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  • Les relations humaines à la lumière de l’Évangile,

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    Du P. Simon Noël sur son site web, un article à paraître dans la revue russe Radouga :

    regard.jpgAmour de Dieu et de nos frères

    Dans sa première épître, l'apôtre Jean a ces mots très clairs : Celui qui dit : « J'aime Dieu », et qui hait son frère est un menteur. Car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit ne peut aimer Dieu qu'il ne voit pas. C'est là le commandement que nous tenons de lui : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère (1 Jn 4, 20-21).

    C'est donc nos relations avec les autres qui prouveront l'authenticité de notre relation à Dieu.

    Voyons dès lors ce que nous devons faire pour assainir notre vie relationnelle, dans la lumière de l’Évangile. Jésus nous enseigne que c'est de l'intérieur, du cœur de l'homme que proviennent les mauvaises pensées, les mauvais désirs et toutes les fautes extérieures, commises avec la langue ou les membres du corps qui en découlent. Nous devons donc commencer par purifier notre intérieur, notre cœur.

    Ne pas juger

    La première chose, celle qui va finalement conditionner le reste, c'est d'éviter tout jugement sur les autres. Or notre tendance spontanée est de porter une foule de jugements sur ceux avec qui nous vivons. C'est plus fort que nous. Nous devons prendre conscience pour commencer qu'en émettant des jugements sur autrui, la plupart du temps nous nous trompons. Car nous n'avons jamais qu'une vue très partielle de la situation. Nous ne savons pas tout, et même peu de choses en définitive. C'est donc en soi une erreur grave que de juger. Le jugement appartient à Dieu seul, car lui, il sait absolument tout. En outre Jésus a dit qu'il était venu non pour juger mais pour sauver. Le regard de Dieu sur tout homme n'est pas un jugement de condamnation mais un regard d'amour et de miséricorde. Dieu hait le péché mais a compassion du pécheur. Certes à la fin il y aura un jugement, jugement particulier à la fin de toute vie humaine, jugement général à la fin des temps. Mais avant que vienne ce jugement, nous sommes toujours dans le temps de la miséricorde. Si la miséricorde divine nous est inlassablement proposée tant que dure notre vie sur terre, nous devons aussi pour notre part pratiquer cette même miséricorde à l'égard de nos compagnons de route. La véritable attitude évangélique consiste au contraire à nous condamner nous-même et à excuser les autres, à nous reconnaître davantage pécheur que les autres.

    L’Écriture nous dit que la langue nous a été donnée pour bénir. Nous devons donc seulement nous abstenir de juger et de dire du mal, mais positivement nous devons prendre l'habitude de dire du bien des autres. Nous répandrons ainsi autour de nous un climat positif, serein et joyeux. En bénissant les autres, en disant sur eux des choses positives et constructrices, notre âme sera dans la lumière et notre joie intérieure sera de plus en plus réelle. En croisant une personne, nous pouvons prier pour elle et la bénir, en disant par exemple : « Seigneur, je te rends grâce pour N. Et je te demande de le (la) bénir ». 

    Artisans de paix

    Toutefois, dans la vie sur terre, tout cela n'est pas aussi simple. Parfois des tensions existent dans nos relations humaines. Nous sommes mal à l'aise avec certains. Nous pouvons être blessés ou froissés par certains. Des malentendus peuvent survenir. Certaines situations peuvent s'envenimer. Il faut alors faire une nette distinction entre la sensibilité et notre volonté intérieure profonde. La sensibilité est un domaine qui échappe en grande partie à notre volonté. Je souffre du mal qu'un autre m'a fait et je ne parviens pas à l'oublier. Je pense alors que je ne pardonne pas et je me sens coupable. Mais c'est une erreur. Le pardon n'est pas une affaire de sensibilité, mais de volonté. Je ne dois pas me culpabiliser de la blessure psychique qui est en moi. Par contre ma volonté doit rester dans la charité. Si je ne me venge pas et si je prie pour celui qui m'a fait souffrir, je puis être certain que je vis le pardon chrétien, même si dans mon ressenti, je continue à éprouver une antipathie naturelle pour la personne en cause. A la longue, la persévérance dans la prière pour nos « ennemis » finit par apaiser totalement notre âme et même l'antipathie finit par disparaître complètement. Il se produit alors ce qu'on appelle une guérison de la mémoire.

    L’Évangile nous demande d'être des artisans de paix et de réconciliation. Le sermon sur la montagne appelle ces artisans des fils de Dieu. Lorsque dans un groupe déterminé (une famille, un milieu de travail, une communauté paroissiale ou religieuse), il y a des divisions, des tensions internes ou l'apparition de petits clans, et que nous avons la chance de ne pas y être mêlés, notre rôle sera alors de travailler à l'apaisement et à la réconciliation. Quel magnifique apostolat ! Le monde et la société, et même la communauté chrétienne, sont pleins de conflits. Nous devons être des ferments de paix et de réconciliation là où le Seigneur nous a placés. Si nous prenons la ferme décision d'être des artisans de paix, pour vivre l’Évangile au jour le jour, le Saint-Esprit nous guidera et nous indiquera en temps voulu les voies pour semer la paix autour de nous. Il nous rendra inventifs et ingénieux dans cet apostolat.

    Qui est mon prochain ?

    C'est cette question qui a donné à Jésus l'occasion de nous donner la parabole du bon samaritain, dans l'évangile de Luc. La réponse est claire : mon prochain, c'est tout homme que je croise, sans distinction de race, de langue ou de religion. C'est donc évidemment en premier lieu les personnes avec qui je vis : ma famille, mes voisins, mes collègues, mes amis. Il y a là-dessus une mise en garde à formuler. Il peut exister une conception du prochain qui est abstraite, même si elle est universelle. On rencontre des personnes qui ont un idéal de l'amour de l'humanité entière et qui tiennent des propos généreux sur les hommes des pays lointains ou sur les migrants, et qui sont incapables en même temps d'avoir de vraies relations cordiales avec les personnes les plus proches. Leur amour est abstrait et non concret. Et l'amour idéal qu'ils ont pour l'humanité dans son ensemble n'est qu'une fuite par rapport à leurs devoirs réels et concrets vis-à-vis des gens de leur entourage. Internet peut dans ce domaine jouer un mauvais rôle, en privilégiant les relations virtuelles sur les relations réelles. On voit des internautes en contact à distance avec le monde entier et qui ignorent en même temps leur voisin de palier ou les gens de leur famille. 

    Liturgie et relations humaines

    Saint Thomas d'Aquin nous dit que le fruit premier de l'eucharistie, c'est l'unité du corps mystique de Jésus-Christ. Nous devons dès lors participer à l'eucharistie pour demander un accroissement de la charité fraternelle en nous. La liturgie nous éduque aussi à de bonnes relations entre nous. Car elle proscrit l'émotionnel et toute forme de sensiblerie. La liturgie nous éduque au sacré et au respect de l'intériorité d'autrui. Cela à condition que la liturgie observe les règles de l’Église et soit authentique. C'est ainsi que pour ce moment important et significatif qu'est le baiser de paix avant la communion, l’Église demande instamment que cela se fasse calmement et avec la dignité requise, et que ce rite ne se transforme pas une sorte de cirque ou de foire. L'un des aspects essentiels de notre amour du prochain est de favoriser chez lui une relation intérieure à Dieu qui soit profonde et calme. A l'église, par notre prière, notre silence et notre maintien, nous devons sauvegarder le caractère sacré de la liturgie et favoriser la prière de nos frères. Dans la vie quotidienne, nos relations avec les autres, pour être vécues dans une authentique charité, doivent être empreintes de certaines valeurs comme le respect, le silence et la discrétion.

    Conclusion

    Pour un chrétien, les relations humaines sont par nature divinisées. C'est le Christ qui est présent dans le frère. Il nous faut assister à la messe avec les mêmes attitudes et sentiments que nous aurions eus au calvaire. Il nous faut parler aux autres et agir envers eux, comme nous le ferions avec le Christ. C'est à cette condition seulement que nos relations humaines seront vécues dans la lumière évangélique. 

    Ref. Les relations humaines à la lumière de l’Évangile,

    JPSC

  • Anvers enquête sur des affectations secondaires possibles pour des dizaines d'églises

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    Lu sur la revue de presse de l'archevêché (12 octobre) :

    Anvers enquête sur des affectations secondaires possibles pour des dizaines d'églises.

    La ville et le diocèse d'Anvers ont mis au point un plan pour l'avenir du patrimoine religieux de la cité scaldéenne. Pour 11 des églises paroissiales sur 69 que compte Anvers, les autorités ecclésiastiques locales elles-mêmes ont déjà lancé un «processus de changement» : ainsi pourrait-on examiner concrètement si, à côté des activités liées au culte, d'autres activités pourraient y trouver place. Durant les années à venir, on examinera également les potentialités de destinations secondaires pour 30 autres églises. Dans tous les cas, elles subsisteront en tant qu'églises. D'après leurs dires, la ville et le diocèse veulent travailler ensemble à une vision à long terme pour une utilisation significative et viable des bâtiments d'Eglise. Le "plan églises paroissiales Anvers 2016" représente aujourd'hui une première étape dans cette direction. L'évêque d'Anvers Johan Bonny affirme que l'église ne veut pas s'effacer de la société, mais veut offrir un espace dans la ville pour une "offre diversifiée, religieuse et philosophique". Selon Bonny, on tiendra compte, entre autres, de l'état et de la valeur patrimoniale du bâtiment, de son entretien, du caractère propre de la communauté ecclésiale et de la présence d'églises voisines.

    Présentation complète (en néerlandais) ici : http://apen.be/parochiekerkenplan-antwerpen-2016

  • L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a rejeté le projet de recommandation favorable à la GPA présenté par Petra de Sutter

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    GPA AU CONSEIL DE L'EUROPE : UN REJET DÉFINITIF !

    Mardi 11 octobre, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a rejeté le projet de recommandation favorable à la GPA présenté par Petra de Sutter.

    Cette fois, le rejet est définitif. On se souvient des péripéties qui ont entouré ce projet : Petra de Sutter, gynécologue belge pratiquant la gestation par autrui, avait préparé un rapport favorable à cette pratique. Il proposait d’encadrer la maternité de substitution pour en empêcher les dérives, c’est-à-dire en admettre le principe. Après plusieurs reports, ce rapport fut examiné par la Commission des affaires sociales de l’APCE le 15 mars dernier, et rejeté.

    En outre, des députés soulevèrent la question du conflit d’intérêts, le rapporteur étant professionnellement impliqué dans l’activité en cause. Cependant, au lieu d’un vote à bulletin secret sur la question du conflit d’intérêts, c’est un vote à main levée qui fut organisé pour savoir s’il fallait un vote secret ! En raison de cette pirouette de procédure, le rapporteur ne fut pas dessaisi.

    Le rapporteur décida de soumettre une nouvelle version de son rapport, condamnant cette fois la maternité de substitution, mais seulement lorsqu’elle est à but lucratif. Cela revenait en réalité à accepter le principe de la gestation par autrui, en ne condamnant que l’aspect financier. Le but affiché, consensuel, était de protéger les droits des enfants nés de cette pratique notamment en reconnaissant la filiation à l’égard des commanditaires. Mais cela conduisait à entériner la maternité de substitution pratiquée à l’étranger sous prétexte de droit des enfants, autrement dit à placer les Etats qui refusent cette pratique devant le fait accompli en les obligeant à valider cette pratique.

    Annoncé en juin, ce rapport fut finalement examiné en Commission des affaires sociales le 21 septembre. De façon très inhabituelle, la Commission a rejeté le rapport et le projet de résolution, mais a adopté le projet de recommandation (deux députés opposés à la résolution durent quitter la salle au moment du vote sur la recommandation, faisant ainsi basculer la majorité, semble-t-il).

    Malgré l’intérêt de cette question pour l’ensemble de la société, les ONG concernées n’ont pas été auditionnées et l’ensemble de la procédure a été tenu secret : discussions de la Commission des affaires sociales à huis clos, projets de rapport confidentiels, comptes rendus laconiques et communiqués de presse partiels… Les manœuvres procédurales ont continué jusqu’à la fin : alors que le dernier examen en Commission devait avoir lieu le 11 octobre en début d’après-midi, l’ordre du jour a été modifié à la dernière minute pour avancer cet examen de plusieurs heures.

    Le 11 octobre, en Commission, deux amendements furent adoptés visant à interdire complètement la maternité de substitution.

    En séance plénière, ces amendements ont malheureusement été rejetés à une très courte majorité. L’Assemblée parlementaire du Conseil de d’Europe n’a pas été capable de condamner clairement une pratique manifestement contraire à la dignité humaine, ce qui est fort regrettable.

    Néanmoins, la proposition de recommandation portée par Petra de Sutter a été rejetée par 83 voix contre 77, alors qu’il aurait fallu une majorité des deux tiers pour l’adopter. Même si l’on peut regretter l’absence de condamnation ferme et explicite de la maternité de substitution sous toutes ses formes, l’Assemblée parlementaire ne s’est donc pas laisser aveugler et a rejeté définitivement le projet.

  • Ougandais, Mgr Augustine Kasujja est le nouveau nonce apostolique à Bruxelles

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    De Christian Laporte sur le site de LaLibre.be :

    Le premier nonce apostolique noir africain désigné à Bruxelles

    Après une noria de nonces italiens - Micara, Cento, Cardinale, Oddi, Pedrone, Moretti, Celata, Berloco, etc, etc - et le fameux nonce allemand Karl-Josef Rauber qui révéla que Mgr Jozef De Kesel aurait déjà pu/ dû devenir archevêque dès 2010, le Vatican envoie à l'avenue des Franciscains à Woluwe-Saint-Pierre, Mgr Augustine Kasujja, un de ses diplomates les plus chevronnés qui est entré dans l'Histoire comme le tout premier nonce africain noir… Un signe sans doute de l'universalisation de l'Eglise cher au Pape mais aussi de l'apaisement intervenu dans l'Eglise belge après des années plutôt agitées.

    C’est donc une double “première” pour la Belgique: le pape François a nommé il y a quelques minutes à Rome un nouveau nonce apostolique pour la Belgique et il s’agit d’un Africain, plus particulièrement d’un Ougandais Augustine Kasujja. Jusqu’ici, depuis que le poste existe, on accueillait des nonces italiens même si ces dernières années l’Allemand Karl-Josef Rauber fit exception à la règle... Mieux encore: le nouveau nonce de Bruxelles fut aussi le tout premier ambassadeur papal africain noir choisi en 1998 par Jean Paul II comme nonce pour la Tunisie et l’Algérie...

    Agé de 70 ans, on peut raisonnablement penser que ce sera son dernier mandat avant la retraite dans un pays apaisé sur le plan catholique...

    Né à Mitala-Maria le 26 avril 1946, Augustine Kasujja a été ordonné prêtre, en 1973 à Rome, par Paul VI en personne pour le diocèse de Kampala avant d’être diplômé, l’année suivante, de l’Université pontificale urbanienne. D’abord vicaire en paroisse en Ouganda, il avait rejoint l’Académie pontificale ecclésiastique en 1975 avant d’être envoyé dans les nonciatures d’Argentine (1979-1982), d’Haïti (1982-1986), du Bangladesh (1986-1990), du Portugal (1990-1992), du Pérou (1992-1995) et de Trinité-et-Tobago (1995-1996).

    Chargé d’affaires à la nonciature en Algérie de 1996 à 1998, il devint nonce apostolique en Tunisie et en Algérie en 1998. On le retrouva ensuite comme nonce à Madagascar, aux Seychelles et à Maurice et comme délégué apostolique aux Comores. Il était nonce au Nigeria depuis 2010 tout en étant l’observateur permanent du Saint-Siège auprès de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dont le siège est à Abuja, capitale du Nigeria.

    C’est un diplomate “pur jus” qui arrivera donc à Bruxelles, en principe dans le courant du mois de novembre. Mgr Kasujja parle l’anglais, l’italien, le portugais, l’allemand et le français. On peut penser qu’il s’initiera aussi aux finesses du néerlandais...

  • Le Pôle Jeunes XL : un lieu de foi pour jeunes professionnels et étudiants dans le sud-est de Bruxelles

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    Concept résolument novateur de colocations catholiques en Belgique, le pôle jeunes XL s’organise à Ixelles (région bruxelloise). Ce pôle jeunes rassemble plus de 150 étudiants et jeunes professionnels à Bruxelles, tous les mercredis soir. Il rassemble même plus de 300 étudiants lors des messes XXL avec nos évêques.

    Du site du Pôle Jeunes XL :

    "Le Pôle Jeunes XL se veut être un lieu de foi dans le sud-est de Bruxelles, animé par des jeunes professionnels & étudiants, ouvert aux 18-35 ans. Il propose aux jeunes de se rassembler pour vivre des moments de foi et conviviaux telles la messe des jeunes, une prière dans l’esprit de Taizé, la veillée Nightfever, les 20 km de Bruxelles suivis d’un barbecue et de la messe. Le Pôle Jeunes XL est ouvert à tous, quelque soit la culture, l’origine ou le chemin de foi des participants. Ce projet est animé par notre désir de partager notre joie d’être chrétiens."

    "Le Pôle Jeunes XL est porté principalement par le kot Cuatro Vientos (étudiants), la Mezza (jeunes pros) et des jeunes. Notre assistant paroissial, Olivier Dekoster et notre curé, l’abbé Luc Terlinden, les accompagnent, aidés à l’occasion par le Père Tanguy Rivière, o.praem., et le Père Jean-Louis Van Wymeersch, s.j. Pour compléter le projet, chaque jeune est le bienvenu, avec sa motivation et ses talents. N’hésitez pas à nous contacter pour rejoindre notre équipe !"

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  • Bruxelles, 20 octobre : "C'est quoi ce bordel avec l'amour ?"; conférence de Thérèse Hargot

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    Sans titre.jpgEN BREF :
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    LIEU: Salle Lumen (Chaussée de Boondael 36, Ixelles)
    Entrée à partir de 20:00 - Fermeture des portes à 20:30
    PAF libre - After bar - Séance dédicaces

    THÉMATIQUE
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    Banalisation de la " culture porno ", course à la performance, multiplications des plans Q, l'avortement nouveau service après vente de la contraception en passant par les conséquences de la pilule sur la santé et la sexualité des femmes... Si les jeunes se sentent sexuellement libérés, ils sont prisonniers de nombreux diktats. Qu'avons-nous fait de la libération sexuelle ? Thérèse Hargot, philosophe et sexologue intervenant en milieu scolaire depuis une dizaine d'années, s'interroge face à la jeunesse d'aujourd'hui.

    Après le succès de son livre "Une jeunesse sexuellement libérée ou presque" qui a propulsé la jeune intellectuelle sur les plateaux télé (TF1 et autres), cette mère de famille au regard éclairé donnera à Bruxelles, le 20 octobre prochain, une conférence exceptionnelle. Elle offrira une vision neuve et exempte de tabous qui promet de soulever de nombreuses questions et apporter son lot de réponses.

    LA CONFÉRENCIÈRE
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    Thérèse Jacob-Hargot est mariée et mère de trois enfants. Philosophe (Paris I - Sorbonne) et sexologue (UCLouvain - Belgique), elle intervient dans les écoles, les médias et pour diverses organisations afin de susciter la réflexion sur les enjeux de la vie sexuelle et affective. Elle travaille notamment sur les problématiques du féminisme et de la libération sexuelle. En octobre 2008, elle fonde Love Génération un mouvement de jeunes qui vise à réconcilier la sexualité, l’amour et la fécondité.

    Son blog --> www.theresehargot.com
    Sa page FB --> https://www.facebook.com/profile.php?id=559695307

  • L'élimination de la Fraternité des Saints Apôtres : retour sur un scandale ecclésiastique

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    Lu sur "Riposte catholique", ce texte dont le caractère polémique suscitera sans doute le débat : 

    Eglise de Belgique : le scandale continue

    [La promotion au cardinalat de l’archevêque de Bruxelles, alors que Mgr Léonard fut privé du « chapeau », ajoute au passif du nouveau « porporato » belge… et invite à revenir sur le dernier scandale ecclésiastique d’outre-Quiévrain]

    Une fois n’est pas coutume, la palme du grotesque et du scandaleux n’est pas remise aujourd’hui à des évêques français, mais à leurs confrères d’outre-Quiévrain.

    Une communauté nouvelle, récemment implantée en Belgique, et connue en France par la personnalité charismatique de son fondateur, vient d’être purement et simplement chassée, comme un domestique indélicat, du diocèse de Malines-Bruxelles. D’habitude, ces évènements intéressent peu hors de cercles restreints. Les intéressés, plus préoccupés du Bon Dieu que de ses saints, ne se plaignent guère, et vont planter leur tente ailleurs, pour le bénéfice d’autres diocèses. Et les chrétiens dépouillés se contentent de pleurer en silence.

    Il semble que cette fois-ci, les choses prennent une autre tournure. Fidèles et clercs n’ont visiblement pas l’intention de se laisser éjecter sans protester. Internet, entre autres, est passé par là. Bruxelles n’est pas la capitale mondiale du lobbying pour rien.

    On peut s’interroger sur le fondateur de cette communauté, et ne pas apprécier son style. Et alors ? On est « libéral » ou on ne l’est pas. « Le Roi, la Loi… la Liberté », nom d’un moule à gaufre, dirait le capitaine Haddock. Mais il n’y a pas plus totalitaire qu’un libéral, disait les Anciens.

    Les évêques belges peuvent-ils se permettre le luxe de licencier une telle communauté ? Rien n’est moins certain. La Belgique catholique ressemble à peu de choses près aujourd’hui aux zones industrielles des bassins du Nord ou de Lorraine. De grandes coquilles vidées de leur substance. Un glorieux passé disparu, monde englouti où des syndics de faillite à la foi brumeuse pratiquent tranquillement des soins palliatifs pour les derniers Mohicans, au milieu d’églises et de couvents vides. Une seule chose demeure, des moyens matériels et financiers considérables qui permettent (encore ?) d’acheter la « paix religieuse ». Mais jusqu’à quand ?

    Certes le droit canonique est derrière les évêques. Depuis Vatican II, il n’existe plus aucun contre-pouvoir sérieux à leur toute-puissance. Et Rome ne manque pas une occasion de défendre leurs excellences contre toute prétention à vouloir observer les quelques brides de protection du droit des fidèles et des prêtres qui subsistent encore dans le Code. Le tout, bien sûr, au nom de la miséricorde et de l’accueil des différences, à usage exclusivement extérieur.

    Voilà donc les bons confrères de la Fraternité des Saints-Apôtres licenciés. L’annonce en est faite dans un communiqué de la plus belle langue de buis qui se puisse imaginer, à rendre honteux leurs confrères français. À part la luxure, et peut-être l’avarice, et encore, en cherchant bien, on finirait par trouver, on ne voit pas quel péché capital manque dans ce texte. Mensonge, gourmandise, jalousie, orgueil, tout y est.

    Le plus drôle. Énorme, dirait Baudelaire, est l’argument employé. Au mépris de la liberté de choix des candidats clairement indiquée dans le droit canon. Accueillir une communauté prospère aux nombreuses vocations constituerait une injustice entre diocèses. On rêve ! « Qui veut tuer son chien… » Quiconque a fréquenté cinq minutes, un séminaire ici ou ailleurs, arpenté les diocèses français ou belges, sait que la péréquation des prêtres se pratique, bon an mal an, facilement depuis longtemps. Et si la situation est catastrophique en France, que dire de la Belgique. Pas un seul évêque français avec un peu de cœur (si, si, je vous promets, il y en a), n’irait se plaindre de partager la maigre ressource avec ses confrères belges. La question n’est pas là. Le vrai, le seul, l’unique reproche fait (implicitement) à cette communauté, c’est de refuser de s’aligner sur la politique de faillite de l’épiscopat belge, de refuser de se laisser mourir dans le confort matériel et la fumée des cigares, entre Wallonie et Flandres. On ne leur pardonne pas de rejeter cinquante ans de catastrophes liturgiques et de doctrines théologiques libérales. Le reste est de la poudre aux yeux.

    « Aie confiance, aie confiance… », chantait le serpent Kaa des contes de Rudyard Kipling. L’étouffement lent conduit au même résultat que la mort subite. Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent, La Fontaine l’a dit. En Belgique, on prend vraiment les catholiques de base pour des moules-frites. Des solutions sont proposées aux membres de cette communauté après l’expulsion. Quelle est, franchement, la marge de manœuvre d’un séminariste par rapport à des supérieurs ? Lorsque le tumulte sera retombé, ils le nommeront en stage dans une paroisse bien « alignée ». Ils brandiront en permanence au-dessus de lui, tout au long de son séminaire, la menace voilée d’un refus d’appel aux ordres. Ils prétexteront d’une « piété rigide », d’une « inadaptation au projet pastoral diocésain », ou toute autre faribole, pour avorter tranquillement une vocation qui ne leur conviendra pas. Même les prêtres, après leur ordination, seront alignés à coup de nominations bien arrangées ou de placardisation. Quant à leurs idéaux de vie fraternelle, d’évangélisation joyeuse ou de foi authentiquement catholique, on remisera tout cela dans le placard de l’immaturité juvénile, pour laisser place au réalisme et à l’« ouverture » des apparatchiks des curies diocésaines. Soyons clairs. Une promesse épiscopale comme celle de l’évêque de Malines ne vaut rien, point barre. Mille exemples concrets pourraient être donnés, en Belgique, en France et ailleurs, sauf à compromettre les victimes. Le terrorisme mou est bien vivant. Les bonnes vieilles méthodes qui prévalent dans les diocèses depuis 60 ans règnent toujours pour formater les esprits. Il faut arrêter de se cacher derrière son petit doigt bagué.

    Souhaitons que cette communauté trouve un pasteur à la hauteur de son enthousiasme et à l’ombre bienfaisante duquel naissent et germent de nombreuses vocations, d’un côté ou l’autre du Quiévrain.

    Gaston Champenier

    [MAJ: selon nos informations romaines, le Vatican a fait passer le message: interdiction de reconstituer la Fraternité où que ce soit… La Curie a décidément été bien réformée: lorsqu’il s’agit de sanctionner les prêtres, c’est célérité absolue et tolérance zéro!]

  • L'interdiction de l'IVG en Pologne : un bel exemple de désinformation médiatique

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    De François de La Vega sur aleteia.org :

    L’IVG au risque d’être proscrite en Pologne : la presse française a-t-elle réécrit l’histoire ?

    Quand la plupart des titres succombe à la tentation des petites et grandes désinformations…

    Raconter l’histoire telle qu’elle s’est réellement déroulée exige d’abord d’en expliquer le contexte. La Pologne est une démocratie depuis moins de vingt-cinq ans. En plus des élections libres, elle offre au peuple un dispositif d’expression analogue au référendum d’initiative populaire qui existe en Suisse : quand une proposition de loi est présentée par plus de 100 000 signataires, le Parlement se voit dans l’obligation de l’étudier. Une commission ad hoc est chargée de les examiner. À l’usage, cette commission n’a plus servi qu’à les rejeter a priori et sans le moindre examen.

    Au cours de la dernière campagne électorale, le PiS (Parti Droit et justice, en français) sorti vainqueur des élections, a imprudemment pris l’engagement de faire étudier sérieusement par la commission et le gouvernement l’ensemble de ces propositions de loi d’initiative populaire.

    Un gouvernement piégé par sa promesse

    Véritable piège, cette promesse est devenue le cauchemar du gouvernement lorsqu’un mouvement anti-IVG a déposé une proposition de loi durcissant les conditions d’accès à l’IVG et pénalisant sa pratique. Parmi les plus de 500 000 signataires, bon nombre d’électeurs proches de l’aile droite du parti, minoritaire mais remuante, qu’il était difficile pour les parlementaires de mécontenter trop ouvertement.

    Le gouvernement n’aurait jamais pris l’initiative d’ouvrir une telle boîte de Pandore alors que la loi en vigueur – l’une des plus restrictives d’Europe – bénéficie d’un certain consensus populaire. Encore moins alors même qu’il livre des batailles, loin d’être gagnées d’avance, sur de nombreux autres fronts. Mais, tenu par sa promesse électorale et aiguillonné par l’aile droite de sa majorité, il a demandé à la commission parlementaire d’étudier la proposition de loi, en priant (et peut-être en agissant en sous-main) pour que ladite commission finisse par la rejeter après examen et débat. Et ainsi fut fait, non sans qu’au préalable une grève/manifestation pro IVG ait mobilisé à travers la Pologne des dizaines de milliers de femmes habillées en noir.

    Généralisations abusives

    Pour rendre compte de cette manifestation, l’objectivité de nombreux titres de la presse française a semblé faire défaut au profit d’un militantisme partisan.

    En témoignent les titres pour le moins exagérés du style: « Pologne : les femmes se mettent en grève pour défendre l’IVG » (Courrier International) ou bien : « Les Polonaises manifestent pour le droit à l’IVG » (Ouest France), titres adoptés aussi par Paris Match, L’Obs, Le Point et nombre d’autres organes de la presse écrite comme audiovisuelle.

    Dans les faits, au maximum 100 000 polonaises (sans doute moins), ont manifesté et/ou fait grève « pour défendre le droit à l’avortement ». Un nombre qu’il faut remettre en perspective du demi-million de signataires de la pétition en faveur d’un durcissement de la loi sur l’IVG. Selon un sondage IPSOS publié le jour même de la manifestation, 58% des Polonais seraient favorables au maintien ou au durcissement de la loi actuelle, et 37% favorables à une libéralisation partielle ou totale du droit à l’avortement. Selon une autre étude réalisée par CBOS en mai, 80% des Polonais se prononcent contre l’avortement pour convenances personnelles, « même en cas de situation matérielle difficile ».

    Dans ces conditions, titrer en généralisant (souligné par nous) : « LesPolonaises manifestent… » ou « Les femmes se mettent en grève… » relève non pas du journalisme mais d’une exagération partisane. À tout le moins, à l’instar du Parisien, on aurait pu titrer : « Des Polonaises manifestent… ».

    Le poids des mots, le choix des photos

    Après que la commission parlementaire eut rejeté la proposition de loi visant à durcir la loi actuelle, la diffusion d’informations biaisées dans la presse française redoubla, notamment dans le journal La Croix.

    Le quotidien catholique a consacré à l’événement une couverture importante, une pleine page dans la version papier, avec un énorme titre en gras couvrant toute la largeur : « Le gouvernement polonais renonce à l’interdiction de l’IVG ». Or, ce titre est triplement erroné : d’une part, ce n’est pas le gouvernement qui est à l’origine de la proposition de loi, donc il n’a pas eu à y renoncer ; d’autre part, ce n’est pas le gouvernement qui l’a rejeté mais la commission d’examen des proposition d’initiative populaires ; enfin, il ne s’agissait pas d’interdire l’IVG mais de durcir son régime déjà très restrictif.

    En matière de désinformation, le chapô qui suit le titre est de la même eau : « La mobilisation des femmes polonaises, plus que le débat au Parlement européen, a conduit le gouvernement à abandonner le projet des organisations pro-vie. » Appuyant ces assertions fausses et tendancieuses, la grande photo en couleur qui illustre l’article représente la manifestation pour la libéralisation de l’IVG, avec cette légende : « Des milliers de femmes habillées de noir ont défilé en Pologne pour protester contre le projet de loi interdisant l’avortement ».

    Titre, chapô, icono : ces moyens éditoriaux apparaissent comme au service d’une désinformation. Le corps de l’article qui suit est plus objectif et rétablit quelques faits avérés, mais non sans ajouter des commentaires infondés et sans parvenir à masquer une certaine complaisance pour les thèses des grévistes pro-avortement. La parole leur est donnée sur le fond de la question, tandis qu’elle n’est donnée que sur la procédure aux auteurs de la proposition de loi (pourtant plus représentatifs en nombre et catholiques revendiqués). Enfin, il convient de signaler la présence d’un encadré intitulé « Repères », qui donne à part, sous le titre “Un texte radical”, trois informations factuelles objectives.

    Simone Veil : « Scientifiquement, il est de plus en plus évident que dès la conception, il s’agit d’un être vivant »

    Quelle que soit la position qu’il entend promouvoir, un journaliste, plus encore qu’un homme politique, peut et doit toujours le faire en respectant les exigences de base de l’honnêteté intellectuelle. À cet égard, Madame Simone Veil elle-même mérite d’être citée en exemple. En 2007, trente-deux ans après le vote de sa loi qui dépénalisa l’IVG en France, elle répondit à la question de l’objection de conscience : « On comprend que, pour un certain nombre de gens, il existe un cas de conscience face à cette pratique. [L’IVG] est une question éthique et pas seulement un geste médical. La seule chose que j’avais négociée avec l’Église était de ne pas contraindre les médecins. C’est un point à maintenir, car on ne peut obliger personne à aller contre ses convictions. Il est de plus en plus évident scientifiquement que, dès la conception, il s’agit d’un être vivant ».

    « Il s’agit d’un être vivant » : si au moins les débats, manifestations et polémiques qui ont eu lieu en Pologne pouvaient servir à convaincre de cette évidence toutes les femmes et les hommes de bonne volonté… Mais précisément, les petites et grandes désinformations, qui émaillent presque toujours la communication sur l’IVG, n’ont-elle pas pour but de faire que cette évidence scientifique ne s’impose pas au cœur du débat ?

  • Nivelles, 13 novembre : célébration de clôture de l'Année jubilaire de la Miséricorde

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    Mgr Jean-Luc Hudsyn

    Evêque auxiliaire pour le Brabant wallon

    Aux prêtres, diacres, animateurs pastoraux

    Aux paroisses et communautés du Brabant wallon 

    Chers amis,

    Le 13 novembre, dans tous les diocèses du monde sera célébrée la clôture de l’Année jubilaire de la Miséricorde. Le dimanche suivant, le pape François le fera à Rome.

    Ce sera l’occasion de rendre grâce au Seigneur pour tout ce que nous aurons pu vivre durant cette année particulièrement riche en initiatives de toutes sortes : à partir des écrits du Pape François, nous avons eu des rencontres diverses pour approfondir notre foi en la miséricorde du Père. Nous avons marché vers les églises jubilaires et célébré de multiples manières la Bonne nouvelle de ce Dieu si riche en miséricorde. Nous avons mesuré combien « les œuvres de miséricorde » sont pleinement d’actualité et ont toute leur pertinence dans notre monde.

    Une grande célébration aura donc lieu le dimanche 13 novembre à 15h30 en la collégiale de Nivelles. J’invite les paroisses, les Unités pastorales et les communautés du Brabant wallon à converger vers la collégiale Sainte-Gertrude par les divers itinéraires qui vous sont proposés.

    L’eucharistie sera belle, les chorales s’y préparent, toute une équipe veille à la rendre pleine de sens pour qu’elle soit à la fois action de grâce et envoi de chacun à sa mission de témoin de la bienveillance de Dieu pour tous les hommes.

    Je demande aux prêtres d’annoncer cette événement d’Eglise bien à l’avance et aux Unités pastorales d’organiser au mieux cette rencontre où c’est le Seigneur lui-même qui nous invite.

    Bien en communion avec vous tous,

    + Jean-Luc Hudsyn

    NB :

    1. Les lieux de départ pour les itinéraires pédestres vers la collégiale sont :

    Parking Saint-Roch (Av. Albert et Elisabeth), Eglise Sts-Jean et Nicolas (Rue de Charleroi), Collège Ste-Gertrude (Faubourg de Mons 1), Entrée du Parc de la Dodaine (Av. Jules Mathieu). Rendez-vous à 14h30 ; des feuillets avec l’itinéraire et des pistes de partage en groupe seront disponibles.

    1. Pour tous renseignements complémentaires, s’adresser à e.mattheeuws@bwcatho.be
  • Je fais un don pour Haïti

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    Haïti frappé de plein fouet par l’ouragan Matthew

    Aidez-nous à apporter une aide d’urgence aux victimes.

    C’est l’ouragan le plus grave qui frappe Haïti depuis 10 ans. On dénombre des centaines de morts et les dégâts matériels sont considérables. Maisons et églises ont été détruites, des Haïtiens ont tout perdu.

    L’effondrement de ponts et la destruction de routes rendent lescommunications difficiles. Les rivières ont débordé causant des graves inondations et des glissements de terrain. Les récoltes sont perdues. Des milliers d'habitants ont dû être évacués, d’autres se retrouvent sans abri.350.000 personnes ont besoin d’aide urgente.

    Caritas est directement venue en aide aux victimes en leur fournissant des abris de fortune.
     
    Nous avons aujourd’hui, d’urgence, besoin de votre soutien pour pouvoir distribuer des kits alimentaires aux personnes touchées par la catastrophe et des kits d’hygiène à 2.700 familles soit 13.500 personnes. Ces kits permettent de réduire le risque d’épidémie de choléra et autres maladies infectieuses.
     
    Faites un don aujourd’hui sur le compte de Caritas BE 88 0000 0000 4141 en mentionnant 5556 Haïti.
     
    Les Haïtiens ne baissent pas les bras, ils comptent sur vous.
     
    Merci 

         BE88 0000 0000 4141

         infofr@caritasint.be
         www.caritasinternational.be


       
     
    Caritas International

    Rue de la Charité 43 - 1210 Bruxelles
  • Pakistan : onze chaînes de télévision chrétiennes déclarées illégales

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    De ihsnews.net :

    Onze chaînes de télévision chrétiennes déclarées illégales, un attentat contre la liberté religieuse

    Une récente ordonnance de la Pakistan Electronic Media Regulatory Authority, organisme du gouvernement pakistanais, a déclaré illégales 11 chaînes de télévision chrétiennes émettant au Pakistan en langue urdu. L’ordonnance, prise le 22 septembre dernier, indique comme « chaînes de télévision non autorisées » 10 chaînes de télévision par câble ou sur Internet, gérées par des groupes chrétiens protestants, telles Isaac Tv, Gawahi Tv, God Bless Tv, Barkat Tv, Praise Tv, Zindagi Tv, Shine Tv, Jesus Tv, Healing Tv et Khushkhabari Tv ainsi que la Catholic Tv, chaîne catholique diocésaine de Lahore. « Tous les Directeurs généraux régionaux – indique le texte de l’ordonnance – sont invités à adopter les mesures nécessaires pour bloquer immédiatement la transmission des chaînes de télévision illégales dans leurs régions respectives ».

    Le Père Mushtaq Anjum, religieux camillien pakistanais, qui s’intéresse aux communications et aux moyens de communication de masse, commente ainsi la situation : « De fait, la proclamation de la Bonne Nouvelle est rendue illégale. Depuis un certain nombre d’années, au prix de notables efforts, les communautés chrétiennes ont organisé des réseaux télévisés, par câble ou par Internet, afin de parler aux chrétiens et de parler de la foi chrétienne. Les chrétiens ne disposent d’aucun espace sur les chaînes télévisées publiques. Nous désirons comprendre pourquoi les chaînes en question ont été déclarées illégales. Il s’agit là d’une autre norme discriminatoire qui frappe les non musulmans ».« Nous demandons l’intervention du Ministre fédéral chrétien Kamran Michael – poursuit le prêtre – parce qu’il s’agit d’un véritable attentat contre la liberté de pratiquer sa propre religion et contre la vision du fondateur du Pakistan, Muhammad Ali Jinah, qui imaginait une société libre et non pas un pays islamique. En revanche, de cette manière, on continue à traiter les membres des minorités religieuses comme des citoyens de deuxième classe ». Le religieux camillien demande en outre au gouvernement de « bloquer ces actes d’intimidation et de révoquer cette interdiction ».

  • L’avortement n'est pas une liberté abstraite, mais bien un problème social et de santé publique exigeant une politique de prévention

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    Droit et prévention de l'avortement en Europe (source)

    Sous la direction de : Grégor Puppinck

    Auteur(s) : Christophe Foltzenlogel, Cherline Louissaint, Gérard Mémeteau, Jean-Pierre Schouppe, Claire de La Hougue

    Parution : novembre 2016

    Prix : 20  (format papier)

    EN STOCK, LIVRAISON EN 48H

    Parution le 15 novembre 2016

    Présentation

    Cet ouvrage étudie l’avortement sous divers aspects, parfois inédits, et vise à fournir les bases conceptuelles et juridiques à une politique de prévention de l’avortement. Il ne s’agit pas d’un plaidoyer opposant un « droit à l’avortement » de la mère au « droit à la vie » de l’enfant : cette dramatique dialectique entre liberté individuelle et dignité humaine est une impasse. La liberté et la dignité ne sont que trop souvent des mots, voire de simples slogans, qui recouvrent et dissimulent des réalités humaines sans les saisir pleinement.

    Ce livre se veut réaliste et se fonde sur une étude factuelle approfondie des causes et des conséquences de l’avortement. Celles-ci incitent à considérer l’avortement non pas comme une liberté abstraite, mais bien plus comme un problème social et de santé publique, exigeant une politique de prévention. Une telle politique était d’ailleurs voulue par Simone Veil qui refusait tout droit à l’avortement et n’entendait en tolérer la pratique que comme un moindre mal. C’est aussi et encore l’approche du droit international et du droit européen, l’un et l’autre offrant un support juridique solide à une politique de prévention, et même à un « droit de ne pas avorter ».

    Contre l’intention déclarée de Simone Veil, l’avortement est progressivement devenu non plus seulement une tolérance, mais une liberté. Ce changement de perspective a eu des implications profondes pour toute la société et a bouleversé l’ordre juridique au-delà de la question du contrôle des naissances : il affecte d’autres droits et principes, tels que l’interdiction des discriminations sexuelles et génétiques, les droits à la vie, à la liberté de conscience, ou encore à la liberté d’expression et de mani­festation. Chacun de ces aspects est étudié dans le présent ouvrage, avec une atten­tion particulière pour la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.

    La situation des femmes ne peut être réellement améliorée, et le droit retrouver sa cohérence, qu’en réintroduisant la question de l’avortement dans la perspective de la prévention concrète, par opposition à la liberté abstraite. C’est ainsi que plusieurs pays européens sont parvenus à réduire très sensiblement le recours à l’avortement.

    À propos des auteurs Afficher

    Sommaire Afficher

    Collection : Libre propos (ISSN 1639-1675)

    Support : papier

    ISBN : 978-2-84874-679-1

    Format : 160x240 mm

    Poids : 350g

    300 pages