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Actualité - Page 1448

  • Les FEMEN Belgique ferment boutique

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    Lu sur RTL.be : Ne les appelez plus jamais Femen

    Les Femen de Belgique, connues pour des manifestations seins nus dans le pays, cessent leurs activités, ont-elles annoncé sur leur page Facebook mardi après-midi. "Nous avons pris unanimement cette décision à la suite d'un désaccord concernant l'organisation internationale du mouvement", a confirmé à l'agence Belga Margo Fruitier, porte-parole de la branche belge du mouvement.

    "Nous ne revenons pas sur l'idéologie du mouvement, mais bien sur la manière dont fonctionne ce groupe à l'échelle internationale", ajoute-t-elle. "Nous ne regrettons rien, nous avons mené toutes nos actions sincèrement", écrivent les Femen belges sur leur page Facebook. "Nous continuerons à nous battre dans un mouvement qui sera le nôtre" et qui se développera d'abord en Belgique, selon la porte-parole. Le groupe, qui ne donne pas pour l'instant d'autres détails sur ce choix, a pris sa décision lors d'une réunion qui s'est tenue lundi soir.

    Deux évènements récents pas à l’origine de ces sécession

    La récente polémique autour de Victor Svyatski, qui aurait fondé le mouvement et le récent départ de la militante tunisienne Amina Sboui ne seraient pas directement à l'origine de la fermeture de Femen Belgique, selon leur porte-parole. "Il s'agit bien d'un désaccord quant à l'organisation internationale et à la communication au sein du mouvement", insiste la porte-parole belge. (...)

     

  • Pilule gratuite, de l'électoralisme ?

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    L'histoire populiste de la "pilule gratuite" au Parti Socialiste ?

    10/09/2013 - Début de vie - IEB

    Ces mots sont ceux du Dr Marc Moens, vice-président de l'Absym (Association Belge des Syndicats Médicaux) et Secrétaire général du Groupement des Unions Professionnelles Belges de Médecins Spécialistes (GBS) 
    Dans le rapport annuel 2012 du GBS, intitulé " Une pilule mutualiste empoisonnée" le Dr Moens se questionne quant à l’opportunité de distribuer gratuitement la pilule aux jeunes de « moins de 21 ans, avec un coût de 9,313 millions d'euros pour l'INAMI, alors que, cinq ans après le lancement, aucun effet n'a (encore) pu être enregistré sur le nombre d'interruptions volontaires de grossesse dans cette tranche d'âge ». Cela aurait-il  « amené ce groupe ou leurs mères à voter pour le PS au niveau local ? »
    De plus Marc Moens affirme, dans le Journal du Médecin du 19 juillet 2013, que "la suppression pure et simple de la pilule gratuite représenterait une part non négligeable des 50 millions d'euros d'économies supplémentaires demandées au budget des soins de santé".

  • 8 centres belges de génétique proposent un test ADN pour détecter la trisomie

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    8 centres belges de génétique proposent un test ADN pour détecter la trisomie

    10/09/2013 - Diagnostics prénatal et préimplantatoire - IEB

    Afin de dépister la trisomie et lorsqu’ils soupçonnent une anomalie quelconque, les médecins effectuent généralement une amniocentèse, étant toutefois conscients du risque de 1 % de fausse couche provoquée par cette technique invasive. Depuis 6 mois, le Prof Jani (chef du service de gynécologie-obstétrique au CHU Brugmann) utilise une nouvelle technique. "C’est une prise de sang qu’on envoie dans un laboratoire américain. Celui-ci dispose d’une technique qui permet dedétecter l’ADN fœtal dans le sang de la mère." Pour ce médecin, c’est assurément une avancée, car on évite non seulement un risque de fausse couche mais aussi la venue au monde d’un enfant trisomique. Le professeur estime en effet que plus de 99 % des parents décident d’avorter lorsqu’ils apprennent que leur bébé sera atteint du syndrome. 
    Depuis cet été, les huit centres de génétique du pays proposent le même test sanguin.
    Certains se sont élévés contre la pratique de ce test, non seulement du fait de son coût élevé et des répercussions sur le Budget de la Santé, mais aussi et surtout parce qu’ainsi, on en vient à « attenter à la vie d’une population entière parce qu’ils ne sont pas aptes génétiquement. C’est carrément de l’eugénisme » déclare la Fondation Jérôme Lejeune, qui depuis de nombreuses années soutient les familles et réalise des recherches sur la trisomie.

  • On peut renier son baptême mais pas le faire effacer des registres

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    Voici ce qu'on peut lire sur le Figaro (Delphine de Mallevoüe) :

    Religion : un «débaptisé» débouté en justice

    La cour d'appel de Caen a tranché : René Lebouvier, 73 ans, qui souhaitait se faire «débaptiser», a été débouté. La justice a estimé que la mention «a renié son baptême» sur les registres, obtenue en 2001, était suffisante, alors que le requérant demandait jusqu'à l'effacement de son nom. Une victoire pour le diocèse de Coutances qui avait été condamné en 2011 à le rayer de ses registres.

    La loi de Dieu se heurte souvent à la justice des hommes. Plus rarement devant les tribunaux. Ce mardi, à Caen, la cour d'appel a annulé une décision de justice qui, le 6 octobre 2011, avait condamné le diocèse de Coutances - une première - à effacer un baptême de ses registres. La cour a estimé que la mention «a renié son baptême», obtenue en 2001 par René Lebouvier et qui figurait depuis lors dans le registre paroissial à côté de son nom, était suffisante. «La liberté de M. Lebouvier de ne pas appartenir à la religion catholique est respectée sans qu'il y ait lieu à effacement ou correction supplémentaire du document litigieux», a-t-elle jugé. Motivé de longue date, le débouté l'assure: «J'irai jusqu'en cassation», confie-t-il.

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    Lire aussi : http://www.hommenouveau.fr/index.php?id_billet=648

  • Rawan (huit ans) est morte des suites de sa nuit de noces

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    Lu sur RTL-be :

    Yémen: Rawan, 8 ans, décédée des suites de sa nuit de noces

    Rawan, une fillette yéménite de 8 ans, est décédée au lendemain de sa "nuit de noces" des suites des blessures subies lors des relations sexuelles imposées par son "mari", âgé d'une quarantaine d'années. L'utérus de la petite fille s'est déchiré et elle est décédée samedi dans une chambre d'hôtel de la ville de Hardh.

    Il n'est pas certain que le mari, originaire d'Arabie saoudite, ait été arrêté. Selon des membres d'organisations des droits de l'homme, la petite Rawan aurait été vendue au Saoudien par son beau-père pour 10.000 rial (2.024 euros). Le père biologique de l'enfant est décédé, a indiqué le Centre yéménite pour les droits de l'homme. "Au vu de cette terrible histoire, nous répétons notre exigence de voir voter une loi imposant un âge minimum de 18 ans pour pouvoir contracter un mariage", a déclaré un collaborateur du Centre. Les islamistes ont déjà rejeté à plusieurs reprises de telles propositions de loi.

    Le mariage de jeunes filles mineures est relativement courant au Yémen. En 2008, le cas de la petite Nudshud Ali, 10 ans, avait attiré l'attention de l'opinion car elle avait obtenu le divorce via une décision de justice.

  • Timo Aytaç Güzelmansur, un musulman conquis par Jésus

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    (Source) Il s’appelle Timo Aytaç Güzelmansur. Il est né en 1977 à Antakya, l'Antioche de l’antiquité, où – selon les Actes des apôtres – les disciples de Jésus de Nazareth ont été appelés chrétiens pour la première fois.

    Après s’être converti et avoir reçu le baptême il a étudié la théologie de 2000 à 2005 à Augsbourg, en Allemagne, puis à l’Université Pontificale Grégorienne, à Rome. Il a obtenu un doctorat de recherche à la Hochschule Sankt Georgen de Francfort, la faculté de théologie où Jorge Mario Bergoglio, quand il était encore un jeune jésuite, souhaitait compléter ses études.

    Son “mentor” a été un autre jésuite, Christoph Tröll, grand expert de l’islam, très apprécié en raison de cette compétence par la conférence des évêques d’Allemagne et par Joseph Ratzinger lui-même qui fit appel à lui, en 2005, alors qu’il venait d’être élu pape, pour faire l’introduction de la session d’études annuelle destinée à ses anciens étudiants en théologie qui a lieu à Castel Gandolfo.

    Dans cette interview, qui est reproduite ci-dessous, Timo Aytaç Güzelmansur ne nie pas la "dangerosité" d’une conversion dans un pays tel que la Turquie et à plus forte raison dans d’autres pays musulmans encore plus intolérants.

    Mais il souligne que les conversions ne manquent pas, y compris celles qui ont lieu pour un motif très semblable au sien : la découverte que "Jésus nous a aimés au point de se donner pour nous sur la croix".

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  • L'avortement sélectif se pratique en Grande-Bretagne

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    Lu sur la synthèse quotidienne de gènéthique.org :

    De l'avortement sélectif en Grande-Bretagne

     Le Ministre britannique de la Santé a demandé au parquet des "clarifications urgentes" sur sa décision de ne pas poursuivre deux médecins ayant accepté de pratiquer un avortement en raison du sexe féminin du foetus.

    C'est le Daily Telegraph qui a révélé cette affaire à la suite d'une longue enquête prouvant que des avortements sélectifs sont pratiqués dans les communautés immigrées en Grande-Bretagne. Après avoir équipé quatre femmes enceintes d'origines éthniques différentes de caméras cachées, et les avoir envoyées auprès de neuf cliniques britanniques demander un avortement au motif que le sexe de leur foetus ne leur convenait pas, deux médecins ont accepté de pratiquer un avortement masquant "l'infanticide féminin" par "raisons sociales" ou encore "trop jeune pour être mère".

    Malgré les preuves apportées par le quotidien anglais, le parquet a décidé de ne pas poursuivre ces médecins, d'une part "pour ne pas dissuader des médecins de pratiquer des avortements légitimes", d'autre part parce qu'aucun avortement sélectif n'a finalement eu lieu, enfin, parce que, de son point de vue, l'ordre des médecins serait plus à même de gérer "ces cas spécifiques". Une telle décision inquiète Jeremy Hunt, ministre de la santé, qui rappelle que les avortements fondés sur le choix du sexe sont "hors la loi" et "totalement inacceptables".

    L'avortement au Royaume-Uni est autorisé jusqu'à 24 semaines (contre 12 en France), période suffisament longue pour connaître le sexe de l'enfant à naître. Or une enquête de l'Université d'Oxford de juin 2007 avait déjà révélé un ratio garçon-fille nettement déséquilibré chez les mères d'origine indienne qui donnent naissance à leurs enfants en Grande Bretagne, qui s'expliquerait, comme en Chine ou en Inde, par l'augmentation de l'identification prénatale du sexe et des avortements des foetus de sexe féminin qui en découlent. 

    Pour rappel, près de 190 000 avortements sont pratiqués chaque année en Angleterre et au Pays de Galles.

    (Lenouvelobs.com 07/09/2013- La Croix 09/09/2013)

  • 30 catholiques vietnamiens grièvement blessés par la police

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    Vinh : 30 catholiques grièvement blessés par la police lors d’un rassemblement pacifique (EDA)

    Les paroissiens de My Yên dans le diocèse de Vinh viennent de subir une très brutale répression de la part des pouvoirs publics. Dans l’après-midi du 4 septembre, plusieurs centaines d’agents mobilisés par les autorités locales ont lancé une charge féroce contre une partie des paroissiens de My Yên rassemblée pacifiquement devant le siège du Comité populaire communal. Ils y attendaient deux prisonniers en passe d’être libérés, libération à laquelle s’étaient engagées par écrit les autorités, la veille.

    L’offensive policière a été extrêmement brutale. On compte une trentaine de blessés graves transportés dans les hôpitaux voisins par les soins de l’évêché. Pour certains d’entre eux, le pronostic vital est engagé. Dès le 6 septembre, une déclaration de l’évêché et une lettre commune de l’évêque de Vinh faisaient un récit détaillé de l’agression policière et dénonçait le comportement inhumain ainsi que le mensonge des pouvoirs publics.

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  • Un parlementaire afghan suggère d'exécuter les convertis au christianisme

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    Fides.org : ASIE/AFGHANISTAN - Appel choc d’un parlementaire musulman : « exécuter les convertis au Christianisme »

    Kaboul – Un membre du Parlement afghan a suggéré que ceux qui se convertissent de l’islam au Christianisme devraient être exécutés, selon la charia , afin de mettre un terme à la croissance rapide du Christianisme parmi les citoyens afghans dans le pays et à l’étranger. Ainsi que l’indiquent à Fides des sources locales, l’appel choc du parlementaire musulman Nazir Ahmad Hanafi a été fait après qu’un rapport publié par la presse afghane, ait fait mention de l’augmentation du nombre des chrétiens en Afghanistan. Hanafi a déclaré à l’Assemblée : « Les citoyens afghans continuent à se convertir au Christianisme en Inde. Ceci est une offense à la loi islamique et, selon le Coran, ils doivent être exécutés ». Précédemment, un autre membre du Parlement afghan avait indiqué qu’en Inde, où se trouvent des milliers de réfugiés afghans, a été constituée une communauté chrétienne dénommée « église des afghans », où sont invités tous les citoyens provenant de Kaboul.

    Ainsi que l’a appris Fides, au cours du débat qui a suivi, un autre parlementaire, Abdul Latif Pedram, a déclaré que « les conversions au Christianisme sont le résultat de la présence des Etats-Unis en Afghanistan ». En conclusion, le Président du Parlement, Abdul Rauf Ibrahimi, condamnant toutes les activités de « prosélytisme chrétien » en Afghanistan, a ordonné au Comité national pour la sécurité de « suivre sérieusement la question ». Des responsables islamiques d’Afghanistan considèrent la croissance du Christianisme comme une menace pour le pays et ont mis en garde le gouvernement en ce qui concerne l’influence du Christianisme. Au cours de ces derniers mois, le « Conseil islamique d’Afghanistan » a notifié avec préoccupation au Président Karzai, la présence croissante en Afghanistan de travailleurs étrangers de religion chrétienne. Selon des sources locales, certains membres du Parlement afghan se seraient également convertis au Christianisme en secret, malgré les risques encourus.

  • "Ce n'est pas le gouvernement d'Al Assad qui a utilisé le gaz sarin"

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    Lu sur RTL-TVi (9 sept. 13H19) :

    L'enseignant belge Pierre Piccinin da Prata, kidnappé en Syrie au mois d'avril et libéré ce dimanche (en même temps que son confrère Domenico Quirico, journaliste italien), a accordé une interview à RTL-TVI ce lundi matin. Il a indiqué que le gaz sarin n'avait pas été utilisé par le régime de Bachar Al-Assad.

    "C'est un devoir moral de le dire. Ce n'est pas le gouvernement de Bachar Al-Assad qui a utilisé le gaz sarin ou autre gaz de combat dans la banlieue de Damas. Nous en sommes certains suite à une conversation que nous avons surprise. Même s'il m'en coûte de le dire parce que depuis mai 2012 je soutiens férocement l'armée syrienne libre dans sa juste lutte pour la démocratie", a-t-il déclaré à Luc Gilson dans une interview enregistrée à Gembloux pour RTL-TVi.

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    à lire également : pierre piccinin aurait des revelations a faire

  • Syrie : deux réactions de fidèles suite à la veillée de prière pour la paix qui s’est faite le samedi 7 septembre à Rome :

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    2215143065.jpg« En voyant le Pape François, hier soir, j’ai trouvé qu’il faisait un peu plus « pape » et peu moins « Bergoglio ». Les circonstances géo-politiques vont peut-être le forcer à entrer davantage dans son rôle et à laisser de côté ses tweets... »

    « Les prêtres et des laïcs qui ne voyaient en François que le « pape sympa » ont dû être un peu décontenancés ce samedi soir. Rassembler autant de monde Urbi et Orbi durant toute une soirée, où le Pape parle finalement peu et où on le voit prier simplement, avec des chants et des moments de prières qui étaient ce qu’ils étaient (le laïc qui a besoin d’un support pour prier le « Je vous salue Marie » face à l’assemblée...) mais soirée recueillie, sobre... Peut-être le moment le plus « liturgique » depuis qu'il est Pape : une harmonie où tout semblait normal, de la tenue du Pape à l’adoration relativement longue, les soutanes noires des cérémoniaires, la ferveur de l’assemblée, le déroulement des chants.

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  • Non aux frappes chirurgicales en Syrie

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    Non aux frappes chirurgicales en Syrie - groupe Amos (1) (source)

    Peter Annegarn (CIL), Charles Delhez sj (Univ.Namur), Marie-Christine d’Ursel-ter Hark (Aumôneries de prisons), José Gérard (Couples et Familles), Alliette et Raymond Leleux (Baptisés en marche), Philippe Lemaître (CVX), Paul Löwenthal (UCL, CIL), Luc Maréchal (Église-Wallonie), Michel Molitor (UCL, Entraide et fraternité), Clotilde Nyssens (Altercité), Philippe van Meerbeeck (UCL), Baudouin van Overstraeten (Jesuit Refugee Sce) 

    Les croyants ont une manière originale de manifester : le jeûne et la prière. Ce samedi 7 septembre, le pape François y a invité non seulement les catholiques, mais aussi les croyants des autres religions et les non-croyants. La situation en Syrie est en effet plus que préoccupante. Beaucoup de chrétiens, dans notre pays, ont entendu cet appel et y ont répondu. Jeûner est un geste religieux riche de sens. Il signifie notamment que l’on a l’appétit coupé par une situation qui blesse notre humanité. Il libère un espace pour la prière. Par celle-ci, le croyant fait entendre son cri à Dieu – peut-il taire de telle préoccupations dans sa relation avec le divin ? – et il cultive en lui la meilleure part de lui-même, celle qui veut la paix. Plus il y aura des gens qui jeûnent et qui prient, moins il y en aura pour faire la guerre. « Fais la paix en toi et le monde sera sauvé », disait le moine russe Séraphin de Sarov. C’est notre monde qui est malade, habité par un esprit de violence et de mort. « Ce genre d’esprit ne peut sortir que par la prière et le jeûne », disait Jésus. Le pape lui-même s’est tenu en prière de 19 heures à minuit. « Que ce cri de la paix s’élève pour arriver au cœur de tous. Plus jamais la guerre ! », avait-il lancé le 1er septembre dernier après Paul VI et Jean-Paul II.

    Qui ne condamnerait pas l’utilisation du gaz comme arme de guerre ? Mais faut-il y répondre par la guerre ? La violence appelle la violence. Celle-ci, en l’occurrence, n’est-elle pas un abus de pouvoir de la part notamment des USA, la plus grande force militaire et économique de notre planète. Peut-on leur laisser ce rôle de grand frère d’un quartier qui s’appellerait le monde ? Le ressentiment de grand nombre de pays envers la puissance américaine ne fera qu’augmenter ainsi que l’agressivité des islamistes. L’initiative doit-elle venir du monde dit chrétien, la France et les USA ? Et ce d’autant plus que le passé récent nous a montré qu’ils ne disposaient toujours pas des preuves qu’ils avançaient. Dans la situation actuelle rappelons qu’il revient à l’ONU d’apporter les preuves fermes de l’utilisation de ces gaz et surtout de l’identité de ceux qui en ont fait usage. Et si c’était le fait des deux camps ? Tant que le conseil de Sécurité n’a pas donné son accord, nous sommes en dehors de la légalité. En sortir peut être dangereux au niveau international.

    Si le monde s’est insurgé, c’est à cause des victimes innocentes de ces méthodes guerrières. Des frappes punitives risquent de les atteindre à nouveau. On sait que les frappent chirurgicales ont toujours de gros « risques collatéraux », pour reprendre la formule euphémique. Or, le souci de tout homme devrait être d’alléger la souffrance, et non de l’augmenter. De plus, outre le danger sérieux de l’embrasement de tout le Moyen-Orient, il y a celui de détruire davantage ce pays – les pauvres sont ceux qui se débrouillent le moins bien en période de guerre – et d’accélérer l’exode massif de ses habitants. Au nom de la justice, peut-on planifier une attaque qui va augmenter la souffrance des victimes ?

    Il n’y a pas que la réaction qu’armée. Faut-il punir ou travailler de manière pacifique et diplomatique, par le dialogue et la négociation, à la réconciliation par-delà tous les intérêts (au niveau régional ou mondial) qui n’osent pas se dire ? Le temps du Tribunal international viendra. En attendant, on ne peut laisser notre monde devenir une jungle. « Paix aux hommes de bonne volonté » ! Ce souhait serait-il naïf ? Nous pensons qu’il serait tout aussi naïf de croire que la violence réglera les problèmes de violence.

    (1) AMOS est un groupe de chrétiens de sensibilités différentes qui diffuse une libre parole sur des enjeux de société.