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Actualité - Page 1805

  • Le testament du Cardinal Bernardin Gantin

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    Le-cardinal-Gantin-s-est-eteint_article_popin.jpgOn sait qu'un des motifs qui a déterminé Benoît XVI à se rendre au Bénin est d'y faire pèlerinage sur la tombe de son ami le cardinal Gantin. Le testament reproduit ci-dessous donne une idée de la stature spirituelle de ce prélat africain décédé en 2008.

    Mon testament:

    Écrit de ma main ce 22 juillet 1998 à Rome, cité du Vatican.

    Un testament, c’est une chose importante. Plus qu’un devoir final, il est le message d’ouverture à la dernière messe, à la dernière célébration mystique de ses noces eucharistiques quand il s’agit d’un homme revêtu du sacerdoce.

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  • Le Pape est au Bénin

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    On pourra trouver les premiers échos de ce voyage sur le site de la Croix qui a déjà mis en ligne un compte-rendu du questions-réponses avec les journalistes durant le vol ainsi que le discours du Pape à son arrivée dont on retiendra particulièrement ceci :

    "La modernité ne doit pas faire peur, mais elle ne peut se construire sur l’oubli du passé. Elle doit être accompagnée avec prudence pour le bien de tous en évitant les écueils qui existent sur le continent africain et ailleurs, par exemple la soumission inconditionnelle aux lois du marché ou de la finance, le nationalisme ou le tribalisme exacerbé et stérile qui peuvent devenir meurtriers, la politisation extrême des tensions interreligieuses au détriment du bien commun, ou enfin l’effritement des valeurs humaines, culturelles, éthiques et religieuses.

    Le passage à la modernité doit être guidé par des critères sûrs qui se basent sur des vertus reconnues, celles qu’énumère votre devise nationale, mais également celles qui s’ancrent dans la dignité de la personne, la grandeur de la famille et le respect de la vie. Toutes ces valeurs sont en vue du bien commun qui seul doit primer, et qui seul doit constituer la préoccupation majeure de tout responsable. Dieu fait confiance à l’homme et il désire son bien. C’est à nous de Lui répondre avec honnêteté et justice à la hauteur de sa confiance."

  • 30.000 jeunes attendus à Berlin pour la 34e rencontre europénne organisée par Taizé

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    index.jpgLa rencontre européenne de jeunes, animée chaque année par la communauté de Taizé, aura lieu pour la première fois à Berlin, du 28 décembre 2011 au 1er janvier 2012. Environ 30 000 jeunes de toute l'Europe et d'autres continents se rassembleront pour cette nouvelle étape du « pèlerinage de confiance sur la terre ». Après Bruxelles, Poznań et Rotterdam, cette 34ème édition de la rencontre européenne est une réponse à l’invitation des Églises catholique et protestante et de la mairie de Berlin.

    Pendant cinq jours, la capitale allemande sera une plateforme européenne de la jeunesse et le symbole d’une Europe unie. En effet, la rencontre de Berlin se déroule au moment où l’Europe ressent le besoin d'un nouveau souffle et que beaucoup se posent la question des fondements et des limites de la solidarité européenne. A Berlin, frère Alois, prieur de Taizé, va lancer aux jeunes un appel en même temps à aller aux sources de la foi et à chercher comment dépasser des dispersions et des cloisonnements dans l’Église et les sociétés d’aujourd’hui.

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  • Le voyage du Pape au Bénin, "un voyage à forte dimension sociale et politique"

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    Jean-Marie Guénois, dans le Figaro, présente ce voyage :

    "Le Pape est attendu au Bénin pour un voyage à forte dimension sociale et politique. 

    Benoît XVI retrouve pour la seconde fois de son pontificat le continent africain, où il entreprend ce matin une visite de trois jours à destination du Bénin. À Cotonou, la capitale économique, où il est attendu dans l'après-midi, il vient avant tout remettre symboliquement à toute l'Afrique une «exhortation apostolique postsynodale». C'est-à-dire le document final du synode qui avait réuni en 2009 à Rome des évêques africains appelés par le Pape à intensifier leur action au sein des sociétés africaines..."

    lire la suite ici : http://www.lefigaro.fr/

  • Quelques liens (18/11/2011)

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    • Zenit :

    Vietnam : Résistance à l'expropriation de la paroisse de Thai Ha
    Une propriété des Rédemptoristes très convoitée

    Accord historique entre le Latran et le Pakistan
    Visite du ministre pour « l'Harmonie religieuse »

    La « Pénitencerie apostolique » ouvre ses archives
    Une journée d'étude marque l'événement

    La nouvelle évangélisation, c'est l'« annonce » du Christ
    Entretien avec le sous-secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs

    Manipulation de l'image du pape : le Saint-Siège monte au créneau
    Empêcher la circulation du photomontage

    Jaïnistes et chrétiens pour une culture de la vie
    Voyage du cardinal Tauran en Inde

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  • 1500 martyrs du communisme canonisés par l'Eglise orthodoxe russe

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    Nous lisons sur Zenit.org (17/11)

    « Les quelque1500 nouveaux martyrs et confesseurs élevés aux honneurs des autels de l’Eglise russe ne constituent qu’une petite partie du large cercle de saints orthodoxes qui ont permis le triomphe spirituel historique de l’Eglise au milieu des persécutions communistes sans précédents commises de manière cruelle et sacrilège », déclare le P. Georgij Mitrofanov, prêtre orthodoxe russe, professeur d’histoire à l’académie théologique orthodoxe de Saint-Pétersbourg.

    Il a présenté ces nouveaux saints en Italie, lors d’un congrès international organisé à Milan et Seriate, du 28 au 30 octobre derniers, par la Fondation Russie chrétienne, sur le thème : « Crise de l’humain et désir de bonheur. Qu’est-ce que l’Eglise a à dire aujourd’hui ? ».

    Georgij Mitrofanov est l’auteur du livre : « La Russie et le XXème siècle » publié par les éditions Agat de Saint-Pétersbourg. Evoquant les persécutions du régime communiste contre l’Eglise orthodoxe, le professeur russe a expliqué qu’entre 1918 et 1921, le régime bolchévique, qui visait à la suppression physique de l’Eglise et de ses membres actifs, n’essayait d’habitude pas d’impliquer les prêtres dans les actions antireligieuses de ses organes répressifs ou de propagande.

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  • Castellucci et consorts : une note du Président de l'Observatoire Foi et Culture de la Conférence des Evêques de France

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    Peut-être nos visiteurs seront-ils intéressés de découvrir cette note approfondie de Mgr Pascal Wintzer, Administrateur Apostolique du diocèse de Poitiers, Président de l'Observatoire Foi et Culture de la Conférence des Evêques de France, a propos du spectacle de Romeo Castellucci « Sur le concept du visage du fils de Dieu », rendue publique le 16 novembre 2011. Ils pourront la lire ici : http://www.eglise.catholique.fr

    Cette note ne manquera pas d'éveiller réflexions et commentaires, notamment par son côté excessivement irénique qui tend à dédouaner le monde de la "culture" tout en condamnant purement et simplement l'indignation des catholiques qui s'insurgent contre des programmations qui portent atteinte à leur foi et aux symboles liés à celle-ci.

  • Benetton : communiqué de la Secrétairie d'Etat du Vatican

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    "La Secrétairerie d'Etat a chargé ses avocats d'entreprendre en Italie et hors d'Italie les démarches nécessaires pour bloquer la circulation, y compris médiatique, du photomontage utilisant l'image du Saint-Père. Cette publicité commerciale Benetton constitue une atteinte à la dignité du Pape et de l'Eglise catholique, ainsi qu'une offense à la sensibilité des fidèles".

    OP/                                                                        VIS 20111117 (170)

  • Des indignés d’un autre genre

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    Odon-Vallet.jpgLu sur le site de TF1 News, cette entrevue avec Odon Vallet (photo) spécialiste des religions, écrivain et chroniqueur au journal « La Croix » :

    L'indignation des intégristes catholiques, provoquée ces derniers jours à Paris et à Rennes par la pièce "Sur le concept du visage du fils de Dieu" de Romeo Castellucci, n'est pas prête de retomber. Hasard des programmations, un second spectacle, "Golgota Picnic" de l'Argentin Rodrigo Garcia, était joué pour la première fois, mercredi soir en France, à Toulouse. Cette pièce met en scène une crucifixion plutôt trash (…)

    TF1 News : Qui sont ces intégristes catholiques qui manifestent contre des pièces de théâtre égratignant l'image du Christ ?

    Odon Vallet, historien spécialiste des religions : On appelle "intégristes catholiques" les disciples de feu Mgr Lefebvre, fondateur de la fraternité Saint-Pie X, qui a fait dissidence avec l'Eglise romaine dans les années 70. Cette fraternité tient notamment l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnay à Paris. Il y a incontestablement un peu de ces intégristes parmi les manifestants.

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  • Italie : Un nouveau gouvernement à tendance très catholique

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    220px-Andrea_Riccardi_(2009).jpgC’est du moins ce que titraient hier plusieurs canaux d'information au sujet du nouveau gouvernement italien, pour relever ensuite que le fondateur de la Communauté Sant’Egidio, Andrea Riccardi (photo), avait été choisi comme ministre  à la coopération internationale et à l’intégration par le nouveau président du Conseil des ministres italien Mario Monti, un autre catholique. Par cette nomination, commente l’Agence Apic, cette organisation d’origine italienne entre officiellement sur la scène politique de la péninsule, ce à quoi elle avait rechigné durant plusieurs années.

    Dans un communiqué publié peu après sa nomination au sein de ce gouvernement de technocrates, Andrea Riccardi a indiqué avoir accepté la charge alors que la l’Italie traverse "un moment difficile, où un effort commun est nécessaire pour affronter la crise actuelle". Fort de ses années d’expérience dans l’engagement pour la cohésion sociale, pour l’intégration nationale et pour la coopération internationale, Andrea Riccardi pense pouvoir aider l’Italie à trouver la force pour sortir de la crise. …

  • Fête du Roi : le « Te Deum laïc » au Parlement

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    Ch. Laporte jubile dans la Libre de ce 16 novembre : « on ne saurait jamais assez rendre grâce à Herman De Croo et Armand De Decker, alors présidents de la Chambre et du Sénat, d’avoir imaginé à l’entame du XXIe siècle une version civile de la Fête du Roi, à côté du Te Deum désormais organisé par l’Eglise de Bruxelles (mais toujours très suivi). » Le fameux chroniqueur de l’ex-journal catholique est fidèle à lui-même, puis qu’il y a dix ans, alors qu’il était alors membre de la rédaction du « Soir »,  il annonçait triomphalement : « La fête du roi, laïque et citoyenne, se déplace au Parlement » (« Soir » du 15 novembre 2001).

    La majorité laïque voulait à l’époque la suppression du Te Deum. Elle n’y parvint pas pour celui du 21 juillet (la famille royale, les corps constitués, le corps diplomatique et le public sont toujours fidèles à ce rendez-vous de la Fête nationale).  Ils ne parvinrent pas à effacer celui du 15 novembre (Fête du Roi), uniquement à le privatiser : l’invitation n’émane plus du Ministère de l’Intérieur, mais de l’Eglise en Belgique (et non « de Bruxelles » !). Grâce à la fidélité de la famille royale (hier, aux côtés des trois couples princiers, la Reine Fabiola était encore présente, vaillante sur sa canne malgré sa santé quelque peu chancelante), du corps diplomatique et de membres des corps constitués (qui assistent à titre privé, mais en corps), la cérémonie a toujours lieu, même si l’homélie de Mgr Léonard était plutôt banale (cf billet de Belgicatho).

    Pour en revenir au Te Deum laïque au Parlement (consacré cette année au thème du bénévolat), il est étonnant que Laporte n’ait pas cité cet autre passage du discours (creux et d’un français douteux) de son ami anticlérical André Flahaut, président de la Chambre : « Nous sommes loin des dames de charité, des bonnes soeurs (sic !) dans les orphelinats d’antan, du paternalisme, de l’amateurisme auxquels il n’est pas question de jeter la pierre, mais seulement de considérer l’évolution sociétale et les glissements qu’elle génère. Certaines institutions structurantes de l’engagement collectif ont vu se diluer leurs soutiens historiques : les églises, les partis politiques ont perdu une bonne part de l’action militante. »

    Laporte ne pipe mot du beau discours (pour une fois, car  la Fête du Roi au Parlement est souvent une punition avec ses trois discours officiels avec variations et répétitions sur le même thème) du Premier ministre. Yves Leterme charma son auditoire en citant la « chanson pour l’Auvergnat » de Georges Brassens et l’amusa en prévenant : « N’ayez pas peur, je n’essaierai pas de la chanter. » !

    Surtout, comme en écho au discours du Saint-Père adressé aux bénévoles catholiques  (cf Belgicatho du 12 novembre), il cita en préambule la phrase de Saint Jean : « Petits enfants, n’aimons pas en parole ni de langue, mais en action et vérité. » et se référa aussi au professeur Yves Zoberman, qui dans son récent livre « Une histoire du chômage » déclare que les ordres mendiants créés au 13ème siècle par saint Dominique et saint François, constituent la première aide organisée pour les pauvres.

    Merci, Monsieur le Premier ministre ! Et vive le Roi !

  • La haine de Dieu

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    FIC63659HAB40.jpgStéphane BABEY, La haine de Dieu, Artège, 2011, 180 pages, 18 €

    Présentation de l'éditeur :
     
    La société occidentale connaît une crise morale, existentielle mais aussi économique. La volonté de puissance individuelle semble l'emporter sur toute autre considération et malgré cela certains intellectuels médiatiques se font fort de dénoncer le retour en force d'un Dieu castrateur et liberticide – dont Nietzsche avait pourtant annoncé la mort ! Libérer l'homme contemporain des chaînes millénaires du christianisme, tel est donc le mot d'ordre lancé par ces fiers soldats dont la prétendue révolte tourne vite à la quête hédoniste. Comment croire qu'une telle philosophie constituerait une révolte métaphysique ? Elle ne fait que refléter l'esprit d'un temps qui voit l'homme chercher à fuir ses responsabilités et même sa propre condition. Fuir la question de Dieu en transformant celui-ci en coupable idéal d'un procès absurde n'est pas seulement le signe d'une haine à l'encontre de Dieu lui-même mais bien la marque avérée d'une haine de la philosophie en tant que telle, haine qui immanquablement se transforme en détestation de l'homme. Stéphane Babey porte ici un regard original sur la question de Dieu: il n'est pas un chrétien engagé qui transmettrait l'enseignement reçue d'une église. Il est un homme de bonne volonté, un compagnon encore sur le « Parvis des gentils » qui, par amour de la philosophie, dénonce et réfute les raccourcis et les fausses accusations dont Dieu est la cible.