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Actualité - Page 1621

  • La Libre Belgique pour les 50 ans du Concile : haro sur Jean-Paul II !

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     « 50 ans après, que reste-t-il de Vatican II ? » C’est le titre d’un article à deux voix consonantes  publié hier par « La Libre » : celles de Christine Pedotti et Christian Terras  (rédacteur en chef du magazine « Golias ») , deux pétroleurs progressistes qui défendent le concile de leurs rêves.

    D’emblée la rédaction du journal donne  le « la » : « Vatican II a fait entrer l'Eglise dans la modernité. Elle est sortie de la chrétienté mais il fallait qu'elle se présente comme une force de miséricorde, et pas de condamnation. Avançons avec un nouveau concile ».

    Le duo entre alors en scène avec ses partitions dialoguées. Extraits.

    Pedotti :

     « Le principal apport de Vatican II, c’est de prendre acte de la sortie de la chrétienté. C’est-à-dire de la sortie d’une société qui était perçue comme unanimement chrétienne, dans laquelle on naissait chrétien, on vivait chrétien, on mourait chrétien, sans qu’il soit besoin de faire une démarche particulière pour l’être. C’est une société qui avait déjà disparu depuis plusieurs dizaines d’années, et le concile de Vatican II en a pris acte. A ce titre, il a fait réellement entrer l’Eglise catholique dans la modernité (…) Ce que Vatican II a fait n’a pas été appliqué dans les textes. En particulier, l’hypercentralisation et une forme d’uniformisation se sont accentuées au cours des cinquante dernières années, en particulier à travers l’hypermédiatisation du pape Jean-Paul II. Celle-ci a accru la perception de l’Eglise comme étant un pouvoir extrêmement central où il y a un homme - le Pape - et où chaque catholique doit avoir une relation directe avec son Pape en écrasant les corps intermédiaires que sont les paroisses et les mouvements (…).

    La situation dans laquelle nous sommes cinquante ans après Vatican II nous amènerait à faire un nouveau concile plutôt que de se disputer sur le bilan. Avançons d’un pas. Il s’agirait de continuer ce que Jean XXIII a proposé à l’Eglise, c’est-à-dire d’être de plus en plus capable d’annoncer l’Evangile aux hommes et aux femmes de ce temps. Mais il y a des conditions, comme Einstein le disait: on ne résout pas un problème avec les outils qui l’ont engendré. (…). Je suggère que le prochain concile entre dans un processus de décentralisation, de délocalisation de l’Eglise romaine. Et qu’on commence par des conciles locaux, régionaux, continentaux.

    Terras :

    La dynamique créative de Vatican II s’est essoufflée. Ce printemps espéré a entamé un véritable hiver sous Jean-Paul II. Depuis son arrivée, l’interprétation des textes fut très restrictive, captée par une galaxie de groupes néoconservateurs qui devinrent la figure de proue de ce que Jean-Paul II appelait sa "nouvelle évangélisation". (…)

    Parallèlement à cette posture identitaire développée par le médiatique Jean-Paul II, on assiste, à l’échelle sociologique, à une perte de crédibilité des religions dites instituées et à une nouvelle quête spirituelle. Les gens cherchent "Dieu" mais plus dans un corpus doctrinal et dogma-disciplinaire. Là, le concile Vatican II n’a pas pu donner de réponse. Aujourd’hui encore moins tant il apparaît désuet. En 1962, il avait pris acte d’un déphasage de l’Eglise catholique. Mais depuis cinquante ans, le monde moderne a encore évolué sur les plans intellectuel, anthropologique, culturel et spirituel. Un nouveau et plus grand défi est donc posé. Je suis dans l’espérance qu’un jour un Pape viendra mener à bien un Vatican III, refondation de l’Eglise sur ses bases chrétienne et évangélique. Le cardinal Martini, malheureusement mort récemment, aurait pu être cet homme. Mais à court terme, je suis pessimiste. Des textes théologiques sur la morale familiale ou sexuelle dignes du Moyen Age (pilule, préservatif, etc.) ont déçu. Résultat? Les forces vives ont été chassées de l’Eglise catholique qui est aux mains de courants fondamentalistes et néoconservateurs. A moyen terme, cette situation est suicidaire pour l’Eglise. Mais la réalité l’obligera à changer de cap et à évoluer autrement.

    Référence : 50 ans après, que reste-t-il de Vatican II ?

    L’ennui avec ce genre de prose indigente, c’est qu’elle est diffusée par un «  grand » journal belge de référence (de moins en moins, à lire les statistiques) et entretient une image désastreuse de ce fameux « esprit » du concile dont on nous rebat les oreilles depuis un demi-siècle. Pour une cure d’antidote, renvoyons le lecteur à l’article de Jean Mercier dont nous avons rendu compte ici :  Changer de regard sur Vatican II  

  • Des violations des droits humains en Allemagne dénoncées à l'ONU

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    L'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens fait état de six violations des droits humains en Allemagne auprès de l'ONU:

    En ce mois d'octobre, l'Observatoire sur l'intolérance et la discrimination à l'égard des chrétiens a déposé une plainte contre l'Allemagne à l'Examen périodique universel du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies. Ci-dessous vous trouverez la liste des infractions en matière de droits de l'homme en ce qui concerne le christianisme constatées en Allemagne. 

    On pourra voir les cas les plus récents en Europe ici et utilisez la recherche avancée pour trouver des cas et des rapports de l'Allemagne.

    1. INTERDICTION DE scolariser ses enfants à la maison: violation des droits des parents

    Les droits des parents sont communément compris comme incluant le droit de choisir la forme de l'éducation de ses enfants, y compris la possibilité de ne pas recourir à l'éducation institutionalisée, en recourant notamment à la scolarisation à domicile.

    Cependant, l'Allemagne ne permet le "homeschooling" que dans les circonstances les plus exceptionnelles. En général, les parents n'ont pas la possibilité de scolariser leurs enfants à la maison. Les contrevenants doivent payer des amendes et, parfois, des peines de prison sont prononcées. La loi remonte au Reichsschulgesetz nazi de 1938 et est maintenant inscrite dans les lois des différents Etats, avec des amendes variables.

    Le rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'éducation, M. Vernor Munez a évoqué, dans son rapport de 2006 sur l'éducation en Allemagne, une «criminalisation» de la scolarisation à domicile. Aucune amélioration n'a été constatée depuis.

    2. PHARMACIENS: Liberté de Conscience en voie de disparition

    La loi allemande exige que les pharmaciens de fournir des médicaments prescrits dans un délai raisonnable (§ 31 Abs. 1 Satz 1 et § 17 Abs. 4 SGB V). Il n'y a aucune exception pour les médicaments éthiquement ambigus, tels que la pilule du lendemain pilule (avortement précoce). Si une pharmacie refuse de la délivrer, la concession peut être retirée (§ § 1 Abs. 2, 2 et 4 APOG). L'avortement chirurgical est soumis à une clause d'objection de conscience, mais la destruction précoce de l'embryon ou la prévention de la nidation ne sont pas qualifiés comme avortement en droit allemand (§ 218 Abs. 1 Satz 2 StGB). Une initiative des pharmaciens a demandé au ministère allemand de la santé de clarifier la question en 1986. Le ministère a répondu en déclarant que la liberté de conscience (Artikel 4 Abs. 1 GG) devait également être accordés à des pharmaciens et qu'aucune amende ne s'appliquerait au refus de la vente de produits abortifs précoces, tant qu'ils ne sont pas prescrits pour des raisons thérapeutiques . La réponse du Ministère, cependant, n'est pas juridiquement contraignante. L'incertitude quant au fait de savoir si la lettre du ministère datée de 1986 serait suivie par les tribunaux actuels constitue une difficulté dans les considérations éthiques et la liberté d'agir selon sa conscience des pharmaciens en Allemagne. Il serait donc opportun d'ajouter une clause de conscience.

    3. Militants pro-vie: la liberté de réunion et la liberté d'expression en cause

    D'inspiration chrétienne, des organisations non gouvernementales expriment leur foi et leurs convictions en protestant devant les cliniques d'avortement, ou sont simplement présentes devant des centres hospitaliers afin d'offrir des solutions de rechange. À Fribourg et Munich, cette activité a été limitée à plusieurs reprises. Les tribunaux locaux ont cédé à la pression des institutions ciblées, pour des raisons qui pourraient être principalement financières. Les tribunaux ont limité les modalités des manifestations ainsi que mis en place des limitations géographiques. Des appels sont en cours.

    4. HOSTILITÉ ANTIRELIGIEUSE: Violations de la liberté de religion et de la liberté de réunion

    Des groupes antireligieux ont créé un climat hostile aux discours ouvertement religieux. Outre les campagnes de diffamation et de stéréotypes négatifs, l'incitation à la haine et des incidents tels que le blocage des installations universitaires lorsqu'il s'agit de professeurs ou de conférenciers aux vues divergentes, ainsi que les mobilisations contre des manifestations pacifiques sont enregistrées par l'Observatoire. Des slogans antireligieux et des images sont souvent utilisés de manières blessantes, comme la destruction publique de croix, l'image de Jésus crucifié comme un cochon, ou des slogans tels que «Nous sommes ici pour vous blesser» ou «Si Marie avait pu recourir à l'avortement, cela nous aurait épargné des gens comme vous ". Ces attaques physiques ou verbales violentes des anti-religieux violent la liberté de religion ainsi que la cohésion sociale.

    5. INCIDENTS vandalisme et de haine contre les lieux de culte chrétiens

    En Allemagne, on constate un très net accroissement du vandalisme contre les églises, les bâtiments appartenant à l'Eglise et les cimetières chrétiens.

    6. L'éducation sexuelle obligatoire: violation des droits des parents

    Les Lander allemands détiennent la compétence pour les lois de l'éducation. Ils ont tous une loi sur la fréquentation scolaire obligatoire. Il n'ya aucune exemption pour les cours d'éducation sexuelle. Ces leçons, dans la pratique, sont souvent basées sur des idées libérales, ne préconisant guère de limites morales. Des questions telles que la chasteté, l'abstinence, la fertilité naturelle et la signification de la sexualité dans la poursuite du bonheur ne sont normalement pas discutées. Ces contenus de l'éducation sexuelle créent des difficultés pour les parents chrétiens. S'ils s'y opposent, ils s'exposent à des amendes. Dans de très nombreuses procédures, beaucoup de parents chrétiens ont été condamnés à des amendes.

  • Un état des lieux de l'Eglise en Europe

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    Synode : Anita Bourdin, sur ZENIT.ORG, rend compte de l'intervention du cardinal Erdö consacrée à un "état des lieux" de l'Eglise en Europe.

    « En Europe, du fait de la baisse démographique et du vieillissement de la population (…), de la crise économique et de l’affaiblissement de l’identité culturelle et religieuse, la population a faim et soif d’espérance », constate le cardinal Erdö.


    Le cardinal Peter Erdö, archevêque d'Esztergom-Budapest, président de la Conférence épiscopale hongrois et président du Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe (CCEE) a fait devant l’assemblée synodale un état des lieux de l’Eglise et de la nouvelle évangélisation en Europe, lundi 8 octobre, dans l’après midi, lors de la deuxième congrégation générale du synode, consacrée à la situation dans les différents continents.

    La déchristianisation avance

    Sans ambages, le cardinal Erdö a diagnostiqué: « L’Europe doit être évangélisée. Elle en a besoin ».

    Il a rappelé que le continent a fait l’objet de deux synodes « après la chute du mur de Berlin, dans un climat d’enthousiasme », puis « en 1999, à l’aube du Grand jubilé » : une semblée couronnée par l’exhortation apostolique “Ecclesia in Europa” du bienheureux Jean-Paul II.

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  • Une parution attendue : le malentendu islamo-chrétien (mise à jour 9/10/2012)

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    Le malentendu islamo-chrétien, Salvator, septembre 2012, 224 pages (21 €).

    Présentation de l’éditeur :

      Se comprend-t-on mal entre chrétiens et musulmans ? Ou est-ce l’Islam lui-même qui est mal compris ? Voire le christianisme ?

      Trop longtemps coupés des chrétiens d’Orient, ceux d’Occident ne découvrent qu’aujourd’hui l’enracinement de l’Islam dans une dérive première de la foi chrétienne, remontant à la fin du 1er siècle : celle des nazaréens. Les recherches récentes, notamment par Antoine Moussali († 2003) dont l’auteur de ce livre fut un collaborateur, rejoignent les conclusions des traditions chrétiennes orientales. Ainsi, des progrès décisifs ont été accomplis dans la compréhension du texte coranique et des manipulations qu’il a subies.

      Quant à la tradition latine, ses a priori et ses blocages par rapport à l’islam sont ici abordés de front.

      Sur de telles bases, des perspectives nouvelles s’ouvrent pour un dialogue entre chrétiens et musulmans épris de vérité et de paix.

    Avec une post-face de Mgr Jean-Pierre Cattenoz, Archevêque d’Avignon, qui a passé 14 années en Afrique du nord et sahélienne.

    Tout en présentant les résultats et l’histoire de la recherche islamologique [1], cette étude de deux cents pages éclaire les causes de la mécompréhension de l’Islam dans l’Eglise latine. Ces causes sont liées tout autant au manque de liens avec les chrétientés orientales, surtout pré-chalcédonniennes (Chaldéens, Coptes, etc.), qu’à la manière dont la Révélation a été traitée : si elle est le tournant de l’histoire en même temps que son avenir, peut-elle être séparée de celle-ci et être analysée conceptuellement comme un objet d’étude ? C’est cette voie qui a prévalu peu à peu dans la pensée occidentale.

    Dans un tel cadre, l’Islam – ainsi que tous les phénomènes post-chrétiens – est devenu incompréhensible, car quels concepts (sur Dieu ou sur l’homme) pourraient rendre compte de ce courant politico-religieux ? Et quels points à ajouter ou à retirer le rendraient comparable à une religion préchrétienne par exemple comme l’hindouisme ancien ? La notion même de « religions » (au pluriel) n’est-elle pas une catégorie fallacieuse et vide, qui n’a d’autre effet que d’occulter la nouveauté radicale de la Révélation, faisant passer du monde préchrétien au monde marqué précisément par la Révélation… mais aussi par ses dérivations ?

    Car, dès la fin de l’époque apostolique, des contrefaçons post-chrétiennes de la Révélation ont vu le jour ; par définition, elles ont des points communs avec elle, mais la renversent ; et elles aussi ont eu bientôt des répercussions mondiales. C’est de tout cela que sort le monde d’aujourd’hui. L’Islam – élaboré au long de la seconde partie du 7e siècle – s’enracinait dans un courant antérieur ; il n’a rien à voir ni avec un jeu de divergences conceptuelles sur Jésus ou sur le salut, ni avec un mystérieux projet de Dieu, comme la pseudo-mystique de Louis Massignon a tenté de le faire croire. Les dialogues islamo-chrétiens bâtis depuis 50 ans sur ces élucubrations se vouaient à l’impasse, si ce n’est à pire.

    C’est à la base, sur une théologie de l’histoire et de la Rencontre, qu’il faut repenser le mystère de la Révélation et du devenir humain, personnel ou collectif : la réalité du Salut s’étend au passage vers l’au-delà et à la perspective du Jugement lié à la Venue du Christ. Cette perspective constitue même le nœud autour duquel peut s’articuler un dialogue vrai.

  • Quel avenir pour les chrétiens réfugiés au Kurdistan irakien ?

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    Le Secours Catholique attire l'attention sur ces chrétiens oubliés :

    Kurdistan irakien : quel avenir pour les chrétiens ?

    Le Kurdistan irakien est en proie à des bombardements de la Turquie voisine, qui vise des militants indépendantistes kurdes du PKK. Le Secours Catholique suit avec attention l’évolution de la situation des nombreux chrétiens qui ont trouvé refuge dans cette région autonome de l’Irak.

    Alors que des avions turcs ont bombardé des positions kurdes dans le Kurdistan irakien dans la nuit du 7 au 8 octobre, les relations entre l’Irak et la Turquie s’enveniment dangereusement, menaçant la sécurité des habitants du Kurdistan irakien et notamment des nombreux chrétiens qui y ont trouvé refuge.D’un côté, la Turquie est en guerre ouverte contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui luttent depuis 1984 pour l’indépendance du sud-est du pays. Le conflit connaît un regain de violence depuis cet été, et la Turquie n’hésite pas à cibler le Kurdistan irakien, où le PKK dispose de plusieurs positions.De l’autre, l’Irak dénonce « la violation de la souveraineté et de la sécurité » du pays. Le gouvernement a annoncé la semaine dernière vouloir mettre fin à la présence de soldats turcs stationnés au Kurdistan, fruit d’un accord signé sous Saddam Hussein en 1995.Or depuis la chute de Saddam Hussein, les chrétiens d’Irak sont nombreux à trouver refuge dans la région autonome du Kurdistan irakien, sécurisé par des dizaines de milliers de militaires kurdes, et traditionnellement accueillant envers les minorités.

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  • Nouvel acte de vandalisme antichrétien à Jérusalem

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    Nous lisons ICI :

    L’église orthodoxe roumaine de Jérusalem victime de dégradations :

    " Des inconnus ont lancé des pierres, des bouteilles et des détritus contre une église orthodoxe chrétienne à Jérusalem, un nouvel acte de vandalisme visant des lieux de culte chrétiens en Israël, a indiqué la police israélienne. L'attaque contre l'église roumaine orthodoxe Saint-Georges, située tout près du grand quartier juif ultra-orthodoxe de Méa Sharim, n'a fait aucune victime ".

    Source (et intégralité de l'information): Le Figaro

  • Benoît XVI, première victime du désastre médiatique provoqué par son majordome

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    Sandro Magister titre : Après la condamnation. Le majordome et ses confidents

    Son directeur spirituel. Le cardinal Sardi. L'ex gouvernante Ingrid Stampa. Tous soutiennent le pape, en paroles. Mais Benoît XVI est la première victime du désastre. Trois ans de réclusion, ramenés à un an et demi en raison des circonstances atténuantes. C’est la peine à laquelle le tribunal de l’État de la Cité du Vatican a condamné Paolo Gabriele, l'ex majordome du pape :

    > Sentenza del Tribunale...

    Mais la condamnation de Gabriele pour vol de documents dans l'appartement du pape ne remédie pas du tout à la crise que traverse le gouvernement central de l’Église catholique.

    Au contraire, son procès a mis encore plus en évidence à quel point l’espace d’action du pape est vulnérable, alors même qu’il devrait être protégé au maximum.

    Le procès a confirmé que l'ex majordome avait pu voler plus d’un millier de documents importants, y compris parmi les plus confidentiels, année après année, avec la plus grande facilité. Non pas de nuit et en cachette, mais aux horaires de bureau, dans la pièce même où il travaillait avec les deux secrétaires particuliers de Benoît XVI, Georg Gänswein et Alfred Xuereb, sur les bureaux desquels passent tous les documents qui sont adressés au pape ou qui proviennent de lui.

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  • Un pur hasard...

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    C'est évidemment un pur hasard si, à l'occasion de l'ouverture du Synode sur la Nouvelle Evangélisation et de l'Année de la Foi, nous avons droit à des informations à propos d'un "dossier très épineux" concernant la gestion de la basillique Saint-Pierre, ou à une nouvelle polémique concernant les abus sexuels dans l'Eglise, ou encore à la reprogrammation sur la première de la RTBF, ce soir, d'une émission tendancieuse intitulée "la guerre perdue du Vatican". En revanche, il faut être singulièrement naïf pour s'étonner de ce que ces mêmes médias ne prennent même pas la peine d'évoquer les évènements importants que vit l'Eglise depuis l'ouverture du Synode, hier.

  • La COMECE se réjouit de l'attribution du Prix Nobel à la recherche sur les cellules adultes

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    La COMECE (Commission des Conférences Episcopales de la Communauté Européenne) salue l'annonce de ce jour de l'attribution du Prix Nobel de médecine à la recherche sur des alternatives à la recherche embryonnaire des cellules souches

    Le Prix Nobel de physiologie ou médecine 2012 a été attribué conjointement à John B Gurdon (Royaume-Uni) et Shinya Yamanaka (Japon) "pour la découverte de ce que les cellules adultes peuvent être reprogrammés pour devenir pluripotentes ». Il s'agit d'une étape importante dans la reconnaissance du rôle clé que les cellules souches non embryonnaires jouent dans le développement de nouvelles thérapies médicales, comme alternative aux cellules souches embryonnaires humaines (CSEh). En conséquence, dans le cadre de la recherche Horizon nouveau programme 2020, le financement devrait être réorienté plutôt que de poursuivre une recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines qui s'avère problématique sous l'angle éthique et peu prometteuse d'un point de vue scientifique et économique.

    Du point de vue scientifique, les CSEh ont été, jusqu'à présent plutôt décevantes, répondant de moins en moins aux attentes de la promesse clinique. Il est à noter que, récemment, GeronCorp., leader mondial de la société de recherche sur l'embryon, a annoncé qu'elle fermait son programme sur les cellules souches.

    En revanche, il y a eu des progrès scientifiques continus dans les domaines de la recherche impliquant des cellules souches alternatives (adultes, provenant du cordon ombilical ou pluripotentes induites) qui présentent de meilleures perspectives pour des applications cliniques; ou qui ont déjà abouti à de larges résultats cliniques (et ne posent pas de problèmes éthiques particuliers). Le Prix Nobel récompense aujourd'hui de tels efforts pour découvrir des alternatives aux CSEh en recourant aux cellules adultes, spécialisées, qui une fois reprogrammée deviennent des cellules immatures capables de se développer dans chaque tissu du corps.

    En outre, la recherche sur les CSEh ne peut plus être poursuivie, car, dans la décision récente de la Cour Européenne de Justice dans l'affaire Greenpeace v Brüstle, la Cour définit clairement l'embryon humain comme un ovule humain, dès sa fécondation, ou dès qu'il est obtenu par clonage, et confirme que les inventions biotechnologiques utilisant des CSEh ne peuvent pas être brevetées.

    Pourtant, en dépit de tous ces nouveaux développements scientifiques et des décisions juridiques, la Commission européenne a décidé de laisser ouverte la possibilité de financer la recherche sur les CSEh dans le programme de recherche Horizon 2020 qui est actuellement en discussion au Conseil de l'UE et le Parlement européen. Dès lors, la COMECE demande aux institutions européennes d'adopter une règle prévoyant que toute recherche impliquant la destruction d'embryons humains ou l'utilisation de cellules souches embryonnaires humaines ne doivent pas être financés dans le cadre d'Horizon 2020.

  • BXL, 18 octobre : Concert Bach par le Laudantes Consort et l'Orchestre Osmose

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    Laudantes Consort et l'Orchestre Osmose

    Concert Bach.

    Le jeudi 18 octobre, ne ratez pas le prochain concert Bach du Laudantes Consort, qui se produira pour l’occasion avec le nouvel ensemble instrumental Osmose ! A travers la programmation des messes BWV 235 et 236 de JS Bach, aussi magnifiques que rarement exécutées, le Laudantes et l’ensemble Osmose mettront en lumière l’art de la parodie du génial compositeur allemand, qui s’inspira directement de ses propres cantates pour composer ces messes remarquables. Un moment de découvertes et d’émotions musicales que le Laudantes et l’Ensemble Osmose sous la conduite de Guy Janssens partageront avec vous ce jeudi 18 octobre à 20h30 à la Chapelle du Sacré-Cœur de Linthout. Réservation souhaitée et drink offert à l’issue du concert. Parlez-en autour de vous, le Laudantes a besoin de votre soutien pour continuer à vous faire découvrir ce répertoire avec un œil nouveau !GANISATEUR

    Laudantes Consort Tél. : 0477-65.65.01

    Théâtre du Sacré Coeur de Lindthout, av. des Deux Tilleuls 2, 1200 Woluwé-Saint-Lambert

    15 (€)

  • France : "Mariage homosexuel"; l'évêque de Fréjus-Toulon s'adresse aux prêtres de son diocèse

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    De l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon; lettre de Mgr Rey aux prêtres :

    Chers frères,

    Comme vous le savez, le ministre de la Justice présentera au gouvernement fin octobre un projet de loi visant à étendre aux personnes de même sexe les dispositions actuelles du mariage, de la filiation et de la parenté.

    « Tout est mis en œuvre, avec la complicité des médias et des lobbys, pour faire émerger une humanité nouvelle qui déconstruit la famille dite traditionnelle. Les enfants sont les premières victimes de cette rupture anthropologique. La société elle-même est fragilisée si l’on remet en cause l’institution familiale puisqu’elle repose sur l’engagement mutuel d’un homme et d’une femme pour accueillir la vie dans le berceau de leur fidélité. » (Editorial dans l’EFT du mois d’octobre)

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  • Synode : le franc parler de l'archevêque de Washington

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    Sur Radio Vatican, extrait de la synthèse de la première matinée du Synode rédigée par Romilda Ferrauto :

    ... L’Eglise mobilise ses forces pour affronter le tsunami de la sécularisation. La formule a été lancée par le Rapporteur général, chargé de planter le décor. Le cardinal Donald William Wuerl, archevêque de Washington, l’a fait avec une efficacité toute américaine en allant droit au but, sans atermoiements. Selon lui, la crise remonte aux années 70-80 : catéchèse insuffisante ou incomplète, aberrations dans la pratique liturgique, ignorance religieuse, baisse de la pratique sacramentelle, herméneutique de la discontinuité ; et puis les péchés de quelques uns qui ont encouragé une méfiance à l’égard de certaines structures fondamentales de l’Eglise. 

    Selon le cardinal Wuerl, une grande partie des fidèles n’était pas préparée à faire face à la vague séculariste. C’est donc l’Eglise elle-même qui doit faire son examen de conscience. Les chrétiens doivent retrouver l’audace et la confiance, « recapturer » leur identité et l’authenticité de leur foi. Il faut – souligne l’archevêque de Washington, qui manie bien l’art de la formule - surmonter le «syndrome de l’embarras » qui vient du manque de confiance dans la vérité de la foi et dans la sagesse du magistère.