septembre, François se retrouvera de nouveau à côté de bouddhistes, de juifs, de musulmans, et d’autres encore. Et on peut prévoir que son langage sera plus contrôlé que celui qu’il a tenu sur la vidéo.

    Cependant il y a un impact des images qu’il sera difficile de contrôler et de rationaliser. C’est ce que beaucoup de gens ont valorisé, depuis 1986, sous le nom d’"esprit d’Assise", une expression que Ratzinger, en tant que cardinal puis en tant que pape, s’est toujours efforcé, mais sans succès, de désamorcer afin qu’elle ne soit pas comprise dans le sens que lui donnent beaucoup de gens, c’est-à-dire un sens "syncrétiste" et "relativiste" :

     "L'esprit d'Assise" dont Benoît XVI se méfie 

    Par conséquent Assise est le lieu où va se produire à nouveau, avec une grande intensité dramatique, la véritable tempête qui avait secoué l’Église catholique pendant l’été 2000, lorsque la congrégation pour la doctrine de la foi, présidée par Ratzinger, avait publié la très contestée déclaration "Dominus Jesus" précisément pour s’opposer à l'idée que toutes les religions sont égales et pour rappeler, au contraire, qu’il n’y a qu’une seule voie de salut pour toute l’humanité  : Jésus :

    Dominus Jesus

    Ref. Avec Bergoglio, c’est le triomphe de l’"esprit d’Assise". Mais Ratzinger gâche la fête

    Sandro Magister note par ailleurs que le Dalaï-Lama, qui était présent à la rencontre de 1986 avec Jean-Paul II, ne figure en revanche pas parmi les personnes invitées à celle du 20 septembre à Assise. Le Saint-Siège n’a rien dit pour expliquer cette exclusion. Mais une confirmation indirecte du fait qu’elle a été dictée par la volonté de ne pas irriter les autorités chinoises est ce qui s’est passé ces jours derniers à la suite d’une invitation adressée au Dalaï-Lama par un haut responsable politique de Taïwan qui lui a demandé de venir faire une série de conférences sur cette île. Ma Xiaoguang, le porte-parole du bureau chinois pour les affaires taïwanaises, a réagi en brandissant la menace de "conséquences très graves", qu’il a motivées de la manière suivante : "Le Dalaï-Lama est un loup vêtu d’une robe de moine qui, avec sa clique d’indépendantistes et de terroristes, cherche à déstabiliser la Chine et à en détacher le Tibet. Mais nous ne resterons pas inertes : quiconque le soutient est notre ennemi”.

    JPSC

  • Le pape François veut un autre type d’évêques

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    Lu sur le site « aleteia »

    cherche évêques.jpgLa nomination des évêques, un sujet sensible qui revient ponctuellement sur la table du Conseil des cardinaux (C9) chargé d’aider le pape François dans sa volonté de réforme au sein de l’Église.

    Lors de sa 16e réunion, du 12 au 14 septembre, le C9 s’est notamment penché sur « le profil spirituel et pastoral nécessaire pour un évêque aujourd’hui » et « la formation et le rôle spécifique des nonces apostoliques », dans le choix des candidats, rapporte l’agence I. Media.

    Le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, bien que ne faisant pas partie du C9, a participé à l’une des sessions pour présenter le travail de son dicastère mais aussi celui de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, dont il est aussi le président. Les cardinaux ont réfléchi à la façon dont « les différents dicastères de la curie pouvaient mieux servir la mission de l’Église », faisant un tour d’horizon des initiatives prises au sein des Congrégations pour le clergé, pour les évêques, pour l’éducation catholique et au Conseil pontifical chargé de la promotion de l’unité des chrétiens.

    Signe d’insatisfaction ?

    Le Saint-Père ne serait-il pas toujours satisfait des candidats qu’on lui présente tout au long de l’année ? « La nomination des évêques est quelque chose qui touche tous les fidèles, “Qui sera notre pasteur ?” C’est certainement un point clé de la réforme », a souligné le porte-parole du Saint-Siège, Greg Burke, en évoquant ce nouveau round de discussions. Il n’aurait pas exclu,  selon La Croix, que le travail du C9 aboutisse sinon à une réforme, du moins à un « aggiornamento » de la procédure de nomination des évêques. 

    « L’évêque idéal existe il faut le chercher ! », avait laissé entendre le pape François dans un discours musclé, 27 février 2014, devant les membres de la Congrégation pour les évêques. Il avait ajouté en guise de recommandation: « Nous n’avons pas besoin de chefs d’entreprises ou d’administrateurs délégués, d’apologètes, ni de croisés, mais de pasteurs authentiques qui prennent soin de leur troupeau, tous les jours, avec assiduité  (…) Quand je signe une nomination d’évêque, je voudrais pouvoir toucher du doigt l’autorité de votre discernement ». 

    Les évêques que nous voulons, avait-il décrit, sont : « des témoins humbles et courageux du Ressuscité, non pas de manière isolée, mais avec l’Église », des hommes « à la hauteur du regard de Dieu », « des semeurs confiants de la vérité », et capables de « prendre de la hauteur par rapport à nos bassesses et nos petites prétentions », prêts « à renoncer, à se sacrifier, à mourir, à se consumer » pour Dieu et son troupeau. 

    Pas de favoritisme 

    Le Souverain Pontife ne propose pas de « modèle standard » car il sait bien que cela dépend de la spécificité de chaque Église particulière. Pour lui, le défi commun est que chacune se libère de toute « préférence, sympathie, appartenance ou tendance » ; évite « les camaraderies, les clans et les hégémonies » qui conditionnent parfois le choix des évêques.

    Bref, comme il l’a encore répété ce mercredi à l’audience générale, place Saint-Pierre, le pape recherche pour son Église des « pasteurs crédibles », des « serviteurs » et non « des propriétaires » de la Parole de Dieu, des hommes qui ne se prennent pas pour « des princes, loin des gens et des plus pauvres, en totale opposition avec l’esprit du Christ », a-t-il souligné devant les quelque 20 000 pèlerins, au cours de sa catéchèse hebdomadaire. 

    « Ne soyez pas des fonctionnaires paresseux (…) ouvrez vos cœurs, vos mains et vos portes en toute circonstance (…) Ne soyez pas des patrons mais des modèles », avait été son premier appel fort à tous les évêques du monde, au cours d’une rencontre avec les évêques italiens, en mai 2013.

    Quand le Pape s’en mêle

    Les évêques disposent d’un long directoire, Apostolorum successores, pour les guider dans leurs devoirs et missions. Publié en 2004, sera-t-il touché ou complété ? Pour l’instant le Pape se limite à rappeler ponctuellement ses différentes règles, de manière simple et concise. Et si une nomination d’évêque ne lui convient pas trop, il lui arrive de s’en mêler et d’en chercher un autre, comme ce fut le cas pour Mgr Blase Cupich, qu’il a nommé archevêque de Chicago « contre toute attente » en 2014, et en juillet dernier, membre de la Congrégation pour les évêques.

    Ref.  Cherche évêques désespérément

    L’évêque « idéal » n’existe pas. Les profils changent selon les lieux et les époques. Après le concile Vatican II la mode était au « tout-pastoral », puis des choix plus « intellectuels » ont refait surface. Maintenant, le pape François cherche des  « icônes de la miséricorde » et invite à se méfier des prêtres et séminaristes « rigides » qui, selon lui, cachent toujours « quelque chose de mauvais ».
    Et si l’on privilégiait des hommes de foi ?

    JPSC

  • Manif pour tous à Paris le 16 octobre 2016 : les Belges aussi se mobilisent

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    Un car est organisé depuis Bruxelles pour rejoindre la grande manifestation de défense de la Famille en France qui aura lieu le 16 octobre 2016 à Paris

    Toutes les informations sont disponibles sur l’événement Facebook suivant :

    https://www.facebook.com/events/1600329063597292/

    Face aux nouvelles offensives contre la famille
    La Manif Pour Tous appelle à manifester dimanche 16 octobre 2016

    Les dernières déclarations du Président de la République et de la ministre « des familles » en faveur de la PMA « sans père », la tolérance vis-à-vis de la GPA, le retour annoncé au Sénat de la proposition de loi APIE, les menaces sur la liberté éducative et sur la liberté scolaire ou bien encore la fiscalité anti-famille : les familles sont à nouveau menacées. C’est pourquoi La Manif Pour Tous invite toutes les générations à retrouver le pavé parisien dimanche 16 octobre pour dire « Stop, ça suffit ! »

    Les deux dernières manifestations organisées par La Manif Pour Tous avaient réuni des centaines de milliers de personnes et le succès populaire s’était transformé en victoires politiques. Au lendemain de la manifestation du 2 février 2014, le gouvernement avait retiré son projet de loi « Familles » et la mobilisation du 5 octobre 2014 avait poussé le Premier Ministre Manuel Valls à dénoncer avec force le scandale de la GPA (Gestation Pour Autrui), c’est-à-dire le recours à des mères porteuses, qui revient à exploiter des femmes réduites à leur capacité procréative et génère un trafic international d’enfants. En appelant à retrouver le chemin de la rue, La Manif Pour Tous vise un nouveau succès politique et entend profiter des deux prochains mois pour expliquer concrètement les conséquences désastreuses pour tous de ces pratiques et projets. Famille (remise en cause de la filiation, PMA « sans père », GPA, multi-parentalité…), éducation (gender, liberté éducative et scolaire…) et politique familiale (congé parental, allocations, quotient familial, prélèvement à la source en vue de l’individualisation de l’impôt…) sont les trois piliers à défendre pour protéger l’enfant, la famille et la société.

    Marée bleu blanc rose

    Le dimanche 16 octobre 2016 sera une journée de mobilisation pour la famille et avec les familles. Une nouvelle marée bleu blanc rose est attendue pour exprimer avec détermination et enthousiasme son attachement viscéral à la famille.

    JPSC

  • Dimanche 2 octobre 2016: Pèlerinage familial de tradition à Foy Notre-Dame

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    Pèlerinage Foy-N-D 1,2-10-2016-page-001.jpg

    Toutes les infos ici: 

    www.pelefoy.be

    JPSC

  • 25e dimanche du temps ordinaire : Jésus loue l'ingéniosité mais pas la malhonnêteté; prédication par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

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    Prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 25e dimanche du temps ordinaire (archive du 22 septembre 2013) (Lc 16, 1-13)

    Évangile : L'argent trompeur (Luc 16, 1-13)

    Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé parce qu'il gaspillait ses biens. Il le convoqua et lui dit : 'Qu'est-ce que j'entends dire de toi ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car désormais tu ne pourras plus gérer mes affaires.' Le gérant pensa : 'Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gérance ? Travailler la terre ? Je n'ai pas la force. Mendier ? J'aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu'une fois renvoyé de ma gérance, je trouve des gens pour m'accueillir.' Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : 'Combien dois-tu à mon maître ? - Cent barils d'huile.' Le gérant lui dit : 'Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.' Puis il demanda à un autre : 'Et toi, combien dois-tu ? - Cent sacs de blé.' Le gérant lui dit : 'Voici ton reçu, écris quatre-vingts.' Ce gérant trompeur, le maître fit son éloge : effectivement, il s'était montré habile, car les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l'Argent trompeur, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans une toute petite affaire est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est trompeur dans une petite affaire est trompeur aussi dans une grande. Si vous n'avez pas été dignes de confiance avec l'Argent trompeur, qui vous confiera le bien véritable ? Et si vous n'avez pas été dignes de confiance pour des biens étrangers, le vôtre, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il détestera le premier, et aimera le second ; ou bien il s'attachera au premier, et méprisera le second. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l'Argent. »

  • "Comme un feu dévorant" : le témoignage fort d'un moine qui partage son expérience spirituelle

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    FIC117481HAB40.jpgComme un feu dévorant

    Propos d'un moine sur l'exercice de la miséricorde

    SAMUEL LAURAS

    Date de parution : 11.05.2016
    EAN : 9782360401352
    Nombre de pages : 300

    Présentation (source) :

    Dans une société en crise, les disciples du Christ, afin de garder contact avec le plus grand nombre de leurs contemporains, adoptent des attitudes et des slogans parfois étrangers à l'Évangile. Sincères mais imparfaits, ils se soumettent trop facilement à la pression des médias et d'une opinion publique pas toujours éclairée.

    Comme saint Antoine, au IVe siècle, qui sortit de son désert pour soutenir l'évêque Athanase en butte à l'arianisme, un moine témoigne. Il a éprouvé douloureusement les événements de ces dernières années qui ont secoué l‘'Église. Avec un recul serein mais sans mâcher ses mots, il partage son expérience : le bonheur d'une forte vie chrétienne, la fécondité du sacerdoce et de la vie religieuse, les bienfaits de la miséricorde et du pardon, la valeur irremplaçable de la paternité humaine et spirituelle.

    LIRE UN EXTRAIT TÉLÉCHARGER

    Dom Samuel Lauras, soudainement converti après quelques années tumultueuses, entré au monastère en 1983, fut novice de Père Nicolas, étudiant de Père Jérôme, prieur de Dom Patrick, abbé de Sept-Fons. Aujourd'hui abbé trappiste de Nový Dvůr en République tchèque, il a publié Qui cherchait Théophane (1992, réédité en 2009) et De tout coeur (2011).

  • Conseil de l'Europe : condamner la GPA "commerciale" pour promouvoir la GPA "altruiste" ?

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    Lu en tribune sur Figaro Vox :

    Conseil de l'Europe : le piège de la GPA « altruiste »

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Un rapport condamnant la GPA «commerciale» et vantant la GPA «altruiste» est présenté devant le Conseil de l'Europe. Pour le collectif «No Maternity Traffic», cette distinction sert à avaliser le principe même de la GPA.


    Gregor Puppinck est directeur du Centre européen pour le droit et la justice. Ludovine de la Rochère est présidente de La Manif pour Tous. Caroline Roux est déléguée générale d'Alliance Vita. Ils sont tous les tois membres du collectif «No Maternity Traffic», qui a remis au Conseil de l'Europe plus de 110 000 signatures pour l'abolition de la GPA.


    La parlementaire et gynécologue belge Petra De Sutter revient à la charge. Après le rejet de son rapport le 15 mars dernier, puis son report en juin dernier doublé d'une accusation de conflit d'intérêt, elle va tenter une nouvelle fois, le 21 septembre, de faire adopter un rapport favorable à la maternité de substitution (GPA) par la Commission des affaires sociales de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.

    Une fois encore, contre toute transparence parlementaire, les débats seront à huis clos et le projet de rapport est tenu secret. Rappelons que la rapporteur est une professionnelle de la GPA et de la PMA à l'hôpital de Gand, en outre, elle collabore avec une entreprise de GPA commerciale en Inde (Seeds of innocence). Elle a donc tout intérêt à faire accepter la GPA.

    La forte opposition à laquelle elle est confrontée semble l'avoir conduite à adopter une position de repli: renoncer à demander explicitement la légalisation de la GPA, et condamner uniquement la GPA commerciale tout en invoquant «l'intérêt de l'enfant». Cette approche, apparemment consensuelle, est un piège.

    Le piège repose sur une opposition largement fictive entre GPA altruiste et commerciale: la première serait bonne, et la seconde mauvaise. D'altruiste, la GPA deviendrait commerciale lorsque la somme versée à la mère porteuse serait supérieure aux «frais raisonnables» causés par la GPA, or ceux-ci incluent nourriture, logement, perte de revenus, etc, ainsi que l'indemnisation de «l'inconvénient d'être enceinte». Autant dire que, le plus souvent, ces frais raisonnables sont une rémunération déguisée.

    La dialectique opposant GPA commerciale et altruiste est un piège qui réduit et enferme l'appréciation morale de la GPA à l'un de ses aspects secondaires: l'argent. De fait, le problème avec la GPA, ce n'est pas tant l'argent que la situation de l'enfant et de la mère qui le porte. Une GPA moins chère n'en serait pas moins préjudiciable et condamnable.

    Plus encore, l'opposition entre GPA commerciale et altruiste est fictive: la seule différence porte sur le nom donné à la rétribution de la mère: on parle d'un paiement pour la GPA commerciale et d'une indemnité pour la GPA altruiste. Mais notez que le montant de l'indemnité peut être très supérieur à celui du paiement! Alors qu'une mère porteuse reçoit environ 20 000 € «d'indemnités» au Royaume Uni, elle ne reçoit que 10 000 € de «paiement» en Europe de l'Est et 2 000 € en Asie. Verser 20 000 € «d'indemnités» serait plus éthique que 10 000 € de «paiement»…

    En tout état de cause, une GPA dite altruiste génère plus de flux financiers qu'une GPA dite commerciale.

    Si l'opposition entre GPA commerciale et altruiste est fictive, elle recouvre en fait une autre distinction, bien réelle: entre la GPA «low cost» d'Europe de l'Est, et la GPA «premium» d'Europe de l'Ouest, telle qu'elle se pratique notamment dans le service de Petra De Sutter. Ainsi, condamner la GPA commerciale, revient en fait à promouvoir la GPA «premium», présentée en outre comme une pratique exemplaire.

    En invitant les autres députés à condamner avec elle, de façon véhémente, la GPA lorsqu'elle est commerciale, Petra De Sutter fait porter la condamnation sur le seul caractère commercial de la GPA et épargne ainsi la GPA en elle-même. Elle tend ainsi aux députés un autre piège: celui d'entériner le principe même de la GPA, puis la nécessité de l'encadrer, c'est-à-dire de la légaliser. Il est à craindre que certains députés, heureux de condamner avec force la GPA commerciale ne se rendent pas compte du pot aux roses.

    Plus encore, la situation préjudiciable dans laquelle la GPA place l'enfant ne change pas selon qu'elle est qualifiée de commerciale ou d'altruiste. Dans tous les cas, l'enfant est l'objet d'un contrat, donné ou vendu comme un bien, objet d'un droit de propriété, ce qui le place objectivement en situation d'esclavage au sens du droit international. Dans les deux cas, l'enfant est abandonné par la mère porteuse, et les risques de rejet de l'enfant, par exemple en cas de divorce des commanditaires ou de malformation, sont les mêmes. Les conséquences sur la filiation ne sont pas moins graves, mais pires lorsque l'enfant a été porté par une tante ou sa grand-mère!

    En réalité, le problème avec la GPA, c'est la GPA elle-même.

    La seule démarche réaliste est de s'engager à combattre cette forme de trafic humain, ou alors il faut se résigner à ce que l'homme soit une marchandise pour l'homme.

    Espérons que l'Assemblée du Conseil de l'Europe saura faire prévaloir les valeurs pour lesquelles le Conseil a été institué contre cette nouvelle forme de dégradation et de servitude.

  • François et Amoris laetitia : for interne et for externe

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    Lu sur le site de « riposte catholique » :

    La récente réaction du pape François à un document de l’épiscopat argentin concernant l’interprétation de l’exhortation apostolique Amoris Lætitia perturbe. Pour La Vie Mgr Aillet explique :« Là où beaucoup se situaient, en amont de cette intervention pontificale, dans la logique du permis ou du défendu, qui est celle de la discipline sacramentelle, c’est-à-dire du for externe régi par la loi canonique en vigueur, ordonnée au Bien commun de l’Église, le pape se situe là où il n’était pas attendu, c’est-à-dire précisément au for interne, dans le colloque intime avec le prêtre, qui est le lieu par excellence du discernement des cas particuliers ».

    « Sans remettre en cause la loi canonique, le pape insiste sur une pastorale du discernement et de l’accompagnement des processus de croissance, pour une meilleure intégration des fidèles concernés. S’il s’agit de se déterminer sur un état de vie ou une situation objective, alors la loi canonique oblige toujours. Et en l’occurrence, le Pape François n’a pas changé la discipline sacramentelle de l’Église rappelée par ses prédécesseurs. »

    « Si l’on vient à reconnaître des limitations qui atténuent la responsabilité et la faute, alors demeure la nécessité que cela se fasse de manière privée, pour que les fidèles ne soient pas induits en erreur sur l’indissolubilité du mariage ». « Le pape lui-même n’a-t-il pas pris soin de préciser qu’il ne fallait pas attendre de ce document une nouvelle législation de type canonique applicable à tous les cas ? » 

    Sur l’importance de la lettre du pape, Mgr Marc Aillet ajoute :

    « ils ne sauraient en aucun cas se substituer à elle et encore moins nous dispenser de la lire avec attention et dans le contexte de l’enseignement du Magistère qui l’a précédée ».

    Ref. François et Amoris laetitia : for interne et for externe

    JPSC

  • La Salette : 170e anniversaire de l'apparition de la Vierge

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    Du 16 au 19 septembre, La Salette (Isère) célèbre le 170e anniversaire de l’apparition de la Vierge Marie à deux jeunes bergers. Recteur du sanctuaire, le Père Manuel dos Reis Bonfim invite à redécouvrir la profondeur de son message. Lu sur le site de « Famille chrétienne »:

    La Salette.jpg

    "Pourquoi le message de Marie à La Salette est-il méconnu aujourd’hui en France ? 

    En 1846, l’apparition à La Salette a parlé très fort au cœur de la France et du monde : seulement huit jours après, plus de mille pèlerins sont présents sur la montagne. Plus d’un an avant la reconnaissance de l’apparition par l’Église, l’évêque de Tours s’y rend en pèlerinage, et rapporte une statue de Notre-Dame de La Salette pour son diocèse. De nombreuses chapelles en son honneur sont construites dans les villages de France. Si le sanctuaire est moins connu aujourd’hui, je crois que c’est à cause de la rupture de la transmission que nous vivons dans de nombreux domaines, dont celui de la foi.

    Qu’est-ce que Marie est venue dire au monde à La Salette ?

    Les premiers mots de Marie sont ceux que Jésus n’a cessé de prononcer durant sa vie terrestre : « Avancez mes enfants, n’ayez pas peur. » Alors qu’ils aperçoivent une belle dame toute lumineuse, semblable au soleil, Maximin et Mélanie, deux jeunes bergers de la région, sont d’abord saisis de peur. Mais dès que la belle dame prononce ces mots, toute leur crainte se dissipe. Marie vient d’abord redonner courage et espérance aux hommes. Dans un second temps, elle les invite avec insistance à la réconciliation avec Dieu. « Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. » 

    Durant toute l’apparition, Marie pleure. Ses larmes se dirigent vers le Christ en croix qui apparaît sur sa poitrine. Ce Christ, que les enfants voient respirer sur la croix, est le centre de l’apparition : toute la Lumière vient de Lui et les larmes de Marie vont à Lui. Si nos larmes rencontrent la croix du Christ, elles sont transfigurées. Si nous nous mettons sous sa lumière, notre souffrance trouve la résurrection dans le Christ. 

    Comment interpréter ces larmes ? 

    Au pied de la croix, Marie est devenue celle qui prie avec son Fils pour les hommes. « Femme, voici ton fils. Fils, voici ta Mère. » Ces larmes ne sont pas là pour nous culpabiliser. Elles manifestent que Marie est intimement liée au mystère du salut, et ce, jusqu’à la fin des temps. « Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de Le prier sans cesse. »

    La souffrance de la Vierge, c’est de voir que ses enfants ne vont pas à la lumière. Ses larmes manifestent à quel point Dieu nous aime : le Christ veut nous offrir le bonheur et nous le cherchons ailleurs ! À cette époque, les agriculteurs de la région travaillent quatorze heures par jour, sept jours sur sept. Le travail prend toute la place, les hommes ne s’en remettent plus à Dieu. Les paroles et les larmes de Marie provoquent alors chez un grand nombre d’entre eux une conversion immédiate : ils cessent de travailler le dimanche et recommencent à prier chaque jour. La Vierge est venue rappeler aux hommes l’essentiel, c’est un appel à la conversion qui reste évidemment très actuel. 

    La Vierge leur annonce ensuite les mauvaises récoltes de l’année suivante, la famine, des décès d’enfants… Comment entendre ces prophéties de malheur ?

    Durant toute la première partie de son dialogue avec les voyants, la Vierge parle en français, un langage auquel ils ne comprennent pas grand-chose, d’autant plus qu’ils ne sont pas catéchisés. Dans ce premier temps, on peut dire qu’elle s’adresse au monde urbain, qui lui aussi s’est détourné de Dieu en plongeant dans les idéologies, en considérant que « Dieu est mort ». Ce n’est que dans la seconde partie qu’elle se met à parler en patois pour que les enfants la comprennent : elle s’adresse ainsi plus particulièrement au monde rural. Il ne s’agit pas de les faire entrer dans une culpabilisation malsaine. Elle veut seulement leur rappeler que s’ils veulent la vie en plénitude, ils doivent se réconcilier avec la terre qui est un don de Dieu et non pas un dû. C’est là encore très actuel ! Nous devons tous revenir à notre source de vie qui est le Christ. C’est uniquement en se soumettant à Lui que l’on trouve le vrai bonheur et la vraie liberté.

    Peu avant de les quitter, la Belle Dame a confié à chacun des voyants un secret. Qu’en sait-on aujourd’hui ? 

    Dans de nombreuses apparitions, la Vierge laisse un secret aux voyants. C’est une grâce qui leur est accordée personnellement et l’Église a toujours voulu respecter cela. À l’époque, ils ont écrit ces secrets et les ont envoyés au Saint-Père. Il serait très compliqué aujourd’hui de les retrouver dans les archives du Vatican. Mais le contenu de ces secrets ne peut pas être différent de ce que Jésus nous a déjà dit à haute voix durant sa vie terrestre. Une chose est sûre, « même le Fils ne sait ni le jour ni l’heure », a dit Jésus dans l’Évangile, la Vierge n’a donc pas révélé aux voyants la date de la fin du monde ! L’essentiel est d’entendre ce qu’elle a voulu que le monde sache, en demandant explicitement aux voyants : « Faites-le bien passer à tout mon peuple ! »  

    Un an de commémorations

    Chaque année, entre 100 000 et 150 000 personnes se rendent en pèlerinage au sanctuaire Notre-Dame de La Salette, haut lieu de la spiritualité et du tourisme isérois. En plus des traditionnels pèlerinages et célébrations liturgiques, teintés toute l’année par l’action de grâce pour cette Année jubilaire, plusieurs dates auront particulièrement marqué le 170e anniversaire de l’apparition à La Salette.

    Ainsi, la Saint-Joseph le 19 mars a rassemblé des centaines de pèlerins, venus assister à l’ouverture annuelle de l’hôtellerie et à la bénédiction officielle de la Porte sainte de la Miséricorde. Au mois de mai, une délégation de membres des Missionnaires de La Salette voués à répandre le message de Marie à travers le monde s’est rendue à Rome pour faire bénir par le pape François une ancienne statue de la Vierge, rénovée pour l’occasion. 

    Le 15 août, ce sont entre deux et trois mille pèlerins qui ont gravi la montagne pour célébrer la fête de l’Assomption au sanctuaire. Les commémorations se terminent le 19 septembre après trois jours de célébrations exceptionnelles, présidées par le cardinal Stanisław Ryłko, ancien président du Conseil pontifical pour les laïcs, et Mgr Guy de Kérimel, évêque de Grenoble. Pour se préparer à l’événement, une neuvaine de prière a été proposée aux fidèles du 10 au 18 septembre.

    Ref. La Salette : 170e anniversaire de l'apparition de la Vierge

    La Salette, c’est aussi un site alpestre impressionnant cerné par la montagne, ce lieu symbolique où l’homme – et le Fils de l’Homme lui-même-  a toujours aimé situer l’expression du sacré et du divin ou, pour reprendre les mots de Barrès, le lieu ou souffle l'Esprit...

    JPSC

     

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