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  • Coronavirus : les précautions recommandées par les évêques de Belgique

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    Coronavirus : l’Église catholique belge prend elle aussi des précautions

    Le gouvernement appelle à la vigilance et à prendre des précautions concernant le coronavirus Covid-19.

    Les évêques belges se joignent à cet appel et demandent aux communautés de croyants catholiques de notre pays d’observer avec effet immédiat et lors de toute assemblée, les mesures de précaution suivantes :

    • Eviter de se serrer la main ou de s’embrasser lors du don de la paix
    • Pas d’utilisation d’eau bénite en entrant et en sortant de l’église
    • La communion est uniquement reçue sur la main. Elle est uniquement distribuée par celui qui préside si c’est possible.

    Les évêques remercient tous ceux qui, avec beaucoup de dévouement et d’expertise, font tout leur possible pour limiter la propagation du coronavirus Covid-19 et soigner de manière optimale les personnes infectées.

    La 

    SIPI -Bruxelles, le 2 mars 2020

    Prenez aussi des gants et un masque pour distribuer la communion « dans la main » : c’est déjà ce qu’on peut voir à Malte J

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    JPSC

  • La souscription aux Mélanges offerts à Mgr André Léonard, à l'occasion de son 80ème anniversaire, est ouverte

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    Le 6 mai prochain, Mgr A. Léonard fêtera son quatre-vingtième anniversaire.

    Anciens étudiants de Mgr à l'UCL, Monsieur l'Abbé Eric Iborra (paroisse Saint-Roch, Paris) et Isabelle Isebaert qui a été directrice de l'Ecole de la Foi (Namur), ont conçu le projet de lui offrir, à cette occasion, un volume de Mélanges, hommage de gratitude à celui qui fut, pour beaucoup, un guide avisé  et un courageux confesseur de la foi.

    Ce volume sortira, comme prévu, en mai 2020 pour l'anniversaire de Monseigneur, sous le patronage des cardinaux Erdö et Müller, et du professeur Rémi Brague. Il contient les contributions d'une quarantaine d'auteurs, philosophes et théologiens pour la plupart (au nombre desquels par exemple : le cardinal Müller, Rémi Brague, Stéphane Mercier, Mgr Pascal Ide, Mgr Warin, Mgr M.Schooyans, le Père J.M Verlinde, Mme  Carine Brochier, M. Michel Ghins , le P. B. Pottier, le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine...) et compte plus de 600 pages.

    Pour financer les coûts d'édition, l'ouvrage est proposé en souscription, au prix de 20 € seulement et les  souscripteurs ont, s'ils le souhaitent,  la possibilité de figurer dans la tabula gratulatoria  et de s'associer ainsi  nommément à l'hommage rendu à Monseigneur Léonard.

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    Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ

    Mélanges offerts à Mgr André Léonard,
    archevêque émérite de Malines-Bruxelles, à
    l'occasion de son 80ème anniversaire

    Parution : 20 mai 2020
    ISBN : 978-2-249-91046-3
    676p. - 29 €

    « Montrer aux hommes le chemin qui mène au Christ » : telle est, selon les termes du pape émérite Benoît XVI dans une lettre-préface, la façon dont Mgr André Léonard a vécu sa vocation de prêtre et de professeur. Publié à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire, le 6 mai 2020, ce recueil d'études se veut un témoignage de gratitude envers celui qui fut, pour beaucoup, un maître de vérité chrétienne et un guide sûr en des temps de grande confusion.

    Près de quarante confrères et amis se sont associés à cet hommage, offrant ainsi un vaste panorama d'essais sur la théologie des sacrements et la figure du prêtre, l'histoire de la philosophie, la métaphysique (vérité, don et amour), l'éthique (dignité et vocation de l'homme), l'écologie, l'art et la littérature, la fin des temps (« Viens Seigneur Jésus ! »).

    En souscrivant dès à présent, vous pouvez acquérir le volume au prix de 20 € (hors frais de port) et contribuer ainsi au financement de l’édition. Si vous le souhaitez, votre nom figurera dans la Tabula gratulatoria insérée dans l’ouvrage. Dans ce cas, n’oubliez pas de cocher la case correspondante ci-dessous et d’y indiquer le titre de civilité (M, Mme, Mlle, Sœur, Père…) qui doit accompagner votre nom. Les souscriptions doivent nous parvenir au plus tard le 10 avril 2020.

    O Je souhaite figurer dans la Tabula gratulatoria avec le titre de civilité ………………...................

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    BON DE COMMANDE à retourner à Elidia - 9, espace Méditerranée 66000 Perpignan

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  • Coronavirus : un évêque refuse de céder à la panique

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    De Mgr Roland, évêque de Belley Ars, sur le site de l'Eglise dans les pays de l'Ain :

    Epidémie du coronavirus ou épidémie de peur ?

    Photo Jean-François Grimmer

    Plus que l’épidémie du coronavirus, nous devons craindre l’épidémie de la peur ! Pour ma part, je me refuse de céder à la panique collective et de m’assujettir au principe de précaution qui semble mouvoir les institutions civiles.

    Je n’entends donc pas édicter de consignes particulières pour mon diocèse : les chrétiens vont-ils cesser de se rassembler pour prier ? Vont-ils renoncer à fréquenter et à secourir leurs semblables ? Hormis les mesures de prudence élémentaire que chacun prend spontanément pour ne pas contaminer les autres lorsqu’il est malade, il n’est pas opportun d’en rajouter. 

    Nous devrions plutôt nous souvenir que dans des situations bien plus graves, celles des grandes pestes, et alors que les moyens sanitaires n’étaient pas ceux d’aujourd’hui, les populations chrétiennes se sont illustrées par des démarches de prière collective, ainsi que par le secours aux malades, l’assistance aux mourants et la sépulture des défunts. Bref, les disciples du Christ ne se sont ni détournés de Dieu ni dérobés au semblable. Bien au contraire ! 

    La panique collective à laquelle nous assistons aujourd’hui n’est-elle pas révélatrice de notre rapport faussé à la réalité de la mort ? Ne manifeste-elle pas les effets anxiogènes de la perte de Dieu ? Nous voulons nous cacher que nous sommes mortels et, nous étant fermés à la dimension spirituelle de notre être, nous perdons pied. Parce que nous disposons de techniques de plus en plus élaborées et plus performantes,  nous prétendons tout maîtriser et nous occultons que nous ne sommes pas les maîtres de la vie ! 

    Au passage, notons que l’occurrence de cette épidémie au moment des débats sur les lois de bioéthique nous rappelle fort heureusement notre fragilité humaine ! Et cette crise mondiale présente au moins l’avantage de nous rappeler que nous habitons une maison commune, que nous sommes tous vulnérables et interdépendants, et qu’il est plus urgent de coopérer que de fermer nos frontières !

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  • Mgr Aupetit :" Une culture sans culte devient une inculture soumise au pulsionnel immédiat, au pouvoir de l’argent roi."

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    Du site de l'Eglise catholique à Paris, ce texte de Mgr Michel Aupetit paru dans "L’Homme nouveau" (mars 2020) :

    « La culture a besoin du culte pour conduire l’homme à ce qui le dépasse infiniment. Une culture sans culte devient une inculture soumise au pulsionnel immédiat, au pouvoir de l’argent roi. » Interview parue dans le hors-série N°38-39.

    J’imagine le compagnon qui tailla la première pierre de Notre-Dame de Paris : la pierre de fondation, enfouie en terre, que nul ne peut voir, comme un grain qui meurt et porte un fruit de gloire. Il ne verrait pas la fin de son ouvrage, il serait mort bien avant la consécration de la cathédrale. Il le savait bien. Il était heureux pourtant de participer au vaste effort des hommes quand ils veulent édifier un Temple. Il travaillait pour les siècles et pour l’invisible. Plus encore, il travaillait pour l’Éternel. Il mettait tout son art au service du Dieu d’Amour, du Très-Haut qui s’est fait très-bas pour nous élever vers le Père. Il savait que Dieu s’était fait tout petit, caché dans un morceau de pain, mystère de son Corps livré. Il voulait donner un écrin magnifique à cette humble présence. Il était un peu fou sans doute… Mais « ce qu’il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi » (I Co 1, 27).

    Un acte de foi

    Tout ce labeur des hommes, toute cette peine, toute cette intelligence et ce savoir-faire s’inclinait devant le Mystère eucharistique, insignifiant aux yeux du monde, mais source et sommet de toute la vie chrétienne. La cathédrale est un acte de foi, folie aux yeux du monde, mais « sagesse de Dieu et puissance de Dieu » (I Co 1, 23).

    On avilit l’homme quand on ne donne pas sens à son travail. Charlot, dans Les Temps modernes, fuit la monotonie d’un labeur sans aucun sens qui réduit l’homme à une machine de production, un rouage insignifiant dans une usine gigantesque. Combien de nos contemporains ont le sentiment amer d’un travail désincarné, déshumanisé ? On en voit qui après de brillantes études deviennent menuisiers ou pâtissiers, pour retrouver le sens de la terre, l’obéissance au réel, pour transformer la matière de leurs mains et lui faire porter son fruit. J’ai eu la joie de recevoir Alexis Grüss à déjeuner pour préparer la Messe de Minuit que nous avons célébrée sous son chapiteau. Il a eu cette parole en regardant ses mains qui ont dressé tant de chevaux, dompté tant de fauves : « Les mains… Elles sont toute notre présence au monde ».

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  • Pologne : quand des enfants survivant à un avortement raté sont noyés dans du formol sans anesthésie...

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    Via le Salon Beige :

    Des enfants sont noyés dans du formol sans anesthésie quand ils naissent vivants après un avortement raté

    Des enfants sont noyés dans du formol sans anesthésie quand ils naissent vivants après un avortement raté

    D’Olivier Bault dans Présent :

    Connue mondialement depuis la sortie du film Unplanned, basé sur son histoire telle qu’elle l’a racontée dans le livre du même nom, la militante pro-vie américaine Abby Johnson était en Pologne du 11 au 15 février. Cette ancienne directrice de clinique-avortoir de Planned Parenthood (nommée « employée de l’année en 2008 ») s’est convertie à la défense de la vie en 2009 après avoir assisté à un avortement réalisé avec échographie sur un enfant à la 13e semaine de grossesse, puis s’est convertie à la foi catholique en quittant l’Eglise épiscopale (qui est ouvertement pro-avortement et pro-LGBT) en 2012. Elle est aujourd’hui mère de huit enfants et dirige l’organisation And Then There Were None spécialisée dans l’aide aux employés et personnels médicaux souhaitant quitter l’industrie de l’avortement (près de 560 personnes aidées à ce jour), mais elle est aussi très engagée dans l’aide aux femmes enceintes en difficulté. Elle milite en outre aux Etats-Unis et dans le monde en faveur de l’interdiction de l’avortement.

    En Pologne, Abby Johnson s’est exprimée dans plusieurs églises du pays, y compris à l’important sanctuaire de la Providence divine de Lagiewniki, à Cracovie. Le dernier jour de sa tournée polonaise, elle participait à Varsovie à une conférence à la Diète où elle avait été invitée par le groupe parlementaire pour la vie et la famille. Abby Johnson s’en est alors pris à ces gens qui recherchent le « compromis » sur l’avortement, appelant les Polonais à voter pour les politiciens inconditionnellement pro-vie. Certes, a-t-elle convenu, la législation polonaise est bien meilleure que la législation américaine en ce qui concerne la protection du droit à la vie. « Mes amis, je suis ici aujourd’hui pour vous mettre en garde », a-t-elle toutefois lancé aux quelque 350 personnes réunies, parmi lesquelles votre correspondant, « vous pouvez penser “nous avons une meilleure loi” et “nous protégeons mieux nos enfants”, mais des compromis ont été passés même ici, en Pologne. Il y a toujours trois raisons qui permettent de déchiqueter des enfants innocents dans le ventre de leur mère. » Abby Johnson faisait allusion aux grossesses issues d’un viol, comme celle qui a donné naissance à son fils Jude, qu’Abby et son mari ont adopté en 2015 alors qu’il était un nouveau-né. Elle faisait aussi allusion aux grossesses mettant en danger la santé physique ou la vie de la femme enceinte, qui sont des cas exceptionnels, mais surtout aux avortements eugéniques, dont une majorité, en Pologne comme ailleurs, concerne des enfants avec trois chromosomes 21 ou avec d’autres syndromes compatibles avec la vie. Or ces avortements sont généralement réalisés à un stade tardif, durant le deuxième trimestre de grossesse – autorisés jusqu’à la fin du deuxième semestre de grossesse en Pologne, ils sont sans limite de délai en France –, et la militante américaine a raconté à l’assistance médusée comment, de l’aveu même de sages-femmes polonaises qui lui avaient livré leur témoignage trois jours plus tôt, des enfants sont noyés dans un seau rempli de formol sans aucune forme d’anesthésie quand ils ont le malheur de sortir vivants du ventre de leurs mères après un avortement raté (ce qui arrive assez régulièrement avec les avortements tardifs, et pas seulement en Pologne).

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  • Bruxelles : une retraite tout en travaillant ? C’est possible à Notre-Dame de Stockel ! (2 au 8 mars)

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    Une retraite tout en travaillant ? C’est possible à Notre-Dame de Stockel !

    Vous pourrez commencer le Carême dans de bonnes conditions, tout en continuant à pratiquer votre activité professionnelle, entre ce lundi 2 mars et le dimanche 8 mars.  Il vous suffit de vous rendre à la Paroisse Notre-Dame de Stockel.  « Nous voulons permettre aux personnes de vivre une retraite dans la vie, tout en approfondissant leur chemin de Carême » nous explique le zélé Prêtre de la Paroisse, l’abbé Édouard Marot.  Le Frère Marc, Fondateur de la Fraternité de Tibériade avait été notre guide sur le chemin de la sainteté, l’année dernière.  Cette année, le Père Jean-Marc de Terwangne nous inviter à nous laisser renouveler par la Puissance de l’Esprit-Saint et à (re)découvrir le don et l’engagement de notre Baptême.  Le responsable du Foyer de Charité de Spa-Nivezé nous offrira chaque soir un enseignement édifiant qui nous fera découvrir que notre vocation de baptisé, c’est d’être un Vivant.  Ceux qui connaissent ce prédicateur se réjouiront de l’écouter ...  Pour une fois, ils ne devront pas se rendre en voiture dans les campagnes spadoises !

    Chaque soirée débutera par une messe à 18h30, suivie d’un repas où se retrouveront ceux qui auront réservé leur place. A 20h30, suivra un enseignement dans le style des Foyers de Charité, lequel se terminera à 22h précises.  Il n’est pas nécessaire de s’inscrire si vous ne participez qu’aux prédications.

    « Le jeudi 5 mars, les Prêtres seront particulièrement choyés » nous confie l’audacieux abbé Marot, à l’origine de ces retraites de Carême.  « Nous espérons que beaucoup de fidèles inviteront un Prêtre qu’ils apprécient, l’accompagneront lorsqu’il concélébrera la messe de 18h30 puis partageront le repas communautaire, avant de vivre la soirée de reconnaissance avec lui également » espère ce vigoureux Prêtre en charge de la Pastorale francophone de Notre-Dame de Stockel.  Pour d’évidentes questions d’organisation, il est demandé de s’inscrire via www.ndstockel.be, afin de prévoir suffisamment de nourriture pour les fidèles et pour les Prêtres invités par eux.  « En fin de soirée, l’assemblée sera invitée à prier avec ferveur pour les Prêtres présents » continue l’abbé Marot qui ne ménage pas ses efforts afin que cette retraite ait désormais lieu chaque année.  « Il faut aimer nos Prêtres, prier pour eux et demander au Père d’en envoyer de nouveaux à Sa Vigne, en Amazonie et ... en Belgique aussi » poursuit ce Prêtre qui aime son sacerdoce.

    La retraite se terminera le dimanche 8 mars par une eucharistie au cours de laquelle le sacrement des malades sera offert à tous ceux qui en auront fait la demande orale ou via www.ndstockel.be.  Une autre occasion d’être un vivant, malgré la souffrance ...

    « Pendant cette retraite dans la vie, les Paroissiens de Stockel se relaieront 24 heures sur 24 devant le Saint-Sacrement, afin de confier à Jésus non seulement l’Église et les vocations que nous espérons nombreuses mais aussi le monde entier » répète l’abbé Édouard Marot avec entrain.

    « Rejoignez-nous un soir ou plus et vous en ressortirez plus vivants » nous convie ce Prêtre joyeux, avant de conclure avec humour « si je devais vous conseiller un soir, je vous dirais de venir le premier car cela vous donnera envie de participer aux autres soirées ! »

    Plus d’informations ? www.ndstockel.be

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  • La riposte du cardinal Zen

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    Vers le blog du cardinal Zen
    Ci-dessous, ma traduction de la lettre.

    Monsieur le Cardinal,

    Permettez-moi d’utiliser le moyen de la lettre ouverte pour une communication plus rapide.

    Indirectement, j’ai lu votre lettre du 26 février laquelle (Prot. N. 1/2020) a également l’honneur d’avoir ainsi inauguré votre haute fonction de Doyen du Collège des Cardinaux.

    J’admire le courage dont vous faites preuve en vous aventurant dans des domaines que vous reconnaissez même comme « complexes », mettant en péril le prestige de votre honorable fonction tout juste inaugurée. Mais on sait qu’il existe aujourd’hui un vice-pape qui parvient à donner du courage à tous les serviteurs du Saint-Siège.

    Venons-en à la lettre.

    1- Pour clarifier la vision de Jean-Paul II et de Benoît XVI à l’égard du communisme, il me suffit aujourd’hui de vous renvoyer aux pages 161-162 du livre « Dernières conversations » (le pape Benoît m’en a donné un exemplaire avec la dédicace « en communion de prière et de pensée »).

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  • Congo: la RDC signe un accord-cadre avec le Saint-Siège

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    Interview de Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani (autrefois aussi dénommée Stanleyville) et Président de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) par Radio Vatican:

    JPSC

  • Le carême : un ramadan des chrétiens ?

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    Du Père Danziec sur le site de Valeurs Actuelles :

    Non, le carême n’est pas le ramadan des chrétiens !

    28/02/2020

    Mercredi dernier était celui des cendres. L’imposition de ces dernières par le prêtre sur le front des fidèles marque le début du carême chez les catholiques. Le père Danziec saisit l’occasion pour rappeler les distinctions fondamentales entre le carême catholique et le ramadan dans l’islam.

    Dans un collège privé de province, la catéchiste interroge les élèves présents au cours (non obligatoire) d’instruction religieuse : « Qu’est-ce que le carême ? », demande-t-elle. Une main hésitante se lève et la réponse incertaine d’un garçon aurait de quoi faire retourner dans leur tombe la cohorte des bons pères jésuites du siècle dernier. « Le carême, c’est pas un peu le ramadan des catholiques madame ? » Voilà donc l’ignorance crasse en matière religieuse à laquelle ont abouti cinquante ans de prédication hasardeuse et de logique d’enfouissement de l’Eglise de France. Non seulement, une quantité non-négligeable de personnes – de baptisés même – ignore aujourd’hui ce qu’est le carême, mais ils sont de plus en plus nombreux à le définir en référence à un islam plus visible, plus affirmatif et surtout plus que jamais décomplexé. Cependant cette croissance récurrente de l’islam en France, dont on aurait peine à ne pas voir le lien avec les flux migratoires, n’épuise pas à elle seule les raisons de cette situation.

    Evidemment, n’y est pas pour rien aussi une certaine rupture de la transmission de la foi dans les familles de tradition chrétienne. Dans ces dernières, on continue bien-entendu de fêter Noël ou d’organiser dans le jardin familial une chasse aux œufs le dimanche de Pâques. Lorsque le grand-père décède, on tient à ce qu’il y ait un prêtre plutôt que des laïcs pour assurer la cérémonie. Mais du mystère de l’Incarnation, de la signification de la Rédemption ou des défis de la vie éternelle, depuis longtemps elles en ignorent le sens et la portée.

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  • "Nous ne savons plus croire" et alors nous nous mettons à croire n'importe quoi...

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    D'Eugénie Bastié sur le site du Figaro Vox :

    «Parce que nous ne savons plus croire, nous nous mettons à croire n’importe quoi»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - À l’occasion de la sortie de son ouvrage Nous ne savons plus croire, le philosophe Camille Riquier revient sur la place de la croyance dans les sociétés occidentales contemporaines. Selon lui, notre époque se caractérise par un épuisement de la foi.

    29.02.2020
     
    L’Angélus de Millet
    L’Angélus de Millet angelus de Millet Wiki commons

    Camille Riquier est vice-recteur à la recherche de l’Institut catholique de Paris et professeur à la Faculté de philosophie. Spécialiste de Bergson et de Péguy, il vient de publier Nous ne savons plus croire (Desclée de Brouwer, 2020).


    FIGAROVOX.- «Nous ne savons plus croire»: tel est le titre et le constat étayé de votre livre où vous décrivez minutieusement l’état de nos croyances minées par des siècles de philosophie du soupçon. Est-ce à dire qu’on croyait mieux avant? Que la foi de nos ancêtres était plus forte, plus pure?

    Camille RIQUIER.- Reconnaître notre impuissance à croire dans nos sociétés occidentales actuelles, si tant est que nous partagions un tel constat, ne veut pas dire que l’humanité croyait mieux avant. Non, ce n’était pas mieux avant ; ce n’était d’ailleurs pas pire non plus. La fantaisie des hommes est sans limites, et il a toujours été difficile de croire. Si l’on suit la courbe des croyances selon les siècles, on s’aperçoit plutôt qu’elle épouse les soubresauts de l’histoire. La foi est variable et sinueuse, et dépend d’un grand nombre de facteurs pour se développer et accrocher le cœur des hommes. Elle a ainsi pu être naïve ou réfléchie, ignare ou instruite ; elle a pu être faible ou vigoureuse, bonne ou mauvaise ; elle a pu être encore loyale ou déloyale, formée ou informe, orthodoxe ou hérétique, constante ou capricieuse, humble ou fière… La foi pouvait être tout cela ; mais du moins, cela signifie que les anciennes humanités croyaient. Or, c’est cet acte si simple et naturel, dont on a longtemps été prodigue, qui nous semble désormais interdit, en dépit du désir qui pourrait pourtant nous y ramener. Deleuze, dans son ouvrage Cinéma 2: L’image-temps voyait même là une spécificité des temps présents: «le fait moderne, c’est que nous ne croyons plus en ce monde. Nous ne croyons même pas aux événements qui nous arrivent, l’amour, la mort, comme s’ils ne nous concernaient qu’à moitié. Ce n’est pas nous qui faisons du cinéma, c’est le monde qui nous apparaît comme un mauvais film.»

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  • Pourquoi l'extension de l'avortement à 4 mois 1/2 est une mauvaise idée

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    Même si nous ne partageons pas la position selon laquelle la législation existante en matière d'avortement serait tout à fait satisfaisante, il nous semble intéressant de partager ces réflexions d'un gynécologue :

    Un gynécologue explique pourquoi il est opposé la proposition de loi dépénalisation de l’ #avortement jusqu’à 18 semaines / 4 mois 1/2

    L'extension de l'avortement à 4 mois 1/2 est une mauvaise idée pour...
    Le Docteur Demuylder, gynécologue, nous explique pourquoi l'extension de l'avortement à 18 semaines est un acte traumatisant et techniquement difficile. L'in...
    youtube.com
  • Si, pour vaincre la peur de l'infection à coronavirus, on met nos églises à genoux...

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    D'Andrea Riccardi sur La Stampa en traduction française sur le site de Sant'Egidio :

    Si pour vaincre la peur de l'infection à coronavirus, nos églises sont mises à genoux...
    Le sociologue américain Rodney Stark note à quel point le comportement des premiers chrétiens dans les épidémies a été décisif: ils n'ont pas fui comme des païens hors des villes

    Andrea Riccardi, historien, académicien, a fondé la Communauté de Sant'Egidio en 1968. Au gouvernement Monti, il était ministre sans portefeuille pour la coopération internationale

    La Stampa : "Si pour combattre la peur, on met nos églises à genou"

    29 FÉVRIER 2020

    Les nombreuses églises fermées dans le nord de l’Italie, la suspension des messes, les obsèques célébrées en présence des seuls proches et d’autres mesures de ce genre m’ont laissé une certaine amertume.

    Je ne suis pas épidémiologiste, mais nous trouvons-nous vraiment face à des risques si grands qu’il faille renoncer à notre vie religieuse communautaire ? La prudence est de mise, mais sans doute nous sommes-nous laissé prendre la main par le grand protagoniste de l’époque : la peur. Par ailleurs, commerces, supermarchés et bars sont (en partie) ouverts, tandis que bus et métros fonctionnent. Et à juste titre. Quant aux églises, elles ont été quasiment traitées à l’égal des théâtres et des cinémas (contraints à la fermeture). Elles peuvent rester ouvertes, mais sans prière commune. Quel danger représentent les messes de semaine auxquelles participent une poignée de personnes, éparpillées sur les bancs dans des édifices de grande capacité ? Moins qu’un bar, que le métro ou le supermarché. Ce n’est qu’en Émilie que les messes de semaine ont été autorisées. Un signe fort de peur. Mais aussi l’expression de l’alignement de l’Église sur les institutions civiles.

    Les églises ne sont pas seulement un « rassemblement » à risque, mais aussi un lieu de l’esprit : une ressource en des temps difficiles, qui suscite de l’espérance, qui console et qui rappelle qu’on ne se sauve pas seul. Je ne voudrais pas remonter à Charles Borromée, en 1576-77, l’époque de la peste à Milan (épidémie bien plus grave que le coronavirus et combattue alors à mains nues), mais en ce temps-là on visitait les malades, on priait avec le peuple et on faisait une procession pieds nus et en nombre pour la fin du fléau. Assurément, la prière commune dans l’église nourrit l’espérance et la solidarité. On sait combien des motivations, fortes et spirituelles, aident à résister à la maladie : c’est l’expérience commune. Le sociologue américain Rodney Stark, écrivant au sujet de l’ascèse du christianisme dans les premiers siècles, note combien le comportement des chrétiens dans les épidémies était décisif : ceux-ci ne fuyaient pas comme les païens à l’extérieur des villes et ne s’en allaient pas comme les autres, mais, motivés par leur foi, se rendaient des visites et se soutenaient, priaient ensemble, ensevelissaient les morts. Si bien que leur taux de survie fut plus élevé que celui des païens en raison de l’assistance consciencieuse, pourtant sans médicaments, et en raison du lien communautaire et social. Les temps changent, mais les récentes mesures sur le coronavirus semblent banaliser l’espace de l’Église, révélant la mentalité des gouvernants.

    Face à la « grande peur », seul parle le message de la politique, unique et incertaine protagoniste de ces jours. Le silence dans les églises (même si elles sont ouvertes) est un peu un vide dans la société : le fait de se retrouver librement ensemble dans la prière aurait constitué un tout autre message, même si la prudence et le contrôle de soi sont de mise. Médias sociaux, radio et télévision ne le remplacent pas. On comprend pourquoi l’archevêque de Turin, monseigneur Nosiglia, déplore que, dans l’arrêté pris par la Région Piémont (semblable aux autres régions du nord) « les services religieux sont considérés comme superflus et donc non exemptés de mesures restrictives ». Ainsi : « superflus ». C’est un fait sur lequel il convient de réfléchir : c’est le produit d’une politique qui nourrit la peur, même si parfois elle exhibe des symboles religieux. Mais le symbole religieux par excellence est la communauté en prière. Pas même à l’époque des bombardements et du passage du front durant la Seconde Guerre mondiale (quand l’Église fut l’âme de la tenue d’un peuple), les églises n’ont pas été fermées ni les prières suspendues. Au contraire, le peuple se rassemblait avec confiance dans ces lieux, malgré les dangers des bombes et des massacres. Sans doute la collaboration de l’autorité ecclésiastique locale avec les autorités régionales a-t-elle été trop entendue comme une subordination à ces dernières. On finit ainsi par banaliser la présence et l’apport de l’Église, qui apporte au contraire sa contribution à la vie des personnes. De tristes funérailles ont lieu au cimetière, rien qu’avec quelques proches. Le « silence » et la solitude religieuse ajoutent à la gravité et à la difficulté de la situation. Nous essayons d’écouter les sentiments du « peuple de Dieu » : à Padoue, la famille d’une jeune fille de 14 ans, écrasée par le malheur, a refusé les obsèques en cercle privé et a obtenu de la part des autorités une cérémonie à l’extérieur pour faire participer de nombreux jeunes.