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Actualité - Page 504

  • Pakistan : deux jeunes chrétiennes assassinées pour avoir refusé de se convertir à l'islam

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Meurtre de deux jeunes chrétiennes, tuées pour ne pas avoir voulu abandonner leur foi selon le pasteur de leur communauté protestante

    12 janvier 2021
     

    Lahore (Agence Fides) - « Le meurtre perpétré sans pitié d'Abida et de Sajida constitue une tragédie qui montre combien la vie des minorités religieuses au Pakistan tient à un fil voire même est privée de toute valeur. Viols, enlèvements, conversions forcées et même meurtres de jeunes chrétiennes sont des phénomènes préoccupants. Le gouvernement ne doit pas le nier et a le devoir de mettre un terme à la violence à l'encontre des chrétiens ». C'est ce qu'affirme dans une note transmise à l'Agence Fides Nasir Saeed, Directeur de l'ONG CLAAS (Centre for Legal Aid Assistance & Settlement), commentant le cas remontant à ces derniers jours qui a provoqué l'indignation et la protestation de la communauté des fidèles au Pakistan.

    Deux jeunes sœurs chrétiennes, Abida, 26 ans, et Sajida, 28 ans, résidant dans le quartier chrétien de Makhan, dans les environs de Lahore, ont été assassinées en décembre dernier après avoir refusé tenacement de se convertir à l'islam. La police a procédé à l'arrestation de deux musulmans, Mumtaz Khan et Muhammad Naeem, soupçonnés d'avoir tué les deux jeunes femmes. Ainsi que l'a appris Fides, Mushtaq Masih, le mari de Sajida, a indiqué que les deux sœurs travaillaient dans une usine de fabrication de médicaments et qu'elles avaient disparu le 26 novembre 2020. La famille a déposé plainte suite à cette disparition, faisant mention à la police de ses craintes d'enlèvement, dans la mesure où les deux sœurs avaient indiqué avoir été souvent harcelées sexuellement et d'avoir reçu de la part de deux collègues de travail, Muhammad Naeem et Mumtaz Khan, la demande, toujours rejetée, de se convertir à l'islam.

    La nouvelle du double meurtre a été confirmée par la police ces jours derniers. Selon les agents, qui ont trouvé les corps, les deux sœurs auraient été tuées de la même manière, à savoir étranglées après avoir été menottées. Les enquêteurs soupçonnent que les deux hommes arrêtés aient enlevé et tué les deux sœurs, continuant à mener l’enquête.

    Selon Nasier Saeed, bien que le Premier Ministre de la province du Pendjab, Usman Buzdar, ait demandé un rapport d’enquête à l'Inspecteur général de la Police, « il n'existe pas de grandes chances pour que la famille puisse obtenir justice, dans la mesure où cela est très coûteux au Pakistan, les procès étant longs et les familles pauvres n'étant pas en mesure de faire face aux dépenses légales. En outre, lorsque l'auteur d'un crime est musulman et sa victime chrétienne, persuader les juges est très difficile parce que la religion joue son rôle dans toutes les strates sociales du Pakistan ».

    Le pasteur protestant Amir Salamat Masih, qui suivait la famille des victimes, indique à Fides que la majeure partie de la population du quartier de Makhan est composée de chrétiens pauvres et analphabètes qui « n'ont pas d'autre choix que de travailler comme ouvriers dans les usines des environs, pour y produire des vêtements, des chaussures, des médicaments, des matériaux variés ». Là souvent, explique le pasteur, « les travailleuses chrétiennes sont maltraitées, affrontent la haine et sont considérées comme inférieures aux musulmanes, alors que les jeunes chrétiennes – surtout si elles sont avenantes – sont harcelées sexuellement et font l'objet d'attentions indues de la part des musulmans. Le cas de Sajida et d'Abida n'est pas isolé mais met en évidence une pratique très commune sur les lieux de travail. De tels cas arrivent quotidiennement dans différentes parties du pays mais ils sont difficilement signalés ». « Ces deux sœurs – conclut-il – sont mortes seulement parce qu'elles étaient chrétiennes et qu'elles n'ont pas voulu abandonner leur foi dans le Christ même au prix de leurs vies ».

    Chiosa Nazir. S. Bhatti, Directeur du Pakistan Christian Post, journal local qui a suivi l'affaire, indique : « En théorie et sur le papier, les minorités au Pakistan jouissent de l'égalité des droits reconnus par la Constitution. Le Premier Ministre, Imran Khan, s'est engagé à faire en sorte que les minorités soient en sécurité et vivent heureuses au Pakistan. Lorsque nous assistons à des cas de fausses accusations de blasphème, à des enlèvements, à des conversions forcées et à l'homicide de jeunes chrétiennes, il faut souligner que, dans les faits, ceci n'est pas vrai et que la condition des chrétiens au sein de la société empire actuellement ». (PA) (Agence Fides 12/01/2021)

  • ONU : une pression constante pour instiller un droit de l'homme à l'avortement

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Avortement : le rôle « discret » du Fonds des Nations Unies pour la Population

    11 janvier 2021

    Une récente publication du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) est symptomatique des tendances de l’Organisation des Nations Unies (ONU) : « pression constante pour instiller un droit de l’homme à l’avortement, le pouvoir excessif des experts spéciaux dans le système des droits de l’homme », et enfin de la transmission du langage et des idées problématiques d’une agence de l’organisation à une autre.

    Dans un document d’orientation publié en décembre, le FNUAP se penche sur la façon « d’appliquer une approche fondée sur les droits de l’homme à son travail dans le domaine de la planification familiale et de la santé maternelle ».

    « L’avortement n’a jamais été un droit international de l’homme, et ni le FNUAP ni les mécanismes des droits de l’homme de l’ONU, tels que les organismes conventionnels, n’ont le pouvoir d’en faire un droit » (cf. L’avortement ne pourra jamais être un « droit fondamental », ni une « liberté »). Mais les institutions internationales, parmi lesquelles le FNUAP et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), insinuent qu’un tel droit existe et cherchent à l’imposer. Si le Fonds affirme qu’il « n’effectue pas, ne promeut pas et ne finance pas l’avortement », il a suggéré, lors d’une précédente rencontre de son Conseil, « qu’il pourrait faire plus pour promouvoir l’avortement », tout en se félicitant de son « leadership discret » pour que les produits « provoquant l’avortement [figurent] sur les listes de médicaments essentiels de plusieurs pays ».

    Si le financement du FNUAP a été réduit sous la présidence de Donald Trump (cf. Planning familial : pas de financement américain pour le Fnuap), Joe Biden projette de le rétablir. Des pays, en Europe et le Canada, ayant « plus que compensé le manque à gagner », il semble que le fonds ait « plus d’argent » que jamais à disposition. En conséquence, les pressions des institutions onusiennes concernant le suivi des traités qui s’imposent aux signataires et le soutien des législateurs et des juges, augmenteront dans les années qui viennent.

    Pour se protéger, les Etats devront assumer une posture d’« objecteurs persistants », « un concept du droit international qui mettrait fin à un droit coutumier à l’avortement » que soutient la récente « Déclaration de consensus de Genève ».

    Source : C-FAM, Rebecca Oas (08/01/2021)

  • La proportion des "Belges d'origine belge" diminue sensiblement

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    De Tom Guillaume sur la Libre :

    Un tiers de la population belge a des origines étrangères: "Les moins de 18 ans sont particulièrement représentés"

    Extrait :

    (...) Une population toujours plus hétérogène

    Premier constat : la diversité de la société belge s’accroît toujours davantage. La part des résidents ayant une racine en dehors des frontières nationales n’a cessé de grandir au cours des dix dernières années. En 2010, première année reprise dans les statistiques compilées par l’agence belge, on comptait 25 % de la population issus de la migration inscrite au registre national. Cette proportion reprend les première et deuxième générations. Dix ans plus tard, cette proportion s’élève à 33 %. Statbel précise qu’un résident sur sept n’a pas la nationalité belge.

    Quand on regarde plus en détail, on remarque que le nombre de "Belges d’origine belge" (c’est-à-dire dont les deux parents ont la nationalité belge et sont nés en Belgique) a fortement diminué sur la décennie qui vient de se terminer. Le constat apparaît quand on s’intéresse à la proportion qu’ils représentent au sein de la population, mais aussi en valeur absolue. Ils étaient ainsi 8,1 millions en 2010, contre 7,8 millions l’année dernière. Cette diminution se retrouve dans les trois Régions. Cette tranche de la population demeure toujours largement majoritaire mais elle baisse, et, surtout, elle vieillit. Un coup d’œil sur la pyramide des âges montre que deux tiers de la tranche d’âge correspondant à la population active (18-64 ans) est d’origine belge. En revanche, ils sont quasi 9 sur 10 pour les plus de 65 ans (87,3 %). (...)

  • Le motu proprio Spiritus Domini : les femmes peuvent-elles servir la messe ?

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    D'Arnaud Dumouch sur sa chaine youtube :

    11 janv 2021 : motu proprio intitulé « Spiritus Domini » : Les femmes peuvent-elle servir la messe ? (8 mn) Ce 11 janvier 2021, Par un motu proprio intitulé « Spiritus Domini », le pape François a inscrit définitivement et pour toute l'Église catholique latine cette mesure dans le droit canonique : les « enfants de chœur » comme on les appelle communément, pourront être indistinctement des garçons ou des filles. Cette loi de l’Eglise a un sens profond : Si le Christ homme est représenté par un prêtre homme à l’autel, il est logique que l’Eglise pour qui il a donné sa vie, soit aussi symbolisée par des femmes selon ce texte de saint Paul : « Ephésiens 5, 32 ce mystère est de grande portée (le mariage est un grand sacrement) ; je veux dire qu'il s'applique au Christ et à l'Eglise ».

  • Ce soir (12 janvier), devant le Ministère de la Justice : manifestation pour que soient revues les mesures relatives aux célébrations religieuses

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    Comme le signale Bosco d'Otreppe sur la Libre (extrait):

    Alors qu’il peut y avoir plus de monde dans les commerces notamment, le collectif "Pour la messe libre" qui porte cette manifestation juge cette mesure disproportionnée, explique en substance Wivine Muret, une des organisatrices. "[Notre foi] n’est pas un vague sentiment qui reste silencieusement terré au fond de nos cœurs mais une conviction profonde qui nous anime et que nous aimons mettre en pratique au quotidien dans nos vies et en particulier en assistant à la messe, moment central de la vie de l’Église, explique le collectif sur son site internet. C’est pourquoi, durant cette douloureuse crise sanitaire, qui affecte tant de personnes dans le monde, nous avons été encore plus peinés de nous voir refuser l’accès à nos églises pour les célébrations liturgiques; chose qui, pour nous consiste à une entrave grave à la liberté de culte. [Aujourd'hui] nous voulons la messe. Nous avons besoin de la messe. Elle est dans nos vies un appui précieux, la source de tout bien dans nos vies."

    Du site "Pour la Messe libre" :

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    Parce que la messe est essentielle,
    Parce que les catholiques sont capables autant que les autres de mettre en place des mesures sanitaires correctes,
    Parce que nous trouvons que la limitation de 15 personnes pour les offices est injuste et discriminante,
    Parce qu’il ne nous est pas permis de nous rassembler pour prier,
    La seule possibilité que nous avons aujourd’hui pour faire entendre la voix des catholiques belges est la manifestation.

    Nous vous invitons donc à nous rejoindre le MARDI 12 JANVIER de 19h à 20h à Bruxelles, Boulevard de Waterloo 115, devant le ministère de la justice pour demander que les mesures restrictives relatives aux célébrations religieuses soient revues.
    Nous savons bien que, dans la situation que nous vivons, la prière est la meilleure et la plus efficace des armes. Cependant, il nous est interdit de nous rassembler pour prier…
    Cette manifestation s’articulera donc uniquement autour de discours et de diverses interventions dont le but est de nous encourager, nous, catholiques, à ne pas lâcher le combat pour la messe, à ne pas laisser notre foi s’amoindrir, à supplier nos évêques de plaider notre cause, à nous rappeler que la liberté de culte est un droit fondamental et que nous réclamons d’être traités avec autant de bon sens que les gérants de commerces, les patrons de compagnies aériennes ou les enseignants…

    Que l’absence de prière publique ne nous décourage pas à venir… C’est au nom de Jésus que nous nous rassemblons malgré tout, et “là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, Je suis au milieu d’eux”…

    Cette action est organisée dans le respect le plus strict des règles en vigueur pour les rassemblements en temps d’épidémie, l’accès à l’entrée de la manif sera limitée à 100 personnes et toutes le précautions sont prises avec la police pour que cette action soit menée dans la prudence et la légalité.

    Venez nombreux, invitez vos amis, c’est l’Eucharistie qui est en jeu, c’est la Foi de notre pays qui est menacée !

    Pour vous engager dans le service d’ordre de la manifestation ou pour toutes question ou précisions supplémentaires, veuillez contacter les organisateurs par message privé via mail promissa@outlook.com ou via notre page Facebook.

    Nous vous attendons pour la plus grande Gloire de Dieu !

    Sur la Libre, Bosco d'Otreppe commente :

    Notons que si tous les catholiques ne partagent l'idée d'un recours à une manifestation pour défendre la messe, et que si le Conseil d'État, appelé à se prononcer sur la question, ne juge pas cette mesure de 15 personnes disproportionnée au vu des défis sanitaires, cet événement sera représentatif de l'état d'esprit de nombreux croyants. Il sera même la partie émergée d'un iceberg d'incompréhensions et de désarrois devant des mesures politiques qui, pour beaucoup, font peu de cas de la dimension spirituelle de la vie de nombreux Belges. Quelle que soit leur sensibilité, les croyants sont en effet de plus en plus nombreux à regretter et à souffrir de ces mesures. Au vu des échos reçus par La Libre, l’absence de célébrations en laisse beaucoup esseulés dans leur vie sociale et dans leur vie de foi. "Certains vivent une véritable détresse spirituelle", témoignait un prêtre il y a quelques semaines.

  • Avortement : de nouveaux propos fermes du pape

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    De sur zenit.org :

    La protection de la vie, une question de « conscience humaine », estime le pape

    On ne résout pas les problèmes en éliminant un enfant

    Dans une conversation avec le journaliste Fabio Marchese Ragona qui a eu lieu à la Maison Sainte-Marthe au Vatican, le pape parle du « problème de la mort » qui « n’est pas un problème religieux », dit-il: « c’est un problème humain, pré-religieux, c’est un problème d’éthique humaine ».

    Les religions « suivent » la question de l’avortement, affirme le pape, « mais c’est un problème que même un athée doit résoudre dans sa conscience ». Le pape invite à réfléchir : « Ai-je le droit de faire cela? La réponse scientifique est : la troisième semaine, presque la quatrième, il y a tous les organes du nouvel être humain dans le ventre de la mère, c’est une vie humaine. Je pose cette question: est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème, n’importe quel problème? Non, ce n’est pas juste. »

    Il élargit la question à la « culture du déchet » : « Les enfants ne produisent pas et sont éliminés, constate-t-il. Les personnes âgées ne produisent pas et sont éliminées… Eliminer afin d’obtenir plus de confort… »

    Selon le pape, le rejet des migrants se situe dans la même ligne: « Les personnes qui se sont noyées en Méditerranée parce qu’elles n’avaient pas le droit de venir pèsent lourdement sur notre conscience. Comment y faire face plus tard, c’est un autre problème que les États doivent aborder avec prudence et sagesse, mais les laisser se noyer pour résoudre un problème à venir n’est pas bon. »

    Le pape François plaide pour le seul « moyen de se sauver » : « La proximité, la fraternité, tout faire ensemble. Fraternité, ça ne veut pas dire faire un club d’amis, non. Tous. »

  • Lecteurs et acolytes au féminin : ni promotion ni ouverture à l'ordination

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    D' sur zenit.org :

    Des « lecteurs et acolytes » au féminin : ni promotion ni ouverture à l’ordination, précise un liturgiste

    Une reconnaissance du rôle des laïcs

    L’accès des femmes aux ministères liturgiques de « lecteur et acolyte » n’est ni une « promotion » ni une « ouverture » à l’ordination de femmes, précise un liturgiste dans un commentaire de la nouvelle disposition du pape François publiée par le Saint-Siège ce 11 janvier 2021.

    Le Motu proprio Spiritus Domini stipule que les femmes pourront désormais être instituées officiellement pour lire la Parole de Dieu, les intentions de la prière universelle, ou diriger le chant (ministère du lecteur) et pour le service de l’autel, notamment la distribution de la communion (ministère de l’acolyte). Pour le père Angelo Lameri, le pape argentin ne fait qu’achever le processus initié par Paul VI en 1972 : ce dernier avait en effet distingué ces deux ministères « laïcs » des ministères spécifiques aux diacres, prêtres et évêques.

    Il serait « erroné », prévient-il, de réduire cette nouvelle disposition à une simple « promotion » de la femme, ou à « une première ouverture à son admission au sacerdoce », car le magistère s’est déjà prononcé sur cette question de manière « définitive », comme l’écrit le pape François dans l’exhortation apostolique Evangelii gaudium (104) : « Le sacerdoce réservé aux hommes, comme signe du Christ Époux qui se livre dans l’Eucharistie, est une question qui ne se discute pas. »

    L’accès des femmes au lectorat et à l’acolytat n’est pas non plus une première étape vers le diaconat féminin, qui est encore à l’étude au sein de la Commission instituée par le pape François en avril dernier, ajoute le p. Lameri.

    Il s’agit d’une « reconnaissance du laïcat et de son rôle dans l’Eglise », pour une « décléricalisation » des ministères, qui ne se limite pas au domaine liturgique. Le rôle du lecteur en effet, écrit le professeur de liturgie, ne se cantonne pas aux lectures des messes, mais il est aussi appelé à « annoncer la Parole de Dieu ». L’acolyte n’est pas institué seulement pour le service de l’autel, mais aussi pour témoigner d’un « amour sincère » pour les plus faibles et les malades.

    Ces ministères ont un caractère « laïc », insiste-t-il. Et les candidats au sacerdoce qui les exercent au côté d’autres hommes et de femmes peuvent ainsi apprendre à vivre le service ecclésial non comme « une prise de pouvoirs progressive » mais comme « un partage de la mission de tout le peuple de Dieu où chacun… se reconnaît serviteur du Christ et de ses frères ».

  • Les ministères du lectorat et de l’acolytat ouverts aux femmes

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    De Vatican News :

    Le Pape ouvre aux femmes les ministères du Lectorat et de l’Acolytat

    Avec un Motu proprio, le Pape modifie le Code de Droit canon en institutionnalisant ce qui existait déjà dans la pratique: l’accès des femmes laïques au service de la Parole et de l’autel. Le Pape explique son choix dans une lettre au cardinal Ladaria Ferrer.

    Le Pape François a établi avec le Motu proprio Spiritus Domini, rendu public ce lundi 11 janvier 2021, l’ouverture aux femmes des ministères du Lectorat et de l’Acolytat sous une forme stable et institutionnalisée, avec un mandat spécifique.

    Les femmes qui lisent la Parole de Dieu pendant les célébrations liturgiques ou qui accomplissent un service à l'autel, comme servantes d’autel ou dispensatrices de l'Eucharistie, ne sont bien sûr pas une nouveauté: dans de nombreuses communautés à travers le monde, c’est désormais une pratique autorisée par les évêques. Mais jusqu'à présent, tout cela s'est fait sans véritable mandat institutionnel, par dérogation à ce qui avait été établi par saint Paul VI, qui, en 1972, tout en abolissant les "ordres mineurs", avait décidé de maintenir théoriquement réservé aux hommes l'accès à ces ministères, parce qu'il les considérait comme préparatoires à un éventuel accès aux saints ordres. Aujourd'hui, le Pape François, dans le sillage du discernement qui s'est dégagé des derniers synodes des évêques, a voulu rendre officielle et institutionnelle cette présence féminine près de l'autel.

    Une mise à jour du Code de Droit canon

    Ce Motu proprio modifie donc le premier paragraphe du canon 230 du Code de Droit canon de 1983. Le Pape établit l’accès des femmes à ces ministères, aussi à travers un acte liturgique qui les institutionnalise.

    François précise qu'il a voulu accepter les recommandations qui ont émergé des différentes assemblées synodales, écrivant qu' un «développement doctrinal a été atteint ces dernières années, qui a mis en évidence le fait que certains ministères institués par l'Église ont pour fondement la condition commune du baptisé et du sacerdoce royal reçu dans le sacrement du baptême». C'est pourquoi le Pape nous invite à reconnaître qu'il s'agit de ministères laïcs «distincts, dans leur essence, du ministère ordonné reçu dans le sacrement de l'Ordre».

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  • L'avortement : un business

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    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Corina Cano, députée au Panama : l’avortement est un « business »

    8 janvier 2021

    L’avortement est une « tentative de porter atteinte à une vie en gestation, celle d’un bébé qui n’a pas de voix ». C’est avec ces mots que Corina Cano[1], avocate et députée au Parlement du Panama, explique son refus de l’avortement. Pour elle, « l’avortement n’est pas une question idéologique et encore moins religieuse, il s’agit simplement d’un droit à la vie ». Publiquement, elle a toujours défendu le droit à la vie « dès sa conception ». Interviewée par le journal La Estrella de Panama, elle ne manque pas de rappeler qu’au Panama, constitution et lois prévoient tous deux « la protection de la vie prénatale ». Elle insiste pour faire savoir qu’ « il n’existe aucun projet qui tente de promouvoir l’avortement au Panama » et que cette question n’est « pas à l’ordre du jour politique »[2].

    L’IVG n’est pas un droit de l’homme

    Quand le journaliste lui demande si, selon elle, la religion d’un pays peut influencer les décisions de citoyens, elle répond : « Je pense que cela ne doit pas influencer mes pensées ou la façon dont je défends le droit à la vie. Nous ne considérons en aucun cas que l’avortement soit un droit de l’homme. L’avortement est une manière d’aller à l’encontre de la vie d’une personne en gestation. […] Nous ne devons pas mettre en confrontation les plus forts avec les plus faibles ».

    Business et tragédie

    Par ailleurs, la députée regrette que certains « tirent profit de l’avortement » et en fassent un véritable « business ». D’autant plus que, quelles que soient les circonstances, l’avortement reste une « tragédie » pour les mères « car personne ne sera heureux de le faire », et une tragédie pour l’Etat « parce qu’elle montre l’échec des politiques publiques » en matière de prévention.

    Ne pas disposer du corps de quelqu’un d’autre

    Certains promeuvent l’avortement pour sauver la vie des femmes qui avortent clandestinement. Mais au Panama, les statistiques montrent que les avortements sont loin d’être la première cause de mortalité des femmes. A la question concernant l’éventuelle influence de la décision argentine sur son pays (cf. L’Argentine dépénalise l’avortement), elle répond que ce pays n’a jamais été un pays référence pour le Panama. Elle estime qu’aucun mouvement social n’aura jamais le pouvoir de promouvoir l’avortement. Ces mouvements réclament le droit des femmes à disposer de leur corps, mais en réalité elles l’ont déjà, explique la députée. Et les hommes aussi. « Mais ni les femmes ni les hommes ne peuvent rien faire avec le corps de quelqu’un d’autre ».

    En parallèle, Carino Cano porte un projet de loi, actuellement en deuxième lecture, qui permettrait d’inscrire à l’état-civil les bébés morts in-utero, si la mère le souhaite. Cette démarche personnelle a pour objectif d’aider la mère à surmonter la douleur d’avoir perdu un enfant.

    [1] Corina Cano est avocate depuis plus de 22 ans, spécialisée dans le droit de la famille et de l’enfance. Diplômée de troisième cycle en médiation des conflits. Médiatrice et conciliatrice certifiée et enregistrée auprès du ministère du gouvernement. Diplômée de troisième cycle en droit commercial, avec une maîtrise en droit des affaires. Professeur d’université. Fondateur du cabinet d’avocats Cano Córdoba and Associates.

    [2] Au Panama, l’avortement est dépénalisé en cas de viol ou de mise en danger de la vie de la mère.

    Source : La Estrella de Panama, Marlene Testa (07/01/2021)

  • Le Pape François exerce « un pouvoir absolu et sans contrôle, arbitraire au premier sens du terme »

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur Diakonos.be :

    Simulacre de synodalité.  François est seul maître à bord, à sa manière

    Que l’on dresse la la liste des actes qu’il a posé en tant que monarque du petit État du Vatican – comme dans cet article précédent de Settimo Cielo – ou que l’on tire un bilan politique de l’exercice qu’il fait du pouvoir – comme dans cet éditorial de l’historien Ernesto Galli della Loggia dans « Il Corriere della Sera » du 20 décembre dernier -, il apparaît que le Pape François exerce « un pouvoir absolu et sans contrôle, arbitraire au premier sens du terme ».

    Mais au-dessus du François chef d’État, il y a surtout le François pasteur qui, à plusieurs reprises, s’est prononcé en faveur d’une gouvernance non pas monocratique mais bien « synodale » de l’Église universelle.

    Et c’est sur ce point qu’a voulu insister l’archevêque et théologien Bruno Forte, 71 ans, dans sa réplique à Galli della Loggia dans « Il Corriere » du 2 janvier, en prenant un exemple à ses yeux très instructif, celui du double synode sur la famille de 2014 et 2015.

    Mgr Forte a été le « secrétaire spécial » de ce synode, c’est-à-dire l’homme clé de son déroulement, et c’est le Pape François qui l’avait désigné dans cette fonction.  Et il rappelle ceci :

    « Lors de la longue audience que le Pape François a bien voulu m’octroyer avant le début des travaux, au cours de laquelle nous avons discuté des questions à aborder et des perspectives possibles, il m’a exposé ses idées avec clarté, en soulignant qu’il aurait pu décider seul en la matière en tant que détenteur de l’autorité du successeur de Pierre, mais qu’il ne voulait pas le faire, afin de parvenir à des conclusions qui soient partagées par l’épiscopal tout entier dans le plein exercice de sa collégialité ».

    Partagées par l’épiscopat tout entier ?  Pour Mgr Forte, cela ne fait aucun doute :

    « Je peux affirmer qu’il en a été ainsi et que les nouveautés introduites par ‘Amoris laetitia’ concernant par exemple la pastorale des familles blessées ont été mûries et partagées collégialement.  L’idée de François d’exprimer à travers l’attitude envers les couples en crise l’amour que Dieu a pour eux est celle qui a prévalu de manière unanime.  Ce n’est dans pas dans l’exercice d’un pouvoir absolu, en fait, mais dans la force persuasive de la miséricorde que son primat a été reconnu ».

    *

    Tout le monde aurait donc été d’accord, les évêques et le Pape, pour admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés ?  Pas du tout.  Parce que si l’on se réfère à ce que ce même Mgr Forte a déclaré en public après la publication d’ « Amoris laetita » – le document dans lequel le Pape François a tiré ses conclusions du synode – le cadre change radicalement.

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  • Les intentions expansionnistes turco-azerbaïdjanaises ne s’arrêtent pas au Haut-Karabakh

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    De Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d’Orient, sur le Figaro Vox :

    Haut-Karabakh:«Une attitude ferme des pays européens est indispensable pour freiner l’interventionnisme turc»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Le directeur général de SOS Chrétiens d’Orient, Benjamin Blanchard, rappelle que les intentions expansionnistes turco-azerbaïdjanaises ne s’arrêtent pas au Haut-Karabakh et représentent un grand danger pour la population civile arménienne.

    L’armée islamique du Caucase, quant à elle, est une armée turque ayant mené l’offensive ottomane dans le Caucase en 1918. Le but de l’offensive était de parachever le génocide arménien en appliquant dans le Caucase l’extermination des populations chrétiennes, extermination qui avait déjà eu lieu en Anatolie. Ainsi, 10% de la population arménienne du Caucase, soit 150 000 personnes, ont été tuées en 1918. Le reste de la population n’ayant été sauvée du génocide que par la résistance acharnée des forces arméniennes et par la reddition de l’empire ottoman. Voilà l’armée dont Erdogan fait l’éloge.

    La Turquie assume donc une visée expansionniste et panturquiste s’appuyant sur l’éloge de dirigeants génocidaires. En outre la situation sur le terrain, même en Artsakh, reste très préoccupante. Les troupes azerbaïdjanaises se sont livrées à une série de crimes de guerre incluant la décapitation de civils arméniens âgés qui refusaient de fuir leurs terres, la mutilation des cadavres, la destruction et la profanation du patrimoine culturel arménien, notamment des tombes, des églises et des monuments aux morts. On peut penser particulièrement à Vahram Lalayan historien spécialiste de la pensée théologique de saint Grégoire de Narek, torturé et tué dans sa maison par les forces azerbaïdjanaises. Des soldats de l’armée azerbaïdjanaise seraient même entrés sur le territoire de la République d’Arménie, par exemple dans le village de Vorotan qui est dans la région du Syunik.

    Les ventes d’armes à la Turquie et à l’Azerbaïdjan doivent être suspendues et l’appartenance de la Turquie à l’OTAN doit être remise en question

    Que fait l’Union européenne? Elle a des réunions diplomatiques avec l’Azerbaïdjan, où l’on parle d’un accord offrant notamment des visas européens aux Azerbaïdjanais et une aide économique à l’Azerbaïdjan. Le budget militaire de ce pays s’élèvera à 2,7 milliards de dollars pour 2021 soit 20% de plus qu’en 2020 et près de quatre fois plus que celui de l’Arménie… Preuve, s’il en fallait, que l’Azerbaïdjan n’a guère besoin d’une aide économique! L’UE n’a pas même imposé d’embargo sur la vente d’armes avec lesquelles la Turquie et l’Azerbaïdjan ont combattu les Arméniens. Certes, l’UE et les différents pays européens apportent une aide humanitaire en Artsakh. Mais cela s’accompagne d’une neutralité qui revient à favoriser l’agresseur turco-azerbaïdjanais.

    Face au discours panturquiste faisant l’éloge des génocides de 1915, il faut une réaction politique. D’autant que cet expansionnisme menace également les frontières grecques, Chypre et, en Syrie, la ville chrétienne de Tell Tamer. Les ventes d’armes à la Turquie et à l’Azerbaïdjan doivent être suspendues et l’appartenance de la Turquie à l’OTAN doit être remise en question. Un soutien diplomatique ferme devrait être assuré à l’Arménie contre la volonté azerbaïdjanaise d’annexer le Synuik.

    L’aide humanitaire aux Arméniens est aussi grandement nécessaire. Une attitude ferme des pays européens est indispensable pour freiner l’interventionnisme turc dans le Caucase et en Méditerranée, alors qu’aujourd’hui les Russes se retrouvent être quasiment les seuls interlocuteurs des Turcs, et ont beau jeu de se comporter en arbitre.

  • À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège : quelques variations pour chœur et orgue en ce temps de noël et la messe dominicale du 10 janvier 2021 dédiée à la Sainte Famille

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    Une animation autour de la crèche aux 150 santons 2021

    Entrée libre durant le mois de janvier 

    dans le respect des conditions sanitaires prescrites:

    santons liégeois pour fêtes de  noël st sacrement DSC00444.JPG

    Tous les mardis, de 17h à 19h

    Tous les jeudis, de 10h à 12h et de 14h à 17h

    Tous les vendredis de 12h à 14h

    Tous les samedis de 15h à 17h

     

    Enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du dimanche 10 janvier 2021 à 10h,  la messe traditionnelle (missel de 1962) est dédiée à la Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph :

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