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  • Vatican : un imbroglio financier et judiciaire qui risque d'être embarrassant pour le pape

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    Un article de Sandro Magister sur Settimo Cielo

    Le procès du siècle requiert le pape au tribunal. Qui risque également un incident avec la Chine.

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    Parmi les documents en possession du tribunal du Vatican appelé à juger le cardinal Giovanni Angelo Becciu et d'autres accusés, dont la prochaine audience est fixée au 25 janvier, figure une note d'information au sommet de laquelle il est écrit que "lors de l'audience du 6 avril dernier, le Saint-Père a donné la permission de rendre publique la note susmentionnée". Signé : Edgar Peña Parra, Secrétaire d'État par intérim.

    C'est ce que fait Settimo Cielo dans ce billet : fournir aux lecteurs les caractéristiques essentielles de ce document jusqu'ici inédit, remis par Peña Parra au tribunal du Vatican pour décrire la situation de la Secrétairerie d'État au moment de sa prise de fonction en tant que suppléant, le 15 octobre 2018, " ainsi que certains aspects du travail de la Secrétairerie d'État concernant l'immeuble du 60 Sloane Avenue à Londres ".

    Le dossier compte 322 pages, avec de nombreuses annexes, mais les pages clés sont les vingt premières avec la note de Peña Parra. Il s'agit notamment d'informations qui pourraient créer un incident diplomatique avec nul autre que la Chine.

    En effet, on y lit "quelques nouvelles fournies par l'archevêque de Vilnius (Lituanie) concernant l'insécurité" du système informatique du Vatican. M. Peña Parra a précisé : "Un neveu de l'archevêque, expert en la matière, avait la preuve de l'intrusion de la Chine dans notre système informatique et nous en avions la preuve".

    *

    Au-delà de la vulnérabilité informatique, le tableau que Peña Parra dresse de la Secrétairerie d'État et en particulier de son bureau administratif dirigé à l'époque par Mgr Alberto Perlasca est résolument critique.

    "Le Saint-Père avait demandé un audit du bureau administratif et des fonds de la Secrétairerie d'État, qui aurait dû être achevé avant l'arrivée du nouveau remplaçant", c'est-à-dire Peña Parra à la place de son prédécesseur Becciu.

    Mais rien de tout cela n'a été fait. M. Peña Parra a écrit que M. Perlasca a justifié son manquement en arguant que "la Secrétairerie d'État avait vécu des moments très difficiles ces dernières années avec le Secrétariat à l'économie, en raison des prétentions du cardinal George Pell à prendre le contrôle de toute l'administration du Saint-Siège, ce qui signifiait interférer dans les compétences propres de la Secrétairerie d'État dans le domaine administratif. Deuxièmement, Mgr Perlasca était d'avis que tant le précédent Auditeur général, le Dr Libero Milone, que l'actuel Auditeur général, le Dr Alessandro Cassinis Righini, n'étaient pas des personnes dignes de confiance".

    Peña Parra écrit que l'auditeur et lui-même ont insisté à plusieurs reprises pour que la volonté du pape soit respectée. Mais en vain. Le bureau administratif a fait une "grève blanche", sans changer d'un iota son "modus operandi" systématique, décrit comme suit :

    "C'est un mécanisme dans lequel le supérieur est mis sous pression, le poussant à agir rapidement, prévoyant des événements 'catastrophiques', tels que : 'Si vous ne signez pas immédiatement, vous risquez de perdre beaucoup d'argent'. [J'ai souvent été interrompu de manière inattendue lorsque je recevais des ambassadeurs, des évêques, etc. pour signer des documents urgents qui, selon eux, ne pouvaient pas attendre la fin des entretiens. [Le leitmotiv constant était que je ne connaissais pas la "machine" et que, par conséquent, les incertitudes que je soulevais n'étaient pas fondées et ne faisaient que ralentir le travail du bureau administratif".

    La mauvaise gestion concernait également l'argent détenu par le Secrétariat d'État, déposé dans trois fonds de placement et dans pas moins de treize banques, les contrats respectifs étant "presque toujours conclus en faveur des contreparties". Sans parler des "erreurs graves" dans les comptes, qui ont "gonflé de manière injustifiée la valeur du patrimoine géré par le Secrétariat d'État", qui, à une certaine date, a été considéré comme valant 603 millions d'euros alors qu'il s'agissait en fait de 425 millions.

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  • Où va l’Eglise aujourd’hui ? L’évêque de Toulon-Fréjus, Mgr Dominique Rey, 70 ans, n’a pas dit son dernier mot :

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    Lu sur le site web du « salon beige »,sous la signature d’Antoine Bordier :

    Rey 20211219-212418b-scaled-735x600.jpg« Une page se tourne avec l’évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, Mgr Dominique Rey : celle de 2021. Une autre, toute blanche encore, va se noircir de quelques lettres, de quelques mots, de quelques phrases : celle de 2022. Celui qui fêtait ses 20 années à la tête du diocèse, l’année dernière, fêtera, en 2022, ses 70 ans de pèlerinage terrestre, ou plutôt de navigation maritime. Car, face aux avis de tempête, sur cette mer agitée, il est entre deux eaux, comme l’Eglise de France. Dort-il comme le Christ au fond de sa barque ? Navigation en eaux troubles, avec cet évêque-skipper au long cours.

    Comme à son habitude, même si le poids de l’âge et de la fonction commence à se faire sentir, Mgr Rey est en forme. Il blague, le sourire en coin. Dans sa voiture blanche – elle n’est pas blindée et n’a pas vocation à se transformer en papamobile – il écoute ses chanteurs préférés. Ils appartiennent à l’ancien-temps, à celui où les chanteurs étaient des conteurs, des poètes. Il écoute du Léo Ferré, du Brassens, du Brel. Cette fois-ci, alors que sa voiture roule en direction du Séminaire de La Castille, où l’attendent les 60 séminaristes qui ont préparé un temps festif, à l’approche de Noël, il écoute la chanson de Pierre Bachelet, L’homme en blanc. Les paroles sont surprenantes de réalisme, même si elles appartiennent désormais au passé :

    « Il descend de l’avion, il embrasse la terre. A genoux sur le sol, comme on fait sa prière. Et, même les officiels ne savent plus quoi faire, avec leurs vieux discours, leur tenue militaire. Il arrive, il descend, il est là l’homme en blanc… »

    Cet homme, c’est le pape Jean-Paul II. Mgr Rey appartient à sa génération. Il entre au Séminaire presqu’au même moment où Karol Wojtyla devient pape, moins de deux ans après en 1980. Il sera ordonné en 1984, par le cardinal Jean-Marie Lustiger, l’archevêque de Paris.

    Aujourd’hui dans son diocèse, il regarde l’année 2021, et, constate facilement que

    « la pandémie a chamboulé nos habitudes. Comme dans toute la France nous avons été très affectés par le virus. Les conséquences de la pandémie, dans tous les domaines, ont été négatives. Il existe une réelle inquiétude pour l’avenir. Nous sommes entrés dans un cycle où la fragilité, la peur, voire la folie sont présents. Des personnes se sont retrouvées extrêmement seules. Et, que dire de la pression médiatique et des décisions politiques et gouvernementales ? »

    Durant cette crise de pandémie mondiale, le diocèse de Fréjus-Toulon a perdu quelques ouailles, dans la bataille. Mais, il a su rebondir et offrir de nouveaux services à ses fidèles pour vivre sa foi et les célébrations.

    « Face aux situations très difficiles, très anxiogènes, des jeunes se sont levés, ils ont organisé des maraudes, pour visiter les personnes seules. Grâce aux nouvelles technologies de l’information et à internet, nous avons lancé un réseau social qui s’appelle La Traversée. Plus de 30000 personnes ont adhéré et participé à différents parcours sur l’espérance, la miséricorde. Nous avions la Messe quotidienne via notre chaîne YouTube. »

    Un évêque sur le pont

    Confronté à cette crise de Covid-19, à celle des vocations, à la déchristianisation, Mgr Rey ne baisse pas les bras. Au contraire, il remonte d’autant plus les manches de son pull-marin au-dessus des coudes. Cet homme de Dieu est un véritable navigateur, qui a plus d’une solution dans son sac de marin-pèlerin.

    « Oui, je suis un pèlerin. J’arpente les chemins, les routes et les ruelles de mon diocèse. Je ne suis pas un gestionnaire de Dieu. Je ne suis pas un fonctionnaire de l’Eglise. Je suis un pèlerin. »

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  • Communauté Saint-Martin : une piste française pour redresser l’Eglise qui s’effondre en Europe ?

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    Lu sur le site du journal « La Croix » cet article de Michael Corre (extrait) :

    « En quarante-cinq ans, cette communauté de prêtres classiques, née à Gênes (Italie), est devenue l’un des principaux pourvoyeurs du clergé français. Elle vient d’arriver au Mont-Saint-Michel et devrait prendre une place de plus en plus importante dans l’Église de France.

    Souvent, la communauté Saint-Martin crispe. Par exemple quand on annonce son arrivée imminente au Mont-Saint-Michel en remplacement d’un prêtre de la Mission de France. Faut-il imaginer une escouade d’abbés en soutane à l’assaut de l’abbatiale ? Certes, le débarquement est le mode de déplacement préféré de cette communauté, dont les statuts précisent que « la formation au séminaire a pour but de constituer un corps mobile (de prêtres) préparé au ministère diocésain ». La formulation est un peu martiale, à l’image de saint Martin, ancien légionnaire romain, et traduit bien la vocation originelle de cette communauté : former des curés prêts à débouler dans les paroisses où il n’y en a plus. SOS églises vides.

    Ce service et toute l’ingénierie des « Saint-Martin » – prêtres envoyés en petits groupes, règles de vie communautaire, formation continue, suivi, etc. – sont très prisés des évêques qui les jugent souvent « fiables », et même plus adaptables à la pastorale du diocèse que d’autres prêtres venus de communautés nouvelles. Une grosse vingtaine d’évêques a fait une demande, actuellement en attente. La liste reste à la discrétion du modérateur général de Saint-Martin, Don Paul Préaux, qui n’a pas souhaité la transmettre à La Croix. « Pour choisir, il faut prendre le temps de connaître les contenus de la mission, les collaborateurs et vérifier si le soutien de l’évêque se fera dans le temps long», note-t-il. L’attente dure en moyenne cinq ans. Déjà 168 prêtres de Saint-Martin sont installés dans trente diocèses.

    20 à 40 % du clergé dans trente ans

    Leur séminaire d’Évron (Mayenne) forme en ce moment une centaine de jeunes. C’est le plus gros de France, et de loin. Conscients de leur poids à venir, les responsables de la communauté se défendent d’avoir un agenda. « J’ai conscience que je forme des cadres. Certains seront peut-être nommés évêques, je m’en réjouirais, mais ce n’est pas un but en soi », jure Don Paul Préaux. « Ce qui m’importe, c’est surtout de former des pasteurs humbles et audacieux ».Selon les chiffres qui circulent jusqu’au sein de la Conférence des évêques de France, la communauté pourrait représenter entre 20 et 40 % du clergé dans trente ans (...) ».

    Ref. Communauté Saint-Martin, l’avenir de l’Église de France ?

     

  • Inde : les chrétiens visés par de nombreux attentats

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    Du site (allemand) de l'Aide à l'Eglise en Détresse :

    Inde : Multiples attentats anti-chrétiens à Noël

    L'Aide à l'Eglise en Détresse s'inquiète de l'évolution de la « plus grande démocratie » du monde

    30/12/2021

    L'organisation mondiale d'aide papale « Church in Need » a reçu des rapports de partenaires du projet en Inde selon lesquels des groupes extrémistes hindous avaient ciblé des chrétiens et des institutions chrétiennes les jours de Noël. "Nous sommes profondément choqués par cette vague de violence, qui s'est malheureusement déjà manifestée récemment", a déclaré Florian Ripka, directeur général de "Kirche in Not" Germany. « L'Inde, la plus grande démocratie du monde, devient de plus en plus une terre d'insécurité et de peur pour les chrétiens et les autres minorités religieuses. Cela nous met en alerte."

    Église détruite dans l'état d'Odisha. © Église en détresse

    Le Dr. Suresh Mathew, rédacteur en chef de l'hebdomadaire catholique "Indian Currents", a confirmé huit attaques anti-chrétiennes pendant les vacances. Celles-ci sont à mettre au compte des forces nationalistes hindoues, dont la « Brigade Hindutva ». Elle est considérée comme la branche militante du parti au pouvoir BJP (Bharatiya Janata Party), qui comprend également le Premier ministre indien Narendra Modi. Après que la « Brigade Hindutva » ait attaqué des institutions musulmanes dans un passé récent, selon les médias, elle a ciblé les chrétiens les jours de Noël.

    La messe de Noël a été prise d'assaut et les croyants menacés

    Selon Mathew, dans l'État de l'Uttar Pradesh, dans le nord de l'Inde, par exemple, une foule s'est déplacée devant le monastère « Mathridham Ashram » à Varanasi. La foule a scandé « Church Murdabad », quelque chose comme « A bas l'Église » ou « Mort de l'Église ». Dans la ville d'Ambala, dans l'État de l'Haryana, des extrémistes ont endommagé une statue du Christ ; A Silchar (état de l'Assam) une messe de Noël a été prise d'assaut et les croyants ont été menacés. Dans plusieurs endroits, il y a eu des protestations contre les célébrations de Noël dans les écoles chrétiennes ou dans les lieux publics.

    Chrétiens indiens en prière. © Église en détresse

    Les rapports sur les « Missionnaires de la Charité » fondés par Mère Teresa ont également causé de l'irritation. L'administration de l'ordre a confirmé que leur demande de prolongation afin de pouvoir accepter des dons de l'étranger n'avait pas été prolongée. Selon le ministère indien de l'Intérieur, le renouvellement de l'enregistrement dit FCRA a été rejeté le 25 décembre parce que les conditions d'admission n'étaient pas remplies. Au cours des mois précédents, des groupes nationalistes avaient accusé les « Missionnaires de la charité » de forcer les filles hindoues dans les foyers pour enfants à se convertir et d'offenser les sentiments religieux.

    "La violence organisée contre les chrétiens s'étend"

    Selon un rapport publié en octobre par plusieurs organisations de défense des droits humains, 21 des 28 États indiens connaissent des persécutions contre des chrétiens ; en septembre 2021, le rapport enregistrait 305 actes de violence contre des chrétiens ou des institutions chrétiennes. "La violence organisée contre les chrétiens se répand dans tout le pays", a déclaré AC Michael, l'un des co-éditeurs du rapport du Forum chrétien uni. Les autres éditeurs étaient l'"Association pour la protection des droits civils" et le groupe "Unis contre la haine". Le rapport critique le fait que la police et les autorités aient été trop réticentes à prendre des mesures contre les auteurs. De plus en plus de femmes chrétiennes étaient également la cible de fanatiques. « Nous vivons dans une situation très menaçante », a déclaré Michael à « Church in Need ».

    Les chrétiens représentent environ 2,3 pour cent des 1,3 milliard d'habitants de l'Inde. Les églises sont principalement impliquées dans l'éducation, les soins de santé et d'autres causes caritatives.

    De plus amples informations sur la violence antichrétienne en Inde et les attaques contre d'autres minorités religieuses peuvent être trouvées dans la documentation "Religious Freedom Worldwide 2021" de "Church in Need": https://acninternational.org/religiousfreedomreport/de/reports/in/

  • L'épisode des Mages, un conte mythologique ?

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    En ce dimanche de l'Epiphanie, il n'est pas rare d'entendre dans nos paroisses certains clercs s'improviser exégètes et déclarer gravement que le récit de l'adoration des mages n'est qu'un beau conte mythologique ou une construction poétique sans fondement historique. Sur "Metablog", nous lisons cet excellent commentaire :

    (...) Si on met en doute l’historicité de cet épisode (de la venue des Mages), c’est d’abord parce qu’on lit mal le texte qui est plein de détails, mais qui, dans certains Evangiles apocryphes (c’est-à-dire des textes tardifs qui «brodent» sur la vie de Jésus), devient carrément mythologique. Dans le Livre de l’Enfance, un apocryphe arménien du VIème siècle, on nous apprend par exemple que ces Mages en réalité sont des «rois», qu’ils sont trois et qu’ils s’appellent Gaspard Melchior et Balthasar. On nous dit que les Mages ont suivi une étoile qui se serait déplacée pour les précéder jusqu’à Jérusalem. Mais ce n’est pas cela du tout ! Ces astronomes, sans doute persans, ont vu un astre extraordinaire : «Nous avons vu son étoile en Orient». Il y a, diffuse, dans l’humanité de ce temps-là une attente d’un phénomène extraordinaire, comme on peut le lire dans la Quatrième Eglogue de Virgile, dans laquelle, quelques années avant le Christ, le poète latin annonce la venue d’un enfant né d’une Vierge. Ce sont des traditions semblables, qui dans le Zoroastrisme perse, animaient l’attente des Mages, qui savaient bien que si quelque chose devait advenir, ce serait en Judée, le pays de la Bible. Ils viennent donc à Jérusalem, s’enquièrent auprès du roi Hérode, qui, averti par les Mages de la naissance d’un Roi Messie, convoque les sages d’Israël, lui qui n’est qu’un Bédouin, un non-juif. 

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  • Ecce, advénit dominátor Dóminus

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    Malach 3,1; 1 Par 29,12 Ecce, advénit dominátor Dóminus: et regnum in manu eius et potéstas et impérium

    Ps 71,1 Deus, iudícium tuum Regi da: et iustítiam tuam Fílio Regis. V. Glória Patri, et Fílio, et Spirítui Sancto. R. Sicut erat in princípio, et nunc, et semper, et in saecula saeculórum. Amen

    Malach 3,1; 1 Par 29,12 Ecce, advénit dominátor Dóminus: et regnum in manu eius et potéstas et impérium 

  • Liège, samedi 8 janvier 2022 à 17h00 en l’église du Saint-Sacrement : découvrir la crèche aux santons et fêter l’octave de l’Epiphanie en musique

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    LE SAMEDI 8 JANVIER 2022 À 17 HEURES

    santons liégeois pour fêtes de  noël st sacrement DSC00444.JPG 

    PROCESSION À LA CRÈCHE SUIVIE DE LA MESSE FESTIVE

    dans l’octave de la fête de 

      L’ÉPIPHANIE

    célébrée avec le concours de

    L’Ensemble polyphonique « Praeludium » et Armand Rahier (hautbois)

     Direction : Patrick Wilwerth

    La Schola Feminea  du Gregoriaans Centrum de Drongen (Gand) 

    Direction : Peter Canniere

    À l’orgue, Patrick Wilwerth

    Professeur au conservatoire de Verviers

    et chef du chœur universitaire de Liège

    epiphanie2022.jpg

    Dans un décor à découvrir lors de cette messe, la crèche de noël offre aussi aux yeux du public

    de jolis santons habillés à l'ancienne pour illustrer l’histoire de la Nativité en 15 tableaux.

    affiche_santons 2022.jpg

    Respect des mesures sanitaires anti-covid 19 (masques, hygiène, ventilation des lieux)

    Plus de renseignements :

    sursumcorda@skynet.be

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com  

    Tel 04 344 10 89 

  • Des voeux sur le mode du politiquement et culturellement correct

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    Chers amis,

    Étant donné les circonstances de dénonciation et de politiquement correct et après consultation d’un avocat, je me suis rendu compte de l’imprudence de ma formulation classique de voeux.
    Vous souhaiter une bonne année, une bonne santé et la prospérité, me soumet en effet au risque de poursuites…

    Voici donc la version rectifiée de mes voeux, qui annule et remplace les précédentes tout en étant en conformité avec le principe de précaution inscrit dans la Constitution.

    Nouvelle formulation : Je vous prie d’accepter, sans aucune obligation implicite ou explicite de votre part, mes voeux à l’occasion du solstice d’hiver et du premier de l’an, en adéquation avec la tradition, la religion ou les valeurs existentielles de votre choix, dans le respect de la tradition, de la religion ou des valeurs existentielles des autres, ou dans le respect de leur refus, en la circonstance, de traditions, religions ou valeurs existentielles, ou de leur droit de manifester leur indifférence aux fêtes populaires programmées.

    Ces voeux concernent plus particulièrement :
    – La santé, ceci ne supposant de ma part aucune connaissance particulière de votre dossier médical, ni d’une quelconque volonté de m’immiscer dans le dialogue confidentiel établi avec votre médecin traitant ou votre assureur avec lequel vous auriez passé une convention obsèques.
    – La prospérité, étant entendu que j’ignore tout de la somme figurant sur votre déclaration de revenus, de votre taux d’imposition et du montant des taxes et cotisations auxquelles vous êtes assujettis.
    – Le bonheur, sachant que l’appréciation de cette valeur est laissée à votre libre arbitre et qu’il n’est pas dans mon intention de vous recommander tel ou tel type de bonheur.

    Nota Bene : Le concept d’année nouvelle est ici basé, pour des raisons de commodité, sur le calendrier grégorien, qui est celui le plus couramment utilisé dans la vie quotidienne de la région à partir de laquelle ces voeux vous sont adressés. Son emploi n’implique aucun désir de prosélytisme. La légitimité des autres chronologies utilisées par d’autres cultures n’est absolument pas mise en cause. Enfin, l’emploi de la langue française ne sous-entend aucun jugement de valeur. Son choix tient au fait qu’elle est la seule couramment pratiquée par votre serviteur. Tout autre idiome a droit au respect tout comme ses locuteurs.

    Clause de non responsabilité légale : En acceptant ces voeux, vous renoncez à toute contestation postérieure. Ces voeux ne sont pas susceptibles de rectification ou de retrait. Ils sont librement transférables à quiconque, sans indemnités ni royalties. Leur reproduction est autorisée. Ils n’ont fait l’objet d’aucun dépôt légal. Ils sont valables pour une durée d’une année, à la condition d’être employés selon les règles habituelles et à l’usage personnel du destinataire. A l’issue de cette période, leur renouvellement n’a aucun caractère obligatoire et reste soumis à la libre décision de l’expéditeur. Ils sont adressés sans limitation préalable liée aux notions d’âge, de genre, d’aptitude physique ou mentale, de race, d’ethnie, d’origine, de communauté revendiquée, de pratiques sexuelles, de régime alimentaire, de convictions politiques, religieuses ou philosophiques, d’appartenance syndicale, susceptibles de caractériser les destinataires. Leurs résultats ne sont, en aucun cas, garantis et l’absence, totale comme partielle, de réalisation, n’ouvre pas droit à compensation. En cas de difficultés liées à l’interprétation des présentes, la juridiction compétente est le Tribunal de ..., lieu où j’ai élu domicile.

    Après ce préambule, je me permets de vous (ré)adresser mes voeux de la façon la plus politiquement correcte. La vie est de plus en plus simple !

    source

  • Réjouis-toi, Toute Bénie

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    Liturgie byzantine - Hymne acathiste à la Mère de Dieu (7e siècle), Ikos 9-16 

    « Syméon les bénit »

          Les mages, qui savent lire les signes des astres, ont reconnu dans les bras de la Vierge le Créateur des hommes ; ils ont adoré leur Maître, qui a pris la condition d'esclave (Ph 2,7). En lui offrant leurs présents, ils chantent à la Toute-Bénie :

    Réjouis-toi, mère de la Lumière sans déclin

    Réjouis-toi, reflet de la clarté de Dieu

    Réjouis-toi, en qui s'éteint la brûlure du mensonge

    Réjouis-toi, flambeau qui nous montre la Trinité

    Réjouis-toi, car tu as chassé le tyran de son royaume

    Réjouis-toi, tu nous montres le Christ Seigneur, Ami des hommes (Sg 1,6)

    Réjouis-toi, en qui les idoles païennes sont renversées

    Réjouis-toi, tu nous donnes d'être libérés de nos œuvres du néant

    Réjouis-toi, en qui s'éteint le culte du feu païen

    Réjouis-toi, en qui nous sommes affranchis du feu des passions

    Réjouis-toi, tu conduis les croyants vers le Christ, Sagesse de Dieu (1Co 1,24)

    Réjouis-toi, allégresse de toutes les générations

    Réjouis-toi, Épouse inépousée...

          Quand Syméon était sur le point de quitter ce monde, toi Seigneur, tu lui as été présenté comme un petit enfant. Mais il a reconnu en toi la perfection de la divinité, et plein d'admiration pour toi, qui n'as pas de fin, il s'est écrié : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »...

          Sans cesser d'être Dieu, le Verbe que rien ne peut contenir a pris chair dans notre condition humaine. Sans quitter les réalités d'en haut, il est venu habiter le monde d'en bas, descendant tout entier dans le sein d'une Vierge digne d'acclamation :

    Réjouis-toi, temple du Dieu de toute immensité

    Réjouis-toi, porche du mystère caché depuis les siècles

    Réjouis-toi, incroyable nouvelle pour les incroyants

    Réjouis-toi, Bonne Nouvelle pour les croyants

    Réjouis-toi, char de celui qui siège sur les Chérubins (Ps 79,2)

    Réjouis-toi, trône de celui qui surpasse les Séraphins (cf Is 6,2)

    Réjouis-toi, en qui les contraires sont conduits à l'unité

    Réjouis-toi, en qui se joignent la virginité et la maternité

    Réjouis-toi, en qui la transgression reçoit le pardon

    Réjouis-toi, en qui le Paradis s'ouvre à nouveau

    Réjouis-toi, clef du Royaume du Christ et porte du ciel

    Réjouis-toi, espérance des biens éternels

    Réjouis-toi, Épouse inépousée

          Tous les anges dans le ciel ont été frappés de stupeur devant ton Incarnation, Seigneur, car toi le Dieu que les hommes n'ont jamais vu, tu t'es rendu visible aux mortels et tu as demeuré parmi nous (Jn 1,18.14). Tous nous t'acclamons : « Alléluia, alléluia, alléluia ! »

    Source : Evangile au Quotidien