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Actualité - Page 500

  • Le cabinet de Joe Biden regorge de catholiques en désaccord avec l'enseignement de l'Eglise sur des questions fondamentales

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    De Jonathan Liedl sur le National Catholic Register :

    Le cabinet de Joe Biden regorge de catholiques - en contradiction avec l'enseignement de l'Eglise sur des questions fondamentales

    Les observateurs affirment qu'à une époque où l'identité catholique est en déclin, le meilleur moyen d'évaluer la convergence avec l'enseignement social catholique est d'examiner les choix politiques des responsables gouvernementaux, et pas seulement leur appartenance religieuse

    21 janvier 2021

    Alors que Joe Biden prend ses fonctions présidentielles ce mois-ci, il ne sera pas le seul catholique à jouer un rôle de premier plan au sein du gouvernement fédéral. En fait, le deuxième président catholique du pays a choisi un nombre sans précédent de ses coreligionnaires pour jouer un rôle essentiel dans son administration. 

    Mais alors que certains médias catholiques ont salué cette évolution et suggéré qu'elle pourrait indiquer que la présidence Biden pourrait être moins gênante pour l'Église américaine que ce qui a été largement anticipé, d'autres observateurs ne considèrent pas la composition catholique du cabinet de Biden comme une sorte de "victoire" pour l'Église et ses priorités sociales. En fait, plusieurs experts catholiques ont exprimé leur profonde inquiétude à propos des nombreux choix de Biden, qui, comme lui, sont catholiques, mais qui ont un enseignement clair sur les questions fondamentales.

    "Les membres catholiques du cabinet Biden semblent s'être distingués par leur distance par rapport à l'enseignement établi de l'Église sur la dignité et la valeur inaliénables de toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle", a déclaré le commentateur catholique George Weigel au Register, ajoutant que les choix suggéraient également des défis à venir liés à la liberté religieuse et aux droits de conscience des travailleurs de la santé.

    Promouvoir l'avortement

    En fait, plusieurs des candidats n'ont pas seulement toléré la légalisation de l'avortement ou donné la priorité à des solutions autres que la limitation de l'accès pour réduire les avortements, mais ont activement travaillé à l'extension des droits à l'avortement. 

    La nouvelle secrétaire au commerce, le gouverneur de Rhode Island Gina Raimondo, a soutenu et signé un projet de loi de 2019 codifiant la protection de l'avortement dans son État. L'ancien gouvernement du Michigan, Jennifer Granholm, le choix de Biden pour être secrétaire à l'énergie, a opposé son veto à la loi de 2008 qui aurait interdit les avortements tardifs. Et Marty Walsh, autrefois "personnellement pro-vie", maire de Boston et choix de Biden pour diriger le ministère du travail, a reçu en 2016 un prix "Men for Choice" de NARAL en reconnaissance de son dévouement au droit à l'avortement.

    Deux candidats catholiques, en particulier, peuvent contribuer de manière significative à un accès plus large à l'avortement, étant donné les agences qu'ils vont diriger. 

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  • Le Président de la COMECE préoccupé face à l'érosion de la liberté de religion dans les États membres

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    Communiqué de presse, 22/01/2021

    Le Président de la COMECE préoccupé face à l'érosion de la liberté de religion dans les États membres

    Dans la déclaration ci-dessous, publiée le vendredi 22 janvier 2021, le Président de la COMECE, S. Em. le Card. Jean-Claude Hollerich s.j., a exprimé sa préoccupation vis-à-vis d’un projet de loi qui sera bientôt débattu au Danemark et qui pourrait entraver indûment le droit fondamental à la liberté de religion en exigeant que les sermons et les homélies soient prononcés dans la langue nationale.

    Tout en respectant les processus législatifs nationaux, le chef des évêques de l'UE se dit préoccupé par une tendance plus large et croissante à la négligence du droit fondamental à la liberté de religion dans les États membres de l'UE.

    Si, toutefois, la COMECE comprend que l'objectif de la proposition est de prévenir la radicalisation et de contrer l'incitation à la haine et au terrorisme, elle estime que celle-ci aurait un impact négatif et discriminatoire, « en particulier envers les confessions religieuses plus petites, souvent formées de communautés d'immigrés » - déclare le Card. Hollerich, qui fait part de la solidarité des évêques de l'UE à la conférence épiscopale scandinave et aux autres communautés concernées au Danemark.

    La COMECE encourage un dialogue intense et fructueux entre les autorités publiques compétentes et les Églises et communautés religieuses concernées, et soutient le rôle de la Commission européenne dans l'identification d'alternatives efficaces aux solutions juridiques invasives et potentiellement dommageables.

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  • Pandémie : vivre dignement, sans avoir peur de la mort

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    Du Père Christian Venard (*) sur le site web « aleteia » :

    « Une réappropriation de la mort comme fin de tout être humain permet à chacun de réévaluer le sens réel de sa vie.

    Tempete-apaisee.jpg« Nous devrons tous mourir, mais avant, nous aimerions pouvoir vivre un peu ! » Telle est l’idée que l’on aimerait bien faire entendre à nombre de gouvernants occidentaux, qui peu à peu nous enferment dans un complexe réseau de règles sanitaires, donnant à nos cités l’allure d’un vaste camp de prisonniers. La première question posée est bien celle de notre rapport à la mort.

    Cette évidence de notre fin avait eu tendance à disparaître de notre horizon. Les progrès médicaux et sociaux en ont été fort heureusement la cause, mais aussi une philosophie sécularisée, progressiste, matérialiste et athée. Même chez les militaires — dont c’est pourtant une donnée d’engagement essentielle —, il a fallu les morts d’Afghanistan pour remettre en perspective la question de la mort, qui avait été évacuée ! Tous nous devrons mourir. Sagesse antique, trop oubliée ou passée sous silence, dans l’étourdissement du « divertissement pascalien », favorisé par la multitude de nos écrans. Question essentielle qui nous arrive désormais en pleine figure, non seulement par la répétition anxiogène des messages officiels sur la Covid-19, mais aussi parce que, coincés par des règles sanitaires et sociales de plus en plus exigeantes, dans des espaces réduits de sociabilité, nous nous retrouvons face à nous-mêmes. L’explosion du mal-être psychique notée par tous les acteurs médicaux et paramédicaux en est un signe tangible.

    La dignité du désir de vivre

    Une réappropriation de la mort comme fin de l’être humain devient donc urgente. Elle permet à tout un chacun de repenser, de réévaluer, ses engagements, ses besoins, ses désirs, in fine, le sens réel de sa vie. Pour le chrétien, ce travail sur soi devrait être simplifié par la foi. Nous connaissons l’origine de la mort, peine due au péché de nos premiers parents, mais désormais transcendée par un Dieu-fait-homme qui l’ayant traversée a définitivement vaincue la mort sur la Croix par sa Résurrection. Seule l’acceptation de notre finitude, seul l’apprivoisement de cette vérité si simple au fond, peuvent nous permettre alors d’aborder le sens de notre vie aujourd’hui.

    « Je veux vivre avant de mourir. » Ce surgissement des profondeurs de tout notre être, ce jaillissement d’énergie créatrice est essentiel. C’est bien lui que, dans un délire sécuritaire, mettent à mal toutes les dispositions de plus en plus liberticides, prises par nos responsables. Il y a pourtant là un droit fondamental de tout être humain : celui de vivre, et de vivre dignement. Est-ce encore une vie digne pour des enfants que de se retrouver dès leur plus jeune âge « en-masqué » ? Est-il digne d’empêcher toute une jeunesse, à l’heure de sa propre prise en main de la vie, de sortir, de se parler, de rire ensemble ? Est-il digne de vivre, bousculé dans des foules inquiètes pour trouver le temps entre deux horaires d’interdiction de faire les courses du quotidien ? Est-il digne encore de ne plus voir ses collègues de travail, autrement que par le truchement d’un écran ? Est-il digne enfin, d’achever sa vie, dans un Ehpad ou un hôpital, privé de tout contact de ses proches ou même de l’ultime consolation portée par un simple prêtre ?

    Le virus de la peur

    Mener une réflexion de fond, nécessiterait enfin que nos gouvernants et nos responsables écoutent d’autres voix que celles, crédibles dans leur domaine de compétence technique, des spécialistes médicaux : celle des philosophes, celles des artistes, celles des écrivains — et celles des religieux. Encore leur faudrait-il pour cela, un zeste d’humilité. Un reste d’humanité… Quand Churchill, au tout début de la Deuxième Guerre mondiale, perdu dans les batailles politiciennes, assommé par les nouvelles terribles en provenance du front, affaibli par les luttes intestines de son parti, reçut le conseil du roi d’aller écouter le peuple, c’est dans le métro londonien, dans l’écoute des simples braves gens du quotidien, qu’il alla puiser la force de la résistance. Et que l’on ne s’y trompe pas. Ce n’est pas contre un dictateur nazi (ou un Trump, ou un Erdogan, ou un Poutine…) que nous sommes en guerre cette fois-ci. Ni contre un virus d’ailleurs. Mais bien contre nos propres peurs, au premier rang desquelles : celle de la mort. Courage. Résistance. »

    Ref. vivre dignement, sans avoir peur de la mort

    (*) L'abbé Christian Venard est aumônier militaire depuis 1998. Il a accompagné les troupes françaises dans une dizaine d'opérations extérieures. Auteur de plusieurs livres dont Un prêtre à la guerre (Tallandier, 2015), il est aussi chroniqueur sur KTO et dans la revue Parole et Prière.

    JPSC

  • Toujours plus de violence et de discrimination à l'encontre des chrétiens en Inde

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Augmentation des violences et discriminations à l'encontre des chrétiens en 2020 et extension des lois anti-conversion

    21 janvier 202

    New Delhi (Agence Fides) – La violence à l'encontre des chrétiens en Inde continue à augmenter et en 2020 ont été enregistrés dans le pays 327 cas de violence à l'égard de personnes ou d'instituts chrétiens. C'est ce qu'affirme l'Evangelical Fellowship of India (EFI) qui, s'appuyant sur des organismes de recherche et de contrôle propres tels que la Commission pour la liberté religieuse et le service téléphonique Helpline a publié son rapport annuel 2020 intitulé « Haine et violence ciblée contre les chrétiens en Inde ». Le texte, parvenu à l'Agence Fides, documente plusieurs des 327 cas de violence précités dont la mise à mort de cinq personnes, l'incendie ou la destruction de six églises et 26 épisodes de boycott ou de discrimination sur base religieuse.

    « Il ne s'agit pas du tout d'une liste exhaustive des incidents, nombre desquels demeurent non dénoncés et non enregistrés, à cause de la crainte d'ultérieures atrocités, surtout dans les zones rurales. Les fidèles sont chancelants ou refusent ouvertement de porter plainte dans les cas de violence religieuse à cause de la peur » a déclaré à Fides le pasteur Vijayesh Lal, Secrétaire général de l'EFI.

    « La situation de la liberté religieuse en Inde – explique-t-il – doit être vue dans le contexte des poussées qui arrivent du panorama politique dans lequel les partis de la majorité ont modifié des lois ou approuvé de nouvelles mesures défavorables aux minorités de différentes manières » indique le pasteur.

    La Commission pour la liberté religieuse note que « l'alphabétisation juridique est décidément inadaptée. La police se refuse régulièrement de prendre les plaintes déposées par les chrétiens. Même si un cas fait l'objet d'une plainte devant les autorités de police, les agresseurs sont rarement poursuivis en justice ». « D'autre part, le plaignant court le risque de subir des rétorsions » affirme le pasteur.

    Quant à la méthode de surveillance, les incidents cités dans le rapport susmentionné sont enregistrés pour la première fois par des bénévoles qui transmettent les informations à la Commission qui vérifie ensuite auprès de la victime ou des témoins en contactant également les postes de la police locale.

    Sur un total de 327 cas enregistrés, l'Uttar Pradesh se classe premier Etat dans lequel la minorité chrétienne est prise pour cible avec 95 incidents au cours de l'année passée. Le suit le Chhattisgarh avec 55 incidents, la majeure partie de ceux-ci intervenus dans la région tribale du Bastar, désormais saturée de bénévoles d'organisations hindouistes envoyés pour « lutter contre l'influence chrétienne ». Il existe une campagne politique bien planifiée de la part de ces groupes – indique le texte – visant à promouvoir l'hinduité, idéologie qui préconise « l'Inde aux hindous », excluant d'autres communautés religieuses. Au Chhattisgarh, comme dans les régions tribales limitrophes, ces groupes sont libres et disposent d'appuis au niveau politique.

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  • La bonne conscience idéologique des démocrates américains

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    De la rubrique "Au quotidien" sur le site de l'Homme Nouveau :

    De quoi Biden est-il le nom ?

    Au quotidien n°132 : de quoi Biden est-il le nom ?

    Auteur d’un essai sur Christopher Lasch, professeur associé à l’American University Washington College of Law à Washington DC, Renaud Beauchard revient dans une tribune libre publiée par le Figaro Vox sur la bonne conscience idéologique des démocrates américains qui conduit tout droit au contrôle social afin de créer un conformisme idéologique.

    Nous avons déjà une idée très précise de ce qu’implique l’appel à l’unité lancé par Joseph Biden depuis son élection. Comment peut-on en effet parler d’unité dans un contexte caractérisé par une vague de censure sans précédent orchestrée par la Silicon Valley qui sévit depuis les événements du Capitole ? Est-il sérieux d’appeler à la réconciliation nationale tout en annonçant que la priorité de l’Administration Biden dans l’aide accordée aux PME pour rouvrir et reconstruire après le Covid ira aux entreprises détenues par des Noirs, des Latinos, des Asiatiques, des Amérindiens et des femmes ? Ou en soutenant sans preuves qu’une occupation semblable à celle du 6 janvier par des militants Black Lives Matter aurait été réprimée de façon beaucoup plus violente ?

    Parler d’unité ou de réconciliation comme le fait Biden est tout simplement une impossibilité en raison de la philosophie morale qui constitue le cœur idéologique de la gauche américaine depuis de nombreuses années.

    Essayons de nous interroger un instant pour savoir à quoi ressemble le ressenti quotidien des Américains en fonction de leur sensibilité politique. Si vous êtes d’une sensibilité qui vous rapproche du Parti démocrate, tout est conçu pour vous flatter et vous persuader que vous appartenez au cercle de la raison et de la vertu sans jamais en questionner le bien-fondé moral. Les programmes des chaînes d’information en continu, les séries et les films, les formations des départements des ressources humaines, les panneaux publicitaires, les slogans des supermarchés et des restaurants, les devoirs scolaires de vos enfants, les sportifs agenouillés à la télévision en hommage à George Floyd, tout est à l’unisson de ces écriteaux où l’on lit des slogans de vertu ostentatoire et que de nombreux Américains plantent désormais dans leur jardin.

    En revanche, sans même aller jusqu’à être un fervent supporteur de Trump, vous êtes classé ipso facto dans le camp des « déplorables » si vous n’adhérez pas en bloc à ce prêt à penser. (…)

    Au cours de l’année 2020, cette séparation a considérablement empiré. Mal penser (par exemple émettre des réserves sur le fait que des hommes biologiques soient habilités à concourir dans des compétitions sportives féminines) est de plus en plus périlleux pour occuper ou conserver son emploi, des sources de rémunération ou une respectabilité sociale. (…)

    On connaît le projet des autorités chinoises visant à mettre en place un système national de réputation des individus et des entreprises. Ce système dit de « crédit social » vise à renforcer le conformisme collectif et le respect d’une orthodoxie idéologique. Eh bien, dût-on paraître provocateur, on soutient que le même système existe déjà de façon informelle aux États-Unis. Si vous bravez l’interdiction des rassemblements pour vous rendre à une manifestation Black Lives Matter, vous recevez des bons points dans le système de « crédit social » américain. En revanche, rendez-vous à un meeting de Trump, et vous voilà devenu un super spreader du Covid. Et depuis les événements du 6 janvier, si vous émettez le moindre doute sur l’intégrité de l’élection de 2020, vous êtes étiqueté comme « terroriste domestique », alors que vous venez de vivre pendant quatre ans au son de la rengaine relayée 24 heures sur 24, 365 jours sur 365 que l’élection de 2016 était le produit de l’influence de la Russie, allégation formellement invalidée au terme de l’enquête du procureur spécial Mueller.

    La ligne de fracture politique qui divise l’Amérique en deux n’est pas organisée autour de conceptions rivales de l’organisation économique, mais autour d’une hiérarchie morale, à laquelle l’idée de bien commun est étrangère.

    Allons plus loin : ce n’est pas seulement les États-Unis de 2021 qui vivent dans ce climat. Ils ne se distinguent que par le degré atteint et les moyens financiers mis en œuvre. Mais toute la politique moderne est fondée sur l’idéologie, séparée de tout rapport avec la nature humaine et donc du sens du bien commun. Il ne faut pas seulement rompre avec la gauche américaine, mais avec sa source, la modernité politique.

  • Le Parlement Européen condamne l’exploitation sexuelle à des fins de Gestation Pour Autrui et de Reproduction

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    Communiqué de Presse

     

    Le Parlement Européen condamne l’exploitation sexuelle à des fins de Gestation Pour Autrui et de Reproduction

    Bruxelles, le 21 janvier 2021

    La session plénière s’étant tenue cette semaine à Bruxelles s’achève avec l’adoption du paragraphe 32 du rapport sur la Stratégie de l’Union européenne en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes.[1] Le rapport de l’allemande Maria Noichl, du parti européen socialiste S&D, a permis de mettre en exergue le refus catégorique de toute exploitation de la femme dans ses fonctions reproductrices par 464 voix, dont 122 PPE, 81 Renew, 138 S&D, 67 Verts/ALE et 36 GUE/NGL. Cette condamnation massive à travers tous les groupes parlementaires du Parlement Européen dans un rapport socialiste montre que la lutte contre la maternité de substitution dépasse les clivages politiques et qu’elle fait pleinement partie des valeurs portées par l’Union Européenne.

    A ces 464 voix, il conviendrait d’ajouter les 116 voix des groupes Identité et Démocratie et conservateur ECR qui avaient tous deux déposé une résolution alternative incluant la même condamnation de l’exploitation reproductive.

    In extenso, le Parlement Européen, en son paragraphe 32, « reconnaît que l’exploitation sexuelle à des fins de gestation pour autrui et de reproduction ou à des fins telles que les mariages forcés, la prostitution et la pornographie est inacceptable et constitue une violation de la dignité humaine et des droits de l’Homme; »

    Europe for Family se réjouit de ce vote du Parlement Européen qui l’encourage dans son combat pour l’interdiction internationale de la maternité de substitution, qu’elle soit commerciale ou prétendument « altruiste ». Facteur de discrimination majeure pour les femmes, l’exploitation reproductive et le trafic d’enfants n’ont pas leur place au sein de l’Union Européenne. Celle-ci doit maintenant impérativement s’engager dans cette lutte, sans laquelle il ne lui serait pas possible d’atteindre le Point 5 des Objectifs de Développement Durable de l’ONU Agenda 2030, celui de parvenir à l’égalité des sexes et d’autonomiser toutes les femmes et les filles.

    A propos de Europe For Family

    Europe For Family est une ONG non partisane, non confessionnelle visant à encourager les institutions européennes dans la mise en œuvre des meilleures conditions de développement des familles, la protection des droits des enfants et des femmes, ainsi que de leur filiation. La famille doit être un lieu de dignité, d'éducation, d'écologie et de solidarité et constituer la pierre angulaire des différences entre les sexes et les générations. Affaiblie par un contexte sanitaire, économique, environnemental, social et démographique défavorable, la famille doit plus que jamais être soutenue et mise au cœur des politiques publiques de l'UE, comme par exemple dans le Socle européen des Droits Sociaux.

  • Les évêques polonais répondent au Parlement européen : il existe un droit à la vie, pas un droit à l’avortement

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    Visegrad Post :

    Pour les évêques polonais, il existe un droit à la vie, pas un droit à l’avortement

    Après la résolution « sur l’interdiction de fait du droit à l’avortement en Pologne » adoptée le 26 novembre au Parlement européen, Mgr Stanisław Gądecki, archevêque de Poznań et président de la conférence des évêques polonais, a répondu dans un communiqué que le titre-même de la résolution est trompeur. En effet, a soutenu l’évêque, sur le plan de l’éthique mais aussi du droit international, il n’existe pas de « droit à l’avortement ». Et pour cause, a-t-il écrit, « dans aucun ordre juridique démocratique il ne peut exister un droit à tuer un être humain innocent ».

    Citant la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, où il est dit, au point 1 de l’article 2, que « toute personne a droit à la vie », Mgr Gądeckir appelle aux 455 eurodéputés qui ont voté en faveur de la résolution du 26 novembre contre la Pologne que « le droit à la vie est un droit fondamental de la personne humaine » et « ce droit a toujours priorité sur le droit au choix car aucun être humain ne peut décréter qu’il est autorisé de tuer autrui ». C’est pourquoi, a poursuivi le président de la conférence épiscopale de Pologne, « parler de compromis légal en matière de protection de la vie est une déformation de la réalité, car cela implique d’omettre une tierce-partie qui est celle qui importe le plus dans ce conflit : les enfants en gestation dotés d’un droit imprescriptible à la vie ».

    L’archevêque de Poznań en a profité pour remercier les défenseurs du droit à la vie pour leurs efforts en faveur de la protection de la vie des enfants à naître. « Ces milieux sont la voix de milliers d’enfants dont la vie est menacée dans le ventre de leur mère. Ils sont la voix de la raison naturelle qui, contrairement à l’opportunisme et au conformisme idéologique, est du côté de la protection de la vie humaine à chaque étape de son développement », peut-on lire dans le communiqué publié au nom de la conférence des évêques polonais.

  • Jérôme Lejeune est déclaré "vénérable"

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    De la Fondation Jérôme Lejeune :

    Jérôme Lejeune franchit une étape décisive dans son procès de béatification

    L’Eglise Catholique a déclaré aujourd'hui le Professeur Jérôme Lejeune "Vénérable"

    Ce 21 janvier 2021, le Pape François a accepté la promulgation du décret reconnaissant l’héroïcité des vertus de Jérôme Lejeune, après le vote positif du congrès des théologiens et des évêques et cardinaux réunis en session ordinaire le 12 janvier 2021.

    Pour notre Fondation qui porte le nom de Jérôme Lejeune, cette nouvelle constitue une immense joie et contribuera à faire rayonner le nom de Jérôme Lejeune en France et à travers le Monde, Pionnier de la génétique moderne, médecin, grand savant et Homme de foi.

    Cette annonce intervient dans un contexte alarmant pour le respect de la vie en France, alors que la loi de bioéthique toujours en discussion au Parlement chosifie et déshumanise toujours plus l’embryon qui est le plus jeune membre de l’espèce humaine.

    Ce combat pour le respect de l’embryon, Jérôme Lejeune l’avait mené durant toute sa vie, opposant historique de la Loi Veil qui légalisa l’avortement en France en 1975, et qui avait vu dès la première loi de bioéthique en 1994, juste avant sa mort, en tant que chercheur et médecin, où nous conduiraient la fécondation in vitro et la recherche sur l’embryon.

    Premier président de l’Académie pontificale pour la vie nommé par Jean-Paul II, l’Eglise catholique reconnaît un homme de science exceptionnel qui avait mis son intelligence, ses talents et sa foi au service de la dignité des personnes blessées par un handicap mental, parmi lesquels les enfants porteurs de trisomie 21.

    Pour Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation, cette décision constitue un grand encouragement pour poursuivre l’œuvre du Professeur Jérôme Lejeune au service de la vie : « La qualité d’une civilisation se mesure au respect qu’elle porte aux plus faibles de ses membres ».

    En savoir plus... !

    "Jérôme Lejeune, La liberté du savant"

    Aude DUGAST - Artège - 480 pages - 2019

    Dans cette biographie, Aude Dugast, postulatrice de la cause de béatification, dresse un portrait fidèle et inédit d’un Jérôme Lejeune découvreur génial, plein d’humour, époux et père de cinq enfants, proche des grands de ce monde, et défenseur des plus petits. 

    En savoir plus

    Lire également : 

    JÉRÔME LEJEUNE DÉCLARÉ VÉNÉRABLE; La vie seule peut gagner, propos recueillis par Aymeric Pourbaix

  • Pakistan : une chrétienne de 12 ans enlevée, convertie de force à l'islam, violée et réduite en esclavage

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Pakistan : Farah, chrétienne de 12 ans, enlevée, violée et réduite en esclavage

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    Farah Shaheen (Aid to the Church in Need)

    20/01/21

    Farah Shaheen, une fillette chrétienne de 12 ans, a été libérée fin décembre 2020 après avoir passé cinq mois d'une violence indicible. Enlevée, mariée et convertie de force à l’islam, elle a été violée à de nombreuses reprises et enchaînée dans un enclos à bétail.

    C’est un effroyable témoignage qu’a livré le pakistanais Asif Masih à l’Aide à l’Église en Détresse (AED) sur le calvaire qu’a subi sa fille, Farah Shaheen, chrétienne âgée de 12 ans, pendant cinq mois. Cinq mois de souffrance, de torture et de désespoir auquel il a réussi à mettre un terme fin décembre après de nombreuses alertes auprès de la police.

    Farah Shaheen a été enlevée le 12 juin 2020 par un homme âgé de 45 ans, Khizar Ahmed Ali. Ce dernier, après l’avoir forcé à se convertir à l’islam, l’a épousé. Commence alors une vie de terreur pour la fillette. « Elle a été agressée sexuellement par son ravisseur et violée à plusieurs reprises par d’autres hommes », rapporte son père. Tout au long de ces cinq mois, Farah Shaheen est enchaînée et forcée à travailler toute la journée dans un enclos à bétail.

    Trois mois pour enregistrer sa disparition

    Après une première alerte lors de son enlèvement en juin, Asif Masih n’a eu de cesse de se battre pour retrouver sa fille. L’affaire est finalement enregistrée après trois mois et il aura fallu attendre cinq mois pour que la police intervienne. « Quand j’ai signalé à la police que Farah avait été enlevée, on m’appelait ‘churrah’, ce qui signifie sale, un terme de réprimande souvent utilisé contre les chrétiens », a-t-il expliqué à l’AED. Il a également dénoncé un rapport médical réclamé par la justice pakistanaise affirmant que la jeune fille est âgée de 17 ou 18 ans… alors que son certificat de naissance délivré par l’état civil ne laisse aucun doute sur ses 12 ans.

    D’après plusieurs ONG dont le Mouvement pour la Solidarité et la Paix, une organisation de défense des droits de l’Homme dans le pays, environ 1.000 femmes et filles chrétiennes et hindoues sont enlevées chaque année au Pakistan.

  • Un prêtre sauvagement assassiné au Nigeria

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    NIGERIA - Assassinat barbare d'un prêtre

    18 janvier 202

    Abuja (Agence Fides) – Le Père John Gbakaan, Curé de la Paroisse Saint Antoine de Gulu, dans le Diocèse de Minna, dans la zone de gouvernement local de Lapai, dans l'Etat du Niger, a été enlevé et tué le 15 janvier le long de la route reliant Lambata à Lapai.

    C'est ce qu'a confirmé hier, Dimanche 17 janvier, le Curé de la Paroisse Sainte Thérèse de Madala, le Père John Jatau, selon lequel le Père Gbakaan, en compagnie de son frère et d'un autre prêtre, s'était rendu le 14 janvier à Makurdi, dans l'Etat de Benue pour aller trouver sa mère.

    Le 15 janvier, sur le chemin du retour, le prêtre et son frère ont été attaqués par des hommes armés le long de la route reliant Lambata à Lapai. L'attaque a eu lieu aux alentours de 21.00 locales dans les environs du village de Tufa. Les deux hommes ont été capturés par des bandits armés qui ont appelé le Diocèse de Minna le samedi 16 janvier demandant une rançon de 30 millions de Naira par la suite ramenée à cinq millions (soit environ entre 65.480 € initialement et 10.915 € au final).
    Entre temps cependant le corps sans vie du prêtre avait été retrouvé ligoté à un arbre dans les environs de la route où avait eu lieu l'enlèvement. Le Père Gbakaan aurait été tué à coups de machette tellement violents qu'ils rendent difficile la reconnaissance du corps.

    Dans la brousse a ensuite été retrouvé la Toyota Venza à bord de laquelle voyageait le prêtre. Aucune nouvelle n'existe concernant son frère, lequel se trouverait encore entre les mains des bandits.

    L'Association chrétienne du Nigeria (CAN) a demandé au gouvernement fédéral de mettre un terme à l'enlèvement et au meurtre de responsables religieux de la part de bandits sur le territoire national. Le Vice-président de la CAN – région septentrionale – le pasteur John Hayab, a qualifié de « choquant et douloureux » le meurtre du prêtre, affirmant que l'insécurité dans le nord a pris une dimension alarmante. « Nous avons reçu la nouvelle de l'enlèvement et du merutre de notre cher Père John [ Gbakaan] avec un grand choc et une grande douleur » a déclaré le pasteur protestant. « Aujourd'hui, dans le nord du Nigeria, de nombreuses personnes vivent dans la peur et nombre de jeunes ont peur de devenir prêtres ou pasteurs parce que la vie de ces derniers et en grave danger. Quand des bandits ou des ravisseurs se rendent compte que leur victime est un prêtre ou un pasteur, il semble qu'un esprit violent s'empare de leur cœur pour demander une rançon plus élevée et, dans certains cas, ils en arrivent à tuer leur victime » indique le responsable de la CAN. « Nous supplions simplement le gouvernement fédéral et toutes les agences de sécurité de faire tout le nécessaire pour mettre un terme à ce mal ». (L.M.) (Agence Fides 18/01/2021)

  • Joe Biden s'apprête à inverser rapidement les politiques pro-vie

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    De Catholic News Agency :

    Joe Biden s'apprête à inverser rapidement les politiques pro-vie

    Washington, D.C. Salle de presse, 19 janvier 2021

    Le président élu Joe Biden devrait rapidement revenir sur les politiques pro-vie que l'administration Trump a mises en place, a rapporté NBC News lundi. 

    Joe Biden, qui deviendra le deuxième président catholique romain lorsqu'il prêtera serment le 20 janvier, chercherait à abroger la règle de protection de la vie de l'administration Trump et la politique élargie de Mexico.

    La règle de protection de la vie empêche les organisations qui pratiquent ou recommandent des avortements de recevoir des fonds de planification familiale du titre X. Elle a en fait privé le Planning familial d'environ 60 millions de dollars par an de financement fédéral. 

    La politique de Mexico interdit le financement fédéral des organisations non gouvernementales internationales qui promeuvent l'avortement comme méthode de planification familiale.

    Biden doit également s'occuper du mandat de contraception, et il s'est précédemment engagé à abroger l'amendement Hyde et à codifier Roe v. Wade dans la loi ; l'amendement Hyde interdit l'utilisation de fonds fédéraux pour les avortements électifs dans le cadre de Medicaid. 

    Ces actions, cependant, dépendraient de l'adoption d'une loi par le Congrès.

    Biden avait déjà soutenu l'Amendement Hyde lors de son passage au Sénat. Cependant, au cours d'une période de 24 heures en juin 2019, il a changé de cap sous la pression des groupes pro-avortement et a annoncé qu'il était favorable à l'abrogation de cette politique. Le vice-président élu Kamala Harris s'est attribué le mérite de la volte-face abrupte de Biden sur l'amendement Hyde. 

    Les présidents nouvellement assermentés ont pour habitude d'annuler ou de rétablir une forme quelconque de la politique de Mexico. La première itération de cette politique a eu lieu en 1984. Elle a été annulée en janvier 1993 par le président Bill Clinton, rétablie en janvier 2001 par le président George W. Bush, annulée à nouveau en janvier 2009 par le président Barack Obama, et rétablie par le président Donald Trump en 2017. 

    Peu après le rétablissement de cette politique, l'administration Trump l'a élargie pour englober plus de 8 milliards de dollars d'aide à la santé mondiale et pas seulement les fonds destinés aux programmes de planning familial. 

    Alexis McGill Johnson, la présidente et directrice générale de Planned Parenthood, le plus grand fournisseur d'avortements aux États-Unis, a déclaré qu'il était "extrêmement excitant" que son organisation ait "des champions (dans l'administration) qui comprennent ce qui doit se passer dans les 100 premiers jours". 

    M. Biden, qui a invité les dirigeants du Congrès à l'église le matin de son inauguration, a exprimé sa consternation lorsque la Cour suprême s'est rangée du côté des Petites Sœurs des Pauvres dans leur bataille judiciaire contre le mandat de contraception. Il s'est engagé à rétablir les politiques de l'ère Obama exigeant des soeurs qu'elles garantissent l'accès au contrôle des naissances dans leurs plans de santé pour les employés, en violation de leurs croyances religieuses.

  • RDC : un évêque dénonce l’indifférence face aux massacres au Nord-Kivu

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    Du site d'information religieuse "Présence" (Canada) :

    Un évêque congolais dénonce l’indifférence envers les massacres au Nord-Kivu

    Agence Catholic News Service

    2021-01-18

    Un évêque congolais demande une action internationale pour endiguer les massacres dans son diocèse et accuse le gouvernement et les médias du pays d'être indifférents aux souffrances actuelles.

    «L'année dernière encore, au moins un millier de personnes ont été tuées ici – cela dure depuis une décennie, et la situation s'est détériorée en une chaîne de massacres», a déclaré l'évêque Melchisedech Sikuli Paluku de Butembo-Beni dans la province du Nord-Kivu au Congo.

    «J'appelle la communauté internationale à entendre le cri de souffrance de mon pays et à aider ses pauvres gens. Compte tenu du calvaire que nous avons été contraints de subir pendant si longtemps, nous nous sentons abandonnés.»

    L'évêque a lancé cet appel dans une vidéo distribuée le 14 janvier par la branche allemande de l'organisme Aide à l'Église en détresse, alors qu'une délégation d'évêques congolais et étrangers entamait une visite de six jours.

    Dans un commentaire, Aide à l'Église en détresse a déclaré que le Nord-Kivu, riche en ressources, avait été en proie aux Forces démocratiques alliées, un mouvement rebelle de l'Ouganda voisin dirigé par un chrétien converti à l'islam qui avait déclaré son affiliation à Daech.

    Elle a ajouté que les forces congolaises et les troupes d'une mission de stabilisation de l'ONU forte de 18 000 hommes n'avaient pas réussi à pacifier l'«épicentre de la violence» autour de Beni, alimentant ainsi la plus longue crise humanitaire d'Afrique.

    «Les médias de notre pays n'en parlent guère, voire pas du tout, alors que tout ce qui intéresse nos hommes politiques est de savoir comment partager le gâteau du pouvoir», a déclaré Mgr Sikuli Paluku dans son message vidéo, qui comprenait des scènes de violence récentes.

    «Malgré tout, nous devons espérer que les choses s'améliorent et que l'État fasse à l'avenir de plus grands efforts pour mettre fin à ces massacres.»

    La délégation de la conférence des évêques congolais et de l'Association des conférences épiscopales d'Afrique centrale a commencé sa tournée des diocèses de Butembo-Beni, Bunia et Goma le 15 janvier et organisera des prières et des messes pour la paix et la justice, selon les médias locaux.

    Cependant, lors des dernières atrocités, 15 femmes et enfants auraient été tués à coups de machette par des combattants des Forces démocratiques alliées dans un camp le 13 janvier, tandis qu'au moins 40 autres ont trouvé la mort lors des attaques des militants près de Beni le 31 décembre.

    Dans une homélie prononcée le 3 janvier à la cathédrale, Mgr Sikuli Paluku a annoncé une «campagne de solidarité» pour aider les personnes déplacées par la violence, qui comprendra des collectes pour Caritas.

    «Certaines paroisses sont déjà presque vides d'habitants», a déclaré l'évêque à Radio Moto Butembo-Beni le 4 janvier.

    «Cela signifie que nous avons maintenant plus de personnes déplacées qu'il y a un mois. Il est important qu'en plus des prières, nous fassions aussi bouger les choses. Ce sont nos frères et sœurs, et le partage est une exigence pour chaque chrétien.»

    L'Église catholique est depuis longtemps impliquée dans les efforts de paix au Congo, où environ 5 millions de personnes ont été déplacées par les combats dans l'est du pays, plus de 900 000 ayant cherché refuge dans les pays voisins et un demi-million de plus à l'intérieur du pays, selon les données de 2020 du HCR, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés.