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Actualité - Page 1197

  • Luxembourg, 4 juin : Conférence sur la GPA : "Derrière les paillettes, la réalité"

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    (via le Salon Beige)

  • Une lettre de l'archevêque d'Alep : "Nous sommes en train de payer cher notre présence dans notre cher pays"

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    D'AED-France (28 mai): 

    SYRIE : « nous sommes en train de payer cher notre présence » témoigne l’archevêque d’Alep

    Dans une lettre adressée à l’AED cette semaine (datée du 25 mai), Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep, deuxième ville de Syrie,  témoigne de sa mission particulière auprès de « ses prêtres et ses fidèles » dans un archevêché maintes fois bombardé par les rebelles.

    Chers Amis,

    Je viens de rentrer à Alep, après une tournée aux États Unis où j’avais fait de mon mieux pour exposer notre situation aux Chrétiens américains dans plusieurs des grandes villes de l’Est du pays* (…). Malheureusement, arrivé à Alep, j’ai eu la grande tristesse de voir notre Archevêché détruit et notre Cathédrale gravement endommagée. Ces bâtiments construits par mes prédécesseurs depuis deux cents ans et pour lesquels nous avions entrepris beaucoup de travaux de restauration ces dernières années, se trouvent à présent très endommagés, dans un état lamentable et un délabrement désolant. Je ne peux vous dire toute ma peine et ma souffrance à la vue de cette catastrophe. Grâce à Dieu tous mes prêtres sont sortis indemnes, sains et saufs de cette énième atteinte à notre Archevêché perpétrée par les rebelles qui avaient fait pleuvoir une pluie d’obus sur cette zone chrétienne de la ville où se regroupent plusieurs Églises au lendemain de la commémoration du centenaire du Génocide Arménien!…

    Mes prêtres et mes fidèles sont consternés autant que moi-même et depuis deux jours j’essaye de reprendre mon souffle pour redonner courage à ceux qui sont autour de moi. Cela fait deux semaines que mes collaborateurs essayent de sortir tout ce qui est récupérable pour le mettre à l’abri. Moi-même j’ai pris soin de mettre en sécurité les archives, les icônes, les manuscrits et tout ce qui était précieux, irremplaçable et important. Vous comprenez que je puisse dans ces circonstances me trouver désemparé et incapable de fonctionner comme il se doit. Malgré tout j’essaye de faire de mon mieux pour rester présent à mes fidèles et à mon clergé, je sens qu’ils ont, aujourd’hui plus que jamais, besoin d’être entourés et rassurer. Par contre mon travail administratif et bureautique laisse à désirer pour le moment. Mes locaux sont délabrés et mon secrétariat hors d’usage. Il faut que je puisse trouver un bureau, récupérer l’ou l’autre de mes dossiers encore indemnes et m’organiser aussi vite que possible. Je me rends compte que nous vivons des moments d’émergence très difficiles qui requièrent de nous un éveil continue et une disponibilité sans faille.

    Dimanche (24 mai), le matin j’ai tenu à présider une Messe de requiem dite pour le repos de l’âme de l’un de mes collaborateurs qui s’est joint au cortège de nos martyrs, victimes de la violence des djihadistes. Dans l’après-midi j’ai assisté à un récital donné par l’une de nos écoles catholiques. Ma présence a marqué ces deux célébrations et confirmé à nos fidèles que l’Eglise est très proche de leurs souffrances et de leur joie. Malgré toute ma tristesse et ma désolation, le Seigneur m’a aidé à leur dire des mots qui consolent le cœur meurtri des uns et  qui raffermissent le courage des autres. Ce soir j’assiste à un récital de chants Byzantin dans l’une de nos églises. J’espère que nous ne serons pas épouvantés encore une fois par les tirs de mortiers et de hawns qui nous prennent pour cible depuis la fête de Pâque.

    Nous sommes en train de payer cher notre présence dans notre cher pays mais nous savons aussi que l’avenir de nos nouvelles générations sera bien meilleur une fois la paix établie et la liberté acquise. Entre-temps les obus continent à nous tomber dessus chaque jour. Nous ne savons pas au juste quand cette Paix tant souhaitée viendra, mais nous prions le Seigneur de nous l’accorder le plus tôt possible et nous croyons fermement qu’Il va nous la donner car sa bonté est grande et sa miséricorde ineffable. Priez avec nous je vous en supplie, vos prières nous seront d’un grand secours.

    Avec ma reconnaissance, ma gratitude et toute ma considération,

    Jean-Clément JEANBART

    Archevêque d’Alep

     *ndlr : ces journées étaient organisées par l’AED-Etats-Unis

  • Le pape plaide vigoureusement en faveur du droit à la Vie

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    De Radio Vatican :

    Le Pape appelle à protéger la vie à tout prix

    (RV) - La plaie de l’avortement est un attentat contre la vie. Le progrès d’une civilisation est déterminé par sa capacité à protéger la vie surtout quand elle est fragilisée, beaucoup plus que par ses acquis technologiques. C’est un vibrant plaidoyer en faveur du droit primordial à la vie que le Pape François a prononcé ce samedi 30 mai 2015 devant les membres de l’Association Science et Vie qui fête son dixième anniversaire. Si elle veut être juste, a-t-il dit, la société doit reconnaître le droit essentiel à la vie dès sa conception jusqu’à sa fin naturelle.

    Elle doit aussi s’assurer que la valeur inestimable de la vie humaine soit soutenue par des liens féconds et par des relations familiales et sociales constructives. Le Saint-Père a énoncé les nombreux attentats perpétrés contre la vie : l’avortement et l’euthanasie, mais aussi la mort des migrants en Méditerranée, les accidents de travail provoqués par le non-respect des normes de sécurité, la malnutrition, le terrorisme, la guerre, la violence.

    La science et la connaissance doivent être au service de la vie

    Evoquant, par ailleurs, le rapport entre science et vie, le Pape François a affirmé que la science et la connaissance devaient être au service de la vie, sinon, a-t-il dit, elles deviennent stériles. C’est la vie dans sa profondeur impénétrable qui est à l’origine de la recherche scientifique et qui l’accompagne. Le miracle de la vie finit toujours par ébranler l’orgueil scientifique, en remettant au premier plan l’émerveillement et la beauté. Pour le Souverain Pontife, la protection et la promotion de la vie constituent une tâche fondamentale, surtout dans notre société caractérisée par la logique négative du déchet.

    Cette tâche difficile exige une attitude d’ouverture, d’attention et de proximité avec les personnes dans leur situation concrète. Le Pape François a salué l’engagement de l’Association Science et Vie qui se propose de sortir pour rencontrer et de rencontrer pour soutenir. Il l’a encouragée à entretenir un dialogue fécond avec la science et avec les non-croyants qui restent ouverts au mystère de la vie humaine. Il est urgent de relancer la culture de la vie capable d’instaurer un réseau de confiance et de réciprocité et offrir des horizons de paix, de miséricorde et de communion.

  • Mahinur Ozdemir, Emir Kir et les Frankenstein du communautarisme

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    De Joseph Junker sur Speculooz.com :

    Mahinur Ozdemir, Emir Kir et les Frankenstein du communautarisme

    Enfin, dirons-nous, enfin le CDH se décide à tirer le rideau sur une hypocrisie sans fond. Rendons-lui justice, ce parti aura été le premier à clarifier une situation ambigüe et le fait pour une fois sans transiger, ce qui est suffisamment rare en politique belge que pour être souligné. La vérité à ses droits, et on ne peut continuer à la violenter impunément sur des sujets aussi graves que ceux-là. Il est de plus absolument intolérable qu’un élu de la nation en arrive à devoir rendre des comptes à 2 loyautés différentes, et encore plus qu’il en vienne à préférer non pas celle de la Belgique, le pays qui est le nôtre et le sien et qu’il représente, mais celle d’un pays tiers mal à l’aise avec son histoire.

    Bien-sûr, on aurait presque de la compassion pour ces élus belges d’origine turque tiraillés dans leur identité : Celle de la Belgique, leur nation dont ils sont une des personnifications comme député, et d’autre part l’obstination de la Turquie à ne pas reconnaître ce génocide et la culture du mensonge qu’elle a soigneusement entretenue parmi l’identité turque ; identité qui continue à vivre et même à prédominer parmi nombre de nos concitoyens. On peut d’ailleurs se demander dans quelle mesure les vrais coupables ne sont pas à chercher ailleurs.

    Au-delà de l’attitude de la Turquie, comment s’empêcher de souligner amèrement combien ce minable épisode nous renvoie une nouvelle fois à quel point nous avons été incapables d’assimiler à nos valeurs et d’offrir notre culture à tant de turco-belges ? Jusque dans les messages électoraux qu’on leur a adressés via les pions qui aujourd’hui sautent, on a permis et même encouragé que nombre d’entre eux restent des turcs résidant en Belgique bien plus que des belges d’origine turque (origine je le précise on ne peut plus respectable et dont on peut être fier – encore plus le jour où la Turquie saura reconnaître la face d’ombre de son histoire). Mais comment surtout ne pas également amèrement souligner l’opportunisme avéré de partis n’hésitant pas à racoler des voix par tous les moyens (y compris ceux qui font honte à notre démocratie) et profitant de cet état de fait plutôt que d’avoir l’ambition de le résoudre ? Au-delà de la position de la Turquie, qui a elle du moins l’avantage de la cohérence dans son mensonge, que dire du double visage qu’ont présenté nos élites et nos partis sur ce dossier ?

    Bien plus que ces quelques pions, les coupables de cette pitoyable farce sont à chercher dans les états-majors des partis qui les ont mis au pouvoir. Le CDH se réveille aujourd’hui méritoirement, mais pourquoi si tardivement en ayant entouré du manteau de la bienveillance durant si longtemps d’autres propos limites d’Ozdemir ? Pourquoi la virer après avoir joué la carte du vote communautaire si longtemps ? Pourquoi le PS joue-t’il de son côté l’hypocrisie complète sur Emir Kir depuis des mois ? Pourquoi le CD&V n’a-t’il toujours pas eu le cran d’exiger de son poids lourd flamand oriental Veli Yüksel une clarification plus que bienvenue suite à l’absence de ce dernier à la minute de silence commémorant le génocide arménien à la chambre ?

    Décider d’arrêter les frais à un moment donné, c’est bien mais trop peu (et même ça, seul le CDH l’a fait jusqu’à présent). Balancer ainsi les gens comme Frankenstein cherchant à se débarrasser du monstre qu’il a lui-même créé, ce n’est pas très brillant. Faire son examen de conscience et s’interroger sur comment on en est arrivé là, et surtout sur comment on compte bien ne plus jamais y arriver, c’est aujourd’hui une question que doivent se poser tous les partis que compte ce pays qui ont joué sans vergogne la carte communautaire et ethnique plutôt que celle du bien commun. C’est-à-dire la plupart, voire tous.

  • D'octobre 2015 à janvier 2016, un pays négationniste sera à l'honneur en Belgique

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    europalia2015.jpgAlors que le cdH - honneur à lui - vient d'exclure de ses rangs une députée d'origine turque qui refuse de reconnaître le génocide arménien, nous apprenons que la Belgique va mettre la Turquie en vedette durant quatre mois dans le cadre prestigieux d'Europalia. Ainsi, non seulement notre ministre des Affaires étrangères refuse de prononcer le mot "génocide" à propos des Arméniens, mais en cette année du centenaire, on ne trouve rien de mieux à faire que d'organiser un Europalia Turquie. Tout un automne à la gloire d'un Etat négationniste, où Talaat Pacha, le ministre de l'Intérieur qui organisa le génocide, a son mausolée en plein centre d'Istanbul et une rue qui porte son nom à Ankara. Que dirait-on si Eichmann avait sa statue à Berlin ?

    Mais il n'y a pas d'illusion à se faire. Aucun organe de notre petite presse d'héroïsme ne fera campagne contre Europalia Turquie…

  • Plain-chant sur Liège le samedi 30 mai 2015

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    la Schola Resupina de Vienne 

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    L'académie de chant grégorien à Liège

    LE PROGRAMME

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  • Vatican II a signalé et accéléré une déchristianisation évidente

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    De l'abbé Guillaume de Tanoüarn sur Metablog :

    Pierre Nora, Alzheimer et Vatican II

    Pierre Nora est une figure parmi les intellectuels français. Il a beaucoup réfléchi sur le passage de l'histoire à la mémoire, avec son étude les "Lieux de mémoire". Il est aussi le fondateur de la revue Le Débat, revue consensuelle au noble sens du terme, au sens de l'humanisme, de la culture et de son droit d'examen sur toutes les réalités politiques, sans tabou. Il a donné un entretien à Vincent Trémollet de Villers dans le Figaro. Evoquant les nouveaux programmes d'histoire, il n'y va pas avec le dos de la cuiller : "Nous sommes face au péché de moralisme et d'anachronisme où Marc Bloch voyait la pire dérive du métier d'historien". Et ailleurs "Si vous perdez la mémoire, vous savez ce qui arrive. L'Alzheimer historique ne vaut pas mieux que l'Alzheimer cérébral".

    Est-ce à dire que nous sommes collectivement frappé d'Alzheimer ? "Ma discipline, l'histoire, qui, il y a trente ans, était la curiosité du monde entier, est devenue la cinquième roue de la charrette internationale". La thèse de Pierre Nora n'est pas que l'on se désintéresse du passé mais plutôt que l'on se désintéresse d'avoir un rapport objectif avec le passé. Le passé est mythifié plus que jamais, il consiste en un ensemble de "lieux de mémoire", et, à ces occasions, autour de chaque lieu, il devient le champ clos d'affrontements géopolitiques, qui ne se manifestent vraiment que dans l'enclos symbolique de nos mémoires : mémoire de l'esclavage ou mémoire de la grandeur nationale, conflit des monothéismes, émergence de l'esprit des Lumières, les occasions d'affrontement ne manquent pas. Ces occasions renvoient avant tout au présent, qui semble devoir dicter la représentation que l'on se fait du passé, sans plus de souci d'une histoire sérieuse ou de l'histoire comme discipline scientifique.

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  • Faire l'homme, le défaire, le refaire, le parfaire ? Le réparer, le modifier, l'augmenter ?

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    "VERS UNE HUMANITÉ AUGMENTÉE ?", LE DÉBAT TRANSHUMANISTE RELANCÉ AVEC JEAN-MARIE LE MÉNÉ ET FABRICE HADJADJ

    Dans le cadre des manifestations qui ont jalonné les 20 ans de la Fondation Jérôme Lejeune, Jean-Marie Le Méné, son président et Fabrice Hadjaj, philosophe et écrivain, débattaient, le 22 mai, à Neuilly, autour de la question : « Quelle place pour l’homme 'diminué' dans une humanité 'augmentée' ? » Pistes de réflexion.

     

    « Quand on parle de transhumanisme, on nous promet monts et merveilles, on nous présente des gadgets qui donnent  le frisson, mais le plus dangereux, ce sont ses racines anthropologiques sous-jacentes », prévenait Jean-Marie Le Méné d'entrée de jeu. De quoi s'agit-il ? Grâce à la génétique, à l'informatique, à la technique, aujourd'hui, « on peut faire l'homme, le défaire, le refaire, le parfaire. On le répare, on le modifie, on l'augmente » précisait-il, comme si la liberté de l'homme pouvait s'étendre à l'infini, et transformer son corps, sans dangers ni obstacles, au fur et à mesure des progrès de la technologie, au risque de dénaturer l'homme.

     

    Une question au cœur des préoccupations de la Fondation Jérôme Lejeune, soucieuse de maintenir le cap dans la tempête médiatique qui régulièrement, porte des « affaires » sur le devant de la scène, pour mieux faire valoir « l'homme augmenté ». Et Jean-Marie Le Méné de rappeler  l'affaire Perruche, en l'an 2000, afférente au « préjudice d'être né » porteur d'un handicap : « Ce fut un Hiroshima génétique, on était déjà dans le transhumanisme ». Tout récemment, « c'était l'interdiction de mettre en ligne un clip montrant des enfants trisomiques, heureux de vivre, et actuellement c'est le cas de Vincent Lambert, « en état de conscience minimale », qui a déjà subi deux euthanasies et que personne ne peut visiter sans montrer sa carte d'identité ».  A chaque fois, c'est le même scénario : « Ceux qui veulent rester humains sont mis au banc des accusés. Ils doivent fournir des preuves pour se justifier et défendre la vie ».

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  • Bruxelles, 2 juin : Ferons-nous encore des enfants ? avec Xavier Lombard

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    unnamed.pngConférence/débat le 2 juin 
    Ferons nous encore des enfants?
    La bioéthique dans tous ses états...
    20h à 22h, Avenue Slegers 96,
    1200 Woluwe Saint Lambert

  • Cinq évêques allemands affirment la foi catholique sur le mariage, la sexualité humaine et la communion

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    11083866_1579080669028420_3785966296786649811_n.jpgLu sur le site de Reinformation.TV (Anne Dolhein) :

    Avec Mgr Stefan Oster, cinq évêques allemands affirment la foi catholique sur le mariage, la sexualité humaine et la communion

    C’est un jeune évêque allemand – Mgr Stefan Oster, 49 ans, nommé à la tête du diocèse de Passau en avril 2014 par le pape François – qui a pris la tête de ce que l’on pourrait appeler une « contre-révolution » face aux déclarations révolutionnaires de plusieurs de ses confrères sur le mariage, la sexualité humaine et l’accès à la communion. Si cette opération de révolution dans l’Eglise est menée par le cardinal Walter Kasper et par le cardinal Reinhard Marx (qui l’avait sacré évêque…), Mgr Oster, lui, a choisi d’agir en répondant aux revendications hérétiques du plus puissant groupe laïque allemand, le Comité central des catholiques allemands (ZdK). Les cinq évêques qui ont contresigné son appel sont pour la plupart âgés de moins de 60 ans.

    Le ZdK (Zentralkomitee der deutschen Katholiken) est une organisation fondée par l’épiscopat allemand, qui se veut la voix officielle des laïcs catholiques du pays. Le 9 mai dernier, il a publié un appel officiel, unanimement adopté lors de son assemblée générale à Würzburg, pour demander que les divorces remariés puissent accéder à la communion, et au-delà – conformément aux objectifs moins visibles visés par le « lâcher de ballon » du cardinal Kasper à ce sujet – l’acceptation de toutes les formes de cohabitation, la bénédiction des couples homosexuels et la « remise à plat de la question de la contraception ».

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  • Pourquoi il faut sauvegarder nos processions et pèlerinages

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    NDJdos (1).JPGDu blog de l'abbé Benoît Lobet, curé-doyen d'Enghien (25 mai):

    Notre-Dame des Joyaux 

    J'ai présidé ce matin, dans mes fonctions de "doyen principal", le pèlerinage annuel à "Notre-Dame des Joyaux", à Montroeul-au-Bois (Frasnes). Un monde fou - des centaines de personnes - dans ce petit village, pour venir "servir" cette Madone sept fois centenaire que l'on prie pour être guéri des "maladies des glandes" (et avec le temps, c'est devenu surtout les cancers.) 

    Frappé par la gentillesse dans l'accueil de Xavier, le Doyen, et des confrères présents - simplicité, humour, chaleur : une vraie complicité fraternelle.

    Emerveillé aussi par ce caractère populaire que la foi chrétienne, catholique, garde ici dans les campagnes : les processions et les pèlerinages en sont un témoignage annuellement recommencé (aujourd'hui, lundi de Pentecôte, c'était aussi la procession de Petit-Enghien, chez nous, et j'en ai déjà vu des photos qui me disent combien elle a été suivie.) La foi n'est pas d'abord une affaire intellectuelle, ce n'est pas d'abord quelque chose que nous avons découvert dans les livres. J'étais frappé, samedi soir et dimanche, en lisant l'Evangile de la Pentecôte - un magnifique passage de saint Jean - par ce que dit Jésus aux siens : "L'Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître." Derrière le mot "connaître", il faut entendre le substrat sémitique (yada'), qui indique l'intimité charnelle ("Adam connut Eve et Eve conçut", dit la Genèse : ce n'était pas qu'une contemplation intellectuelle!) Non, la connaissance chrétienne que donne l'Esprit n'est pas érudite - les études peuvent venir, ensuite, c'est entendu, mais cela n'est pas premier. Elle est une connaissance du cœur, par le cœur, par la chaleur du cœur, par l'intime du cœur, par sa respiration.

    Les centaines de personnes présentes ce matin à Montroeul-au-Bois n'étaient vraisemblablement pas docteurs en théologie, et ce n'est pas cela qu'on demande dans la foi chrétienne, mais c'étaient, ce sont, d'authentiques chrétiens, capables de déposer leur misère, leur peur, leur attente, leur angoisse, bref leur vie tout entière, entre les mains de plus grand qu'eux. Acte d'humilité, d'agenouillement. Oui, d'agenouillement - ce geste dont l'intrépide Etty Hillesum disait, au creux de la barbarie nazie, qu'il demeurait "le seul geste véritablement noble", à condition, bien sûr, qu'il fût volontaire et délibéré. S'abandonner, c'est aussi se grandir, en reconnaissant toutes les limites de son corps, de son esprit, de son âme. C'est se donner la chance d'être reçu et relevé.

    En ce sens, nos processions et nos pèlerinages ne sont pas seulement de la parade et du folklore. Ce sont, au sens étymologique du mot, des actes de piété, d'ajustement de l'être humain à soi-même, une manière de prier avec ses pieds qui nous reconduit à la vérité de ce que nous sommes.

    Et même les tumeurs, alors, deviennent des joyaux...

  • Selon une psychiatre australienne, le célibat des prêtres n'est pas la cause des abus sexuels

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    Du site du journal La Croix (extraits):

    Une psychiatre australienne estime que le célibat des prêtres n’est pas la cause des abus sexuels

    Une psychiatre australienne, interrogée lundi 25 mai par la Commission royale sur les réponses institutionnelles aux abus sexuels sur mineurs, a souligné que, si ces abus étaient plus fréquents dans l’Église catholique, on ne pouvait les mettre en relation avec le célibat sacerdotal.

    Professeur associé à l’École de psychiatrie de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud et travaillant depuis les années 1980 sur les abus sexuels, notamment dans l’Église catholique, Carolyn Quadrio a souligné que l’Église catholique était sans doute l’institution la plus touchée par la question des abus sexuels sur mineurs.

    Mais pour cette psychiatre formée par les théories féministes et les études de genres, si la question du célibat ecclésiastique est « importante », il est exagéré d’affirmer qu’il est la cause des abus sexuels commis par des membres du clergé. (...)

    « Je ne pense pas que le célibat conduise aux abus, mais je pense que des hommes qui sont déjà attirés par des enfants comme objets sexuels se sentiront plus à l’aise dans le sacerdoce », a-t-elle expliqué rappelant qu’il y avait aussi des abuseurs « dans des religions où les prêtres peuvent se marier ». « Mais dans la majorité des cas, et spécialement dans un contexte catholique », il s’agit d’hommes « qui ont clairement une orientation exclusive vers les enfants ». (...)