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Actualité - Page 1681
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Sur "Benoît et moi"
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Message de Benoît XVI au 50e congrès eucharistique international : la messe est le mémorial du Sacrifice de la Croix
Ce dimanche 17 juin, 80.000 personnes ont assisté à la messe de clôture du 50e congrès eucharistique international qui se déroulait à Dublin, dans une Irlande encore fragilisée par la crise des prêtres pédophiles. Le légat pontifical à ce vaste symposium était le Cardinal Ouellet, Préfet de la congrégation romaine des évêques.
Extrait du message de Benoît XVI au Congrès :
(…) Le Congrès se déroule à un moment où l’Église à travers le monde se prépare à célébrer l’Année de la Foi pour marquer le 15èmeanniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, un évènement qui lança le plus vaste renouveau du rite romain jamais vu. Se fondant sur une profonde évaluation des sources de la liturgie, le Concile a encouragé la participation pleine et active des fidèles au sacrifice eucharistique. Aujourd’hui, avec le recul du temps, face aux désirs exprimés par les Pères du Concile au sujet du renouveau liturgique et, à la lumière de l’expérience de l’Église universelle au cours de la période écoulée, il est clair qu’une grande transformation a été opérée, mais aussi que de nombreuses incompréhensions et irrégularités se sont vérifiées. Le renouvellement des formes extérieures, souhaité par les Pères conciliaires, avait pour but de faciliter une pénétration dans la profondeur du mystère. Son véritable objectif était de guider les personnes vers une rencontre personnelle avec le Seigneur, présent dans l’Eucharistie, et donc avec le Dieu vivant, de sorte qu’au contact de l’amour du Christ, leur amour des frères et sœurs les uns pour les autres devait aussi grandir. Néanmoins, il n’est pas rare que la révision des formes liturgiques en soit demeurée à un niveau extérieur, et que la « participation active » ait été confondue avec une activité extérieure. C’est pourquoi, il reste encore beaucoup à faire sur la voie d’un véritable renouveau liturgique. Dans un monde transformé, de plus en plus attaché aux choses matérielles, nous devons apprendre à reconnaître de nouveau la mystérieuse présence du Seigneur ressuscité qui, seul, peut donner largeur et profondeur à notre vie.
L’Eucharistie est le culte de toute l’Église, mais elle requiert aussi le plein engagement de chaque chrétien dans la mission de l’Église. Elle renferme un appel à être le peuple saint de Dieu, mais également un autre appel à la sainteté personnelle. Elle existe pour être célébrée avec beaucoup de joie et de simplicité, mais aussi avec toute la dignité et la révérence possible. Elle nous invite à nous repentir de nos péchés, mais aussi à pardonner à nos frères et sœurs. Elle nous unit en même temps dans l’Esprit, mais elle nous prescrit aussi, dans le même Esprit, d’annoncer la bonne nouvelle du salut aux autres.
En outre, l’Eucharistie est le mémorial du sacrifice du Christ sur la Croix, son corps et son sang donnés dans la nouvelle et éternelle alliance pour le pardon de nos péchés et la transformation du monde. L’Irlande a été façonnée par la Messe de manière très profonde pendant des siècles et, par sa force et par sa grâce, des générations de moines, de martyrs et de missionnaires ont vécu héroïquement leur foi sur son sol et ont répandu la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu et du pardon bien au-delà de ses rivages. Vous êtes les héritiers d’une Église qui a été un moteur puissant du bien dans le monde, et qui a donné un amour profond et constant du Christ et de sa Bienheureuse Mère à de très nombreuses autres personnes. Vos ancêtres dans l’Église en Irlande savaient comment tendre à la sainteté et à la fidélité dans leurs vies personnelles, comment prêcher la joie qui vient de l’Évangile, comment promouvoir l’importance d’appartenir à l’Église universelle en communion avec le Siège de Pierre, et comment transmettre l’amour de la foi et des vertus chrétiennes aux autres générations. Notre foi catholique, imprégnée d’un sens radical de la présence de Dieu, ravie par la beauté de sa création tout autour de nous, et purifiée par le repentir personnel et par la conscience du pardon de Dieu, est un héritage qui est certainement perfectionné et alimenté lorsqu’il est déposé régulièrement sur l’autel du Seigneur lors du sacrifice de la messe.
La reconnaissance et la joie pour une aussi grande histoire de foi et d’amour ont été récemment ébranlées de façon épouvantable par la révélation des péchés que des prêtres et des personnes consacrées ont commis au détriment de personnes confiées à leurs soins. Au lieu de leur montrer le chemin vers le Christ, vers Dieu, au lieu de leur apporter le témoignage de sa bonté, ils ont abusé de ces personnes et miner la crédibilité du message de l’Église. Comment pouvons-nous expliquer que des personnes qui reçoivent régulièrement le Corps du Christ et confessent leurs péchés dans le Sacrement de la Pénitence aient offensé de cette manière ? Cela reste un mystère. Néanmoins, de toute évidence, leur christianisme n’était plus alimenté de la joyeuse rencontre avec Jésus-Christ : il était devenu simplement une question d’habitude.…
Message à la fin du 50ème Congrès Eucharistique International
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Vous avez dit transsubstantiation ?
Du Père Michel Gitton dans « France Catholique » :
Il y a quelques années, à l’approche de la fête du Saint Sacrement, j’avais consacré tout un billet à la notion de « transsubstantiation » et j’avais essayé d’expliquer que, derrière cette notion d’allure passablement abstraite, se cachait tout un trésor de notre foi catholique. Un aimable contradicteur m’avait répondu en me faisant parvenir tout un dossier avec des citations d’auteurs respectables, d’où il ressortait que personne ne savait plus très bien de quoi il s’agissait et que les catholiques continuaient d’employer ce mot, héritier d’une philosophie qui n’est plus la nôtre, pour s’affirmer face au protestantisme, alors qu’il faudrait se rendre compte que chez eux la présence réelle du Christ n’est pas forcément niée, mais simplement expliquée d’autre façon. Bref, beaucoup de bruit pour rien.
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Nouvel Ordinariat pour les catholiques issus de l’anglicanisme
Tandis que les négociations avec les Lefébvristes piétinent (selon plusieurs sources, le document reçu à Rome le 13 juin par Mgr Fellay n’est pas celui auquel celui-ci s’attendait), Rome crée un troisième Ordinariat pour les catholiques issus de l'anglicanisme, cette fois en Australie, annonce un communiqué du Saint-Siège. Le nouvel Ordinaire a été ordonné prêtre catholique ce 15 juin 2012, en la fête du Sacré-Coeur de Jésus.
Selon l’agence Zenit, « l’Ordinariat personnel porte le nom de « Notre-Dame de la Croix du sud » (Our Lady of the Southern Cross) et est situé sur le territoire de la Conférence épiscopale australienne.
Il a été érigé par la Congrégation pour la doctrine de la foi, selon les normes de la constitution apostolique « Anglicanorum coetibus », promulguée par Benoît XVI le 9 novembre 2009, afin de répondre aux « nombreuses demandes adressées au Saint-Siège par des groupes de ministres et de fidèles anglicans désireux d’entrer en communion pleine et visible avec l’Eglise catholique ».
Benoît XVI a nommé le P. Harry Entwistle premier Ordinaire de Notre-Dame de la Croix du sud. Le P. Entwistle, 72 ans, Anglais, a été baptisé dans l’Eglise anglicane et il a été ordonné prêtre anglican en 1964. Durant ses 24 ans de ministère en Angleterre, il a notamment été aumônier de prison. Emigré en Australie en 1988, il a continué son service auprès des prisonniers.
En 2006, le P. Entwistle est entré dans la "Communion anglicane traditionnelle" (Traditional Anglican Communion) où il a été accueilli dans la pleine communion par l’Eglise catholique. Il a été ordonné diacre, puis a reçu l’ordination sacerdotale en la cathédrale de Perth (sud-ouest de l’Australie) ce 15 juin 2012
Auparavant, deux Ordinariats personnels avaient déjà été érigés par Rome : le premier en Angleterre (janvier 2011) et le second aux Etats-Unis (janvier 2012). La structure de l’Ordinariat permet à d'anciens anglicans d'entrer en pleine communion avec l'Eglise catholique tout en gardant des éléments spirituels et liturgiques de leur tradition anglicane »
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Un expert ès droits de l'homme mandaté par l'Union Européenne ?
Astrid Coeurderoy, sur Liberté Politique rend compte de cette recommandation votée par les eurodéputés : UE : un ambassadeur du genre et des droits de l’homme ?
Mercredi 13 juin, les eurodéputés ont voté une recommandation visant à désigner un représentant de l’Union européenne (UE) en charge des droits de l’homme qui aurait un mandat solide, « fort, indépendant et flexible ».« L’objectif est de donner davantage de visibilité, d’efficacité et de cohérence à la politique de l’Union en la matière », nous rapporte Blogactiv.eu. Son mandat – renouvelable – devrait être de deux ans et demi. Après la création, en 2007, de l’unité des droits de l’homme dans la Direction générale « Relations extérieures » du Conseil de l’UE, il n’est pas surprenant qu’une telle recommandation ait été votée pour mettre en avant le travail du groupe “droits de l’homme” du Conseil, le COHOM.
Lire la suite ici : http://www.libertepolitique.com/
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Le numéro 1520 de l'Homme Nouveau
Au sommaire du numéro 1520 daté du 16 juin 2012 :
Evénement
Les loups sont sortis dans Rome. La fuite de documents confidentiels au Vatican démontre que les adversaires du Pape n'ont pas désarmé.
Dossier
Pour un « retour » liturgique.
Actualités
Guerre scolaire : Un faux débat ? Pour Anne Coffinier, le gouvernement ne va pas engager la guerre scolaire mais continuer à déstabiliser la famille.
Les évêques américains en croisade : L'épiscopat américain prépare les fidèles à résister à la loi injuste du ministère de la Santé qui doit entrer en vigueur en août.
Les repas sans viande au secours de la laïcité.
Culture
L'univers romanesque et paradoxal de Pierre Benoit.
Le mystique Richard Crashaw : Catholique venu de l'anglicanisme, Richard Crashaw (1613-1649) délaissa ses vers d'amours profanes pour une poésie sacrée.
Figure spirituelle
Henri Ghéon, l'homme né de la guerre.
Magistère
La Pentecôte, fête de la communion à l'opposé de la tour de Babel.
Tribune
Un petit séminaire en banlieue dirigé par les Légionnaires du Christ.
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Les effets néfastes de l'homoparentalité
Comme chaque semaine, le message d'Austin Ruse :
Wendy Wright et Lisa Correnti vous rapportent une étude capitale, publiée aux Etats-Unis, la première étude digne de foi démontrant que les effets néfastes de l’homoparentalité pour les enfants. Ce document important devrait devenir une contribution importante au débat international et à l’ONU. Chaque diplomate onusien devrait lire cette nouvelle étude.
L’homoparentalité n’est pas l’égale de la parenté fondée sur le mariage hétérosexuel
Stefano Gennarini vous raconte les dernières trouvailles du trop entreprenant Comité de l’ONU sur la discrimination à l’égard des femmes (CEDAW). Cette fois, le Comité critique le Brésil pour un nouveau projet de loi qui, d’après le comité, entraverait le droit des femmes à la jouissance « de leur droits et leur santé reproductive ». Il semblerait que, sans un accès illimité à l’IVG, une femme ne jouit pas de ce droit.Le comité CEDAW critique une loi brésilienne votée démocratiquement
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Le témoignage de Breda, journaliste et mère de famille
L'Eucharistie, le mariage et la famille (source : ZENIT.org)
Breda O'Brien a livré son témoignage au congrès eucharistique de Dublin, parlant avec humour du « chahut » de la vie familiale, de sa « profonde imperfection », mais aussi « de la joie merveilleuse qui parvient à se faufiler, malgré toute la pagaille ».
La journaliste irlandaise Breda O'Brien est intervenue sur « le mariage et la famille », le 12 juin 2012, dans le cadre du 50e Congrès eucharistique international de Dublin (10-17 juin).
« Un mariage n'est pas un moment », a-t-elle notamment rappelé, « c’est une durée de vie, où vous essayez chaque jour d’être à la hauteur de la promesse que vous avez faite, une promesse si impossible à tenir que cela oblige à ne plus compter sur ses propres ressources, et à ouvrir les mains pour recevoir la grâce de Dieu dans la prière ».Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Famille, Foi, Société, Spiritualité, Témoignages 0 commentaire -
Un catéchisme expliqué
L'Église vit pour transmette la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu, pour faire connaître et aimer le Christ, pour inviter les hommes et les femmes de tous les pays et de toutes les générations à marcher à la suite du Christ. C'est sa principale raison d'être. Dans cette vocation essentielle de l'Église, le ministère épiscopal comporte une responsabilité propre : transmettre la foi.
Dans cet ouvrage Mgr Raymond Centène propose une présentation complète et lumineuse de la foi catholique, accessible à tous.
Ces entretiens sur le Catéchisme de l'Église catholique offrent, sous forme de question/réponse, un guide indispensable pour découvrir ou revivre les piliers de la foi.
Editions Artège, 2012, 376 pages, 19,90 €
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Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 15 juin 2012
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La Nuit des Témoins
Présentation d'AED (France) :
Pour sa quatrième édition, la Nuit des Témoins a rassemblé quelque 3500 personnes à la cathédrale Notre Dame de Paris, vendredi 25 mai 2012.
L'objectif de cette veillée était de rendre hommage, d'entendre des témoignages et de prier. Rendre hommage aux chrétiens qui ont donné leur vie pour leur foi mais également à tous ceux qui restent fidèles aujourd'hui malgré les dangers encourus. Entendre les expériences de quatre grands témoins de la foi. Prier ensemble pour que les chrétiens persécutés soient courageux pour rester fidèle.
Historienne et secrétaire perpétuel de l'Académie Française, madame Hélène Carrère d'Encausse a ouvert la soirée par un éloge de la liberté religieuse. « La liberté religieuse, c'est avant tout le meilleur moyen d'éviter à l'homme d'être asservi par des systèmes qui considèrent que l'homme appartient au système politique et non pas qu'il est maître de son propre destin. », a-t-elle déclaré.
Au cours de la veillée, rythmée par des chants et des temps de prière prêchés par le père Daniel Ange, quatre grands témoins ont pris la parole.
Paul Bhatti, conseiller du Premier ministre pour les minorités religieuses au Pakistan a clairement affirmé la volonté des chrétiens pakistanais de poursuivre le combat de la liberté religieuse après l'assassinat de son frère Shabbaz et quelles que soient les menaces. Mgr Kyrillos William, évêque copte-catholique d'Assiout en Egypte, a, quant à lui, qualifié de « bénédiction et de source de fécondité » les nombreux martyrs de son pays. A travers ses écoles et ses œuvres caritatives, l'Eglise copte a un rôle-clé pour faire changer les mentalités et les cœurs, a-t-il conclu. Le cardinal Zen, évêque émérite de Hong Kong, a évoqué les positions ambigües des églises officielle et clandestine. L'une étant sous le contrôle et la pression du gouvernement chinois et l'autre traquée. Enfin, Mgr Louis Sako a insisté sur le sens du martyre qui est l'amour et la foi en la personne de Jésus Christ.
Pendant la soirée, des délégations de différents pays ont rendu hommage aux martyrs, religieux et laïcs, de l'année écoulée en déposant des bougies au pied de leur photo.
Un immense merci à vous tous qui êtes venus nombreux rendre hommage aux témoins de la foi. Nos invités nous ont redit à quel point ils ont été touchés de vous voir si nombreux les entourer à Notre-Dame de Paris.
Rendez-vous sur notre compte Facebook pour découvrir toutes les photos de la Nuit des Témoins.
http://www.facebook.com/AEDenFrance
ou sur www.aed-france.orgLien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Foi, Persécutions antichrétiennes, Spiritualité, Témoignages 0 commentaire -
Les relations de la Prélature personnelle de l’Opus Dei avec les diocèses
A propos de l’érection possible (si un accord doctrinal est conclu) de la Fraternité Saint-Pie X en Prélature personnelle au sein de l’Eglise catholique, il est intéressant de noter ce qu’il en est des relations de la seule Prélature personnelle actuellement existante, l’Opus Dei, avec les évêques diocésains :
Selon ses statuts, la Prélature de l’Opus Dei est une structure juridictionnelle appartenant à l’organisation pastorale et hiérarchique de l’Église. Tout comme les diocèses,les prélatures territoriales, les vicariats, les ordinariats militaires, etc., elle possède son autonomie propre et une juridiction ordinaire. Elle dépend de façon immédiate et directe du Souverain Pontife par l’intermédiaire de la Congrégation pour les évêques.