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Actualité - Page 1446

  • Quand il s'agit bel et bien d'un embryon humain

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    Fabrice Hadjadj est interviewé dans le Figaro où il répond aux propos du Professeur Frydman; extraits :

    LE FIGARO. - Beaucoup affirment que «l'embryon n'est pas une personne». Qu'en pensez-vous?

    Fabrice HADJADJ. - C'est curieux, on ne vient jamais chercher un philosophe pour effectuer une PMA ; mais on n'hésite pas à demander à un médecin de se prononcer sur des questions philosophiques. Je rappelle que la notion de personne est une notion métaphysique, d'origine théologique même, et qu'on ne peut l'employer comme ça sans être plus arriviste et plus fat que Le Bourgeois gentilhomme . D'ailleurs, je ne sais si vous avez remarqué, on s'évertue à dire l'«embryon», tout court. Mais de quoi s'agit-il? D'un embryon de veau, de macaque, d'ornithorynque? Non, il s'agit d'un embryon humain. M. Frydman a beau jeu d'argumenter en disant: «Un œil non averti ne peut différencier un embryon de souris d'un embryon humain.» Lui, le défenseur du «in vitro veritas», connaissant la génétique et maniant le microscope électronique, refuse tout d'un coup de voir le code génétique de cet embryon, fait la promotion de l'«œil non averti». Implante-t-il un embryon de souris chez les femmes qui lui demandent une PMA? Pourquoi pas, si ça ne fait aucune différence? L'évidence, c'est que l'embryon dont il est question est humain. Aucun scientifique ne peut dire le contraire. Or supprimer un être humain, c'est un homicide. Faire de l'être humain un matériau disponible, c'est le comble de l'exploitation. Je n'émets pas ici un jugement de valeur. Après tout, il peut y avoir des motifs d'être homicide, et de nombreux États ont légalisé l'exploitation et la manipulation des humains, au nom du progrès. Ce que je reproche, en tant que philosophe, c'est que l'on refuse d'appeler un chat un chat, et qu'on se livre à des détours de langage qui relèvent de la dissimulation. (...)

    Est-il possible d'affirmer en même temps que l'embryon humain «n'est pas une personne», et qu'«il est une personne en devenir» dans la mesure où il s'inscrit dans un projet parental?

    Les scientifiques qui le soutiennent sont en vérité des adeptes de la magie noire. Abracadabra! Je veux que ce soit une personne, et c'est une personne. Ça n'entre pas de mon projet, et pouf! La personne disparaît! On est vraiment dans le règne des apprentis sorciers. Mais cette manière de voir, si elle fait penser à la magie, est typiquement technocratique. Son principe est que la volonté prime sur l'être, et que dès lors tout le donné naturel, mon corps y compris, n'est qu'un matériau que je peux manipuler au gré de mes caprices. Je rappelle cependant ce que disait Hannah Arendt à la fin du Système totalitaire: l'essence du totalitarisme se trouve dans le refus de la naissance comme événement absolu, c'est-à-dire dans le fait de vouloir que l'individu n'ait de valeur que s'il s'inscrit dans une planification, que s'il est le rouage d'un dispositif antérieur à sa venue, qu'il s'agisse de l'idéologie du Parti, ou du projet des parents. (...)

    L'article est ici : Fabrice Hadjadj, "l'embryon dont il est question est humain"

  • Malaisie : menaces sur la liberté religieuse des chrétiens

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    De l'agence Fides, via Zenit.org

    La liberté religieuse des chrétiens de Malaisie est mise en danger par le changement de religion des enfants , l’instruction islamique dans les écoles privées et l’utilisation du nom de « Allah » dans les publications chrétiennes, explique l'agence vaticane Fides. 

    Le pays compte 2,8 millions de chrétiens pour une population d’environ 27 millions d’habitants.

    « Pour ces questions, notre référence est toujours la constitution malaisienne qui garantit la liberté religieuse à tous les citoyens », déclare à Fides M. Tan Kong Beng, théologien et professeur universitaire, secrétaire exécutif de la « Christian Federation of Malaysia », qui rassemble toutes les confessions chrétiennes présentes en Malaisie. 

    La question de la conversion religieuse des enfants est revenue à la Une de la presse après le cas de deux jeunes hindous, qui se sont convertis à l'islam sens l’autorisation de leur mère, une femme d’ethnie indienne marrie à un musulman malais. Ce passage est illégal en Malaisie, en vertu de la loi disant que la conversion religieuse d’un enfant ne peut avoir lieu que sur autorisation des deux parents. Suite à cette affaire, en juin dernier, le gouvernement avait soumis amendement à la loi existante, qui aurait permis à une personne de moins de 18 ans de se convertir à l’islam après autorisation d’un seul parent. 

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  • Egypte : le renversement de Morsi n'est pas un coup d'état militaire

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    (Zenit.org) - En Egypte, une chose est sûre : le pays arrive à un tournant crucial. Comme si s’ouvrait un deuxième acte la révolution des libertés et du refus des dictatures.

    Selon des sources proches de l’armée égyptienne, après le renversement du président Mohamed Morsi, l’Egypte a connu la plus grande manifestation de son histoire.

    Pour connaître d’un peu plus près la situation qui prévaut sur place, Zenit s’est entretenu avec le père Rafic Greiche, directeur de la communication de l’Eglise catholique en Egypte.

    Le Père Greiche est aussi le curé de la paroisse Saint-Cyrille pour les melkites à Misr Al-Jadida et directeur éditorial de la revue chrétienne Hamel Al-Risala, (Le Messager).

    Zenit - Les opinions sur les événements de ces deux dernières semaines sont multiples et souvent diamétralement opposées. En tant qu’homme d’Eglise et citoyen égyptien, quelle lecture faites-vous de ce qui se passe en Egypte ? 

    P. Rafic Greiche - Vous avez raisons. Les opinions sont nombreuses et opposées. Ce qui s’est passé en Egypte n’est pas un coup d’Etat militaire contre le président, car il y a coup d’Etat militaire quand des membres de l’armée prennent l’initiative et s’emparent du pouvoir, rencontrant ensuite la faveur populaire. Un phénomène de ce genre est arrivé en Egypte le 23 juillet 1952, quand le Mouvement des Officiers Libres a fait un coup d’Etat, destituant le roi Farouk et obtenant le soutien populaire, qui a déclenché la dite révolution de 1952.

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  • A propos du Père François Mourad, martyr en Syrie

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    sur Zenit.org : 

    Depuis le 18 juin, la paix en Syrie, et le sort des chrétiens en particulier, à Homs et Alep, sont l'intention de prière proposée par Zenit. C'est pourquoi nous vous faisons part de ce témoignage.

    Un courriel en date du 13 juillet, dont nous taisons la source pour ne pas la mettre en danger, nous fait parvenir ces lumières sur le martyre du père François Mourad, en Syrie, à Ghassanié, le dimanche 23 juin, à l'âge de 49 ans.

    Son dernier SMS

    Le P. François, après plusieurs essais de vie religieuse et monastique (entre autres chez les Franciscains et à la Trappe de Latroun, au Liban), avait fondé, sous l'obédience de l'évêque syriaque catholique de Hassaké, Mgr Behnam Hindo, un monastère à Saint Siméon le Stylite. Les constructions commençaient quand il dut quitter les lieux par prudence. Il recommença plus loin ; mais même résultat au bout de quelques mois. Finalement il avait construit un monastère près de Ghassanié, au nord ouest d'Alep, près de la frontière turque. Ce monastère avait été inauguré en août 2010. 
    Il y a quelques mois, ce monastère fut envahi et pillé par l'armée libre qui a tout pris - même les portes -!  ou démoli.   Le P. François s'est alors réfugié à la paroisse latine de Ghassanié, tenue par des Franciscains. 
    Le Père François aimait beaucoup – en plus de la Petite Thérèse -  le P. Charles de Foucauld : il vivait une même situation de solitude et d'échec et il est mort comme lui, de mort violente.  
    Sa pauvre maman est effondrée. Elle avait déjà perdu un fils et une fille et un petit- fils mort d'un cancer il y a un an environ. 

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  • Irlande : quand une ministre irlandaise refuse de voter une loi autorisant l'avortement

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Une ministre irlandaise préfère perdre son poste que de voter l'avortement

    Elle s'appelle Lucinda Creighton, elle a 33 ans, elle est irlandaise, elle est ministre et étoile montante de son parti, le Fine Gael. Ou plutôt, elle l'était. Car elle a préféré démissionner plutôt que de voter, comme l'y obligeait son statut de ministre aux Affaires européennnes, pour la loi sur l'avortement défendue par le gouvernement auquel elle participe.

    Cela s'est passé jeudi soir : les membres du Dail en étaient à l'amendement 56 rendant l'avortement légal pour les femmes enceintes menaçant de se suicider en cas de poursuite de la grossesse.

    Lucinda Creighton, membre du Fine Gael depuis ses 18 ans, savait exactement ce qu'elle avait à faire et et elle en avait mesuré les conséquences. En votant contre l'avortement soutenu par le gouvernement auquel elle participe, elle savait qu'elle serait automatiquement exclue et qu'elle n'aurait plus qu'à démissionner du poste ministériel qu'elle occupait depuis plus de deux ans?

    Souriante et calme, elle s'est jointe au 23 autres élus qui ont osé voter contre (130 élus ont voté pour), après avoir expliqué longuement et posément qu'elle n'était pas une militante pro-vie, mais qu'elle était absolument opposée à l'adoption d'une loi que le parti s'était solennellement engagé à ne pas adopter au cours de sa campagne électorale.

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  • Accueil chaleureux des Liégeois pour Mgr Delville

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    L'abbé Jean-Pierre Delville a été officiellement ordonné nouvel évêque du diocèse de Liège dimanche lors d'une cérémonie de trois heures empreinte d'enthousiasme en la cathédrale Saint-Paul.

     Les 1.500 chaises installées pour l'occasion n'ont pas suffi à accueillir les quelques 2.000 personnes venues assister à l'évènement. De nombreux spectateurs sont même restés debout, d'autres équipés de chaises pliables ont pu se faufiler entre les allées combles et le cloître affichait complet. Tous les évêques du pays, dont le cardinal Danneels, étaient présents à l'exception de Mgr Kockerols, en déplacement aux Journées Mondiales de la Jeunesse au Brésil.

    Des personnalités du monde politique liégeois ont aussi répondu à l'appel, comme le bourgmestre Willy Demeyer et Michel Foret, gouverneur de la province de Liège. La Communauté germanophone était représentée par Alexander Miesen, président du Parlement et Isabelle Weykmans, ministre de la Culture, des Médias et du Tourisme.

     Plusieurs évêques sont venus de l'étranger pour soutenir l'ancien professeur d'histoire dans sa mission, mais aussi des représentants de toutes les confessions du pays dont les communautés juives et musulmanes, remerciées personnellement par Mgr Delville pour leur présence. Un autre invité d'honneur a fait le déplacement de Rome, Andrea Riccardi, président-fondateur de la communauté Sant'Egidio, dont le Liégeois est très proche.

     La cérémonie s'est déroulée au sein d'une eucharistie classique, en respectant le schéma traditionnel de l'ordination en plusieurs temps, à commencer par la lecture de la bulle pontificale. Dans son homélie, Mgr Léonard, évêque consécrateur principal du jour, a ensuite souligné "l'engagement social" de Mgr Delville "auprès des plus démunis de notre société" et lui a souhaité force et "enthousiasme communicatif". Après avoir évoqué, non sans humour, le cumul "non taxé" des différents titres associés à l'abbé Delville, Mgr Léonard a finalement fait allusion à la devise choisie par le nouvel évêque: "le fleuve, ses bras réjouissent la ville de Dieu".

     La parabole du Bon Samaritain, sélectionnée pour l'occasion, a servi de fil rouge à la cérémonie. C'est un nouvel évêque attentif et concerné qui a répondu par l'affirmative aux questions posées par les évêques consécrateurs concernant l'acceptation de sa mission. Vient alors la Litanie des Saints, où tous les saints (Jean XII et Jean-Paul II, bientôt canonisés, ont été ajoutés à la liste) sont invoqués en soutien tandis que le futur évêque se prosterne devant l'autel. Les 26 évêques rassemblés ont alors procédé, comme le veut la tradition, à l'imposition des mains avant la prière d'ordination. Le tout dans une cathédrale silencieuse et emplie d'émotion.

     Le point d'orgue de la cérémonie de dimanche restera la remise par Mgr Léonard du Livre des Evangiles, de l'anneau, de la mitre et de la crosse, signes de son ministère, au successeur de Mgr Jousten, d'ailleurs très ému et avec qui Mgr Delville a partagé une franche accolade.

    Lorsqu'il s'est assis, confiant, sur le siège épiscopal, Mgr Delville a été acclamé pendant plus de dix minutes par un public visiblement conquis par la personnalité de ce nouveau veilleur pour le diocèse de Liège, qui a pris le temps de saluer l'assemblée et tous les représentants de l'Eglise qui ont co-célébré l'évènement.

     Nouveau tonnerre d'applaudissements lorsqu'il a été invité à faire le tour de "sa cathédrale", saluant au passage bon nombre de fidèles. L'ancien vicaire de Saint-Jacques a clôturé la célébration par une allocution de remerciements, avec un mot pour chacun de ses proches: sa famille, sa cousine centenaire, ses amis et ses collègues de l'UCL, sans oublier les deux évêques enlevés en Syrie ni la communauté Sant'Egidio, à qui il doit beaucoup "dans son développement spirituel". Celui qui sera à présent à la tête du diocèse de sa ville natale a remercié aussi l'assemblée, "qui donne une image vivante de l'Eglise dans sa diversité et dans sa joie". "L'avenir de notre diocèse est entre nos mains", a-t-il ajouté.

    Particularité de son discours, Mgr Delville s'est essayé à plusieurs langues: l'italien, le néérlandais mais aussi le wallon, en invitant les personnes présentes à un verre de l'amitié "sans peket, mais avec du vin blanc pour le 14 juillet",  terminant par un sympathique "A tot-rade" (à tout à l'heure).

     Mgr Delville a été nommé nouvel évêque de Liège en mai dernier par le pape François. Avant cela, il a, entre autre, enseigné la théologie fondamentale et l'histoire de l'Eglise au Séminaire de Liège. Cet organiste passionné a été ordonné prêtre en 1980.

    Ici: Accueil chaleureux des Liégeois pour Mgr Delville

  • Pakistan : quand les manuels scolaires incitent à la haine

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    Lu sur "Eglises d'Asie" :

    Une fois de plus, l’Eglise catholique dénonce les contenus incitant à la haine présents dans les manuels scolaires

    C’est un combat plusieurs fois mené et toujours recommencé, année après année, et qui ne semble pas couronné de succès. Pourtant, le 10 juillet dernier, en prenant la parole à Karachi lors d’un colloque consacré à « l’éducation pour la paix », Mgr Joseph Coutts, archevêque catholique de Karachi, a encouragé les membres de l’Eglise à ne pas baisser les bras. « J’invite toutes les personnes de la société pakistanaise, laquelle est pluri-religieuse, pluriethnique, multiculturelle et multilingue, à prendre les initiatives nécessaires pour faire comprendre à tous que le fanatisme et l’intolérance n’ont pas leur place dans les manuels scolaires », a déclaré l’évêque, qui préside la Conférence épiscopale catholique pakistanaise.

    La présence dans les manuels scolaires du Pakistan de contenus présentant en termes négatifs et péjoratifs les non-musulmans, l’Inde et l’Occident est une réalité ancienne et bien documentée. Toutefois, de récents travaux de la Commission nationale ‘Justice et Paix’ (NCJP), instance rattachée à la Conférence épiscopale catholique, montrent que la tendance n’est pas à l’atténuation de ces travers mais à leur accentuation.

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  • Neuvaine de prière aux intentions du pays et de la dynastie

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    Chères amies et chers amis de la Belgique,

    Nous l’avons tous appris: le Roi des Belges, Albert II abdique le 21 juillet 2013 en faveur de son fils, le Prince Philippe.

    Ayant un âge avancé, Le Roi a en effet jugé bon de se retirer après avoir servi la Belgique et ses citoyens pendant 20 ans ! Durant son règne, le Roi a été un incontestable élément d’unité entre les
    Communautés, continuant ainsi sur les traces de son frère le Roi Baudouin.

     

    Tournés vers l’avenir, nous voulons manifester notre joie, notre confiance et notre espérance en la personne du Prince Philippe, notre futur Roi. Conscients que son règne ne sera pas simple, nous tenons à lui adresser tout notre soutien, nos encouragements et surtout nos prières.

    Nous vous proposons donc de vous joindre à une grande Neuvaine  (ci-joint) qui débutera le samedi 13 et se terminera le dimanche 21 juillet, jour de la Fête Nationale, aussi jour de l'abdication du Roi Albert IIet de l’intronisation du Prince Philippe.


    textes et prières en pdf accessible ICI


    Nous vous encourageons de tout coeur à être nombreux à la prier. Elle ne prend pas beaucoup de temps, et nous sommes certains que ces prières porteront la Belgique en cette période de transition.

     

    Prions, par l’intercession du Roi Baudouin, pour que cette transition se fasse dans la paix, la joie, le respect et l’espérance, en incluant dans nos prières tout spécialement le Roi Albert et la Reine Paola, ainsi que le Prince Philippe et la Princesse Mathilde et leurs enfants.

    Nous vous invitons dès maintenant à transférer la neuvaine à tous vos proches. Le plus nombreux nous sommes, le mieux!

    L'Union fait la Force!

    Le Comité de "Prier pour la Belgique avec le Roi Baudouin"

    PS: Flemish and English Version will follow shortly
    PPS: Pour les 20 ans de la mort du Roi Baudouin, Messe le 31 juillet à
    11h, à la cathédrale Ste. Gudule, en présence de la famille royale.

  • Le nouvel évêque de Liège interviewé sur RTC

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    C'est ICI

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    Rappelons que le nouvel évêque sera consacré en la cathédrale de Liège ce dimanche 14 juillet à 15H00.

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (10/7/2013) : Fin de vie / Euthanasie / Mourir à la maison

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    header_fr.jpgSommaire

  • A lire, sur ZENIT.ORG (13.07) :

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    Finances du Vatican : tolérance zéro

    Les comptes de Mons. Scarano gelés

    (12 juillet 2013) 

    Née grâce à la prière de Maria Goretti

    Témoignage du Canada

    (12 juillet 2013)

     
     
     

    Une loi éthiquement inacceptable et scientifiquement injustifiée

    Recherche sur l'embryon : passage en force

    (11 juillet 2013)

    Suisse: tragédie de l'euthanasie, sur erreur de diagnostic

    Un magistrat italien se croyait incurable, mais il n'avait rien

    (11 juillet 2013)

     
     

    Soudan du Sud : prière nationale pour la réconciliation

    2ème anniversaire de l'indépendance le 9 juillet

    (11 juillet 2013)

  • Syrie : l'embargo sur les vivres frappe Alep

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    Syrie : Alep affamée, embargo sur les vivres
    L'agence vaticane Fides dénonce la crise humanitaire

    (Zenit.org) - Un arrêt des fournitures et des marchandises, y compris les denrées alimentaires constituant un véritable « embargo alimentaire » prend actuellement à la gorge la population civile d’Alep, rapporte l’agence vaticane Fides.

    Cet état de fait, qui en est maintenant à son septième jour, a été imposé par les groupes rebelles qui contrôlent la zone nord-est de la ville et menacent maintenant également d’interrompre l’approvisionnement en eau, précise l’agence.

    Frère Bernard, l’un des cinq franciscains demeurés dans la ville au couvent Saint-François, explique: « La famine menace. Les gens ont peur. Ils sont réduits à la pauvreté et pleurent. Nous faisons tout notre possible afin d’aider les familles et les réfugiés. Les quartiers chrétiens se trouvent exactement entre la zone contrôlée par l’armée et celle contrôlée par les groupes armés. La souffrance de la société civile de toute religion est immense. L’arrêt des arrivées de denrées alimentaires est contraire à tout droit humanitaire de base. »

    « La population a même des difficultés à se procurer du pain » : « A Alep, une crise humanitaire s’annonce en cas de poursuite du blocus », estime le religieux.

    Selon la même source, les rebelles sont répartis en de nombreux groupes et factions, certains de matrice islamique et djihadiste, comme Jubhat al nosra, Liwaa al tawhid, Aasifat al shimal, Souqqour al shahba et d’autres encore, au sein desquels s’engagent des guérilleros provenant d’Afghanistan, de Libye, du Caucase, des anciennes Républiques soviétiques d’Asie centrale et d’autres pays.

    La ville, devenue un « champ de bataille », demeure divisée en deux, une partie se trouvant sous le contrôle de l’armée – le sud-est – et l’autre sous celui de groupes armés – le nord-est.

    Les rebelles ont aussi pris le contrôle de la route qui relie Alep à Hama, par le biais de laquelle transite la majeure partie des marchandises destinées à la ville. Le ravitaillement alimentaire est faible et les prix ont connu une violente augmentation. Les produits végétaux sont introuvables parce qu’il est interdit aux agriculteurs d’entrer dans les quartiers ouest d’Alep.