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Actualité - Page 1196

  • Fête-Dieu radieuse à Liège

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    La basilique Saint-Martin, berceau de la Fête-Dieu, était comble en ce beau jeudi ensoleillé. Le bon peuple liégeois semble heureux de renouer avec cette célébration qui était jadis un des grands temps forts de la dévotion populaire dans la Cité Ardente. Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Harpigny, évêque de Tournai et Mgr Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, avaient rejoint leur confrère de Liège, Mgr Delville, pour célébrer cette solennité. Dans son homélie, l'évêque de Liège a retracé les circonstances qui ont amené à l'institution de cette fête en l'honneur de l'Eucharistie, en insistant sur le rôle de la bienheureuse Eve de Saint-Martin, recluse en cette église, amie et confidente de sainte Julienne de Cornillon. Au terme de cette messe fervente, l'assemblée est descendue à travers les rues de la cité jusqu'à la cathédrale en faisant escorte au Saint-Sacrement porté à tour de rôle par les évêques présents. Une délégation venue de Maestricht portait fièrement le buste reliquaire de saint Lambert, évêque de cette cité mosane dont le martyre est à l'origine de la ville de Liège.

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    La procession quitte la basilique Saint-Martin

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    Le buste de Saint-Lambert porté par la délégation venue de Maastricht

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    La foule descend le Mont Saint-Martin

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    Mgr Léonard reçoit le Saint-Sacrement

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    Arrêt devant l'Opéra; Mgr Harpigny va donner la bénédiction.

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    Station en Vinâve d'Ile

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    Dernière bénédiction donnée à la cathédrale Saint-Paul par Mgr Delville, évêque de Liège

  • Fêter Dieu à Bruxelles le dimanche 7 juin : procession du Saint-Sacrement

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  • Le "vagin de la reine" ou quand l'Art Contemporain trône à Versailles

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    Lu sur figarovox (lefigaro.fr):

    « Le vagin de la reine» à Versailles : profanation de la mémoire et spéculation financière

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     «Le vagin de la reine qui prend le pouvoir» à Versailles, une installation de Anish Kapoor

    FIGAROVOX/HUMEUR - Christian Combaz feint de s'interroger sur l'intérêt que peut revêtir une installation contemporaine défigurant le parc de Versailles et surnommée par l'artiste «le vagin de la Reine». Il nous rappelle qu'il y a beaucoup d'argent derrière ce genre d'opérations.

    Christian Combaz est écrivain et essayiste. Son dernier livre, «Votre serviteur», vient de paraître chez Flammarion. Lire également ses chroniques sur son blog.

    L'irruption de l'art contemporain dans la sphère publique nous est présentée comme une telle nécessité qu'il doit bien y avoir une raison, se dit-on à chaque fois qu'une structure gonflable, textile,métallique, défigure un haut lieu touristique. Chaque printemps par exemple le parc de Versailles nous gratifie d'une dizaine d‘installations plus ou moins absurdes dont celle qui fait jaser en ce moment Dirty Corner que l'artiste Anish Kapoor décrit comme «le vagin de la reine qui prend le pouvoir», une espèce de conque, je parle évidemment de l'oeuvre, qu'il définit encore en disant «j'ai eu l'idée de bouleverser l'équilibre et d'inviter le chaos».

    Quand, à propos de ces grandes opérations internationales qui coûtent des millions d'euros, on évoque l'offense faite à un certain ordre architectural et historique, quand on parle de profanation de la mémoire, on rend donc compte assez précisément de l'intention de l'artiste. Mais on ne comprendrait pas pourquoi on dépense autant d'argent pour infliger cette épreuve aux visiteurs (qui ont payé une visite normale du parc), s'il n'y avait, derrière, une sournoise et lucrative opération de spéculation financière.

    La raison pour laquelle le «vagin de la reine» n'est pas installé sur le parking du centre commercial des Quatre Temps près de la Défense, ni dans les plaines de Seine et Marne, ni sur une piste désaffectée de l'aéroport du Bourget, est que l'artiste doit faire photographier sa gueule de conque en présence du château de Versailles. En somme c'est un gros selfie à dix millions .

    Mais on ne comprend toujours pas où est l'intérêt. Ne vous inquiétez pas, l'artiste, ses galeristes, ses sponsors, les compagnies financières qui sont derrière l'opération, eux, ont très bien compris l'intérêt. L'intérêt est de 10 à 20%. La cote d'Anish Kapoor grimpe tous les ans à la faveur de ces opérations publiques. Ensuite, comme ses homologues, il inonde le marché de pièces moins monumentales, que les investisseurs brésiliens ou chinois s'arrachent non à cause de leur valeur très hypothétique, mais parce qu'elles permettent de dégager une plus-value considérable sur quatre à dix ans. L'investissement de départ permettrait d'inférer aisément ce que rapporte, à ses organisateurs, ce schéma de Ponzi mais curieusement on n'en connaît jamais le chiffre. On ne le saura, comme pour Madoff, qu'après l'effondrement de la pyramide.

  • Quand Arte fait une promotion sans nuance de la pilule abortive RU 486

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    De genethique.org :

    ARTE : UN DOCUMENTAIRE SANS NUANCE SUR LE RU 486

    Arte diffusait hier soir en fin de programme un documentaire sur la pilule abortive, la RU486 sous le titre « L’autre pilule : un combat pour les femmes ».

    Un documentaire brouillon qui présente dans un premier temps les étapes controversées de la commercialisation de cette pilule par le laboratoire Roussel-Uclaf, et les oppositions suscitées par la mise sur le marché d’une molécule qu'Etienne Baulieu, le médecin et chercheur qui l’a inventée, qualifie de « remarquable ». Pourtant, l’administration du RU486[1] n’est pas dénuée de risques, elle présente des contre indications et des effets indésirables comme le montre une simple recherche sur le Vidal, le dictionnaire de référence des médicaments.

     

    Le téléspectateur se trouve en fait devant une large entreprise de promotion qui ne laisse aucune place au doute, qui ostracise, ridiculise et décrédibilise d’une façon systématique tous ceux qui pourraient remettre en question le soit disant progrès suscité par cette pilule, et particulièrement les religions.

     

    Le plus étonnant, c’est le peu de femmes qui témoignent et se prononcent en faveur de cette pilule. Seule une allemande, un enfant contre elle dans un porte-bébé, raconte qu’elle a deux enfants : « J’ai choisi ces 2 grossesses en toute conscience ». Elle a avorté deux fois et fait l’éloge de l’avortement médicamenteux : « ça a été mieux, plus simple, comme une perte de sang normale ».Pourtant, une simple recherche sur Internet montre le malaise et le traumatisme de ces femmes qui ont avorté seules et pour qui l’acte aura été beaucoup plus qu’une simple perte de sang normale. Une vidéo est présentée mais arrêtée très vite pour que la femme qui commence à raconter son expérience douloureuse ne puisse pas expliquer les risques réels auxquels elle été confrontée et la souffrance qui ont suivi la prise de médicament. Tout est balayé d’un revers de main.

     

    Etienne Baulieu, dans la blouse blanche du médecin, intervient plusieurs fois. Il explique notamment les intérêts économiques de cette méthode, moins couteuse. Mais les femmes qui avortent chez elles sont souvent victimes de complications qui les obligent à se rendre à l’hôpital. Il regrette qu’on parle de pilule abortive et non pas contragestive. Simple question de sémantique ou volonté de faire passer… la pilule ?

     

    Il semble qu’on soit dans une énorme machinerie qui vise à faire croire qu’avorter n’est pas une atteinte à la vie, comme l’évoque un des médecins engagé dans un centre d’orthogénie. Et le reportage veut faire peur et semble vouloir stimuler un regain de militantisme féministe : est-ce que les droits des femmes durement acquis par des années de lutte ne seraient pas en train d’être remis en question ? Ne serait-on pas juste à la veille de voir revenir les avortements clandestins ? Pourtant, la machine est bien rodée, le propos bien lisse. Et de fait, ne l’est-elle pas trop pour être vraiment crédible ?

     

    Les vrais débats éthiques sont complètement absents. Un passage pose la question du début de la vie humaine : au moment de la fusion entre les deux gamètes ? Quand le fœtus est viable ? A la naissance ? Là encore, le public est noyé.

     

    Enfin, le reportage se termine par cette explication malthusienne : « Depuis les années 60, la population mondiale est passé de 3 à 7 milliards. Sans une écologie démographique et une maîtrise de la fécondité, la préservation de l’environnement, les avancées politiques et économiques seront quasi-impossibles ». Ainsi, il faudrait que certains meurent pour que d’autres vivent confortablement, de préférence les mieux portants, et c’est aux femmes que reviendrait le « privilège » de cet arbitrage.

     

    [1] Le RU486 ou mifépristone a une action anti progestative, en se liant de façon réversible aux récepteurs à la progestérone au niveau de l’endomètre utérin. Elle suspend ainsi l’action de la progestérone, sans laquelle l’embryon ne peut se développer. Il meurt, et se détache de la paroi utérine : c’est un effet « contragestif ». Elle est associée à des prostaglandines pour une efficacité supérieure.

     

    Note Gènéthque

    Arte a diffusé le 17 mars dernier un documentaire sur les conséquences de l'IVG (cf. Gènethique vous informe du 18 mars 2015). La chaîne aurait-elle la mémoire courte ?

  • 4-7 juin : Célébration de la Fête-Dieu à Liège avec la participation de Mgr Léonard

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    La Fête-Dieu à Liège ce jeudi 4 juin : célébration et procession

    Cette année 2015, la Fête-Dieu ne fait pas l’objet d’un anniversaire comme l’an passé lors des 750 ans de son universalisation dans l’Eglise par le pape Urbain IV en 1264. Cela n’empêche pas de fêter dignement, ce jeudi 4 juin à 19.30 h., le Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, à Saint-Martin de Liège, là où la célébration a été célébrée publiquement la première fois vers 1250. 

    Nous accueillerons cette année l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard et son auxiliaire Mgr Jean Kockerols, ainsi que Mgr Aloys Jousten, notre ancien évêque, et Mgr Jérôme Gabangwa, évêque émérite d’Uvira, résidant à Banneux. 

    Et surtout, nous accueillerons tous les pèlerins du diocèse et d’ailleurs, qui aiment participer à cette fête, dans la célébration et la procession qui suivra. 

    Consacrer du temps à l’action de grâce (car eucharistie signifie action de grâces !) est vital dans le monde d’aujourd’hui, qui a plus tendance à vivre dans l’indifférence ou le regret que dans la gratitude. 

    Quant à se mettre en marche, en procession, c’est le symbole d’une Église qui se met en mouvement et qui se découvre comme un peuple en marche ; cela rejoint un message du pape François et nous invite à accomplir une démarche d’avenir et d’espérance. Donc bienvenue à tous !

    +Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège

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  • Le synode sur la famille, l'Irlande et le "mariage" homosexuel

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    Synode sur la Famille, Irlande et « mariage » homosexuel

    Dans cet entretien, Mgr Tony Anatrella décrypte les tenants et aboutissants du vote irlandais sur le "mariage" homosexuel, dans le cadre d'une réflexion plus large sur la famille et alors que l'Eglise prépare le deuxième synode sur la famille.

    (ZENIT.org) 

     « Accueillir avec bienveillance et sympathie toutes les personnes, ce que font la plupart des prêtres, est une chose ; mais créer des institutions « matrimoniales » en fonction de leur situation particulière en est une autre », explique Monseigneur Anatrella dans cet entretien à propos du récent vote irlandais. Il fait observer que loin d’être « en retard », la position catholique est « prophétique ».

    L’Irlande a accepté par référendum le « mariage » entre personnes de même sexe là où il avait été simplement voté par des parlements nationaux souvent dans l’interrogation d’une majorité de la population. Un phénomène nouveau qui manifeste une accoutumance à ce qui est revendiqué depuis quelques années.Monseigneur Tony Anatrella qui étudie depuis des années la question de l’homosexualité et les revendications des groupes militants, répond aux questions de Zenit pour en mesurer les conséquences.

    Monseigneur Tony Anatrella, est psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour la Santé, et Expert auprès du Synode sur la Famille en 2014. Il est l’auteur, pour le thème de cette interview, des livres : Le règne de Narcisse – le déni de la différence sexuelle – Éditions Presses de la Renaissance et Mariage en tous genres, Éditions l’Échelle de Jacob.

    Zenit – L’Irlande vient d’accepter le mariage entre personnes de même sexe à la suite d’un référendum où 62% des votants ont répondu « oui » ? Est-ce une défaite pour l’Église ?

    Monseigneur Tony Anatrella - C’est une défaite pour ce que représente la famille et le sens du mariage qui, lui, exprime l’alliance des sexes ; une institution qui ne concerne pas ceux qui ont un attrait envers les personnes de même sexe. L’alliance se trouve ainsi altérée car le mariage est une institution séculaire créée en extension de la différence sexuelle. C’est un vol des mots et des symboles pour les attribuer à deux semblables qui sont en dehors de la logique de l’alliance conjugale. La « conjugalité » homosexuelle n’existe pas puisque rien ne se conjugue dans ce type de relation qui reste de l’ordre individuel mais ne concerne pas la société. L’homosexualité ne se traite pas au plan social de la même façon qu’elle s’aborde sur le plan individuel dans le sens où elle n’est pas un fondement du lien social. C’est pourquoi nous devrions faire davantage attention au langage que nous utilisons. Il est impertinent de parler de « couple » homosexuel car la notion de couple ne s’applique qu’à un homme et une femme. Les choses doivent être désignées dans ce qu’elles apparaissent en réalité : il est plus juste de parler de « duo » de personnes de même sexe. Malheureusement tout le langage est faussé ce qui empêche d’avoir l’intelligence de la situation.

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  • Prière à Marie, Mère de l'Espérance

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    Sainte Marie, tu appartenais aux âmes humbles et grandes en Israël qui, comme Syméon, attendaient « la consolation d'Israël » (Lc 2, 25) et qui, comme Anne, attendaient « la délivrance de Jérusalem » (Lc 2, 38). Tu vivais en contact intime avec les Saintes Écritures d'Israël, qui parlaient de l'espérance – de la promesse faite à Abraham et à sa descendance (cf. Lc 1, 55). Ainsi nous comprenons la sainte crainte qui t'assaillit quand l'ange du Seigneur entra dans ta maison et te dit que tu mettrais au jour Celui qui était l'espérance d'Israël et l'attente du monde. Par toi, par ton « oui », l'espérance des millénaires devait devenir réalité, entrer dans ce monde et dans son histoire. Toi tu t'es inclinée devant la grandeur de cette mission et tu as dit « oui »: « Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). Quand remplie d'une sainte joie tu as traversé en hâte les monts de Judée pour rejoindre ta parente Élisabeth, tu devins l'image de l'Église à venir qui, dans son sein, porte l'espérance du monde à travers les monts de l'histoire. Mais à côté de la joie que, dans ton Magnificat, par les paroles et par le chant tu as répandue dans les siècles, tu connaissais également les affirmations obscures des prophètes sur la souffrance du serviteur de Dieu en ce monde. Sur la naissance dans l'étable de Bethléem brilla la splendeur des anges qui portaient la bonne nouvelle aux bergers, mais en même temps on a par trop fait en ce monde l'expérience de la pauvreté de Dieu. Le vieillard Syméon te parla de l'épée qui transpercerait ton cœur (cf. Lc 2, 35), du signe de contradiction que ton Fils serait dans ce monde. Quand ensuite commença l'activité publique de Jésus, tu as dû te mettre à l'écart, afin que puisse grandir la nouvelle famille, pour la constitution de laquelle Il était venu et qui devait se développer avec l'apport de ceux qui écouteraient et observeraient sa parole (cf. Lc 11, 27s.). Malgré toute la grandeur et la joie des tout débuts de l'activité de Jésus, toi, tu as dû faire, déjà dans la synagogue de Nazareth, l'expérience de la vérité de la parole sur le « signe de contradiction » (cf. Lc 4, 28ss). Ainsi tu as vu le pouvoir grandissant de l'hostilité et du refus qui progressivement allait s'affirmant autour de Jésus jusqu'à l'heure de la croix, où tu devais voir le Sauveur du monde, l'héritier de David, le Fils de Dieu mourir comme quelqu'un qui a échoué, exposé à la risée, parmi les délinquants. Tu as alors accueilli la parole: « Femme, voici ton fils! » (Jn 19, 26). De la croix tu reçus une nouvelle mission. À partir de la croix tu es devenue mère d'une manière nouvelle: mère de tous ceux qui veulent croire en ton Fils Jésus et le suivre. L'épée de douleur transperça ton cœur. L'espérance était-elle morte? Le monde était-il resté définitivement sans lumière, la vie sans but? À cette heure, probablement, au plus intime de toi-même, tu auras écouté de nouveau la parole de l'ange, par laquelle il avait répondu à ta crainte au moment de l'Annonciation: « Sois sans crainte, Marie! » (Lc 1, 30). Que de fois le Seigneur, ton fils, avait dit la même chose à ses disciples: N'ayez pas peur! Dans la nuit du Golgotha, tu as entendu de nouveau cette parole. À ses disciples, avant l'heure de la trahison, il avait dit: « Ayez confiance: moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33). « Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés » (Jn 14, 27). « Sois sans crainte, Marie! » À l'heure de Nazareth l'ange t'avait dit aussi: « Son règne n'aura pas de fin » (Lc 1, 33). Il était peut-être fini avant de commencer ? Non, près de la croix, sur la base de la parole même de Jésus, tu étais devenue la mère des croyants. Dans cette foi, qui était aussi, dans l'obscurité du Samedi Saint, certitude de l'espérance, tu es allée à la rencontre du matin de Pâques. La joie de la résurrection a touché ton cœur et t'a unie de manière nouvelle aux disciples, appelés à devenir la famille de Jésus par la foi. Ainsi, tu fus au milieu de la communauté des croyants qui, les jours après l'Ascension, priaient d'un seul cœur pour le don du Saint-Esprit (cf. Ac 1, 14) et qui le reçurent au jour de la Pentecôte. Le « règne » de Jésus était différent de ce que les hommes avaient pu imaginer. Ce « règne » commençait à cette heure et n'aurait jamais de fin. Ainsi tu demeures au milieu des disciples comme leur Mère, comme Mère de l'espérance. Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer et à aimer avec toi. Indique-nous le chemin vers son règne! Étoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route!

    Benoît XVI, Spe salvi, § 50.

  • Refuser le baptême ?

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    Voici l'avis de l'évêque de Liège sur la question, avis qui nuance l'invitation un peu expéditive du pape dans son message aux nouveaux prêtres de Rome en avril dernier lorsqu'il affirmait : "ne refusez jamais le baptême" :

    Un prêtre peut-il refuser le baptême ?

    La question du refus du baptême s’est posée d’une manière particulière ces jours-ci à Fléron, où officie l’abbé Olivier Windels, qui par ailleurs est vicaire épiscopal du vicariat « Annoncer l’évangile » dans le diocèse de Liège.

    Une famille demandait le baptême pour son enfant, mais affirmait ne pas être croyante. Le prêtre a alors proposé de faire une célébration d’accueil de l’enfant, mais pas le baptême, qui suppose la foi des parents et leur engagement à veiller, avec l’aide de la communauté chrétienne, à l’éveil à la foi de leur enfant.

    Ceci a suscité suite à un article paru dans le groupe SudPresse,  un vif débat sur les antennes  de la radio Vivacité, ce mardi 2 juin à 10h 30 dans l’émission « C’est vous qui le dites », animée par Benjamin Maréchal.

     

    J’invite chacun à écouter ce débat, qui donne les arguments dans les différents sens. Cela nous permet de faire le point sur la pratique actuelle et de valoriser une démarche en grand développement, le baptême des enfants en âge de scolarité (7 ans environ), des grands jeunes et des adultes (catéchuménat).

     

    Il vaut mieux en effet, si l’enfant n’est pas soutenu par la foi des parents, qu’il soit baptisé plus tard par exemple, lorsqu’on souhaite faire sa première communion en tout cas dans le cadre d’une démarche personnelle et que l’on bénéficie d’une préparation adaptée et dynamique.

     

    On se souviendra que le baptême est une réponse à l’appel de Dieu et qu’il atteint dès lors sa pleine signification lorsque le choix de répondre « oui » est volontaire et libre, même si parfois différée dans le temps.

     

    J’espère que personne ne se sentira lésé dans cette situation et dans ce débat, mais qu’au contraire, ceci permettra d’évoluer vers plus d’authenticité dans la démarche religieuse.

    Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    lire également : existe-t-il-un-droit-aux-sacrements ?

  • Le pape François a accepté la démission de Monseigneur Léonard

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    Cela n’a pas traîné, il fallait s’y attendre : moins d’un mois après l’offre de démission envoyée au pape François par Monseigneur Léonard, celle-ci est acceptée.

    Le Service de Presse  et d'Information de la Conférence épiscopale (SIPI) communique :

    « Le mercredi 6 mai 2015, Mgr André-Joseph Léonard a atteint 75 ans. Comme le prescrit le Droit Canon, il a présenté au Pape François, sa démission comme Archevêque de Malines-Bruxelles et comme Président de la Conférence épiscopale.

    Le Pape a accepté la démission et a demandé à Mgr Léonard de rester en fonction jusqu'à la nomination de son successeur.

    La procédure en vue de la nomination de ce dernier peut donc débuter. »

    L’agence Belga,  qui va aussi vite en besogne,  annonce déjà son pronostic que « La Libre publie sous ce titre : « Les évêques d'Anvers et de Bruges pressentis pour succéder à Mgr Léonard 

    « La procédure de nomination du nouvel archevêque de Malines-Bruxelles peut désormais être enclenchée. Le nonce apostolique de Belgique va dresser une liste de trois noms de prêtres les plus aptes à l'épiscopat, "la terna", qui sera envoyée au pape François, à qui appartient la décision. Aucune date limite n'est prévue pour cette nomination. Selon les observateurs, deux personnalités font figure de favoris, Mgr Johan Bonny, évêque d'Anvers et Mgr Jozef De Kesel (photo ci-dessus), évêque de Bruges. Le nom de Mgr Johan Bonny, évêque d'Anvers est régulièrement cité dans les médias. Né le 10 juillet 1955, à Gistel, il a été nommé évêque de la Métropole en 2008 par le pape Benoît XVI, après une longue expérience à la curie romaine. Johan Bonny y était notamment recteur du collège papal belge de Rome et était membre, de 1997 à 2008, du conseil papal pour l'unité des chrétiens.

    En septembre 2014, Mgr Bonny s'était notamment fait remarquer en estimant, dans une lettre adressée au Vatican, peu avant le synode sur la famille, que l'Eglise catholique devait quitter son attitude "défensive" envers l'accueil des homosexuels. Il avait ensuite plaidé, dans le quotidien flamand De Morgen, pour une reconnaissance ecclésiastique des relations bi- et homosexuelles. Favori dans les médias, certains observateurs soupçonnent toutefois le pape de vouloir le rappeler à Rome.

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  • L’Encyclique du pape François sur l’écologie humaine sera publiée le 16 juin prochain

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    ‘Laudato si’, l’Encyclique du pape François sur l’écologie humaine, sera publiée le 16 juin

    (source) L’Encyclique très attendue du pape François sur l’écologie humaine sera publiée le 16 juin 2015 et intitulée Laudato si, a indiqué le directeur de la Librairie éditrice vaticane le 30 mai. Il s’agira de la première encyclique entièrement rédigée par le pape François, après la parution de Lumen fidei début juillet 2013, texte magistériel essentiellement rédigé par son prédécesseur Benoît XVI (2005-2013) mais portant la signature du nouveau pape.


    Issue d’un long travail du Conseil pontifical Justice et Paix et revue à maintes reprises par le pape François, c’est donc le 16 juin que sera publiée l’Encyclique Laudato si. L’incipit de ce long texte magistériel est tiré du célèbre Cantique des créatures de saint François d’Assise (1182-1226), écrit par le Poverello en 1225, un an avant sa mort. A huit reprises, les versets de ce texte aussi appelé Cantique de frère soleil commencent ainsi par “Loué sois-tu, mon Seigneur…“ Cette encyclique pourrait, en outre, comporter un sous-titre invitant à “protéger la création“, en référence à un appel fréquent du pape.

    Lors d’une messe à la Maison Sainte-Marthe, le 9 février dernier, le pape François avait invité à ne pas laisser aux “Verts“ la responsabilité de la protection de la planète, assurant qu’il était de la “responsabilité“ des chrétiens de répondre “à la première création de Dieu“. “Un chrétien qui ne protège pas la création, qui ne la fait pas croître, est un chrétien qui n’accorde pas d’importance à l’œuvre de Dieu, cette œuvre née de l’amour de Dieu pour nous“.

    Le 16 mars 2013, trois jours après son élection, le pape François avait expliqué devant les journalistes l’origine de son nom, lié à saint François d’Assise, notamment en raison de sa proximité avec les pauvres. Le nouveau pape précisait alors : “François est l’homme de la paix. Et ainsi est venu le nom, dans mon cœur : François d’Assise. C’est pour moi l’homme de la pauvreté, l’homme de la paix, l’homme qui aime et préserve la création ; en ce moment nous avons aussi avec la création une relation qui n’est pas très bonne, non ? C’est l’homme qui nous donne cet esprit de paix, l’homme pauvre… Ah, comme je voudrais une Eglise pauvre et pour les pauvres !“ AMI

  • L'union entre un homme et une femme est unique

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    De Ralf Schuler sur bild.de :

    L'union entre un homme et une femme est unique

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  • Luxembourg, 4 juin : Conférence sur la GPA : "Derrière les paillettes, la réalité"

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    (via le Salon Beige)