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Avis du CCNE, arrêté ministériel…les personnes trisomiques 21 seraient-elles une cible nationale ?
En moins d’un mois la trisomie 21 aura été un sujet d’acharnement. Après l’avis n°120 du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) donnant sa bénédiction au nouveau test de diagnostic prénatal (DPN) de la trisomie 21, les fœtus porteurs de cette pathologie sont devenus par le biais d’un arrêté ministériel du 12 juin 2013 une cible nationale. Pour chaque grossesse, les données relatives au DPN de la trisomie 21 seront désormais centralisées. C’est avec une plus grande ampleur que la traque des fœtus trisomiques 21 continue sans que cela n’inquiète. Le rapport européen Peristat qui place la France leader du taux de mortinatalité n’a même pas contribué à questionner sur la médecine prénatale française. Le système eugénique français semble être une fatalité.
Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus », Credo IV
Laudes Regiae (IXe s.) : acclamations carolingiennes
pour les Princes des Apôtres
par la Schola grégorienne du Saint-Sacrement et Patrick Wilwerth (orgue)
Depuis le IIIe siècle au moins, l’Eglise unit dans une même solennité la fête de saint Pierre et celle de saint Paul. Pierre, pêcheur galiléen, frère d’André, fut choisi par le Christ comme chef des douze apôtres, comme pierre fondamentale de l’Eglise. Paul, né à Tarse en Cilicie d’une famille juive, persécuta d’abord les chrétiens ; converti sur le chemin de Damas, vers l’an 36, il prêcha le Christ pendant une trentaine d’années, fondant de nombreuses églises et affermissant par ses Lettres, la fpoi de ces jeunes chrétientés.
Pierre, c’est l’homme qui s’est écrié : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » et un autre jour « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t’aime ! ». Et Paul, de son côté, proclamait : « Je sais en qui je crois », « Ma vie c’est le Christ » ». Cette foi et cet amour ont fait d’eux les apôtres par excellence, d’un surtout parmi les Juifs, l’autre davantage parmi les païens ; toute la terre a retenti de leur parole, ils ont été ces « temoins qui se font égorger » pour le Christ.
Après toutes sortes de persécutions, ils furent martyrisés à Rome, durant les persécution de Néron ; Pierre, condamné au supplice de la croix, obtint, selon une ancienne tradition, d’être crucifié la tête en bas, en signe d’humilité ; Paul fut décapité. En versant ainsi leur sang, ils achevaient de « planter » l’Eglise.
Après 2.000 ans, ils restent nos pères dans la foi et le culte que nous leur rendons n’est qu’un reflet de leur gloire immense dans le ciel.
Oremus pro Pontifice nostro…
« Dans le passage de l’évangile de saint Matthieu qu’on lit à cette messe, Pierre fait sa confession de foi à Jésus, le reconnaissant comme Messie et Fils de Dieu ; il la fait aussi au nom des autres Apôtres. En réponse, le Seigneur lui révèle la mission qu’il entend lui confier, celle d’être la ‘pierre’, le ‘roc’, la fondation visible sur laquelle est construit l’entier édifice spirituel de l’Église (cf. Mt 16, 16-19). Mais de quelle façon Pierre est-il le roc ? Comment doit-il mettre en œuvre cette prérogative, que naturellement il n’a pas reçue pour lui-même ? Le récit de l’évangéliste Matthieu nous dit surtout que la reconnaissance de l’identité de Jésus prononcée par Simon au nom des Douze ne provient pas « de la chair et du sang », c’est-à-dire de ses capacités humaines, mais d’une révélation particulière de Dieu le Père. Par contre, tout de suite après, quand Jésus annonce sa passion, mort et résurrection, Simon Pierre réagit vraiment à partir de « la chair et du sang » : il « se mit à lui faire de vifs reproches : … cela ne t’arrivera pas » (16, 22). Et Jésus réplique à son tour : « Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route » (v. 23). Le disciple qui, par don de Dieu, peut devenir un roc solide, se manifeste aussi pour ce qu’il est, dans sa faiblesse humaine : une pierre sur la route, une pierre contre laquelle on peut buter- en grec skandalon. Apparaît ici évidente la tension qui existe entre le don qui provient du Seigneur et les capacités humaines ; et dans cette scène entre Jésus et Simon Pierre, nous voyons en quelque sorte anticipé le drame de l’histoire de la papauté-même, caractérisée justement par la coexistence de ces deux éléments : d’une part, grâce à la lumière et à la force qui viennent d’en-haut, la papauté constitue le fondement de l’Église pèlerine dans le temps ; d’autre part, au long des siècles, émerge aussi la faiblesse des hommes, que seule l’ouverture à l’action de Dieu peut transformer…
Affaire Mgr Scarano, entière collaboration du Saint-Siège (Radio Vatican)
“Le Saint-Siège n’a encore reçu aucune requête sur la question de la part des autorités italiennes, mais confirme sa disponibilité pour une entière collaboration, par exemple en cas d’enquête préliminaire ».
Voilà ce qu’a déclaré vendredi matin le Père Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, concernant l’affaire qui a porté ce matin à l’arrestation par la Police financière italienne de Mgr Nunzio Scarano, membre de l’Apsa, l’organisme de gestion du patrimoine du Saint-Siège, accusé de corruption, calomnie et fraude. Le Pape en a aussitôt été informé.
« Mgr Scarano, déclare le Père Lombardi, a été suspendu de son poste auprès de l’Apsa depuis plus d’un mois, avant fin mai, dès que ses supérieurs ont été informés qu’il était poursuivi. Comme le prévoit le règlement de la Curie Romaine qui impose la suspension préventive pour les personnes poursuivies pénalement ». Le Père Lombardi assure que « l'autorité compétente du Vatican, l'AIF, Autorité d'Information financière, suit la question pour prendre, si nécessaire, les mesures adéquates qui sont de sa compétence ».
Le Directeur de la Salle de presse du Saint-Siège confirme ensuite que « comme employé du Vatican, Mgr Scarano pouvait avoir un compte bancaire au IOR, l’Institut pour les Œuvres de Religion ».
Il y a deux jours, le Pape François a institué une commission spéciales pour la réforme du IOR.
On comprend pourquoi ! Est-ce à dire qu'il faut s'attendre à des mesures rigoureuses et à des remaniements radicaux? Au vu des dernières décisions prises par le pape, on peut effectivement le penser.
D’Aymeric Christensen sur le site de l’hebdomadaire “La Vie”:
Alors que le 30 juin marquera le 25e anniversaire de l'ordination par Mgr Marcel Lefebvre, sans l'autorisation de Rome, de quatre évêques, la Fraternité Saint-Pie-X publie une déclaration dans laquelle elle réaffirme ce qui a été le credo de la FSSPX depuis sa création : le rejet de Vatican II et l'affirmation de la nécessité pour l'Eglise catholique de revenir à la Tradition qu'elle aurait abandonnée.
Dans le communiqué, les trois évêques de la Fraternité – Mgr Fellay (photo), Mgr Tissier de Mallerais et Mgr de Galarreta (Richard Williamson ayant été exclu l'an dernier) – disent leur volonté de « manifester leur reconnaissance filiale à l’égard de leur vénéré fondateur qui, après tant d’années au service de l’Eglise et du souverain pontife, pour la sauvegarde de la foi et du sacerdoce catholique, n’a pas hésité à subir l’injuste accusation de désobéissance ».
« A la suite de Mgr Lefebvre, nous affirmons que la cause des erreurs graves qui sont en train de démolir l’Église ne réside pas dans une mauvaise interprétation des textes conciliaires – une 'herméneutique de la rupture' qui s’opposerait à une 'herméneutique de la réforme dans la continuité' –, mais bien dans les textes mêmes, en raison du choix inouï opéré par le concile Vatican II. »
Lu dans « La Libre » du 25 juin cette réflexion utile du professeur Louis-Léon Christians (U.C.L)
« L’Etat ne peut imposer une philosophie particulière de la vie, mais sa responsabilité serait engagée s’il en venait à se désintéresser de la quête de sens.
Le débat a refait surface pendant cette année scolaire qui s’achève: la presse a estimé qu’un certain consensus existait entre trois constitutionnalistes pour appeler à un retrait des cours de religion et de morale. Il est étonnant d’imaginer que la simple opinion universitaire pourrait attester de "la péremption" dela Constitutionbelge. A mieux regarder, on découvre d’ailleurs qu’un seul point semble faire convergence : le fait que les cours de religion/morale ne doivent pas nécessairement, au titre de la Constitution, avoir une durée de deux heures par semaine. Pour le reste, les travaux préparatoires de l’article 24 dela Constitution attestent bien du caractère nécessairement obligatoire de ces enseignements pour les élèves.
Que la Constitution l’ait confirmé en 1988 après 30 ans de pratique, et que cette norme constitutionnelle se soit maintenue depuis 25 nouvelles années semblent un critère d’usage plus sûr qu’un oracle universitaire, tout méritant qu’il serait. Evoquer une mutation en Flandre pour soutenir la nature devenue facultative de ces cours est erroné.
L’exception par dérogation purement individuelle que la Flandre a mise en place n’ôte nullement aux cours leur caractère obligatoire, mais vise à donner une réponse ponctuelle à des décisions du Conseil d’Etat, chambre flamande, actant à la demande notamment de parents Témoins de Jéhovah qu’en Flandre le cours de morale n’est pas neutre, et ne peut dès lors plus tenir lieu de cours subsidiaire.
La Cour suprême fait avancer le « mariage » gay ; les évêques américains protestent
Peu d'heures après la publication par la Cour suprême de ses décisions favorables au « mariage » des couples de même sexe, la Conférence des évêques des Etats-Unis a publié un communiqué vigoureux dont je vous propose ici la traduction intégrale. La Cour a annulé la partie de la loi DOMA (Defense of marriage Act) qui réservait les avantages sociaux, fiscaux et successoraux réservés au plan fédéral aux couples formés d'un homme et d'une femme, en les étendant aux « mariages » de couples de même sexe célébrés dans les douze Etats, plus la capitale fédérale, où ils ont été légalisés.
En revanche la Cour ne pose pas le principe d'un droit constitutionnel au mariage pour les paires de même sexe.
Dans l'affaire de la Proposition 8 en Californie – le référendum d'initiative populaire qui avait invalidé la légalisation du mariage des homosexuels peu de temps après son adoption, en 2008 – la Cour s'est bornée à dire que les défenseurs de ses dispositions n'étaient pas recevables à agir. Il en résulte que la loi sur le « mariage gay » devrait bientôt être de nouveau appliquée dans cet Etat.
Voici quelques réponses apportées par Mgr Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, lors d’une interview menée par plusieurs revues diocésaines allemandes à Osnabrück ce mercredi 26 juin 2013 :
Controverse avec la Fraternité Saint-Pie X
Dans la bataille doctrinale qui oppose le Vatican à la Fraternité Saint-Pie X, Mgr Müller estime que la balle est à présent dans le camp des traditionalistes. Il y a plus d’un an déjà que Rome a proposé aux responsables de la Fraternité Saint-Pie X un document devant permettre de clarifier un certain nombre de points doctrinaux : on attend toujours une réponse officielle de la part de la Fraternité. Mgr Müller a souligné que ce document s’adresse à la Fraternité dans son ensemble et qu’il lui appartient en tant que telle d’accepter ce document dont le contenu reprend des notions essentielles de la foi catholique. Il reste que, indépendamment de cette affaire, chaque prêtre est totalement libre, à titre personnel, de retourner à la pleine communion avec l’Eglise catholique, avec le Pape et les évêques. De plus, ajoute Mgr Müller, le Pape Benoît XVI (2005-2013) qui, depuis 25 ans a toujours voulu faire avancer les discussions avec les traditionalistes, a clairement affirmé qu’il reste des points essentiels à éclaircir, et que d’ici là les membres de la Fraternité resteront en attente de pleine communion avec l’Eglise, et que les prêtres et les évêques ne pourront pas exercer leur mission de façon légitime. Ces longues années de discussions auront permis d’aboutir à un document synthétique connu sous le nom de « Préambule dogmatique ».
... la soirée de lancement du mouvement 'Avenir pour tous' s'est déroulée en présence d'à peine 50 sympathisants et 2 journalistes. (...)
La soirée s'annonçait pourtant "exceptionnelle" et devait permettre à un groupe de pression de poursuivre son combat contre la Loi Taubira en partant de zéro. (...) Malgré son enthousiasme et son énergie infatigable, l'égérie de ce Printemps français est bien forcée d'admettre du bout des lèvres (...) que la reconversion est difficile: "C'est compliqué d'évoluer. C'est très violent. C'est dur d'avoir été avec plein de gens et de se retrouver seuls" avoue-t-elle au journaliste du Huffington post.
Les opposants au mariage gay se sont rassemblés massivement contre le projet de loi, mais jamais ils ne sont parvenus à s'unir. (...) En effet, comment entrevoir des vrais engagements communs entre "Plus gay sans mariage" et les associations catholiques les plus conservatrices? Comment concilier ceux qui défendent - comme Barjot - une union civile et d'autres motivés par des considérations purement homophobes? (?) Comment faire parler d'une seule voix ceux qui refusaient d’emblée de manifester dans les mêmes rues? ...
Ce compte-rendu ne respire pas la plus belle objectivité qui soit et laisse deviner la satisfaction de son auteur devant cette déconfiture mais, en même temps, il soulève de vraies questions, en particulier celle de l'avenir du mouvement contre le mariage gay et celle de l'unité de ce mouvement. Le tout n'est pas de rassembler un maximum de gens dans la rue; encore faut-il pouvoir faire déboucher une telle mobilisation sur de réelles possibilités d'action au niveau politique. Nous avions déjà souligné cet aspect, il y a plusieurs mois : hiver-belge-et-printemps-francais
Le 31 mai dernier, le pape François a choisi l’abbé Jean-Pierre Delville comme 92ème évêque de Liège. Il succède ainsi à Monseigneur Aloys Jousten. Le 14 juillet prochain à 15 heures, Jean-Pierre Delville sera ordonné évêque à la Cathédrale Saint-Paul de Liège. RCF ne manquera pas cet événement important pour tout le diocèse de Liège et vous fera vivre cette célébration en direct dès 14h30. Les commentaires seront assurés par le frère Philippe Cochinaux o.p. et l’abbé Ralph Schmeder.
L’ordination de l’abbé Jean-Pierre Delville à la cathédrale de Liège, c’est le dimanche 14 juillet à partir de 14h30 en direct sur 93.8FM à Liège et dans sa région et partout ailleurs sur www.rcfliege.be
Lors de la procédure dite de débat d’urgence, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté ce 27 juin 2013 par 106 voix contre 15 et 14 abstentions une Résolution intitulée « Manifestations et menaces pour la liberté de réunion, la liberté des médias, et la liberté d’expression » (doc. 13258). La France rappelée à l'ordre avec la Turquie et la Suède.
Cette résolution dont l’objet initial était de dénoncer la répression des manifestations en Turquie a été étendue à la situation française et aux évènements ayant eu lieu à Stockholm.
Par cette Résolution, « l’Assemblée déplore les récents cas de recours excessif à la force pour disperser les manifestants et réitère son appel aux autorités de veiller à ce que l’action de la police, si elle est nécessaire, reste proportionnée » ; elle demande en outre à ces États de respecter les droits et libertés.
L’introduction dans cette résolution de la situation française fait suite à l’audience publique organisée le 26 juin 2013 à l’APCE à l’initiative du Parti populaire européen et du European Centre for Law and Justice, en présence notamment de Luca Volontè, député, de Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous. Durant cette audience fut présenté notamment un rapport présentant des témoignages de victimes de répressions policières.
Sur causeur.fr, cet excellent commentaire de Jacques de Guillebon (26 juin) :
Je ne sais pas si la police partage les interprétations tirées par RTL de la vidéo du meurtre de Clément Méric, mais je sais qu’elle ne partage pas celles de Libération.
Le brave quotidien de gauche hollandiste se fendait hier d’un article tortillard pour essayer de démonter, sous un titre accrocheur, ce que révélait le matin même RTL et ce que nos propres sources policières nous avaient confirmé il y a déjà trois jours : que la vidéo de la RATP, qui n’est certainement pas au ras du bitume, mais qui permet clairement d’identifier les combattants, joue clairement en défaveur du groupuscule d’extrême gauche. Ces images infirment donc définitivement la thèse hurlée sur toutes les ondes par une gauche de bonne conscience, Jean-Luc Mélenchon en tête, d’un malheureux Clément Méric victime d’un « assassinat », donc d’un meurtre avec préméditation. Il faut d’ailleurs qu’elle soit bien dérangeante cette vidéo qui, pour avoir été entre les mains de la police depuis le 6 juin, a dû attendre presque trois semaines avant d’être évoquée publiquement. Il faut croire que la gauche qui nous gouverne, qui a déjà selon toute probabilité trafiqué les images de la Manif pour Tous du 24 mars, a un sérieux problème avec les images en général, et en particulier quand elles appuient le réel contre ses rêves.