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Actualité - Page 494

  • "Time Magazine" divulgue la coalition qui a favorisé la victoire de Joe Biden

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    De Ludovic Lavaucelle sur La sélection du Jour :

    9 février 2021

    « TIME MAGAZINE » RÉVÈLE LA COALITION QUI A FAVORISÉ LA VICTOIRE DE JOE BIDEN

    Il y a bien eu une « conspiration » pour battre Donald Trump explique – pour s’en féliciter – la journaliste Molly Ball, pour le magazine « Time ». S’il n’y est pas question de fraudes, cet article fait grand bruit aux Etats-Unis tant il dévoile la puissance des forces qui se sont liguées contre Trump depuis l’automne 2019. Il fallait d’abord sceller une alliance avec les « Big Tech » pour gagner la guerre de l’information. Ensuite, fédérer les organisations de « droits civiques » pour maximiser la participation des communautés les plus favorables au camp démocrate. Enfin, et ce fut sans doute la réussite la plus étonnante, obtenir le soutien du monde des affaires.

    1. Les « Big Tech »

    En novembre 2019, Mark Zuckerberg, patron de Facebook, invita à dîner chez lui 9 responsables de mouvements de droits civiques. Le contrôle du contenu sur le réseau social était au menu des échanges. On note la présence parmi les convives de l’avocate Vanita Gupta, présidente du « Leadership Conference of Civil and Human Rights ». Joe Biden l’a depuis nommée Haut Conseiller auprès du Ministre de la Justice, en charge notamment de la lutte « antitrust ». Leur hôte les assura de son soutien et les autres grands acteurs GAFAM suivirent le pas. En mars 2020, l’épidémie du COVID-19 convainquit les activistes que l’abstention risquait d’être massive. Une campagne de financement d’ampleur eut lieu pour aider les États à s’équiper en prévision d’un mode de scrutin où le vote par correspondance prendrait une part majeure. Une fondation philanthropique, « The Chan Zuckerberg Initiative », versa 300 millions de dollars pour soutenir cet effort.

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  • Sœur Gloria Cecilia Narváez retenue en otage depuis quatre ans entre les mains de djihadistes

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    De Lucie Sarr sur le site de La Croix Africa

    Sœur Gloria Cecilia Narváez, quatre ans entre les mains de djihadistes

    La religiosa colombiana Gloria Cecilia Narváez Argoty

    Voilà désormais 4 ans que sœur Gloria Cecilia Narváez, religieuse colombienne a été enlevée au Mali, le 7 février 2017.

    Les dernières nouvelles de cette consacrée datent d’octobre lorsque Sophie Pétronin, ex-otage libérée par les djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim) a alerté sur son état de santé.

    Sœur Gloria Cecilia Narváez, enlevée le 7 février 2017, à Karangasso, dans le sud du Mali où elle était en mission depuis plus de 10 ans, est encore entre les mains des djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim).

    Libérée le 8 octobre 2020, Sophie Pétronin, ex-otage française, a donné des nouvelles de la religieuse colombienne de la congrégation des sœurs franciscaines de Marie Immaculée. Les deux femmes avaient passé une grande partie de leur captivité ensemble. Selon Sophie Pétronin, sœur Gloria, malade, a demandé au président français Emmanuel Macron d’agir. Sophie Pétronin a aussi raconté qu’ensemble, elles ont traversé de nombreux camps et partagé couvertures, nourriture et eau. Selon l’ex-otage, la religieuse avait été ligotée pendant trois jours parce qu’elle s’était perdue au cours d’une promenade.

    Demande d’aide

    Dans un message vidéo publié le 29 janvier 2018, Sœur Gloria Cecilia Narvaez Argoti sollicitait l’aide du pape François. On la voyait, en habit religieux, l’air fatigué, implorant, les mains jointes, l’aide du pape pour sa libération. En septembre 2017, les autorités colombiennes avaient évoqué sa santé précaire. « Elle est vivante mais son état de santé n’est pas bon. Elle a des problèmes à une jambe et à un rein ».

    Pétition

    Dès le lendemain de son enlèvement, l’Église malienne s’était mobilisée pour la libération de la religieuse. En mai 2017, la congrégation des sœurs franciscaines de Marie Immaculée avait lancé une pétition pour la libération de Sœur Gloria. Celle-ci avait recueilli plus de 90 000 signatures.

    En mars de la même année, la Conférence des évêques du Mali avait également lancé un « plan d’urgence » pour qu’elle retrouve la liberté. Il s’agissait de diffuser dans tous les médias maliens un message exigeant la libération de l’otage colombien. L’épiscopat malien avait également demandé à tous les fidèles de prier quotidiennement pour qu’elle soit libérée.

    Sa maman est décédée

    Rosita Argoty de Narváez, 87 ans, la mère de sœur Gloria Cecilia Narváez, est décédée fin septembre 2020 sans avoir pu revoir sa fille qu’elle rêvait d’embrasser avant de s’éteindre.

    Lire aussi : AFRIQUE/MALI - Appel en faveur de la libération rapide d'une religieuse enlevée... voici quatre ans

  • Les voeux du pape au Corps diplomatique

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    D', sur zenit.org :

    Diplomatie : le monde a besoin de fraternité autant que de vaccins, affirme le pape

    Cinq crises à résoudre (Texte intégral)

    « 2021 est un temps qu’il ne faut pas perdre », a déclaré le pape devant les ambassadeurs du monde entier – 183 pays entretiennent des relations diplomatiques avec le Vatican – réunis dans la Salle des bénédictions du palais apostolique. La rencontre, qui devait avoir lieu initialement le 25 janvier, avait été reportée en raison d’une sciatique dont souffrait le pape.

    Au fil de son long discours, le pape François a énuméré les cinq crises actuelles : sanitaire, environnementale, socio-économique, politique et la crise des relations humaines. Il a plaidé notamment pour « l’accès universel à l’assistance sanitaire de base », en interpelant : « Si on supprime le droit à la vie des plus faibles, comment pourra-t-on garantir avec efficacité tous les autres droits ? »

    Le pape s’est inquiété aussi de l’insécurité alimentaire qui frappe de nombreux pays, notamment africains, et a une nouvelle fois encouragé à mettre « l’économie au service de l’homme et non l’inverse ».

    Le temps plus important passé à la maison a aussi conduit à rester plus longtemps de manière aliénante devant les ordinateurs et d’autres moyens de communication, avec de graves retombées sur les personnes les plus vulnérables, spécialement les pauvres et les chômeurs. Ils sont des proies plus faciles de la criminalité informatique – le cybercrime – dans ses aspects les plus déshumanisants, depuis les fraudes jusqu’à la traite d’êtres humains, à l’exploitation de la prostitution, y compris infantile, ainsi qu’à la pédopornographie.

    Pour édifier « un monde plus humain, juste, solidaire et pacifique », le pape a souhaité le désarmement, pointant du doigt « l’insuffisance de la dissuasion nucléaire », fondée « sur la peur » : « Il y a trop d’armes dans le monde », a-t-il déploré, et « avec la multiplication des armes, la violence augmente à tous les niveaux ».

    Discours du pape François

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Je remercie le Doyen, Son Excellence Monsieur Georges Poulides, Ambassadeur de Chypre, pour les paroles courtoises et les vœux qu’il a exprimés en votre nom à tous, et je m’excuse avant tout pour les inconvénients que l’annulation de la rencontre prévue le 25 janvier peut vous avoir causé. Je vous suis reconnaissant pour votre compréhension et votre patience et pour avoir accueilli l’invitation à être présents ce matin, malgré les difficultés, pour notre traditionnel rendez-vous.

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  • Un dialogue sur les droits humains et la liberté de religion entre le pape François et le grand ayatollah Al-Sistani : un rêve ?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur Diakonos.be :

    François et le grand ayatollah chiite dialoguant des droits humains et de la liberté de religion…  Seulement un rêve ?

    Ce jeudi 4 février après-midi, le pape François était physiquement à Rome mais virtuellement à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis, pour célébrer en live streaming la première Journée internationale de la fraternité humaine organisée par les Nations Unies, en compagnie de son hôte, le Sheikh Mohammed Ben Zayed, du grand imam d’Al-Azhar Ahmed Al-Tayyeb et du Secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

    Au cours de cette célébration, on a décerné pour la première fois le Prix Zayed pour la fraternité humaine, à Guterres lui-même et à l’activiste française d’origine marocaine Latifa Ibn Zayatin, dont le fils Imad a été tué par un jeune fanatique en 2012.

    Aussi bien cette journée et ce prix ont un antécédent et une suite.

    L’antécédent, c’est le « Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune » signé conjointement à Abou Dhabi le 4 février 2019 par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar.

    La suite, c’est la visite que François voudrait effectuer en Irak dans moins d’un mois, du 5 au 8 mars.

    C’est une visite que le Pape souhaite de toutes ses forces.  Il l’a répété le 1er février dans une conversation avec les journalistes américains du Catholic News Service.  Il veut aller en Irak « même s’il doit prendre un avion de ligne ordinaire », parce que l’important c’est que « ce peuple voie que le Pape est là, dans leur pays », peu importe qu’ils ne le voient que par écran interposé à cause des restrictions de rassemblement liées au Covid.  Ce n’est qu’en cas de « nouvelle et grave vague de contaminations » que le voyage pourrait être reporté.

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  • "Ceci n'est pas un complot" : un documentaire sur la crise de la Covid qui interroge

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    De Vincent Dubois sur le site de l'Avenir :

    VIDÉO | «Ceci n’est pas un complot», le docu qui va faire un Ramdam

    Initialement, l’avant-première mondiale du film était programmée pour la 11e édition du Tournai Ramdam Festival dont on sait qu’elle a, comme tant d’autres activités, été, elle aussi, sacrifiée sur l’autel des mesures imposées dans le cadre de la crise sanitaire.

    Voici la bande-annonce du docu, le film complet peut être visionné gratuitement via le lien repris en fin d’article:

    La sortie sur grand écran se fera attendre mais tout un chacun peut désormais visionner le docu sur la Toile, via les plateformes Youtube ou Vimeo. Il serait dommage de s’en priver car la qualité de la réalisation est à la hauteur du travail déployé durant 36 semaines par le journaliste-réalisateur.

    Deux ans à Tournai, deux ans à Mons et un tour du monde…

    Le verviétois Bernard Crutzen connaît bien la ville de Tournai pour avoir étudié à l’IHECS, alors que l’école avait encore ses quartiers à Ramegnies-Chin. Il y effectua deux années entrecoupées, de 1981 à 1982, par sa participation à la Course autour du monde qui l’amena à découvrir de nouveaux horizons et à s’ouvrir à d’autres cultures.

    VIDÉO | «Ceci n’est pas un complot», le docu qui va faire un Ramdam

    Sa caméra reste son moyen d’expression de prédilection…-

    Comme beaucoup d’Ihecsiens à l’époque, c’est dans la Cité du Doudou qu’il a terminé ses études.

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  • Faire face à l'expansion massive de la "postvérité"

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    De Bernard Dumont sur le site de la revue Catholica :

    Franchir le mur de la postvérité

    6 Fév 2021

    La première condition pour qu’une sociabilité humaine puisse exister réside dans la véracité du langage, elle-même jugée par la réalité : si tout est ruse, l’homme devient pour l’homme au moins un renard, sinon un loup. Il est plus que jamais difficile de croire sur parole ceux qui sont placés en situation de pouvoir ou d’influence politique[1]. En outre, ce que nous connaissons de ce qui se passe dans le monde nous arrive quasi exclusivement par les médias, c’est-à-dire par un mode de connaissance par témoignage, lequel ne vaut que si le témoin est crédible. Mais dans les conditions actuelles, il est difficile de discerner le vrai du faux, sauf à mener de véritables enquêtes pour tenter de comprendre certains faits, ce qui n’est donné qu’à un petit nombre doté d’aptitudes et de temps, et parfois sans garantie de pouvoir jamais aboutir. La déculturation opérée massivement sous l’effet de la subversion des méthodes d’enseignement, la perte du bon sens élémentaire, l’impact socialement dominant des philosophies du doute et de la déconstruction, la manipulation idéologique de l’histoire, le mimétisme envers les processus artificiels de traitement de l’information, le nominalisme qui transforme les mots en signes conventionnels au sens mutable, tout cela contribue à accroître le désarroi. Le résultat en est l’éclosion d’un scepticisme de masse qui rend indifférent à l’idée de vérité. Le néologisme postvérité exprime cet état de fait. On pourrait dire que la postvérité fait pendant à l’athéisme pratique, qui a cessé tout simplement de se poser la question de Dieu et même rendu inapte à comprendre qu’une telle question puisse présenter quelque intérêt.

    Il  n’est pas étonnant que la postvérité puisse s’instaurer là où domine le libéralisme, puisque celui-ci associe, au nom de la liberté de pensée, la réduction de la vérité à l’opinion, et sa théorisation philosophique prétendant impossible de dépasser la connaissance des seuls phénomènes. Tout cela sans oublier que nous sommes sous le règne du positivisme juridique, qui autorise de transformer du jour au lendemain, par le moyen de la contrainte légale, une version des faits ou une conclusion historique en « récits » conformes à l’utilité qu’y trouvent les derniers en date des possesseurs du pouvoir.

    Les événements récents ont illustré cette expansion massive de la postvérité, qu’il s’agisse de la pandémie et de l’ensemble des déclarations, justifications politiques, jeux d’influence et contradictions qui n’ont cessé de l’accompagner, en France et ailleurs. L’épisode électoral américain est venu ajouter de l’eau au même moulin. Il s’agit là de faits très significatifs d’un changement d’échelle dans l’ordre du mensonge ordinaire, un changement que l’on perçoit comme brutal bien qu’il se soit établi progressivement, et depuis longtemps, brutal et donc hautement perturbateur d’un rapport au monde conforme à la nature des choses.

    Nous n’aborderons ici que quelques aspects du problème, tout d’abord en profitant d’une étude très systématique des interventions militaires et diplomatiques occidentales effectuées dans la dernière décennie, puis en prêtant attention au conspirationnisme (ou complotisme) comme double résultat d’une réaction spontanée et maladroite face aux mensonges et comme argument récupéré pour mieux diffuser ces derniers.

    Lire la suite sur le site de la revue Catholica

  • Italie : le pape dénonce un hiver démographique qui compromet l'avenir

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    D' sur zenit.org :

    Le pape François avertit du danger de la faible natalité en Italie

    Un « hiver démographique » qui compromet l’avenir

    Le pape François avertit du danger de la faible natalité en Italie, à l’occasion de la Journée pour la vie, ce dimanche 7 février 2021, après la prière de l’angélus de midi.

    Le pape a d’abord plaidé pour la « liberté »: « Aujourd’hui en Italie on célèbre la Journée pour la vie, sur le thème de « La liberté et la vie ». Je me joins aux évêques italiens pour me rappeler que la liberté est le grand don que Dieu nous a donné pour rechercher et réaliser notre propre bien et celui des autres, à commencer par le bien premier de la vie. »

    Le pape a demandé la protection de la vie humaine à chacune de ses étapes: « Notre société doit être aidée à se guérir de toutes les attaques contre la vie, afin qu’elle soit protégée à chaque étape. »

    C’est alors que le pape a dit son inquiétude pour le manque de natalité en Italie qui met le pays en « danger »: « Permettez-moi d’ajouter une de mes préoccupations: l’hiver démographique italien. En Italie, les naissances ont chuté et l’avenir est en danger. »

    « Assumons cette inquiétude et essayons de faire en sorte que cet hiver démographique prenne fin et qu’un nouveau printemps de petits garçons et de petites filles fleurisse », a exhorté le pape François.

    L’Italie a connu, en 2018, un plus bas historique des naissances depuis l’Unité italienne, avec quelque 440 000 nouveaux-nés, environ 20 000 de moins que l’année précédente, selon l’institut de statistiques italien ISTAT.

    La population de l’Italie diminue, malgré l’immigration. En l’absence d’immigration ou de rebond de la natalité, la population de l’Italie devrait, selon certaines estimations, diminuer de 16 millions d’ici 2050 et elle pourrait passer de 61 à 31 millions d’habitants en 2100.

  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 7 février 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche de la Sexagésime:

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     Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens : propre de la messe « Exsurge, Domine »; Kyriale de la messe XI  « Orbis factor » (XIVe s.); Credo I (XIe s.);

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici :

    https://youtu.be/doW9TJXAjy8

     

    « Exsurge, quare obdormis Domine?  Exsurge et ne repellas in finem Domine » : lève-toi, pourquoi dors-tu, Seigneur. Lève-toi et ne nous repousse pas pour toujours. Tiré du psaume 43, l’Introït de cette messe est une prière très simple dans laquelle le peuple Juif, écrasé sous l’épreuve et se croyant abandonné de Dieu sans raison, lui demande de revenir et de le sauver.

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  • Reconvertir les églises : un métier et un business; et surtout pas de "fétichisme"!

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    Où l'on apprend que nos autorités ecclésiastiques ne nourrissent pas un attachement "fétichiste" à l'égard de notre patrimoine religieux, héritage des générations croyantes qui nous ont précédés...

    Lu sur L’Avenir (5 février, p. 11) :

    Un métier: reconvertir les églises

    Ce n’est pas une reconversion, mais plutôt une diversification. L’intercommunale liégeoise Ecetia se lance dans la réaffectation des églises. Selon le dernier rapport annuel de l’Église catholique de Belgique, on en compte 2 550 du côté francophone. Mais toutes ne sont pas assidûment fréquentées. Certaines sont fermées et souffrent d’un manque sérieux d’entretien. C’est qu’elles sont à charge des communes, soit parce que celles-ci en sont propriétaire, soit parce qu’elles doivent renflouer les fabriques d’église qui le sont. Bertrand Demonceau, directeur d’Ecetia, explique: «… nous nous sommes rendu compte qu’il y avait une demande du côté des Villes et Communes a propos de ce patrimoine qui est de moins en moins utilisé, qui au fil du temps s’abîme, se dégrade. Qu’en sera-t-il dans 10 ou 20 ans. Abattre est-ce une solution? Une église, c’est le nez au milieu du village. C’est un patrimoine symbolique, identitaire. … On propose une voie moyenne, on conserve l’enveloppe extérieure et on réfléchit à la réaffectation intérieure. On pratique un examen de la faisabilité technique, les possibilités de rénovation et les coûts. Ensuite, on pratique une étude de marché. En fonction du volume et de la situation, que peut-on y réaliser? Des bureaux, du logement, une bibliothèque… Tout dépend aussi de ce que la commune attend.»)
     
    Pas fétichiste 

    L’église de Tignée (commune de Soumagne) est le premier dossier qui risque de se concrétiser avec l’aménagement de plusieurs appartements dans l’église. Si elle était désaffectée au culte, ce n’est pas toujours le cas. Là, il faut le feu vert de l’évêque. Éric de Beukelaer, vicaire général du diocèse de Liège: «Nous ne sommes pas fétichistes. Si un édifice est trop grand, une partie peut-être désaffectée tout en conservant une chapelle. Il est important de conserver un lieu de silence de spiritualité. C’est un usage partagé. Mais on peut en faire aussi un usage multifonctionnel où l’on se réunit pour d’autres choses, groupe de théâtre, orchestre, même des étals de marché. Mais c’est avant tout une église vivante qui peut aussi accueillir les autres cultes

  • Bientôt deux papes émérites ?

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    Des rumeurs récurrentes... mais quel en est le réel bien fondé ?

    De RTL actu (Thomas Sotto) :

    Vatican : Frédéric Mounier ne serait "pas étonné" que le pape François démissionne en 2021

    INVITÉ RTL - Le souverain pontife "n'a pas pris un jour de vacances depuis qu'il a été élu il y a déjà sept ans", souligne Frédéric Mounier, correspondant du quotidien "La Croix" à Rome, qui estime que le pape de 84 ans "est peut-être arrivé jusqu'au bout". 

    Après sept ans de pontificat, le pape François est au cœur d'une vaste enquête, menée à Rome et ailleurs par le journaliste Frédéric Mounier, ancien correspond du quotidien La Croix, en Italie. Son ouvrage au titre évocateur, Le pape qui voulait changer l'Église, tire le portrait de ce pape de 84 ans qui "est peut-être aller jusqu'au bout". 

    En prenant les commandes du Vatican, le pape François avait misé sur un pontificat assez bref et pourtant "il est déjà plus long que celui de Benoit XVI", souligne Frédéric Mounier, qui rappelle que le souverain pontife est "ce qu'on peut appeler aujourd'hui un octogénaire co-morbide fragile : il lui manque un petit bout de poumon, il boite, il a une sciatique et il mène une vie de chien", relève le spécialiste des religions qui précise que François "n'a pas pris un jour de vacances depuis qu'il a été élu il y a déjà sept ans".

    "C'est un homme qui travaille énormément. Il se sent en cage aujourd'hui au Vatican parce qu'il ne peut plus sortir", indique le spécialiste des religions au micro RTL avant d'ajouter : "Il est peut-être allé jusqu'au bout et je ne serais pas étonné que dans l'année 2021 le pape François en arrive à démissionner", admet-il.

    Réorganiser le fonctionnement de l'Église catholique

    Toutefois, si le pape François est toujours là, "c'est parce qu'il s'est vu confier une mission en trois volets : la première c'est d'éloigner la mafia des murs du Vatican, je pense qu'il y est arrivé. La deuxième c'est de réorganiser le fonctionnement de l'Église pour lui donner peut-être plus de démocratie, plus de place aux femmes, plus de place aux laïques. Enfin la troisième c'est la place des femmes dans l'Église et là-dessus je pense qu'il a beaucoup avancé également", souligne Frédéric Mounier. 

    En effet, début janvier, le souverain pontife a fait un pas de plus vers le diaconat féminin en autorisant, via un décret, l’admission des femmes pour les lectures de la messe et l’apport au prêtre du pain et du vin lors de l’office religieux.

  • France : coup d’arrêt au Sénat pour la « PMA pour toutes » et l’avortement tardif

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    De Philippe Oswald sur la Sélection du Jour :

    Le coup d’arrêt du Sénat à la « PMA pour toutes » et à l’avortement tardif

    Ce n’est pas la victoire finale, mais une victoire d’étape pour tous ceux qui dénoncent le « projet de loi relatif à la bioéthique» (cf. LSDJ n°1172). En deuxième lecture de ce projet de loi, les 2, 3 et 4 février, les sénateurs l’ont adopté … mais en le vidant en partie de sa substance. Ils ont notamment supprimé sa « mesure phare », la procréation médicale assistée ou assistance médicale à la procréation (PMA ou AMP) sans père, et renforcé l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) qui instaurait un « droit à l’enfant » en le privant de père voire de toute origine avec le double don de gamètes, tout en ouvrant la porte à l’esclavage des « mères porteuses ».

     Le Sénat a adopté comme l’un des principes fondateurs du projet de loi cette disposition essentielle : « Il n’existe pas de droit à l’enfant ». Privilégiant les droits de l’enfant, les sénateurs ont purement et simplement supprimé l’article 1 qui ouvrait la PMA/AMP « aux couples de femmes ou à toute femme non mariée » avec une prise en charge par la Sécurité sociale. Les sénateurs ont aussi retoqué l'autoconservation des gamètes sans motif médical (article 2), la fiction d’une double filiation maternelle (la femme qui n’a pas accouché pouvant toutefois adopter), mais aussi une mesure passée largement inaperçue, la possibilité de « créer » des embryons chimères homme-animal et des embryons transgéniques, au mépris du respect de l’intégrité de l’espèce humaine. Les sénateurs ont heureusement interdit toute intervention ayant pour objet de modifier le génome d’un embryon humain.

    Enfin, les sénateurs ont supprimé le critère de « détresse psychosociale » pour accéder à l’interruption médicale de grossesse (IMG). Cette disposition introduite par surprise, nuitamment, au cœur de l’été, revenait à désencadrer presque totalement les avortements tardifs, en assortissant cette extension du « droit à l’avortement » de la suppression de la clause de conscience des professionnels de santé, disposition liberticide et totalitaire. De telles mesures, si elles étaient finalement appliquées, feraient éclater les dernières restrictions à l’avortement, dont la France détient déjà un triste palmarès sans que les pouvoirs publics se soucient pour autant de prévention.

     Cette deuxième lecture sénatoriale ne s’est pas déroulée sans débats tumultueux et coups de théâtre ! La plupart des articles ont été adoptés contre les avis du gouvernement (les ministres portant le projet de loi relatif à la bioéthique sont Olivier Véran, ministre de la Santé et des Solidarités, Éric Dupont-Moretti, ministre de la Justice, Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, et Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’Enfance et des Familles). Certains articles votés par le Sénat restent néanmoins critiquables, à commencer par ceux (articles 14, 15, 16, 17) qui dérégulent la recherche sur l’embryon humain, le « chosifiant » davantage (par exemple par la technique dite du « bébé médicament ») et le rendant exploitable à des fins commerciales. On peut aussi s’étonner que les sénateurs aient conditionné à la bonne volonté du donneur de gamètes la levée de son anonymat, celui-ci pouvant accepter ou refuser l’accès à son identité au moment où l’enfant en fait la demande…ce qui limite fortement la levée de l’anonymat et ne manquera pas d’être jugé profondément injuste par les « déboutés » du droit d’accès à leurs origines.

    Il serait sage pour l’exécutif de renoncer à ce projet de loi qui cause de telles divisions. Mais sauf coup de théâtre, le processus législatif va se poursuivre. Minoritaires au Sénat, les parlementaires LREM sont majoritaires à l’Assemblée nationale et jusqu’à présent, peu frondeurs. Il est donc prévisible que les deux chambres ne trouveront pas d’accord, via une Commission mixte paritaire ou une hypothétique « nouvelle lecture » ordonnée par le gouvernement dans les mois à venir. Le dernier mot reviendra à l’Assemblée nationale, et l’on peut craindre un retour en force de dispositions retoquées au Sénat. Il n’empêche que cette forte opposition de sénateurs restera dans les annales comme un sursaut des consciences qu’il faut continuer sans relâche à éclairer. D’autant que même votée, une loi peut être déclarée contraire à la Constitution par le Conseil Constitutionnel (si 60 parlementaires, députés ou sénateurs, le saisissent). Enfin, ultime espoir des opposants confortés dans leur résolution à « ne rien lâcher », elle peut, une fois promulguée par le président de la République, ne jamais être appliquée…faute de décrets d’application.

    En lien, ci-dessous, un décryptage détaillé par l’association Alliance Vita de l’état du projet de loi bioéthique après son passage en deuxième lecture au Sénat.

  • L'absurdité des lieux de culte limités à 15 personnes se poursuit

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    De Mathieu Tamigniau sur RTL Info :

    Kévin trouve "complètement absurde" que les églises soient toujours limitées à 15 personnes: "On ne parle pas assez des lieux de culte"

    5 février 2021

    Oubliés, les lieux de culte ? C'est ce que pensent de nombreux pratiquants en Belgique. Le porte-parole des évêques confirme cette situation délicate, et réitère sa demande de modification de la règle. Pour l'instant, elle ne semble pas être sur la table des réunions du comité de concertation.

    Depuis plusieurs semaines, nous évoquons régulièrement le désespoir du secteur de l'horeca ou des métiers de contact (coiffeurs, esthéticiennes). Les politiques répètent qu'ils ont entendu ce cri d'alerte, et pourraient ce vendredi, lors du nouveau comité de concertation, annoncer une réouverture progressive dans les prochaines semaines (voir les détails).

    Mais d'autres domaines de notre vie sociale sont toujours impactés, depuis des mois, par des mesures qui semblent parfois irréfléchies ou disproportionnées. "Je suis troublé", nous a écrit Kévin. S'il comprend bien la détresse des milliers d'indépendants au bord du gouffre, il estime qu'on "ne parle pas assez des lieux de culte".

    Catholique, Kévin rappelle que depuis le mois décembre, "dans les églises et tous les autres lieux de culte, nous ne pouvons pas accueillir plus de 15 personnes, qu’importe la surface du lieu". Une situation qu'il trouve "complètement absurde: on devrait faire comme cet été, adapter les mesures en fonction de la taille du lieu, et tout le monde sait que les églises sont suffisamment grandes que pour accueillir beaucoup de monde", poursuit-il, réclamant que l'on "remette le débat sur la table".

    "De nombreuses paroisses sont fermées"

    Tommy Scholtès est le porte-parole des évêques de Belgique, et la réaction de Kévin ne l'étonne pas. "On a eu des Noël avec 15 personnes par Eglise, et ça eu pour conséquence qu'énormément de paroisses n'ont même pas réouvert. C'est tellement difficile d'ouvrir une messe pour 15 personnes maximum. A l'Eglise des Jésuites à Saint-Michel, on a fait un système de réservation et les gens s'inscrivent. Comme on a beaucoup de prêtres dans la communauté, on peut se permettre de faire beaucoup de célébrations. Mais dans les paroisses où il y a un prêtre pour deux ou trois églises, c'est très difficile d'organiser, et c'est assez pénible de devoir renvoyer chez eux des gens qui veulent assister à une messe. Donc de nombreuses paroisses sont fermées". C'est le cas dans certains villages, "mais aussi à Bruxelles, en ce moment, à la Cathédrale, au Sablon, il n'y a pas de messe du tout".

    Conséquence: "Je reçois beaucoup de messages de personnes très peinées, qui disent que la vie spirituelle est tout aussi essentielle, pour eux, que la culture ou d'autres choses. Tout le monde me demande que les cultes soient mentionnés dans les négociations en cours", poursuit le porte-parole des évêques.

    "Toutes les couleurs de l'arc-en-ciel"

    Depuis le mois de mars, "on est passé par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel au niveau des règles: les mètres carrés proportionnels mais avec un maximum ; durant l'été on pouvait célébrer à l'extérieur, puis ça a été doublé ; puis on a refermé tout ; et depuis décembre, c'est la règle de 15".

    Sa demande est la même que Kévin: "Le minimum serait d'arriver à une personne par 10 mètres carrés dans les lieux de culte. En France, c'est une rangée sur deux, et sur ces rangées, une chaise sur deux. Ça donne environ une occupation d'un tiers de l'église par rapport à la capacité normale".

    Que peut faire l'Eglise ?

    "Nous avons fait cette demande (1 personne par 10 mètres carrés) il y a environ trois semaines. Il y a eu une réunion des chefs de culte (catholique, musulman, juif, etc) avec le ministre de la Justice (qui est responsable des cultes), mais la ministre de l'Intérieur avait dit entretemps que le maximum absolu de 15 resterait la norme. Nous venons de réécrire, récemment, pour demander une extension, mais nous n'avons reçu qu'un accusé de réception", déplore Tommy Scholtès.

    Aller plus loin consisterait à mobiliser tous les pratiquants de Belgique dans la rue. "Une manifestation autorisée d'une centaine de personnes a eu lieu il y a deux semaines environ, devant le ministère de la justice, pendant une heure". Elle n'a pas vraiment porté ses fruits. Le porte-parole des évêques rappelle que "nous travaillons davantage dans la négociation avec les ministères compétents".