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Actualité - Page 1450

  • Le régime communiste chinois tente un redressement moral par la religion

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    "Pour approfondir" : Le régime tente un redressement moral par la religion

    EDA - 31/10/2013 - par Jean-Paul Yacine

    Ces dernières années, les tentatives du gouvernement chinois de recourir aux valeurs religieuses pour combler le vide moral dont témoigne la multiplication des scandales de toute nature en Chine aujourd’hui ont été nombreuses. L’appel lancé en août dernier par le président Xi Jinping de « construire une civilisation matérielle et spirituelle » s’inscrit assurément dans cette ligne politique.

    Pour autant, la politique religieuse des autorités chinoises ne semble pas évoluer. Conçue autour d’un système ne comprenant que cinq religions officiellement reconnues et enregistrées, cette politique ne dispose pas de la souplesse nécessaire pour prendre en compte la diversité du paysage religieux actuel, ni ne permet de sortir d’un régime où les autorités en place ne conçoivent pas de ne pas pouvoir contrôler, d’une façon ou d’une autre, les activités religieuses de la population chinoise. Dans les trois ‘Pour approfondir’ qu’Eglises d’Asie publie aujourd’hui, différents articles écrits par des observateurs situés hors de Chine et des intellectuels chinois actifs en Chine dressent un état des lieux de la question de la réforme de la politique religieuse du gouvernement chinois, un chantier pour l’heure très peu avancé.

    Le premier des ces trois ‘Pour approfondir’ est tiré de Question Chine, site francophone fondé en 2002 sous l’impulsion de Henri Eyraud, observateur confirmé des questions chinoises. Il a été mis en ligne le 19 octobre 2013.

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  • Une Fraternité enseignante créée sous le patronage de l’Abbé bénédictin de Randol

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    anglus rentre 2013.JPGA l’origine, il y a la fondation en 2010 par l’abbé Régis Spinoza d’une école libre dans le département du Cher,  au lieu-dit l’ Angelus » situé à Presly,  dans le département du Cher. C'est maintenant une des écoles qui seront gérées par la Fraternité Enseignante des Cœurs de Jésus et de Marie : la Fraternité FECJM est une association privée de fidèles fondée le 22 août 2013 sous la vigilance morale du Père Abbé de l’abbaye bénédictine de Randol.

    Le fondateur parle de ce nouveau départ en éditorial sur le site web de la Fraternité :

    « La Fraternité Enseignante des Cœurs de Jésus et de Marie a été érigée canoniquement au titre d’une association privée sous la gouvernance morale du Révérend Père Abbé de Randol le 22 Août 2013 à l’Angélus, jour de la Fête du Cœur Immaculé de Marie. L’Angélus, après concertation avec le Supérieur Général de l’Institut du Bon Pasteur, le 5 octobre 2013, devient la Maison-Mère de la Fraternité Enseignante. Ce statut canonique constitue une première étape et, si Dieu veut, est appelé à évoluer vers une structure ecclésiale plus large sans modifier le charisme propre de la Fraternité.

    Pour quelles raisons avons-nous décidé de fonder une nouvelle Fraternité alors que l’Europe connaît une véritable crise spirituelle ? Il n’est nullement question d’une nostalgie des temps passés mais plutôt d’une réponse, à notre petite échelle, à la crise d’identité que notre pays et l’Occident en général connaissent. Ce qui consterne les âmes de bon sens est la décadence spirituelle, morale et intellectuelle de nos jeunes générations. Sans vouloir brosser un tableau trop sombre, la Fraternité entend s’inscrire dans la dynamique de l’évangélisation ou plutôt de la nouvelle évangélisation à laquelle nous sommes appelés en tant que chrétiens. Il faut reconnaître qu’au milieu des turpitudes sociales, nous assistons à l’émergence de nombreuses écoles indépendantes en France. Il existe donc une force vive et la Fraternité entend contribuer à cette belle mission qu’est l’instruction des enfants et des adolescents afin que ceux-ci deviennent des témoins du Christ dans la Cité.

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  • Un questionnaire pour préparer le Synode sur la famille

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    Lu sur La Croix :

    Le Vatican envoie un questionnaire pour préparer le Synode sur la famille

    Moins d’un an avant le Synode des évêques consacré aux défis de la pastorale familiale, Rome a fait parvenir aux conférences épiscopales du monde entier un questionnaire préparatoire.

    Le Vatican a annoncé le 8 octobre dernier l’ouverture d’une assemblée extraordinaire du Synode des évêques consacrée aux « défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ».

    Les questions des divorcés remariés ou des « mariages irréguliers », comme ceux entre personnes de même sexe,  y sont notamment abordées.

    Diffusé de manière inhabituelle sur Internet par les évêques de Grande-Bretagne et des États-Unis, un questionnaire préparatoire de 7 pages adressé aux conférences épiscopales devrait permettre à Rome de rédiger l’Instrumentum laboris du prochain Synode des évêques consacré aux défis de la pastorale familiale, du 5 au 19 octobre 2014.

    Il ressort de ce document que le Synode des évêques entend aborder frontalement certaines questions délicates afin d’y trouver des réponses pastorales.

    Le texte évoque ainsi les problématiques apparues ces dernières années comme la pratique croissante du concubinage, l’union entre personnes de même sexe et, dans certains cas, l’adoption d’enfants par ces couples. Il est aussi question des mariages mixtes ou interreligieux, des familles monoparentales, du phénomène croissant de la gestation pour autrui (GPA), ainsi que de l’affaiblissement ou de l’abandon total de la foi et du pouvoir de guérison de la confession.

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  • Protection de l'embryon : plus d'un million sept cents mille signatures récoltées

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    UN DE NOUS : UN ÉLAN SANS PRÉCÈDENT EST NÉ EN EUROPE POUR PROTÉGER L’EMBRYON

    2 novembre 2013 (source)

    La collecte des signatures est terminée depuis le 1er novembre 2013 !

    Le comptage des dernières signatures reçues sur papier est en cours. Un chiffre plus précis sera communiqué le lundi 4 novembre.

    Déjà plus de 1,7 million de signatures en Europe pour protéger l’embryon.

    20 Etats membres ont atteint leur quota imposé par la Commission européenne quand 7 étaient nécessaires. La barre des 100 000 signatures a été dépassée en France.

    1er objectif atteint pour passer à la seconde phase : présenter l’Initiative contre le financement des programmes qui conduisent à la destruction d’embryons devant la Commission européenne et le Parlement européen dans les prochains mois.

    Un immense bravo à tous !

    (plus de détails dans deux jours)

  • Mgr Léonard bientôt cardinal ?

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    Lu sur l'Avenir.net :

    "Archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr  Léonard pourrait bien être créé cardinal en février prochain par le pape.

    Près d’un an près son élection, le pape François devrait réunir du 17 au 20 février 2014 pour la première fois les cardinaux du monde entier. Au programme, un consistoire extraordinaire suivi d’un consistoire ordinaire pour la création de nouveaux cardinaux.

    À ce moment, à travers le monde, il devrait y avoir 201 cardinaux, mais seulement 106 âgés de moins de 80 ans, l’âge maximal pour pouvoir participer à l’élection du pape. Or depuis Paul VI, le nombre de cardinaux électeurs est fixé à 120. Et il est même parfois dépassé. Il est donc grand temps d’en désigner de nouveaux.

    Ces derniers mois, près d’une dizaine de cardinaux ont dépassé l’âge de 80 ans. Et parmi eux le cardinal Danneels qui est octogénaire depuis juin dernier (il était l’un des cardinaux les plus âgés à voter en avril dernier). La Belgique ne serait donc pas représentée si l’on devait prochainement élire un nouveau pape.

    La porte semble grande ouverte pour l’archevêque André-Mutien Léonard. «Depuis la Révolution française, tous les archevêques de Bruxelles-Malines ont été créés cardinaux alors qu’ils étaient en fonction et pouvaient ainsi figurer parmi les électeurs d’un pape en cas de nécessité», a expliqué au Standaard Jürgen Mettepenningen, qui a été durant plusieurs années le porte-parole de Mgr Léonard.

    Sur les 106 cardinaux électeurs en février 2014, on devrait compter 55 Européens (dont 25 Italiens), 11 Africains et autant d’Asiatiques, 14 provenant d’Amérique latine et autant d’Amérique du Nord et un d’Océanie. Pour atteindre le nombre de 120 électeurs, le pape François disposerait dès lors de 14 «barrettes cardinalices». Logiquement, l’une d’entre elles devrait donc revenir à Mgr Léonard, qui aura 74 ans en mai prochain."

  • Bruxelles, dimanche 3 novembre / Veilleurs Debout : la résistance continue

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    Veilleurs Debout: La résistance continue! 

     
    Photo
    Heure d'hiver oblige: on sera là dès 16h00Rejoignez-nous :)
    Maintenir la contestation, c'est vital.
    Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat le 9 octobre 2013.
    Citoyens, élus, législateurs, présidents de partis, sénateurs: ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas ce qui se passait dans les hôpitaux et centres de "soins".
    En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bxs - en face du Parc royal, rue de la Loi)

    Dates suivantes à retenir:
     - dimanche 3 novembre 2013 à 16h
     - mardi 5 novembre 2013 à 18h30
     - dimanche 10 novembre 2013 à 16h

    Source: Espérance Nouvelle

  • Un miracle en Syrie

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    Lu sur France Catholique :

    Miracle en Syrie - Silence radio en France

    par Pierre Lebègue

    En pleine guerre animée par l’intolérance religieuse, une immense statue en bronze (12 mètres, sur un socle socle d’une tentaine de mètres) vient d’être érigée sur une colline en Syrie, sur le chemin du traditionnel pélerinage de Constantinople à Jérusalem.

    Comment ? une espèce de trève a été établie entre les trois factions dominantes du secteur pour les trois jours nécessaires à la mise en place de cette magnifique statue de bronze, Jésus étendant les bras sur le pays.

    En avez-vous entendu parler en France ? Mon ouïe de petit vieux étant faible, malgré le tintamarre fortement dimensionné des médias français, j’ignorais tout de ce "miracle" (terme employé par les auteurs des articles que j’ai lus dans la presse U.S. (pas celle soumise à Barack Hussein).

    Et pourtant, ne devrions-nous pas répandre cette bonne nouvelle et nous réjouir tous, croyants, incroyants, mécréants, de cet événement susceptible de faire voler à nouveau les colombes dans le ciel Syrien ?

    Sources :

    FoxNews : http://www.foxnews.com/world/2013/1...

    CnsNews : http://cnsnews.com/news/article/mid...

  • Y a-t-il trop de canonisations dans l’Eglise catholique ?

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    Lu sur le site de « La Croix » :

    Pour le dominicain Gilles Berceville, professeur de philosophie médiévale et de théologie dogmatique à l’Institut catholique de Paris, l’Église ne canonise jamais assez, à condition de respecter les délais nécessaires et de ne pas surcharger le calendrier universel.

     « C’est à partir du XIIIe  siècle que l’Église romaine a mis en place une procédure rigoureuse pour les canonisations. Jusque-là, les cultes étaient plus spontanés – pensons à saint Martin ou à saint Nicolas au IVe  siècle. La ferveur populaire se répandait à partir des tombeaux où se produisaient des miracles et les clercs (évêques, supérieurs d’ordres religieux) entérinaient la dévotion du peuple de Dieu en inscrivant tel serviteur ou servante de Dieu dans le calendrier des fêtes liturgiques. Mais au XIIIe siècle, Rome souhaite mieux contrôler et centraliser les procédures aboutissant aux canonisations. Saint Thomas Beckett, qui a donné sa vie par fidélité à l’Église de Rome, est l’un des premiers à bénéficier de cette nouvelle procédure d’enquête, suivi par saint François et saint Dominique.

    LE “SAINT” N’EST PAS CELUI QUI EST SANS DÉFAUT MAIS CELUI DONT L’AMOUR EST RADICALEMENT LIBÉRÉ

    À partir du XVIe  siècle, en réaction à la réforme protestante, et à sa contestation du culte des saints, le concile de Trente relance les canonisations, en établissant la procédure moderne distinguant saints et bienheureux, en donnant des normes pour le culte des reliques, etc. Avec Ignace de Loyola, François-Xavier, Thérèse d’Avila ou François de Sales, l’Église catholique veut donner des modèles aux fidèles dans un monde qui a changé et réaffirmer que la sanctification implique un engagement libre et effectif du croyant : le “saint” n’est pas celui qui est sans défaut, mais celui dont l’amour, radicalement libéré, n’oppose plus de résistance à l’œuvre du Christ en lui. L’Église réaffirme aussi que, s’il n’est d’autre sainteté que celle du Christ (il est “le seul saint”), l’Église et chacun de ses membres participent, par lui, avec lui et en lui, à son œuvre de réconciliation entre Dieu et les hommes.

    Enfin, je pense que si l’Église a beaucoup canonisé récemment, notamment sous Jean-Paul II, c’est pour que soit largement entendu “l’appel universel à la sainteté” proclamé par le concile Vatican II : “L’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quel que soit leur état ou leur forme de vie ; dans la société terrestre elle-même, cette sainteté contribue à promouvoir plus d’humanité dans les conditions d’existence.” Bernanos a magnifiquement montré comment la sainteté était le cœur de l’Église, non pas pour prétendre que les chrétiens sont parfaits, mais pour rappeler que l’Église en sa réalité profonde vit de la charité du Christ et des saints. On promeut ainsi des causes de laïcs, voire de couples, comme les parents de Thérèse de Lisieux.

    IL NE FAUDRAIT PAS, DANS UN SOUCI PASTORAL, QUE L’ON ABOUTISSE À DES PROCÉDURES NON MAÎTRISÉES

    Au fond, s’il y avait une canonisation par jour, cela ne me gênerait pas ! Plus le martyrologe est riche, plus il aidera chacun à discerner le chemin particulier que Dieu lui trace. Ma seule réserve concerne l’inscription de trop nombreux saints au calendrier universel, à célébrer avec solennité. Le centre de la célébration liturgique n’est pas la mémoire des saints mais le mystère du Christ mort et ressuscité. Ne faudrait-il pas laisser plus de liberté aux Églises de célébrer tel ou tel saint, ce qui favoriserait leur enracinement local ? Enfin, l’autre question est celle du sérieux de la procédure lorsqu’elle intervient – comme pour Jean-Paul II ou Mère Teresa – très rapidement après un décès. A-t-on toujours le recul suffisant ? La procédure traditionnelle est équilibrée, en évaluant à la fois le comportement du candidat (l’héroïcité, c’est-à-dire le degré éminent de ses vertus), l’écho qu’il a rencontré auprès du peuple de Dieu (sa réputation) et enfin les signes de Dieu (les miracles : ceux-ci ont toujours été un critère essentiel de discernement de la volonté divine en faveur d’un culte public, pourquoi s’en dispenserait-on aujourd’hui ?). Il ne faudrait pas, dans un souci pastoral, que l’on aboutisse à des procédures non maîtrisées. »

    Recueilli par ANNE-BÉNÉDICTE HOFFNER »

    Ici : Y a-t-il trop de canonisations dans l’Eglise catholique ?

    « On ira tous au paradis » chantait Michel Polnareff. Possible. « Le Bon Dieu est si bon » renchérissait une paroissienne, à laquelle Monsieur le Curé (c’était en 1972) répondit mi-figue, mi-raisin : «  mais, il est juste aussi ». L’appel à la sainteté est universel mais trop de canonisations risquent de dévaluer le sens du concept, surtout lorsque les règles prudentielles du discernement d’un signe surnaturel de la volonté divine relative à cette élévation à la gloire des autels ne sont même plus respectées.  JPSC

  • Quand l'Agence européenne des médicaments prend fait et cause pour la pilule

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    Lu sur "Santé nature Innovation" (Jean-Marc Dupuis)

    Pilules : circulez, y a rien à voir !

    L'Agence européenne des médicaments a publié un communiqué le 12 octobre 2013 expliquant que « les bénéfices de tous les contraceptifs oraux combinés (COC) continuent d’être supérieurs aux risques ».

    Ce communiqué a été très largement relayé par la presse.

    L'Agence européenne des médicaments continue donc à recommander les pilules de 3e et 4e génération. Elle enfonce le clou après avoir déclaré, en mai dernier, être en faveur d'un maintien sur le marché européen de l'antiacnéique Diane 35, souvent prescrit aux adolescentes pour faire office de contraceptif.

    Ces médicaments augmentent pourtant fortement le risque d'embolie pulmonaire, de cancer du sein et de l'utérus.

    Pourquoi vouloir faire courir des risques aux femmes ?

    Pour les médicaments habituels, qui traitent un problème de santé, le rapport bénéfices/risques correspond aux chances de guérir par rapport au risque d'effets secondaires.

    Par exemple, si un médicament a 50 % de chance de soulager l'arthrose et 10 % de risque de donner mal à la tête, on jugera que le rapport bénéfices/risques est positif.

    C'est le rôle d'une agence comme l'Agence européenne du médicament d'éclairer le public sur ce point. Chacun peut ainsi choisir ses médicaments, sans dépendre de ce qu'affirme le fabricant.

    Mais la pilule n'est pas un médicament comme les autres.

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  • Violences contre les chrétiens en Orissa (Inde) : la parole est aux témoins

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    Eglises d'Asie (EDA) donne la parole aux témoins :

    Violences antichrétiennes en Orissa : la parole aux témoins

    Une interview exclusive d’Eglises d’Asie

    Le 25 octobre dernier, lors d’un passage à Paris dans le cadre de la sortie d’un livre de témoignages sur les persécutions antichrétiennes en Orissa (1), Le P. Dibakar Parichha (*), porte-parole de l’archidiocèse catholique de Cuttack-Bubhaneswar et avocat, et le P. Mrutyunjaya Digal (**), trésorier de l’archidiocèse, ont répondu aux questions d’Eglises d’Asie.

    Eglises d’Asie : Vous avez été les témoins directs des violences de 2008 en Orissa. Quel a été le déclenchement des pogroms antichrétiens ?

    P. Dibakar Parichha : Cela faisait longtemps déjà qu’il y avait une campagne de haine contre les chrétiens de la part des hindouistes en Orissa et en particulier au Kandhamal. La grande majorité des chrétiens de la région sont des ‘tribals’ (aborigènes) ou des dalits (ex-intouchables), et les extrémistes hindous veulent pouvoir continuer à les soumettre à des pratiques inhumaines et des discriminations de toutes sortes pour pouvoir garder un pouvoir sur eux. C’est pourquoi ils accusent sans cesse les chrétiens de « conversions forcées », leur demandant de revenir à leurs anciennes croyances hindoues (ce qui pour les tribals est non seulement faux bien sûr, mais absurde parce qu’avant d’être chrétiens ils étaient animistes et non pas hindous).

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  • Rome, 2-3 novembre : une rencontre pour lutter contre le trafic d'êtres humains et l'esclavage moderne

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    Le Saint-Siège entend lutter contre l'esclavage moderne

    (Radio Vatican)

    L’Académie pontificale des sciences et l’Académie pontificale des sciences sociales organisent les 2 et 3 novembre un groupe de travail sur le trafic d'êtres humains et l’esclavage moderne. Cette rencontre, a été voulue par le pape François qui a personnellement écrit au chancelier de l’Académie pontificale des sciences, l’argentin, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo l’invitant à « traiter » de ces questions.

    Organisée en partenariat avec la Fédération mondiale des associations médicales catholiques (FIAMC) l’objectif de ces deux jours de travaux, au Vatican, sera, indique Mgr Sánchez Sorondo, « de prendre conscience de faire le point sur la situation, mais aussi de trouver des lignes d’orientation pour trouver des solutions à ce problème ». Le pape François a mis l’accent sur un sujet dramatique, affirme-t-il, et « nous voulons dire que nous sommes d’accord avec les pays qui font la guerre à ces formes nouvelles d’esclavage ».

    Le Saint-Siège précise par ailleurs Mgr Sánchez Sorondo entend « établir une collaboration entre le groupe de travail, voulu par le pape François et les institutions et organisations qui luttent contre la traite des êtres humains. Cette rencontre a également pour but de mettre en lumière les nouveaux instruments à utiliser contre les nouvelles formes d’esclavage, comme un registre digital permettant de confronter le DNA des enfants disparus non identifiés avec celui de leurs proches qui ont dénoncé leur disparition

    2 millions de personnes victimes du trafic sexuel chaque année

    Le rapport 2012 de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (UNODC) sur le trafic des êtres humains estime à 20,9 millions le nombre de victimes du travail forcé entre 2002 et 2010. En outre, quelque 2 millions de personnes – dont 60% de filles – sont victimes du trafic sexuel chaque année. Le trafic d’organes humains représente presque 1% de ce chiffre, touchant environ 20.000 personnes à qui sont prélevés des organes, de manière illégale et sous diverses formes de ruse.

  • Un enfant et... combien de parents, avez-vous dit ?

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    De José Ramos-Ascensão sur Europeinfos (COMECE)

    Un enfant et... combien avez-vous dit de parents ?

    La maternité de substitution est une question éthique et juridique en voie d'émergence au niveau international comme au niveau de l'Union européenne.

    Une “Etude comparative sur le régime applicable à la maternité de substitution dans les Etats membres de l'Union européenne”, commanditée par la commission parlementaire européenne des affaires juridiques, a récemment été présentée au Parlement européen ; en même temps, il a été annoncé que ce que l'on appelle le "tourisme de la maternité de substitution" est en augmentation en Inde et vient renforcer dans ce pays une industrie qui représente déjà quatre milliards de dollars.

    La maternité de substitution est une pratique par laquelle une femme (la mère porteuse) tombe enceinte dans l'intention de donner l'enfant à une autre personne (appelée le "parent d'intention") après la naissance. On établit une distinction entre la maternité de substitution traditionnelle et la maternité de substitution non-génétique, selon que l'on utilise ou non les ovules de la mère porteuse. Dans le premier cas, la mère porteuse est aussi la mère génétique de l'enfant. Dans le second cas, le parent d'intention peut également être ou non le parent génétique de l'enfant, selon que l'on utilise ou non les gamètes d'une tierce personne (en ce qui concerne le don de gamètes, que l'on appelle la fécondation in vitro hétérologue, voir notre article dans le numéro 146 d'europeinfos). Enfin, par de nouvelles techniques telles que le transfert pronucléaire, même le “matériel génétique” pourrait avoir pour origine plus d'un donneur, du moins en théorie.

    Vous ne vous y retrouvez pas dans les comptes ? C'est normal, il y a trop de “parents” pour un seul enfant, sans parler du mari ou du partenaire éventuel de la mère porteuse elle-même !

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