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  • IVG : "Cette société-là, je n’en veux pas."

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    L'éditorial de  sur cathobel :

    Je n’en veux pas !

    Le Conseil d’Etat vient de donner un avis favorable à la proposition de loi, déposée par huit partis au Parlement fédéral, portant sur la dépénalisation de l’. En dehors d’une question purement technique, elle devrait donc être adoptée. Si la loi est votée, la période autorisée pour interrompre une grossesse sera portée de douze à dix-huit semaines de gestation (période où le fœtus est déjà formé), le délai de réflexion pour y avoir recours sera ramené de six jours à quarante-huit heures et l’obligation d’informer la future maman sur les possibilités d’adoption supprimées. Comme seront supprimées, les sanctions pénales à l’égard des femmes et des médecins qui ne respecteront pas ce délai. Sanctionner la femme n’est pas ce que l’Eglise veut. Au contraire, elle comprend la détresse des femmes et… de certains pères, qui sont, dans certaines circonstances, (très) concernés et dont on occulte la légitimité dans le débat. L’ est toujours une situation d’échec dont personne ne sort indemne, à commencer par la future maman.

    La démocratie est importante et je la respecte profondément. Il est donc logique, si une majorité parlementaire se dégage, que la loi soit adoptée. Mais ce qui m’inquiète, c’est le fond du problème, avec en filigrane cette question: quelle société voulons-nous construire?

    Nous avançons sur des chemins minés, où la fragilité semble de plus en plus méprisée. Ce débat sur l’interruption volontaire de grossesse (), encore une fois sans porter aucun jugement sur les femmes qui font ce choix, n’est pas que le simple « droit de la femme à disposer de son corps ». En faire un acte médical pur, c’est gommer toute référence à la vie en gestation. Il n’est d’ailleurs pas anodin de remarquer que les pro- refusent aussi la reconnaissance du fœtus. Tout simplement parce que s’ils l’admettaient, ils reconnaîtraient que ce fœtus n’est pas qu’un « amas de chair », mais bien une vie qui se construit.

    Quand une société en arrive à mépriser la vie – c’est valable aussi pour l’euthanasie -, le risque de basculer dans une civilisation sans âme est grand. Cela nous engage dans des conditions de vie aux perspectives dangereuses, où la fragilité ne serait plus à protéger, mais à… supprimer.

    Cette société-là, je n’en veux pas. Puissent les élus y penser au moment du vote.

  • Coronavirus : un curé, pilote de 79 ans, bénit du ciel les habitants des "zones rouges"

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    Coronavirus Italie: père Gianni Regolani (source)

    3 Mars 2020

    Le père Gianni Regolani, 79 ans, connu sous le nom de «cura-pilot», a voulu bénir et aider spirituellement plus de 50 000 personnes dans les 10 villages de Lombardie qui sont en quarantaine et ne peuvent quitter cette zone à cause du coronavirus .

    Les paroissiens de cette «zone rouge» ne peuvent pas aller à la messe à l'église dans le cadre des mesures sévères des autorités et quiconque essaie de quitter ces villages risque de faire face à une peine de trois mois de prison et à une amende. Face à cette situation, le père Regolani a voulu être un instrument pour que la bénédiction vienne littéralement du ciel. Avec son avion, il a survolé ces villages bénissant leurs habitants d'en haut.

    Comme il l'explique au journal ABC, ce prêtre affirme que «nous sommes tous inquiets à propos du virus, mais la situation des gens de la« zone rouge »a atteint mon cœur. Je me suis demandé: que puis-je faire pour eux? Tout ce que j'avais en main était de les bénir et de leur montrer ma solidarité. Mais je voulais voir leurs maisons, leurs rues désertes et me sentir à côté de ces gens. »

    Ainsi, sans réfléchir à deux fois, ce prêtre vétéran a téléphoné au curé de certaines villes de la zone rouge et l'a informé de l'heure exacte à laquelle il survolerait ces villes pour bénir ses paroissiens. "C'est magnifique que les gens gardent espoir et lèvent les yeux au ciel", dit- il .

    Dimanche, il exécutera à nouveau cette bénédiction aérienne 

    Don Gianni Regolani s'est rendu à l'endroit où il a son avion et dix minutes après le décollage, il était déjà dans la zone rouge. Quatre tours sur la commune de Castillo d´Adda. Face à cette situation, il affirme que "j'ai ressenti une grande tristesse en voyant ces villages vides , réfléchissant à leurs inquiétudes et à leurs angoisses pour l'isolement qu'ils vivent".

    «Je ne ressens pas mes 79 ans; L'âge n'est pas sur la carte d'identité . Je suis en pleine forme, je fais toujours du sport et du ski », souligne-t-il. Dimanche prochain, Don Gianni bénira à nouveau la "zone rouge" du ciel.

  • L'euthanasie pour souffrance psychique en procès

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    De RCF :

    L'euthanasie pour souffrance psychique en procès

    Présentée par Carine Brochier

  • « L’attention aux Juifs est une constante dans l’action du Vatican » avant et durant la guerre 40-45

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    Pie XII, DR

    Pie XII, DR

    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Archives de Pie XII : « L’attention aux Juifs est une constante dans l’action du Vatican » 

    Le prof. Napolitano parle de la première journée de recherche

    En tant qu’expert du rôle du Saint-Siège pendant les persécutions nazies, le prof. Napolitano a été parmi les premiers historiens à profiter de l’ouverture des fonds d’archives du Saint-Siège relatifs au pontificat de Pie XII (1939 – 1958) qui a eu lieu le 2 mars 2020. Il a confié à Radio Vatican les fruits de la première journée de recherche.

    Le professeur italien affirme qu’il n’y a pas de discontinuité entre le pontificat de Pie XI et celui de Pie XII : « J’ai trouvé une série qui rassemble les actions des deux pontificats sur exactement les mêmes thèmes, dit-il. Nous avons des mesures pour encourager l’émigration, des documents sur la question des visas des pays neutres, toujours pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous avons des documents dans lesquels de nombreux citoyens américains et le gouvernement américain lui-même expriment leur gratitude au Saint-Siège pour ce qu’il a fait pour les Juifs pendant la même période. C’est un matériel d’archives qui prouve l’existence d’un réseau consolidé de relations pour sauver les personnes persécutées, qui traverse deux pontificats. »

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  • Belgique : prier Notre-Dame de Guadalupe contre l'avortement et pour les enfants à naître

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    source

    Prière à Notre-Dame de Guadalupe contre l'avortement et pour les enfants à naître

    Prière à Notre-Dame de Guadalupe

    Sainte-Mère de Dieu et de l'Église, Notre-Dame de Guadalupe, Tu fus choisie par le Père pour le Fils par le Saint-Esprit.

    Tu es la Femme vêtue de soleil qui peine pour donner naissance au Christ, alors que satan, le Dragon Rouge, attend afin de dévorer Ton enfant.

    De même qu'Hérode chercha à détruire Ton Fils, Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, et dans le processus, massacra beaucoup d'enfants innocents, ainsi, de nos jours, l'avortement assassine beaucoup d'enfants à naître et exploite beaucoup de mères dans son attaque contre la vie humaine, l'Église, le Corps du Christ.

    Mère des Innocents, nous prions Dieu en Toi pour Ses dons de Ton Immaculée Conception, Ta préservation du péché actuel, Ta plénitude de Grâce, Ta Maternité Divine et ecclésiale, Ta Virginité Perpétuelle et Ton Assomption en Corps et en Âme au Ciel.

    Ô Toi, le secours des chrétiens, nous Te supplions de protéger toutes les mères des enfants à naître et les enfants en leur sein. Nous implorons Ton aide pour que cesse cet holocauste de l'avortement. Fais fondre les coeurs afin que la vie soit respectée.

    Sainte-Mère, nous prions Ton Coeur Douloureux et Immaculé pour toutes les mères et tous les enfants à naître afin qu'ils aient la vie sur la terre et, par le Précieux Sang répandu par Ton Fils, qu'ils entrent avec Lui dans le paradis. Nous prions aussi Ton Coeur Douloureux et Immaculé pour tous les avorteurs et ceux qui les soutiennent afin qu'ils se convertissent et acceptent Ton Fils, Jésus Christ, comme leur Seigneur et Sauveur. Défends tous les enfants dans cette bataille contre satan et les esprits mauvais dans l'obscurité présente.

    Nous désirons que les enfants innocents non encore nés et qui meurent sans baptême soient baptisés et sauvés. Nous Te demandons de nous obtenir cette Grâce pour eux et le repentir, la réconciliation et le pardon de Dieu pour leurs parents et leurs assassins.

    Que soit révélée, une fois de plus, dans l'histoire du monde, l'infinie Puissance de l'Amour Miséricordieux. Qu'il mette fin au mal. Qu'il transforme les consciences. Que Ton Coeur Douloureux et Immaculé révèle à tous la lumière de l'espoir. Que le Christ-Roi règne sur nous, nos familles, nos cités, nos états, nos nations et sur toute l'humanité.

    Ô Clémente, Ô Aimante, Ô Douce Vierge Marie, entends nos supplications et accepte ce cri de nos coeurs.

    Notre-Dame de Guadalupe, Protectrice des enfants à naître, Prie pour nous !

    L'image de Notre Dame s'est soudain éclairée...

    (Communiqués de l'ACIM le 24-04-2007)

    Miracle dans la basilique de Notre-Dame de Guadalupe !

    Voici une photo du miracle survenu le 24 avril 2007 à la Basilique Notre-Dame de Guadalupe à Mexico, après la décision du conseil municipal de cette ville de légaliser l'avortement à la demande jusque-là interdit. Ce document présenté ici a été envoyé depuis le Mexique par le Père Luis Matos, supérieur de la Communauté des Béatitudes...

  • Pour Mgr Gallagher, Pie XII va émerger dans toute sa grandeur des archives

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    Ouverture des archives du pontificat de Pie XII, 81 ans après son élection

    De Vatican News :

    Pour Mgr Gallagher, Pie XII va émerger dans toute sa grandeur des archives

    Entretien avec le secrétaire aux Relations avec les États : les documents mis à la disposition des universitaires à partir de ce 2 mars retraceront le grand travail de charité d’Eugenio Pacelli et aussi les tentatives d’entrer en contact avec le bloc soviétique.

    Tout est maintenant prêt pour l'ouverture des Archives du Saint-Siège relatives au pontificat de Pie XII. Parmi les documents qui seront mis à la disposition des chercheurs figurent ceux des Archives historiques de la Section des relations avec les États de la Secrétairerie d'État. Nous en avons parlé avec Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire aux Relations avec les États.

    Avec l'ouverture des archives historiques de la section des relations avec les États, quels types de documents seront consultables ?

    Les Archives historiques de la section des Relations avec les États sont les archives d'une institution encore vivante et d'origine assez récente, c'est-à-dire dont les origines remontent à 1814. Les Archives historiques de la Secrétairerie d'État (section des Relations avec les États) sont physiologiquement liées à l'action de l'institution productrice. Sa physionomie réside précisément dans le développement et l'action de la Secrétairerie d'État à l'échelle internationale, la diplomatie du Pape en défense de la paix et de la justice pour les peuples. Les documents qui ont appartenu à la Sacrée Congrégation pour les Affaires Ecclésiastiques Extraordinaires (AA.EE.SS.) et, après les années 1960, au Conseil pour les Affaires Publiques de l'Église (AA.PP.) sont tous conservés dans notre section. En outre, les sessions de la réunion des cardinaux de la Sacrée Congrégation des AA.EE.SS. sont conservées ; le Fonds Caprano et les documents du cardinal Agostino Casaroli.

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  • Le virus qui empoisonne l’Eglise

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    thumbnail (1).pngLu dans la « nieuwsletter » mensuelle de l’abbé Ralph Schmeder, responsable du service presse du diocèse de Liège : 

    « Chère lectrice, cher lecteur, 

    Permettez-moi un parallèle entre deux actualités des derniers jours qui ont défrayé la chronique, l’une d’ordre général, l’autre intéressant principalement les catholiques.

    Un tout petit virus provoque une maladie qui fait frémir le monde entier. Le coronavirus est arrivé en Europe et sème la panique, notamment en Italie. Les bourses tremblent, l’économie est au ralenti, et, fait assez rare, même l’Eglise catholique supprime des célébrations pour ne pas exposer les fidèles à une contamination éventuelle. D’accord, il faut tout faire pour arrêter la propagation de cette maladie inconnue, la COVID-19, qui ressemble très fortement à une grippe ordinaire, avec, comme symptômes, la fièvre, la fatigue, une toux sèche, un écoulement nasal, des maux de gorge ou une diarrhée. En même temps, aucune comparaison avec d’autres épidémies bien plus meurtrières comme l’Ebola où la moitié des personnes infectées décèdent alors que, pour le coronavirus, on est actuellement à 3 % de décès ! D’ailleurs, certaines personnes, bien qu’infectées, ne présentent aucun symptôme et se sentent bien. La plupart (environ 80 %) des personnes guérissent sans avoir besoin de traitement particulier. Qu’on ne tombe donc pas dans l’hystérie, surtout du côté des autorités civiles qui décident les mesures pour combattre efficacement la pandémie !

    De l’autre côté, il y a une semaine, nous avons appris les révélations sur la face cachée d’une des grandes personnalités chrétiennes du christianisme moderne : Jean Vanier. Les abus sexuels dont le fondateur de l’Arche s’est rendu coupable sont graves et inexcusables. On peut donc comprendre le désarroi de nombreux chrétiens et de tous ceux qui sont proches de la Communauté de l’Arche ou de Foi et Lumière. Mais ici aussi, le danger de réactions démesurées est présent. Les pratiques douteuses de Jean Vanier héritées, semble-t-il, du père Thomas Philippe, son accompagnateur spirituel et ami, font partie d’un ensemble bien plus large de scandales révélés ces dernières années. Ils donnent l’impression que l’Eglise est infectée partout par le virus des déviances sexuelles, jusque dans les sphères les plus hautes. Si on ne peut plus faire confiance à des icônes comme Jean Vanier, ne faut-il pas remettre en question toute l’institution et son invitation à la « sainteté » de ses membres ?

    Dans les deux exemples que j’ai cités, les médias jouent évidemment un rôle fondamental, comme caisse de résonnance et focalisateurs de ces réalités. En présentant le coronavirus comme une « menace » pour toute l’humanité dont il faut se protéger par des moyens drastiques, on risque de semer une panique peu utile. Et lorsque certains médias se limitent à présenter les failles de l’Eglise et de ses représentants, ils provoquent le doute général au sujet de l’institution. Dieu seul est juge de Jean Vanier et des souffrances qu’il a infligées à ses victimes, mais continuons à rendre grâce pour cette vague immense d’amour au profit des personnes handicapées que son engagement a permise.

    Attention, je ne veux pas minimiser les agissements du fondateur de l’Arche et des auteurs d’actes pédophiles. D’ailleurs, que les responsables de l’Eglise puissent en tirer les conclusions et mettre en place les réformes qui s’imposent ! Que tout cela se passe dans une transparence maximale ! Que les criminels soient punis et les victimes écoutées !

    Mais que cela n’ébranle pas notre foi dans le Dieu de Jésus-Christ qui, tout au long de ce carême, nous invite à revenir à l’essentiel : vivre dans la lumière du Ressuscité !

    Bon carême à chacune et chacun »

    Ref.Le virus qui empoisonne l’Eglise

    JPSC

  • Le virus de la peur ?

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    De Thierry Vissac :

    Thierry Vissac aborde le sujet des virus récurrents* dont les médias et les réseaux sociaux font leurs grands titres à longueur de journées et de mois. Il questionne la pertinence de cette "information" planétaire en faisant un lien avec le virus le plus contagieux à l'oeuvre : celui de la peur. L'usage de chiffres hors contexte et isolé d'une vision d'ensemble ne peut être une information constructive et bienveillante. La compréhension spirituelle de l'existence est seule capable d'appréhender les "menaces du monde" dans une perspective saine.

  • Asia Bibi témoigne de sa foi sur KTO

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    De KTO :

    Asia Bibi témoigne de sa foi sur KTO

    02/03/2020

    Son portrait a circulé sur les médias du monde entier. Celui d’Asia Bibi, chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème, pour simplement avoir bu un verre d’eau tiré d’un puits utilisé par les musulmans. Son visage nous est devenu familier. Au fil des années, KTO a relayé les nouvelles qui nous parvenaient sur sa situation et sur la mobilisation internationale pour sa libération. Emprisonnée pendant près de 10 ans, elle a été définitivement acquittée en janvier 2019 et est exilée avec sa famille au Canada dans un lieu secret, car sa vie reste menacée. Elle souhaiterait venir vivre en France. La sortie fin janvier du livre « Enfin libre ! » co-écrit avec la journaliste Anne-Isabelle Tollet qui s’est battue pour sa libération, nous permet de découvrir, derrière ce visage symbole d’une injustice, qui est cette femme. On pourrait même dire une sacrée femme, qui a survécu à 10 ans de captivité dans des conditions difficiles, et dont la foi que l’on découvre au fil des pages, impressionne. Asia Bibi est de passage à KTO et nous livre un témoignage édifiant.

  • Chine : le coronavirus n'arrête pas la persécution religieuse

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    De TANG ZHEA sur le site Bitter Winter :

    Le coronavirus n'arrête pas la persécution religieuse

    01/03/2020

    Malgré la propagation du virus, le Parti Communiste Chinois persécute les croyants en accusant ceux qui prient pour les malades et les défunts de "mettre en danger la stabilité sociale.

    Malgré la lutte pour faire face à la propagation de la maladie mortelle causée par le virus COVID-19, la persécution religieuse semble rester l'une des principales priorités du gouvernement. Selon de nombreux rapports à travers le pays, les croyants ont continué à être persécutés au cours des deux premiers mois de l'année. Depuis début février, la police a arrêté au moins 30 fidèles de l'Église du Dieu Tout-Puissant (CDO) dans les provinces du Fujian et du Shandong, le mouvement religieux le plus sévèrement persécuté en Chine.

    Un membre de la CDO a déclaré à Bitter Winter que, selon des documents secrets internes du PCC, d'ici 2020, le gouvernement avait prévu de lancer une opération à grande échelle contre l'Église et a ajouté qu'à son avis, "si l'épidémie ne s'était pas propagée, les arrestations auraient été beaucoup plus nombreuses ».

    Certains fidèles ont été arrêtés uniquement parce qu'ils priaient pour les victimes du coronavirus ou partageaient des photos et des messages liés à l'épidémie. Selon un reportage de Radio Free Asia, Sun Feng, un chrétien de Zibo, une ville du Shandong, avait diffusé un message en ligne le 31 janvier invitant les gens à prier et à jeûner pendant neuf jours pour la fin de l'épidémie. Le 7 février, l'homme a été arrêté et détenu pendant 24 heures. Déjà en 2014, quand il a appris les protestations contre les changements du système électoral à Hong Kong, Sun avait été condamné à cinq ans de prison pour "incitation à la subversion du pouvoir de l'Etat" coupable d'avoir soutenu ouvertement la soi-disant "révolution des parapluies" de la région administrative spéciale (Hong Kong).

    Le rapport raconte également l'histoire de Li Wanhua, pasteur de l'église Fengle à Jiangmen, une ville de la province du Guangdong. La police l'a convoqué le 14 février pour avoir republié des photos et des messages concernant Li Wenliang, le médecin qui a été réduit au silence par les autorités pour avoir tenté d'avertir les gens des dangers du virus qui l'a tué plus tard. Le même pasteur avait déjà subi la persécution du PCC. Le 14 juin 2018, il avait été arrêté par le bureau de la sécurité publique du comté de Heshan dans la préfecture de Jiangmen pour "organisation et utilisation de sociétés secrètes réactionnaires et d'organisations sectaires et sabotage des forces de l'ordre par le biais du superstition ». Le pasteur a ensuite été libéré sous caution.

    Il pastore Li Wanhua

    Pasteur Li Wanhua
    Le pasteur Li Wanhua a été réprimandé pour avoir diffusé des photos et des messages du dr. Li Wenliang (photo par RFA)

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  • Bruxelles, UOPC, 13 mars : présentation de "Pour vous qui suis-je?" par l'abbé Dominique Janthial

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    Du site de la Librairie UOPC :

    13 MARS 2020

    DOMINIQUE JANTHIAL PRÉSENTE "POUR VOUS, QUI SUIS-JE?""RENCONTRER JÉSUS ET SE REDÉCOUVRIR SOI-MÊME"

    dominique-janthial-uopc

    Dominique Janthial nous entraîne dans un passionnant voyage : voyage au cœur du Nouveau Testament, voyage dans notre propre cœur. En se fondant sur une exégèse aussi solide qu’accessible, il nous fait vivre les rencontres de l’Évangile, qui permettent de découvrir le Christ autant que nous-mêmes : avec Zachée, se reconnaître perdu ; avec la Samaritaine, découvrir sa soif profonde ; avec Pierre, se découvrir fils de Dieu ; avec Marie-Madeleine, se libérer de nos jeux de rôle pour trouver notre mission, etc. Entre Lectio Divina et développement personnel, ce livre nous invite à la liberté !

    Prêtre du diocèse de Malines-Bruxelles et membre de la communauté de l’Emmanuel, Dominique Janthial enseigne l’Écriture Sainte et l’anthropologie.

    Entrée gratuite. Réservation souhaitée par mail via event@uopc.be.

    Vendredi 13 mars à 18 h 00

    à l'UOPC, Avenue Gustave Demey 14-16, 1160 Bruxelles

  • Pakistan : un jeune chrétien torturé à mort pour s’être lavé dans un puits

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    De Vatican News :

    Pakistan : un chrétien torturé à mort pour s’être lavé dans un puits

    Ce 28 février, Saleem Masih, jeune Pakistanais de 22 ans, est mort à la suite de coups reçus par des musulmans l’ayant vu se rincer dans un puits.

    Anne-Quitterie Jozeau – Cité du Vatican

    En rentrant des champs le 25 février dernier, Saleem Masih s’est arrêté quelques instants pour se laver dans un puits, à Kasur dans la province du Pendjab au Pakistan. Un groupe d’hommes musulmans a alors fait irruption, commençant par l’insulter, le traitant de «sale chrétien» et l’accusant de «polluer l’eau». Ils l’ont ensuite attaqué et attaché ses pieds et mains, pour le rouer de coups à l’aide de barres de fer et de bâtons.

    Transféré deux jours après son attaque à l’hôpital, Saleem Masih a succombé à ses blessures, selon le quotidien Pakistan Today. Son père Ghafoor Masih, informé seulement 4 heures après l’agression, dénonce les policiers présents, qui y «assistaient tels des spectateurs».

    Vive réaction du gouvernement

    Mis au courant de l’évènement, le Premier ministre pakistanais Imran Khan s’est prononcé sur le sujet: «quiconque au Pakistan s'en prend à nos citoyens non-musulmans ou à leurs lieux de culte sera traité avec sévérité. Nos minorités sont des citoyens égaux de ce pays».

    Ejaz Alam Augustine, l’actuel ministre des droits de l’Homme et des minorités du Pendjab a affirmé avec véhémence que des mesures sévères seront prises contre les coupables et les policiers concernés.

    Une situation bien courante

    L’Église a également réagi. Le père Qaisar Feroz, secrétaire exécutif de la commission épiscopale pour les Communications sociales s’est exclamé : «cet acte de discrimination et de préjudice révèle la plus haute intolérance des personnes impliquées dans l’assassinat de jeunes chrétiens».

    Nasir Saeed, directeur de l’ONG Centre for Legal Aid, Assistance and Settlement (CLAAS), relève encore que «ceci n’est pas un cas isolé mais l’un de ceux qui se vérifient chaque jour sur tout le territoire pakistanais et souvent pas même cité dans les moyens de communication ». Il ajoute : «il est nécessaire de prendre des mesures et de rétablir la justice, de mettre un terme à la torture et au traitement discriminatoire sur base religieuse».

    (Avec Fides)