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Actualité - Page 1961

  • Réfugiés tunisiens : l'Italie submergée

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    Tous les médias y font écho : des milliers de Tunisiens affluent vers l'Europe, suite aux évènements qui se sont produits dans leur pays. On évoque près de 4000 immigrants clandestins débarqués sur la petite île de Lampedusa (sud de la Sicile), durant des derniers jours. L’Italie a dû proclamer "l’état d’urgence humanitaire".

     Le maire de Lampedusa n'a pas hésité à qualifier ce flux d'"exode de dimension biblique".
    Le gouvernement italien justifie cette mesure en affirmant "qu'elle permettra l’adoption immédiate de la part de la Protection civile des mesures nécessaires pour contrôler ce phénomène et prêter assistance aux citoyens en fuite des pays d’Afrique du Nord”.

    L’Italie sollicite l’aide européenne et demandent “la convocation urgente d’une réunion au niveau politique du Conseil de justice et des affaires intérieures de l’UE".” (Voir notamment sur France Info Europe)

    Décidément, l'avènement de la démocratie en Tunisie, en Egypte (et demain au Yémen, en Algérie et ailleurs) dont se gargarisent nos médias bien-pensants porte de curieux fruits. Une Europe "vidée" spirituellement, moralement, mais aussi démographiquement, doit s'attendre à ce que la "physique des peuples" remette en cause ses équilibres internes. Et ce ne sont pas les récents discours de Merkel ou de Cameron sur l'échec du multiculturalisme qui vont nous rassurer...

  • L'Europe et les chrétiens d'Orient : islamolâtrie et lâcheté

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    images.jpgOn avait beaucoup attendu à la suite de la réunion des parlementaires du Conseil de l'Europe (APCE), qui, le 27 janvier dernier, a adopté une résolution condamnant les violences dont les chrétiens sont victimes au Proche-Orient. L'Assemblée invitait les Etats membres à " produire, promouvoir et diffuser des supports pédagogiques traitant les stéréotypes et préjugés antichrétiens ainsi que la christianophobie en général ". Le terme de "christianophobie" avait été utilisé par Benoît XVI au cours de ses vœux au corps diplomatique le 10 janvier 2011. La résolution avait été adoptée à la quasi-unanimité (125 pour, 9 contre, 13 abstentions) ; ont voté contre les représentants turcs et azeris, dont les pays respectifs sont membres du Conseil de l'Europe (et nient le génocide arménien - mais certains Turcs osent en parler !), ainsi qu'un parlementaire suisse, Andreas Gross.

    L'assemblée avait aussi demandé l'élaboration urgente d'une stratégie du Conseil de l'Europe pour faire respecter la liberté de religion (y compris la liberté de changer de religion) en tant que droit de l'homme, avec une liste de mesures pouvant être prises à l'encontre d'Etats qui ne protègent pas les confessions religieuses. Elle invitait à mettre en place une capacité permanente pour suivre la situation des restrictions gouvernementales et sociétales à la liberté de religion.

    Le 31 janvier, à Bruxelles, cette recommandation, vidée de toute mention des chrétiens, a finalement été reportée sine die par la réunion des ministres européens des Affaires Etrangères sous la présidence de Catherine Ashton, dont on sait que le parachutage au poste de Haut Représentant pour la politique étrangère de l'Union Européenne ne doit rien ni à la transparence ni même à une quelconque justification.

    Le président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, Mgr Rino Fisichella, s'en est pris en particulier à Catherine Ashton : " Le contrôle du langage, a-t-il dit à Radio Vatican, est devenu insupportable et je ne veux plus respecter un langage qui refuse de reconnaître le fait chrétien ".

             Marc Fromager, directeur national de l'Aide à l'Eglise en Détresse, s'est dit " consterné " de cette nouvelle : " À force de déclarations ambiguës déconnectées de la réalité, en l'occurrence le refus de spécifier la tragédie de la persécution antichrétienne dans le monde, l'Europe étale une fois encore son insignifiance politique ". Et elle encourage cette persécution en refusant de la nommer - et de nommer au moins le contexte qui en est responsable et qui implique souvent des appareils d'Etat. (extrait de "EEChO , bulletin n° 19 , janv-fév 2011")

     

    Comment ne pas être indignés face aux dérapages de l'Union européenne à l'égard du Christianisme? N'est-ce pas encore plus surprenant quand on considère que le PPE (démocrate-chrétien) est le plus grand parti du Parlement européen, que Barroso (président de la Commission) est issu des rangs de ce parti, de même que Van Rompuy (Président du Conseil européen)? Quant aux gouvernements des trois grands pays représentés au Conseil (France, Allemagne, Royaume Uni), ils ne sont pas que nous sachions aux mains des anticléricaux. La vérité c'est que le christianisme lui-même est en crise d'identité au sein des pays de l'Union: ce n'est pas neuf mais les choses ne s'améliorent pas avec le temps qui passe. Nous manquons de leaders de grand format qui soient chrétiens sans complexe et charismatiques. A défaut, nous avons des leaders populistes, nationalistes, anti-islamistes virulents, mais cela ne fait pas notre affaire.

  • Un conseiller libéral pour Benoît XVI ?

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     imagesCAW8LUKO.jpgL’appel à un « renouveau »  radical de l'Église, signé par 143 (et plus maintenant, semble-t-il)  théologiens de langue allemande, fait grand bruit Outre-Rhin. Nous avions déjà évoqué cette affaire ici : Quand les "Herr Professor" théologiens exigent des réformes...

    Le 9 février dernier, Luigi Accatoli,  un « vaticaniste » libéral écouté et, selon notre consoeur du blog  Benoît-et-moi , « amoureux du pape », a consacré à ce manifeste un commentaire destiné à séduire son auguste et supposé lecteur :   

    « Voici donc un nouveau défi pour Benoît XVI: un appel de 143 théologiens allemands, autrichiens et suisses demandant des "réformes radicales" afin que l'Eglise sorte de la "crise sans précédent" qui l'a frappée avec le scandale de la pédophilie, mais qui couvait déjà en profondeur et a provoqué une lente érosion de l'appartenance ecclésiale ».

    Suit alors cette  prévision qui est aussi un « conseil » adressé au pape : «  (…) Les réformes demandées par les pétitionnaires - plus de démocratie et de collégialité, des prêtres mariés et le renforcement du rôle des femmes dans les "ministères ecclésiaux", ne pas exclure de la communauté les couples homosexuels et les divorcés remariés ... - Benoît XVI ne les fera pas, mais il pourrait faire quelque chose dans chacun des six domaines qui lui ont été proposés, et, en particulier, il pourrait s'impliquer personnellement - un geste où il excelle - par des messages et des «débats» en vue de sa visite en Allemagne prévue du 22 au 25 septembre » car, poursuit l’aimable flatteur,  « (…) Benoît XVI a montré sa capacité à saisir - justement dans le cas des abus sexuels - les «impulsions» venues de l'extérieur » mais, ici il devra encore faire plus fort car  cette fois, « le défi vient de l'intérieur et donc une réaction positive pourrait être à la fois plus facile et plus difficile (…) ».

    L’expert pontifical autoproclamé expose ensuite son analyse du manifeste:

    « Le premier des six «domaines» pour lesquels on réclame un dialogue ouvert est intitulé "structures participatives". Suivent d'autres titres de paragraphes: communauté, culture du droit, liberté de conscience, réconciliation, célébration.

    « Ce qui est dit au sujet de la participation semble être raisonnable: "Les croyants doivent être en mesure de participer à la sélection des "représentants officiels importants" (évêques, prêtres). Ce qui peut être décidé sur place, doit l'être". Plus dur est le point final du deuxième alinéa: "L'Église a également besoin de prêtres mariés et de femmes dans les ministères ecclésiaux". Les échos de la presse ont fait leur titre sur l'une et l'autre de ces demandes: pour la seconde le sacerdoce n'est pas nommé, mais peut-être y est-il fait aussi allusion. "Le droit ecclésial - indique le troisième alinéa - "ne mérite son nom que si les croyants peuvent effectivement faire valoir leurs droits". On plaide pour une "première étape" dans ce sens, la "création d'une juridiction administrative de l'Église". Ce dont il s'agit n'est pas clair, nous le verrons dans le débat à venir, mais c'est peut-être une allusion à des jurys pour résoudre des problèmes qui sont aujourd'hui laissés à la discrétion du curé ou l'évêque.

    « Le quatrième point est parmi les plus exigeants, relié au "respect" de "décisions personnelles au sujet de la vie", "la haute estime" de l'Eglise pour le mariage et le célibat n'est pas une option. Mais il ne faut pas pour autant exclure les personnes vivant de façon responsable l'amour, la fidélité et l'attention mutuelle dans le mariage homosexuel ou les divorcés et remariés".

    "Une rigueur morale prétentieuse ne convient pas à l'Eglise", dit le cinquième paragraphe et là, je pense que nous pouvons comprendre. Le dernier point est simple: "La liturgie vit de la participation active de tous les croyants. La célébration doit pas se figer dans le traditionalisme".

    Le prévisionniste tempère d’abord l’ardeur des contestataires germaniques en constatant : "Que le pape Benoît ne soit pas un réformateur, nous le savons." On a peut-être placé une confiance excessive dans les structures et les programmes de l'Eglise, dans la répartition des pouvoirs et des fonctions; mais qu'adviendra-t-il si le sel devient sans saveur", a-t-il dit le 11 mai dernier à Lisbonne. Je ne m'attends donc pas à une réponse réformatrice. Il a autorisé les "ordinariats" pour les anglicans qui passent à l'Eglise catholique - il en a constitué un le 15 janvier dernier - à demander au Saint-Siège la capacité, au cas par cas, d'ordonner des hommes mariés. On peut envisager l'extension de cette possibilité à toute l'Eglise catholique, mais pas plus ».

    Mais il conclut son adresse déguisée au pape par ce ballon d’essai :

    « Il est possible, cependant, que Benoît ne rejette pas le dialogue "ouvert" qui lui est demandé. Comme réformes désormais matures - c'est à dire: qu'il juge matures - je n'en vois pas au-delà du célibat, dans les limites évoquées.

    « Mais sur chacun des six points, il est possible de faire quelque chose tout de suite: l'espace pour les femmes, les différends soustraits à la discrétion des évêques, des consultations plus amples en vue des nominations, une attitude moins critique envers les couples de même sexe et remariés, avec des moments d'accueil effectif et visible ( ...)

    Car « Benoît vient du monde de ces «collègues» qui aujourd'hui le remettent en question. Il a partagé, dans sa jeunesse - en essayant de les modérer - toutes ces instances, ou du moins leur esprit. Pour l'aider à traiter avec elles, Paul VI le voulut archevêque de Munich et Jean-Paul II le voulut à Rome. Se remettant en cause face à elles, il ne fera que mener à bien le travail de toujours »

    Il n’y a pas à dire: la diplomatie italienne, c’est autre chose que la stratégie de la grosse Bertha. Mais Benoît XVI n’est pas le corbeau de la fable. Ni l’agneau ? À suivre…

    Lire le texte complet de Luigi Accatoli, ici : Examen d'allemand pour Benoît XVI

  • L'après Mubarak : relancer l'économie et le tourisme

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    « Les réjouissances se sont poursuivies toute la nuit et ce matin la situation est assez calme » déclare à l’Agence Fides le Père Luciano Verdoscia, missionnaire combonien qui œuvre au Caire, après la démission du Président Hosni Mubarak. « Il y a encore des manifestants sur la place Tahrir. Je pense que les célébrations continueront aujourd’hui encore » poursuit le missionnaire qui affirme, s’agissant de l’avenir immédiat de l’Egypte : « il faudra voir comment répondra l’économie qui a subi un grave coup au cours de ces jours de contestation. Nous verrons comment les autorités restaureront les conditions de sécurité. Si l’armée se montre capable de rétablir des conditions de sécurité acceptables, le secteur du tourisme pourra reprendre ses activités ».

    « Le tourisme est complètement bloqué : les hôtels sont vides, les restaurants et les bars fréquentés par les touristes sont fermés et dans certains cas ont été saccagés. Le tourisme est l’une des ressources économiques les plus importantes du pays avec les péages pour la traversée du canal de Suez et le secteur du gaz et du pétrole » déclare le Père Luciano. « Au plan alimentaire, l’Egypte produit des fruits et légumes et il existe donc de ce fait encore un minimum de sécurité alimentaire ».

    L’Egypte est désormais gouvernée par un directoire militaire, le Conseil Suprême des Forces armées. Le Père Luciano fait part à Fides des impressions qu’il a recueillies sur la place Tahrir : « En ce qui concerne le fait que la transition se trouve entre les mains des militaires, j’ai recueilli diverses opinions. Certains craignent que le Ministre de la Défense, Tantawi, qui a montré une certaine réticence vis-à-vis des réformes, puisse imposer un tour de vis une fois que les manifestants auront quitter les rues. D’autres en revanche sont confiants dans le fait que l’armée puisse conduire le Pays à la démocratie au travers de la transition parce que selon eux, l’armée n’a pas été contaminée par la corruption du régime. Toutefois, je ne sais pas jusqu’à quel point cela est vrai. Un fait est certain : l’armée a été réorganisée par les Etats-Unis qui la subventionnent à hauteur d’un milliard et demi de dollars par an sans compter les centaines d’instructeurs et de techniciens envoyés en Egypte en vue de la formation des forces armées locales ».

    Enfin, à propos de la perception que les manifestants ont des Etats-Unis, le missionnaire indique : « Les Etats-Unis ont fait l’objet de slogans négatifs d’une part comme de l’autre. L’un des slogans criés par les manifestants de la place Tahrir était : « Mubarak, valet d’Israël et de l’Amérique ». En revanche, les manifestants favorables à Mubarak accusent les Etats-Unis d’être responsables de la révolution et d’avoir appuyé le mouvement révolutionnaire ». (L.M.) (Agence Fides 12/02/2011)

  • Spina-bifida : progrès de la chirurgie foetale

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    Le site du New England Journal of Medicine publie les résultats positifs d’une étude américaine sur la chirurgie prénatale de fœtus atteints de myéloméningocèle.


    Le myéloméningocèle est la forme la plus sévère et la plus courante de spina-bifida. Cette malformation de la colonne vertébrale entraine de lourds handicaps, tel que la paralysie, des dysfonctionnements urinaires et fécales, ainsi que des hydrocéphalies qui altèrent le développement cérébral.

    Sur les 158 bébés ayant participé à l’étude, ceux ayant bénéficié de chirurgie prénatale ont obtenu de nettes améliorations. Un an après l’intervention, 40% d’entre eux avaient eu besoin d’un shunt (permettant de dériver le liquide céphalorachidien vers la cavité péritonéale) contre 82% opérés après la naissance. 36 % du groupe prénatal n’avait plus de hernie après 12 mois, contre 4% dans l’autre groupe. Enfin, pour l’évaluation des fonctions motrices, les résultats sont aussi meilleurs pour les enfants ayant bénéficié de l'opération fœtale : à 30 mois, 42% peuvent marcher sans béquille contre 21% seulement pour les autres.

    "C’est la première fois que nous pouvons offrir un espoir aux parents qui reçoivent un diagnostic prénatal de spina bifida" explique le docteur Scott Adzick, auteur de cette étude.
    Cependant, l’accouchement prématuré reste le principal risque de cette intervention in utero, faite entre 19 et 26 semaines de gestation. Le simple fait d’ouvrir l’utérus, entraine le plus souvent un accouchement dans les jours qui suivent.

    En France quelques dizaines d’enfants sont opérés à la naissance de cette maladie, et beaucoup de femmes enceintes font une interruption de grossesse quand cela est détecté chez leur fœtus.

    "Nous réfléchissons à proposer cette intervention prénatale à l’hôpital Necker", explique le professeur Yves Ville.

    "Nous allons aussi commencer à nous entrainer sur des brebis avec une technique endoscopique qui diminue les risques d’accouchements prématurés" précise Michel Zerah, neurochirurgien à Necker, qui précise que l’équipe est techniquement prête.

    généthique.org

  • Moubarak est parti et après ? La montée de l'islam politique ?

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    Cette Opinion sur le Suisse Romain

    x610.jpgC'était le 11 octobre 2010, à la salle de presse du Saint-Siège, le rapporteur spécial pour le Synode du Moyen-Orient, le futur Cardinal égyptien Mgr Antonios Naguib, patriarche de l'Eglise copte-catholique, mettait en garde contre la montée de l'islam politique qui constituait selon lui une menace pour tous. Les difficultés dans les relations entre chrétiens et musulmans surgissent du fait général que les musulmans ne distinguent pas religion et politique. Les chrétiens sont des non-citoyens, et pourtant furent sur leur terre bien avant l'islam. On était loin de penser que quelque mois plus tard, ses propos pourraient se réaliser.

    Pour la vie de l'autre

    Dans son livre, "Viva Israele", Magdi Cristiano Allam raconte son histoire qui l'a mené de la haine envers Israël, la volonté de sa destruction car considéré comme un cancer dans la région, à la reconnaissance au droit d'Israël d'exister, prônant la solution de deux Etats, donc un Etat palestinien. avec un Etat israélien. La volonté de la recherche de la mort de l'autre est la source de tous les conflits, et du terrorisme islamique. La plupart des gouvernements islamiques ont chercher à faire échouer la naissance d'un Etat palestinien. ansa_12569143_24150.jpgPour ce chrétien, baptisé sans peur par Benoît XVI, la phrase de Churchill sur la personne conciliante est son moteur de vie: "la personne conciliante est celle qui nourrit le crocodile dans l'espérance que celui-ci le mange en dernier". C'est la lâcheté des responsables politiques de laisser aux enfants et aux petits-enfants un monde qui se fera sans eux.

    Un changement médiatique

    La seule chose qui semble intéresser certains médias occidentaux, c'est le conflit, le changement, la sensation d'être dans le vent de l'histoire, de vivre la frénésie du direct pour nous faire vivre le souffle du vent, la passion, sans se demander calmement et expliquer rationellement ce qui va changer. On sait ce qu'on va perdre, mais que va-t-on gagner ? Selon Magdi  Cristiano Allam, citoyen italien d'origine égyptienne, la venue au pouvoir des frères musulmans, qui ne sont pas pour la démocratie, qui ont simplement appris de leurs erreurs passées pour savoir enfin négocier, (à communiquer aussi dirais-je), à patienter, laisse entrevoir le risque sérieux de la montée de l'islam politique et de la venue de la sharia. Tout cela causera des gros très gros et sérieux problèmes, aux chrétiens du Moyen-Orient et à tout l'Occident.

  • Le centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme en procédure contre Sharia4belgium

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    "Le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme a, avec effroi, pris connaissance du message répandu par Sharia4begium via internet. Le Centre est profondément choqué par le contenu de ce message qui pourrait relever de l’incitation à la haine. Le Centre interpellera dans les délais les plus brefs les autorités judiciaires compétentes afin que les messages diffusés aujourd’hui soient joints au dossier déjà ouvert suite aux plaintes du Centre.
    Le Centre compatit à la douleur de la famille de Madame Morel." (Sur le site du Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme)

    Dans une séquence filmée postée sur You Tube, Sharia4Belgium se réjouit de la mort de l'ancienne égérie du Vlaams Belang et avertit Filip Dewinter, figure de proue du parti extrémiste flamand, qu'il devra tirer les leçons de ce décès. "Cette femme était membre d'un parti qui veut faire des lois sans se soucier de Dieu. Cette femme avait fait de la traque des femmes musulmanes sa raison d'être. Votre idole est morte maintenant. N'allez-vous pas enfin ouvrir les yeux? Pensez-vous que vous pourrez gagner la guerre contre Allah?", est-il dit dans le film. Le Centre a fait part de sa consternation à propos de ce message. Il écrira aux autorités judiciaires afin de joindre ces faits aux autres qu'il a déjà signalés. (MUA) Précisions apportées par le Vif avec Belga

  • 11 février, journée mondiale du malade

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    onction-des-malades-lourdes.jpgLe pape Benoît XVI invite à voir le visage du Christ dans celui des malades.

    Le pape a à nouveau évoqué la Journée mondiale du Malade, qui sera célébrée vendredi prochain, 11 février, dans sa salutation aux Polonais présents à l'audience de ce mercredi, en la salle Paul VI du Vatican.

    « Ce sera vendredi la mémoire de la Vierge de Lourdes et la Journée mondiale du Malade. Dans la prière, confions à la Mère immaculée les malades et ceux qui se mettent à leur service avec amour dans les hôpitaux, dans les centres de soin, et dans les familles ».

    Le pape a invité les catholiques à « voir dans les visages des malades le visage du Christ souffrant ».

    Il a cité ce verset de la première Epître de saint Pierre qui sert de thème à son Message pour cette Journée mondiale : « C'est par ses blessures que vous avez été guéris » (1P 2,24).

    « Je bénis de tout cœur tous les malades, vous qui êtes ici présents et ceux qui vous sont chers », a conclu le pape. Zenit

    Dimanche, il avait déjà rappelé que le malade est « avant tout une personne ».

    Après l'angélus de dimanche, le pape a évoqué cette célébration en disant : « Le 11 février prochain, mémoire de la Bienheureuse Vierge de Lourdes, nous célébrerons la Journée mondiale du Malade. Elle est une occasion propice pour réfléchir, pour prier et pour accroître la sensibilité des communautés ecclésiales et de la société civile, envers nos frères et sœurs malades ».

    « J'exhorte tout le personnel de santé à reconnaître dans le malade non seulement un corps marqué par la fragilité, mais avant tout une personne, à laquelle donner toute la solidarité et offrir des réponses adéquates et compétentes », a affirmé le pape.

    Il a aussi rappelé que son Message pour cette Journée s'inspire d'une expression de la Première lettre de Pierre : « Par ses blessures vous avez été guéris » (1 Pierre 2, 24) : « Je vous invite tous à contempler Jésus, le Fils de Dieu, qui a souffert, est mort, mais est ressuscité. Dieu s'oppose radicalement à la tyrannie du mal. Le Seigneur prend soin de l'homme en toute situation, partage sa souffrance, et ouvre son cœur à l'espérance ». Zenit

  • Quand un député socialiste explique la doctrine catholique sur les embryons

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    Embryon.jpgLes débats parlementaires sur la révision des lois françaises sur la bioéthique sont en cours, pas toujours très éclairés. Pour preuve, le Salon beige rapporte cette intervention du député socialiste Philippe Tourtelier qui, hier 9 février à l’assemblée nationale française, a prétendu jouer les interprètes de la pensée catholique en la matière:

    « La position de l’Église considérant l’embryon comme une personne est assez récente, elle date de la fin du XIXe siècle . Notons que l’Église n’a jamais exigé de baptême ou d’enterrement en cas de fausse couche. [...] Considérant l’embryon comme une personne, l’Église remet d’abord en cause les embryons surnuméraires, dont on admet facilement, puisqu’ils sont de toute façon voués à la destruction, qu’on puisse faire des recherches sur eux. [...] Quant aux recherches sur la naprotechnologie, qui font appel, entre autres, aux courbes de température comme la célèbre méthode Ogino, ne sont-elles pas, comme cette dernière pour la contraception, un moyen d’éviter le débat sur le statut de l’embryon ? Rappelons que la méthode Ogino est, avec l’abstinence, la seule réponse proposée par l’Église à la demande de contraception, et que ce statu quo se traduit par la naissance en Afrique de milliers de bébés atteints du sida. »

    Sur son blog  Osservatore Vaticano , Vini Ganimara lui donne la réplique que voici :  

    « (…) Où ce monsieur a-t-il pris que la « thèse » de l’Eglise sur la personnalité de l’embryon datait du XIXe siècle? Ca m’a l’air aussi solide historiquement que ce faux célèbre qui prétendait que, pendant des siècles, l’Eglise avait cru que les femmes n’avaient pas d’âme!
    Il est vrai que nous savons aujourd’hui considérablement plus de choses sur l’embryon (mais ce n’est pas vraiment spécifique à l’Eglise) qu’au Moyen Age. Mais, déjà, les Pères de l’Eglise (et même, avant eux, les docteurs du judaïsme) considéraient l’avortement comme un crime affreux. S’il s’agissait simplement d’un amas de cellules, on voit mal où pourrait être le crime. A contrario, il faut bien supposer que les Pères de l’Eglise estimaient qu’un bébé à naître n’était pas une chose, ni une tumeur, mais bien ce que nous appelons aujourd’hui une personne…Je sais bien que les Pères de l’Eglise comme les scolastiques se posent parfois la question de la date de « l’inanimation », c’est-à-dire du moment où l’embryon reçoit son âme. Mais de là à dire que saint Thomas d’Aquin aurait voté la loi Veil, il y a quand même une marge! Car ce que ne semble pas remarquer cet excellent député, c’est que, même avant l’inanimation, l’avortement est considéré comme un péché très grave. Manifestement, dans les écoles des cadres du PS, on ne lit pas beaucoup Aristote. En particulier sur la notion de puissance et d’acte
    : dire que l’embryon est une « personne en puissance » (expression que beaucoup prêtent à st Thomas, mais sans jamais donner les références) ne signifierait nullement, comme on fait semblant de le croire, que l’embryon serait exterminable à volonté. Mais bien plutôt que l’embryon ne peut donner naissance qu’à une personne humaine (de fait, si quelqu’un a déjà vu un embryon humain se transformer en machine à coudre, il est vivement prié de nous en informer!!!) et que, par conséquent, bien que l’on ne connaisse pas la date de l’inanimation (qui a toutes les chances de se produire au moment de la fécondation), éliminer un embryon à quelque stade qu’il en soit, est ce que l’on appelle en français courant un assassinat.

    J’ajoute que son « argument » sur le baptême des enfants morts dans des fausses couches est absurde. Un enfant mort-né n’est pas davantage baptisé (sauf s’il y a un doute sur sa mort, auquel on le baptise sous condition) et je n’imagine pas que les socialistes nous proposent l’infanticide « légalisé » jusqu’au jour de la naissance. L’Eglise n’a jamais demandé le baptême de tels foetus, non pas parce qu’elle aurait toujours cru (jusqu’aux dérives « intégristes » du XIXe siècle) que l’embryon n’était pas un être humain, mais parce qu’elle n’a jamais baptisé les morts!

    Quant à ce qu’il dit sur les embryons surnuméraires, cela glace le sang. Il parle d’abord un sabir approximatif: l’Eglise ne remet pas en cause les embryons surnuméraires. L’Eglise remet en cause l’utilisation de méthodes qui produisent des embryons monstrueusement nommés surnuméraires et voués à l’extermination. Chose qui n’a pas l’air de traumatiser le bon député socialiste. Mais se rend-il compte qu’à ce compte-là, c’est toutes les tortures, toutes les abominations, qui sont justifiées. Si le fait que quelqu’un soit voué à la mort justifie qu’on le torture et qu’on l’assassine, on voit mal comment on pourrait s’indigner des horreurs national-socialistes ou des pratiques du NKVD!

    Le sommet est atteint avec le couplet sur les « naprotecthnologies » (terme dérivé de « Natural Procreative Technology », qui désigne donc les méthodes naturelles d’augmentation de la fertilité, comme il existe des méthodes naturelles de régulation des naissances).
    A propos de régulation naturelle des naissances, M. Tourtelier parle de la méthode Ogino, qui date d’au moins 30 ans, comme si les connaissances du corps humain n’avaient pas progressé depuis. Il semble aussi ignorer que les méthodes NaPro connaissent des taux de succès identiques aux PMA. Mais ça ne l’empêche pas de pérorer. Et d’ajouter le n’importe quoi au n’importe quoi en parlant du sida, comme si la méthode Ogino ou la NaPro technologies étaient pour quoi que ce soit dans l’épidémie du sida. Est-il besoin de faire remarquer à ce brillant esprit que, si tous les êtres humains se conformaient à la loi morale de l’Eglise, le sida ne toucherait pas grand monde?

    Mais ce que je trouve encore le plus savoureux, c’est qu’il prétend que le soutien apporté par l’Eglise affreusement obscurantiste, à ces méthodes vise à éviter un débat sur le statut de l’embryon. Mais qui a peur de ce débat? N’est-ce pas lui et ses semblables? Notre doctrine à nous est simple et claire: oui, l’embryon est une personne, dont nous savons que, même dans l’hypothèse (simple hypothèse, qui semble de plus en plus invraisemblable à mesure que nos connaissances sur le développement embryonnaire avancent, mais qui reste du domaine du possible) où il n’a pas encore reçu son âme rationnelle, il la recevra sans le moindre doute possible dans les semaines à venir. Je le défie de nous prouver que l’embryon n’est pas une personne et qu’on peut le tuer sans risque de tuer une personne humaine. Qu’il nous dise donc ce qu’est selon lui un embryon et nous verrons bien si c’est nous qui avons peur du débat! »

  • Caritas-Sri Lanka continue de porter secours aux victimes, chaque jour plus nombreuses, des inondations

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    "Les pluies torrentielles qui s’abattent sur le Sri Lanka depuis mi-décembre dernier ont touché de nouvelles régions de l’île, notamment dans sa partie nord-est. Selon Caritas-Sri Lanka, qui a été la première à intervenir, il s’agit de la plus grande catastrophe naturelle depuis le tsunami de 2004.

    Dès le début de cette mousson particulièrement dévastatrice qui a fait déjà plus d’un million de déplacés et une cinquantaine de morts, l’association catholique a mobilisé les diocèses pour envoyer ses bénévoles évacuer les sinistrés, apporter les premiers secours et distribuer nourriture, eau potable, vêtements, couvertures et tentes.

    Selon les membres de l’ONG, la situation menace de toucher bientôt l’ensemble du pays. Pour la seule semaine passée, le Centre de gestion des catastrophes naturelles a signalé que les pluies avaient causé la mort de plus de 13 personnes et détruit entièrement 90 % des rizières, à quelques semaines de la récolte.

    Le cardinal Malcom Ranjith, archevêque de Colombo, a appelé le gouvernement et l’ensemble des catholiques à porter assistance aux victimes des inondations en réunissant des produits de première nécessité, comme des aliments non périssables, du lait pour bébé et des médicaments."

    lire la dépêche de Fides en entier

  • Népal : les chrétiens réclament en vain au gouvernement l’autorisation d’enterrer leurs morts

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    Les chrétiens réclament en vain au gouvernement l’autorisation d’enterrer leurs morts

    10/02/2011

    La nomination, après des mois d’instabilité politique, d’un nouveau Premier ministre, le communiste Jhalanath Khanal, le 3 février dernier, n’aura laissé qu’un court répit à la controverse qui agite le Népal autour du droit des non-hindous à enterrer leurs défunts.

    Le 29 décembre dernier, les autorités de Pashupatinath, ville sainte hindoue, proche de Katmandou, ...

    lire la suite sur EDA

  • Un jeune chrétien torturé et tué par un riche musulman

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    Lahore (Agence Fides) – Imran Masih, jeune chrétien du Punjab a été torturé et tué par son employeur, un riche propriétaire foncier musulman. Il s’agit du énième épisode d’abus et de violence allant jusqu’au meurtre perpétré à l’encontre d’un membre de la communauté chrétienne au Pakistan.

    La nouvelle de ce grave épisode est parvenue à l’Agence Fides par l’intermédiaire de la « All Pakistan Minorities Alliance » (APMA), organisation engagée en faveur de la défense des droits des minorités qui lance un cri d’alarme : « De tels épisodes se succèdent dans un contexte de discrimination sociale et religieuse dans lequel les riches musulmans pensent pouvoir disposer de la vie des chrétiens qui se trouvent au dernier rang de l’échelle sociale et sont traités comme des objets, victimes sans défense des violences ». Le cas d’Imran Masih est emblématique et reflète un statut social intolérable dans le cadre duquel les cas de violences dénoncés représentent seulement la partie émergée de l’iceberg.
    Comme l’indique l’APMA, Imran Masih, 24 ans, résident dans le village de Nut Kallan était employé depuis deux ans comme chauffeur par Mohammad Masood, riche propriétaire du district de Gujranwala au Punjab. Le 5 février dernier, Imran ne s’est pas rendu au travail pour raisons de santé. Le lendemain, à son retour, il a été roué de coups et torturé jusqu’à ce que mort s’ensuive. Après quoi Masood et ses complices ont remis le corps d’Imran à son père, Lal Masih, lui aussi employé au sein de la même propriété, en affirmant que le jeune homme s’était suicidé.
    Le père ne croyant pas à cette version, notamment aux vues des nombreuses traces de coups présents sur le corps de son fils, s’est rendu au commissariat de police pour porter plainte pour meurtre. La Police locale a cependant cherché à l’en dissuader, suite aux pressions exercées par l’influent Masood.
    C’est seulement après l’intervention des militants de l’APMA, qui ont organisé une manifestation à Gujranwala, bloquant les rues et attirant l’attention des autorités, que la Police a accepté officiellement le dépôt d’une plainte pour homicide à l’encontre de Mohammad Masood et de deux complices.
    Imran Masih a été enterré le 8 février dans son village de Nut Kallan, au milieu du deuil et de la douleur de la communauté chrétienne.
    Des sources de Fides au Pakistan commentent : « Dans des cas comme celui-ci, nous ressentons le silence du gouvernement et des autorités civiles. Nous nous sentons comme des citoyens de deuxième catégorie. Le Ministre fédéral chargé des Minorités religieuses est une figure institutionnelle utile à la communauté chrétienne en ce qu’elle permet d’avoir un interlocuteur direct au gouvernement et d’attirer l’attention de la nation sur les conditions des minorités religieuses. C’est pourquoi nous espérons que le Ministère ne sera pas supprimé par le gouvernement ».
    En effet, après la démission du gouvernement de Raza Gilani, au cours des deux derniers jours, on attend la formation d’un nouvel exécutif comptant moins de ministères. Probablement, le Ministère chargé des Minorités religieuses sera supprimé et transformé en un Département du Ministère pour les Affaires religieuses. (PA) (Agence Fides 10/02/2011)