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Actualité - Page 503

  • Les Belges d'origine belge : une espéce en voie d'extinction ?

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    Du site "Pour un école libre au Québec" :

    15 Jan 2021

    La population de la Belgique au 1er janvier était de 11 492 641 habitants, celle de la Flandre était de 6 629 143, de la Région de Bruxelles-Capitale nationale de 1 218 255 et enfin de la Wallonie de 3.645.243 habitants.

    Statbel, l’office belge de statistique, publie une nouvelle statistique sur l’origine de la population belge. Au 1er janvier 2020, la population belge se composait comme suit : 67,9 % de Belges d’origine belge, 19,7 % de Belges d’origine étrangère et 12,4 % de non-Belges. Cela représente respectivement 7 806 078, 2 259 912 et 1 426 651 habitants.

    En 2011, ces pourcentages étaient de 74,3 %, 15,5 % et 10,2 %, respectivement.

    En Région de Bruxelles-Capitale, la part des Belges d’origine belge est de 25,7 %, les Belges d’origine étrangère y représentent 22,9 % de la population. Quant aux personnes de nationalité étrangère, leur part à Bruxelles grimpe à 35,3 % alors qu’elle se situe à 10,4 % en Wallonie et 9,3 % en Flandre.

    Sont considéré Belges d’origine belge, les personnes qui sont actuellement Belges, sont nées Belges et dont les parents sont nés Belges. 

    Les Belges issus de l’immigration et les non-Belges à 60 % non européens à Bruxelles

    Les Belges d’origine étrangère et les non-Belges se répartissaient comme suit entre les groupes de nationalité. 20,5 % appartenaient au groupe de nationalité d’un pays voisin, 28,2 % au groupe de nationalité de l’Union européenne UE27 (à l’exclusion de la Belgique et des pays voisins) et 51,3 % au groupe de nationalité hors UE27. Quelques autres constatations intéressantes au niveau des régions :

    • La Région flamande semble avoir une plus faible proportion de personnes ayant comme groupe de nationalité d’origine l’UE27 (à l’exclusion de la Belgique et des pays voisins) : 20,7 % contre 28,2 % au niveau national. Dans le même temps, la Flandre a une part plus importante de personnes dont la nationalité d’origine se situe en dehors de la zone UE27 : 56,9 % versus 51,3 % au niveau belge.
    • On observe le schéma inverse en Wallonie ; une part plus importante issue d’un pays de l’UE27 : 39,6 % et une part plus faible issue d’un pays situé en dehors de la zone UE27, à savoir 37,4 %.
    • La Région de Bruxelles-Capitale a la plus faible proportion de personnes issues d’un pays voisin : 13,7 % contre 20,5 % au niveau national. Cette région affiche également la plus forte proportion de personnes dont la nationalité d’origine se situe en dehors de la zone UE27 : 60,7 % contre 56,9 % en Flandre et 37,4 % en Wallonie.

    ` La proportion des extra-Européens augmente lentement de recensement en recensement : 

    • Ces 10 dernières années, la part de personnes appartenant au groupe de nationalité des pays voisins a légèrement diminué : de 23,8 % en 2011 à 21,9 % en 2016 et à 20,5 % en 2020. À l’inverse, on observe une légère augmentation du groupe de nationalité d’origine en dehors de la zone UE27, qui passe de 47,6 % en 2011 à 49,3 % en 2016 pour atteindre 51,3 % en 2020.
    • La part du groupe d’origine belge d’origine étrangère avec une première nationalité enregistrée belge et dont les deux parents ont une première nationalité enregistrée étrangère a légèrement augmenté de 9,5 % en 2011 à 12,3 % en 2020 et est principalement tirée vers le haut par des personnes du groupe de nationalité d’origine en dehors de l’UE27.

      Les Belges nés belges sont plus vieux que la population moyenne

    Dans les différents groupes d’origine, la proportion d’hommes et de femmes semble être répartie équitablement. La répartition est moins égale en ce qui concerne l’âge. La part de Belges d’origine belge augmente clairement avec l’âge : elle atteint 54,3 % chez les 0-17 ans, 66,3 % chez les 18-64 ans et 87,3 % chez les plus de 65 ans.La part des non-Belges est la plus élevée chez les 18-64 ans, à savoir 14,6 %. Ils sont suivis par les 0-17 ans avec 11,6 % et les plus de 65 ans avec 6,4 %. 

    Pyramide des âges

     

    À noter qu’il y a relativement peu de jeunes non belges, les enfants des Non-belges étant pour la plupart des Belges d’origine étrangère, l’accession de la nationalité belge étant très facile.
     Source : Statbel
  • Le décolonialisme : une nouvelle religion

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    De la rubrique "Au quotidien" sur le site de l'Homme Nouveau :

    La nouvelle religion du décolonialisme

    Sous le titre – clair – des « Nouveaux fantiques », Le Point (14 janvier) consacre son dossier à la gauche racialiste, aux indigénistes et autres décoloniaux qui colonisent justement l’université et les médias. Une nouvelle forme de religion laïc décrypte l’hebdomadaire qui publie également un appel – un de plus… – d’universitaires décidés à s’opposer à cette mouvance ultra-militante

    Il existe, en France, des universitaires las de voir progresser les idéologies militantes dans leurs facs. Qu’ils soient profs, chercheurs ou étudiants, ils ont décidé de résister à une dynamique décoloniale et intersectionnelle, dont les défenseurs entravent leurs travaux, perturbent leurs cours et hypothèquent leurs carrières, exigeant à chaque instant de passer le réel au tamis de la morale et des discours victimaires. Avec l’espoir d’endiguer ce mouvement de fond qui fracture le monde universitaire et rejaillit sur l’ensemble du pays, ils ont fondé l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires, un réseau regroupant plusieurs dizaines d’universitaires capables d’inventorier, d’analyser et de pasticher cette pseudo-science teintée d’antiracisme, de néoféminisme et d’anticapitalisme radicaux, qui ne veut lire les rapports sociaux que sous le prisme des dominations, économiques, sexuelles ou raciales, en camouflant leur discours racialiste sous les apparences trompeuses d’un « antiracisme politique ». 

    Les exemples de dérives de cet activisme qui pèse sur les pratiques académiques et travestit le réel ne manquent pas. Chaque année charrie son lot d’incidents, dont les plus spectaculaires parviennent jusqu’au grand public : une conférence de la philosophe Sylviane Agacinski – opposée à la GPA – annulée à la suite de « menaces violentes » émanant d’associations LGBT, une représentation des Suppliantes d’Eschyle empêchée de se tenir à la Sorbonne sous prétexte d’une mise en scène prétendue raciste, un prof viré de son labo de recherche à Limoges après s’être prononcé contre la venue d’Houria Bouteldja (militante indigéniste) dans sa fac, une autre empêchée de prendre ses fonctions d’enseignante spécialiste de l’histoire de l’esclavage à La Réunion, au motif qu’elle n’y serait pas née et n’aurait donc aucun droit à écrire cette histoire…

    Mais il ne s’agit là que de la partie émergée d’un iceberg gigantesque, menaçant de faire sombrer les libertés académiques, rarement aussi malmenées qu’aujourd’hui. (…) Nombre de militants décoloniaux et intersectionnels affichent la ferveur du converti : « Le décolonialisme fonctionne comme une néoreligion, analyse le politologue Pierre-André Taguieff, auteur de L’Imposture décoloniale (L’Observatoire). Il y a des croyants – les militants –, des prêtres – les théoriciens –, une liturgie – les manifestations –, des prières – les discours invoquant les grands noms –, des rites d’entrée – des colloques fermés…

    L’Église décoloniale dispose aussi de son propre catéchisme, de son propre panthéon avec ses grands prêtres et ses mystères. Le principal mystère reste celui de la race. Les décoloniaux considèrent que, biologiquement, elle n’existe pas, mais que les identités raciales existent sur le plan social. Donc, la race n’existe pas, mais elle existe quand même ! Et la bonne vieille couleur de peau reste son marqueur, comme dans le racisme classique. La “discrimination systémique” est un mot magique : ça ne veut rien dire, mais tous les fidèles de l’Église y croient. Quant à l’insaisissable “racisme systémique”, il joue le rôle de la causalité diabolique, censée tout expliquer. » Difficile de ne pas voir une forme de nihilisme dans ce projet, tant l’absence de tout idéal y est palpable. « Les adeptes du décolonialisme se contentent de détester le “monde mauvais” actuel sans entretenir aucune utopie quant à une ère “post-monde mauvais”. Ils n’ont rien d’autre à proposer que déconstruire et décoloniser sans fin », conclut le chercheur, inquiet de la place qu’occupe désormais ce courant, devenu majoritaire dans certaines facs et grandes écoles. 

    Extrait de l’appel de l’Observatoire du décolonialisme et des idéologies identitaires :

    Nous faisons face aujourd’hui à une vague identitaire sans précédent au sein de l’enseignement supérieur et de la recherche. Un mouvement militant entend y imposer une critique radicale des sociétés démocratiques, au nom d’un prétendu « décolonialisme » et d’une « intersectionnalité » qui croit combattre les inégalités en assignant chaque personne à des identités de « race » et de religion, de sexe et de « genre ». Ces sociétés, assimilées à l’« Occident » aux dépens de toute approche géographique et historique rigoureuse, sont condamnées comme coloniales et patriarcales et comme lieux où sévit un « racisme systémique », dans des discours confondant science et propagande. Ce mouvement idéologique procède à une occupation méthodique des postes de prestige savant, ce qui l’a fait sortir de la marginalité malgré l’extrémisme, l’intolérance et la vindicte qui le caractérisent. 

    Les idéologues qui y sont à l’œuvre entendent « déconstruire » l’ensemble des savoirs. Il ne s’agit pas pour eux d’exercer librement les droits de la pensée savante sur ses objets et ses méthodes, mais de mener la critique des savoirs dans un esprit de relativisme extrême, discréditant la notion même de vérité. Tout savoir est exclusivement réduit à des enjeux de pouvoir, et les sciences sont systématiquement dénoncées du fait des dominations de race, de culture, de genre, qui seraient à leur fondement. 

    Militantisme et « déconstruction » se conjuguent ainsi pour limiter l’exercice de la rationalité critique et le débat scientifique argumenté. Le nouveau credo du décolonialisme et des idéologies identitaires se répand sur les réseaux sociaux qui l’amplifient, et ses adeptes visent quiconque refuse la conversion : des phénomènes de censure, d’intimidation, de discrimination politique ont instauré des clivages inédits et conduisent de jeunes doctorants à s’aligner sur les nouveaux mandarins, sous peine de ne jamais obtenir de poste. 

  • Cadeau : trois mois d'abonnement gratuit à Chrétiens dans la Cité

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    3 mois gratuits à Chrétiens dans la Cité

    60.00  0.00 

    Description

    Découvrez Chrétiens dans la Cité avec un abonnement gratuit de trois mois.

    Dans une société qui oublie Dieu, les chrétiens sont confrontés aux avancées d’une culture de mort. Avortement, euthanasie, propagande à l’école, attaques contre le mariage et la famille, christianophobie, violence économique, saccage de la nature, mépris des petits et des pauvres…
    Pourtant, les chrétiens ne restent pas inactifs. Ils sont sur tous les fronts… Avec détermination et générosité.

    Mais comment suivre les projets novateurs, les entreprises audacieuses ? Comment s’informer efficacement sur tous ces enjeux décisifs pour l’Église et pour notre monde ?

    C’est pour répondre à ces questions Chrétiens dans la Cité a été lancé en 1996. Cette lettre d’information propose dans chaque numéro :

    L’analyse d’un événement important ;
    Un agenda des principaux rendez-vous ;
    Des nouvelles brèves de tous les fronts ;
    Une fiche présentant un mouvement, un projet ;
    La présentation d’un livre.

    Chrétiens dans la Cité, en quatre pages, vise l’essentiel. Concis, complet, facile à lire, sans bavardages, parce que
    Vous ne pouvez pas tout lire
    mais vous voulez tout savoir…
    …sur les initiatives prises par les chrétiens dans la vie sociale, économique et politique : famille, école, entreprise, institutions…

    Vous êtes submergé d’informations. Internet, télévision, radio… Chrétiens dans la Cité  offre une synthèse et des informations difficiles à trouver ailleurs. Sans commentaires inutiles ou polémiques. Des faits. Seulement des faits. Des informations sûres. De nombreux responsables d’associations, personnalités religieuses, élus politiques, cadres d’entreprise, retraités actifs ou simples fidèles de base, nous disent combien ils apprécient d’avoir accès rapidement aux informations qu’ils recherchent.

    Chrétiens dans la Cité n’est pas l’organe d’une chapelle ou d’une coterie, mais une lettre d’information indépendante. Avec une ambition : favoriser la communication entre chrétiens de diverses sensibilités.

    Les abonnés témoignent

    « Abonné depuis ie premier numéro, je lis toujours votre lettre avec profit. Elle est un élément fondamental d’information pour un responsable d’association. » (R. H., 59)
    « J’apprécie surtout votre ton positif : sans cacher les difficultés auxquelles sont confrontés les catholiques, vous montrez qu’ils sont capables d’agir et de réagir. » (C. S., 92)
    « Je suis très intéressé par les associations que vous présentez. Vous êtes bien les seuls à couvrir tout l’éventail des mouvements existants, qui souvent s’ignorent. » (J.-F. B., 13)
    « Père de famille nombreuse et cadre d’entreprise, j’ai peu de temps libre pour la lecture. En 10 minutes, je sais l’essentiel. Merci ! » (F. R., 69)

    Mgr Dominique Rey, un lecteur assidu

    Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, nous écrit :
    « Chrétiens dans la Cité apporte des informations utiles, souvent peu relayées par les médias français, concernant la vie de l’Église dans la cité, en particulier en ce qui concerne la dimension éthique et sociale. Pour sortir des “prêt-à-penser”, des poncifs et des préjugés, il est nécessaire de disposer de telles informations… Lecteur assidu de Chrétiens dans la Cité, je vous encourage à le faire connaître et je vous prie de croire à mon soutien et à mon souhait, pour qu’il soit promu et connu. »

  • Lettonie : la FAFCE soutient l'amendement de la Constitution en faveur du mariage et de la famille

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    Communiqué de presse 

    Lettonie : la FAFCE soutient l'amendement de la Constitution en faveur du mariage et de la famille

     

    Bruxelles, le 13 janvier 2021

    "Nous soutenons les efforts des législateurs lettons en faveur de la reconnaissance du mariage comme l'union stable d'un homme et d'une femme, à la base de la famille, dans sa loi fondamentale" - ce sont les mots du Président de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE), Vincenzo Bassi, concernant les modifications constitutionnelles soumises dans ce sens à la Saeima (Parlement letton).

    Ce changement serait dans la même ligne que d'autres Constitutions européennes (Bulgarie, Croatie, Hongrie, Pologne et Slovaquie). "Ce type de changements peut être le signe positif de sociétés démocratiques vivantes et matures. Nous espérons réellement que le Parlement letton ira dans cette direction", a déclaré Cornel Barbut, Vice-Président de la FAFCE.

    Le Président d'honneur de la FAFCE, Antoine Renard, a également déclaré : "La reconnaissance de la famille en tant qu'institution de base de la société revient également à reconnaître le rôle crucial qu'un homme et une femme, engagés dans une union stable par le mariage, jouent en étant ouverts à la vie et - en tant que parents - dans l'accueil, la prise en charge et l'éducation de leurs enfants. Leur engagement contribue directement à la croissance économique et sociale et garantit un avenir durable pour l'ensemble de la communauté nationale et humaine".

    Le Président Vincenzo Bassi conclut : "La pandémie actuelle a démontré à tous et de manière claire le rôle génératif de la famille : il s'agit d'un moment favorable pour les législateurs, de tout parti politique, de reconnaître ce simple fait. Il n'est pas question ici d'idéologie. Tous devraient souhaiter ce changement constitutionnel, qui, nous l'espérons, apportera des fruits concrets aux familles lettones grâce à des politiques favorables à la famille".

    Les données publiées le 22 décembre 2020 par le Bureau central de statistiques letton montrent que 21,6 % de la population lettone était menacée de pauvreté en 2019 et que le risque de pauvreté avait augmenté pour les familles avec des enfants. Cette situation ne fera malheureusement que s'empirer après la crise actuelle. L'amendement constitutionnel qui sera discuté par la Saeima souligne également que l'État "fournit une assistance spéciale aux enfants handicapés, aux enfants laissés sans soins parentaux et aux victimes de violence".

    Si la Commission des affaires juridiques décide de poursuivre cette procédure ce jeudi, la proposition devra obtenir une majorité de 2/3 dans les trois lectures pour pouvoir être adoptée.
  • Quand la voiture du Roi se fait caillasser en plein Bruxelles

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    Lu et vu sur le site de la Dernière Heure :

    La voiture du Roi prise pour cible après la manifestation en hommage à Ibrahima (VIDEO)

    - Mis à jour le 

    La manifestation a rapidement dégénéré.

    A 15h, près de 500 personnes se sont rassemblées suite au décès tragique d'Ibrahima, un jeune guinéen de 23 ans. Si la plupart des manifestants ont quitté les lieux vers 17h, une centaine de personnes se sont rapidement désolidarisées du reste des manifestants.

    Le ton est rapidement monté et des chants "police, assassins" ont été repris par les fauteurs de troubles. Des fumigènes ont été allumés et des projectiles ont été lancés.... Y compris en direction de la voiture du Roi, dont le convoi passait là par hasard. Comme on peut le voir dans les vidéos qui circulent, la voiture était coincée par le cordon de police, dans la trajectoire des projectiles lancés vers les forces de l'ordre.

    La voiture a été coincée derrière le cordon de police, donc pas du côté des manifestants, mais bien dans la trajectoire des projectiles qu’ils lançaient vers les forces de l’ordre. Le Roi Philippe était probablement à bord, en route vers le château de Laeken.

  • Que penser de l’avis du pape François sur le vaccin ?

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    D'Arnaud Dumouch sur sa chaîne youtube :

    Virus : Que penser de l’avis du pape François sur le vaccin ? (10 mn) 

    9 décembre 2021 : Le pape François a annoncé samedi qu'il se ferait vacciner "la semaine prochaine", dans un entretien avec la chaîne italienne de télévision Canale 5, estimant que l'opposition au vaccin contre le Covid traduit un "négationnisme suicidaire". 

    « La semaine prochaine, nous commencerons à le faire ici (au Vatican) et j'ai pris rendez-vous. Quand j'étais enfant, je me souviens qu'il y a eu l'épidémie de poliomyélite, à cause de laquelle beaucoup d'enfants sont restés paralysés et on attendait désespérément un vaccin (...) », se remémore le pape argentin.  

    Il parle de ceux qui refusent les vaccins comme ceci : « il y a un négationnisme suicidaire que je ne saurais pas expliquer, mais aujourd'hui il faut se faire vacciner. » 

    Cette vidéo traite de quatre questions : 

    1° Le pape François engage-t-il l’autorité de l’Eglise ?   

    2° Un principe que rappelle le pape en fin d’entretien : « Ecouter les médecins pour les vaccins. Ecouter le pape pour le salut éternel. » Il faut prendre l’avis de plusieurs médecins, les médecins « politiques » comme les médecins « non politiques » qui ne parlent que de science.  

    3° Que penser des vaccins à cellules d'embryon ? Une note existe dans un document publié en 2005 par l’académie pontificale pour la vie, intitulé : « Réflexion morale sur les vaccins préparés à partir de cellules de fœtus humains avortés. » On peut, en effet, accepter de tels vaccins SI et SEULEMENT S’il n’y a pas d’autres vaccins disponibles et si c’est pour éviter une pandémie mondiale.  

    4° Le problème majeur, c’est que l’essai rapide sur les personnes âgées donne l’impression d’un essai clinique à grande échelle.  

  • Projet de loi bioéthique en France : les évêques invitent à quatre vendredis de jeûne et de prière

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    Face à l'horreur bioéthique, l'appel des évêques au jeûne et à la prière

    Communiqué de la Conférence des évêques de France :

    LES ÉVÊQUES DE FRANCE INVITENT À QUATRE VENDREDIS DE JEÛNE ET DE PRIÈRE

    Le projet de loi révisant la loi de bioéthique revient bientôt devant le Sénat, en deuxième lecture. Le Gouvernement voudrait le faire aboutir sans retard. Ce projet de loi entraîne des risques graves pour notre société en bouleversant l’ordre de la filiation humaine, en ouvrant de fait un droit à l’enfant au lieu de défendre les droits de l’enfant, et en organisant sur les embryons humains des recherches qui ne respectent pas leur intégrité et qui n’ont pas pour première visée leur santé, mais plutôt une amélioration des succès de la technique de procréation médicalement assistée. 

    Les évêques de France, réunis en assemblée plénière, ont souhaité appeler tous les catholiques ainsi que les hommes et femmes de bonne volonté à se tourner vers Dieu en priant et en jeûnant pour Lui demander la grâce de nous ouvrir les yeux à tous et d’être ensemble des artisans du respect de tous les êtres humains dès leur conception. N’assistons-nous pas à un aveuglement diffus sur la dignité de tout être humain qui vient gratuitement à l’existence et qui doit être accueilli fraternellement ?

    La Conférence des évêques de France (CEF) publie ce document préparé par son Groupe bioéthique afin d’aider chacun à vivre entre janvier et début février quatre vendredis (15, 22, 29 janvier et 5 février) de jeûne et de prière. Cette démarche spirituelle pourra se vivre chacun chez soi, seul ou en famille, ou, si les normes sanitaires le permettent, en communauté. 

    Avec un cœur paisible mais sans relâche, les catholiques souhaitent aider notre société française à être une société de l’amour et de l’espérance dans la vérité et le respect de la dignité humaine, sans quoi la fraternité prônée dans notre devise républicaine ne serait qu’illusion.

  • Suppression de comptes Twitter et Facebook : les géants du numérique peuvent-ils disposer arbitrairement de la liberté d'expression ?

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    De Vatican News :

    La régulation des GAFAM de nouveau d'actualité

    La supression des comptes Twitter et Facebook de Donald Trump au-delà des nombreuses polémiques engendrées relance le débat sur l'encadrement de la liberté d'expression sur les réseaux sociaux. Quel doit être le statut des géants du numériques? Peuvent-il échapper aux règles d'une liberté d'expression sans garde-fous? Analyse du sociologue des médias, Dominique Wolton.
     
    Entretien réalisé par Olivier Bonnel - Cité du Vatican

    La fermeture des comptes personnels Twitter et Facebook de Donald Trump, suite à l’attaque du Capitole la semaine passée, a provoqué de nombreux débats sur la liberté d’expression. Longtemps accusées de laxisme ou de permissivité, les plateformes sur les réseaux sociaux sont aujourd’hui accusées par les supporteurs du président américain, mais aussi bien au-delà de censure.

    Des patrons de géants de la Tech peuvent-ils décider unilatéralement quels propos ils souhaitent lire ou entendre ? Pourquoi d’autres comptes de dirigeants où des propos excessifs sont parfois tenus sont-ils eux toujours actifs ? Donald Trump n’a pas fait mystère de créer sa propre chaîne de télévision et ses soutiens ont migré en masse vers d’autres réseaux comme Parler, même si ce réseau a également été bloqué pour son refus de modérer les messages. 

    Le statut des réseaux sociaux en question

    Cet épisode relance le débat sur la régulation nécessaire des contenus portés par les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) et donc une volonté politique pour rappeler que la liberté d’expression se doit d’être exprimée dans un cadre. Entreprises privées concentrées dans la Silicon Valley californienne, ces géants n'ont jusqu'ici eu des comptes à rendre qu'à eux eux-mêmes. Par le passé, de nombreux débats ont eu lieu sur cette toute puissance technologique. L'hypocrisie de ces géants du numérique est aussi pointée du doigt: comment le compte du président des États-Unis peut-il être supprimé alors que chaque jour des milliers d'autres comptes relayant des appels à la haine sont encore actifs ? Ceux-ci ne disparaissent qu'après signalement des internautes et le processus est parfois long.

    Ce projet de régulation est pour l'heure porté par l'Union européenne et sera, semble t-il, l'un des grands enjeux des mois à venir. La Comission européenne prépare un texte en ce sens pour contraindre les géants de la Tech à respecter un certain nombre de règles. 

    Quels est l'impact de cette décision de Twitter de couper la parole Donald Trump? Quels sont les questions posées derrière ce coup de force ? L’analyse de Dominique Wolton, spécialiste des médias et Directeur de recherche au CNRS en sciences de la communication.

    Lire aussi la Sélection du Jour : Trump censuré par les GAFAM : deux scenarios pour l'avenir

  • La "logique de Vatican II"

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    Du site de l'Homme Nouveau, dans la rubrique "Au quotidien" :

    Au quotidien n° 127 : dans la logique de Vatican II

    Au quotidien n° 127 : dans la logique de Vatican II

    L’Osservatore romano, en langue française (12 janvier) présente (ci-dessous) le motu proprio Spiritus Domini par lequel François ouvre aux femmes les ministères du lectorat et de l’acolytat. On remarquera que l’argument utilisé consiste à rendre légal ce qui était jusqu’ici interdit sous prétexte que cette interdiction n’était pas respectée. Les croyants fidèles sont donc pris au piège d’un droit évolutif déterminé par ceux qui ne le respectent pas. C’est une constante de l’action révolutionnaire, dans la société civile comme dans l’Eglise, que d’obliger le droit à reconnaître la fraude du droit. Pour sa part, François donne des motifs théologiques. Ces motifs s’appuient clairement sur le Concile Vatican II dont il estime que l’une des conséquences logiques est l’ouverture de ces ministères aux femmes.

    Le Pape François a établi avec le Motu Proprio Spiritus Domini, rendu public lundi 11 janvier 202, l’ouverture aux femmes des ministères du lectorat et de l’acolytat sous une forme stable et institutionnalisée, avec un mandat spécifique. Les femmes qui lisent la Parole de Dieu pendant les célébrations liturgiques ou qui accomplissent un service à l'autel, comme servantes d’autel ou dispensatrices de l'Eucharistie, ne sont bien sûr pas une nouveauté : dans de nombreuses communautés à travers le monde, c’est désormais une pratique autorisée par les évêques. Mais jusqu'à présent, tout cela s'est fait sans véritable mandat institutionnel, par dérogation à ce qui avait été établi par saint Paul VI, qui, en 1972, tout en abolissant les « ordres mineurs », avait décidé de maintenir théoriquement réservé aux hommes l'accès à ces ministères, parce qu'il les considérait comme préparatoires à un éventuel accès aux ordres. Dans le sillage du discernement qui s'est dégagé lors des derniers synodes des évêques, le Pape a voulu rendre officielle et institutionnelle cette présence féminine près de l'autel. Ce Motu Proprio modifie donc le premier paragraphe du canon 203 du Code de droit canonique de 1983. Le Pape établit l’accès des femmes à ces ministères, aussi à travers un acte liturgique qui les institutionnalise. Le Motu Proprio est accompagné d'une lettre adressée au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Luis Ladaria Ferrer, dans laquelle François explique les raisons théologiques de son choix. Le Pape écrit que « dans l'horizon de renouveau tracé par le Concile Vatican II, il y a aujourd'hui un sentiment d'urgence croissant pour redécouvrir la coresponsabilité de tous les baptisés dans l'Eglise, et en particulier la mission des laïcs ». Et citant le Document final du synode pour l'Amazonie, il observe que « pour toute l'Eglise, dans la variété des situations, il est urgent que les ministères soient promus et conférés aux hommes et aux femmes... C'est l'Eglise des baptisés, hommes et femmes, que nous devons consolider en promouvant le ministère et, surtout, la conscience de la dignité du baptême ».

  • 140 personnes ont manifesté mardi soir devant le ministère de la Justice à Bruxelles pour demander une révision de la limitation à 15 personnes dans les églises

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Bruxelles : manifestation pour appeler à revoir la limite des 15 personnes dans les églises

    12 janvier 2021

    Environ 140 personnes ont manifesté mardi soir devant le ministère de la Justice à Bruxelles pour demander une révision de la limitation à 15 personnes dans les églises. Elles appellent à ce que les restrictions puissent être proportionnelles à la taille des édifices religieux.

    Le collectif de jeunes catholiques "Pour la messe libre", à l'initiative de ce rassemblement, avait mis en place un système de numérotation pour respecter la limitation de 100 personnes pour les manifestations. Une fois le seuil atteint, les manifestants surnuméraires ont été envoyés vers l'arrière du bâtiment. Une quarantaine de personnes ont ainsi été redirigées dès leur arrivée.

    Des discours ont été prononcés, entre autres par un avocat, un prêtre, un père de famille et un jeune. Les manifestants ont sonné des cloches pour faire entendre leur voix aux membres du gouvernement fédéral et aux évêques. Ils arboraient également des slogans sur des pancartes et banderoles comme "Le sacré aussi est essentiel", "Pour des messes libres" ou "15 personnes et les autres ?".

    Le collectif estime que cette restriction à 15 personnes pour les messes est inefficace et discriminatoire. "Quand les commerces non essentiels ont pu rouvrir, on leur a donné des mesures proportionnelles à leurs surfaces", relève Thérèse Van Houtte, porte-parole du collectif "Pour la messe libre" pour ce rassemblement. "Les églises sont restées fermées et une pétition a été signée par 13.000 personnes pour demander à parler des lieux de cultes dans les comités de concertation Covid. A la suite de cela, il y a eu une rencontre (le 9 décembre dernier) entre le ministre de la Justice, les représentants des cultes et les évêques et on nous a accordé 15 personnes. On estime que cette mesure est injuste car on a certains édifices qui sont immenses. Le curé de la Basilique de Koekelberg a d'ailleurs fait un recours au Conseil d'Etat pour réclamer des mesures proportionnelles".

    Video de la manifestation : https://www.facebook.com/Vrijheid-voor-de-Mis-Pour-la-messe-libre-106575621315888/

  • Les chrétiens encore plus persécutés et discriminés dans le monde en raison de la pandémie

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Le Covid-19 amplifie la persécution des chrétiens dans le monde

    13/01/21

    Les persécutions et discriminations de chrétiens, qui concernent plus de 340 millions de personnes dans le monde, ont été amplifiées par la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. C'est ce que souligne l’association protestante Portes Ouvertes qui sort ce 13 janvier son Index mondial de persécution des chrétiens. Treize chrétiens sont tués chaque jour dans le monde au nom de leur foi.

    Discriminés et persécutés au nom de leur foi, c’est le quotidien de plus de 340 millions de personne à travers le monde, affirme l’association protestante Portes ouvertes dans son Index mondial annuel de persécution des chrétiens publié ce mercredi 13 janvier 2021. « Cela représente un chrétien sur 6 en Afrique et 2 chrétiens sur 5 en Asie », résume le président de l’association, Patrick Victor tout en rappelant qu’il s’agit « d’un comptage direct et d’estimations prudentes ».

    Dans le détail, le nombre de chrétiens tués en un an est passé de 2.983 à 4.761, soit une augmentation de 60%. En d’autres termes, cela signifie que treize chrétiens ont été tués en moyenne chaque jour au nom de leur foi. Cette forte augmentation s’explique par la montée en puissance des groupes djihadistes en Afrique subsaharienne. Ils ont profité des mesures prises par les gouvernements dans le contexte de la crise sanitaire pour étendre leurs activités et leurs champs d’opérations. Les pays les plus touchés par ce phénomène sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Congo (RDC) et le Mozambique. Le nombre total de chrétiens tués dans ces pays a presque triplé : il est passé de 1.584 à 4.216 en un an.

    La crise engendrée par la pandémie de Covid-19 a largement amplifié le phénomène. De l’Inde au Yémen, jusqu’en Afrique de l’Ouest, de nombreux chrétiens ont été exclus de l’aide humanitaire distribuée par leur gouvernement. En Chine, le coronavirus a généré encore plus de surveillance de la part du régime envers les églises. En Somalie, la milice islamiste Al-Shabaab a diffusé des messages comme quoi le Covid-19 était propagé par « les forces croisées (les chrétiens, ndlr) qui ont envahi le pays ». Dans plusieurs pays du golfe persique, ce sont des infirmières chrétiennes qui ont été assignées à s’occuper, sans masques, de patients atteints du Covid-19, rapporte encore l’ONG Portes ouvertes.

     
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    Portes ouvertes

    Pour la sixième année consécutive, le Nigeria arrive en tête des pays où les chrétiens sont tués pour leur foi. « Il est frappant de constater que le nombre de chrétiens tués a explosé avec la mise en place de mesures de confinement à la fin du mois de mars », reprend Patrick Victor. « Plus des deux tiers des chrétiens tués au Nigeria au cours de l’année étudiée l’ont été pendant les mesures de confinement, d’avril à août 2020 ».

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    Portes ouvertes

    Rayon d’espoir dans ce sombre tableau, le Soudan est descendu du 7e au 13e rang des pays où les chrétiens sont le plus persécutés, sortant ainsi du top 10. En effet, l’islam n’est désormais plus religion d’état et la peine de mort pour apostasie a été abolie. « Ce sont des signaux positifs mais il faudra du temps pour que les chrétiens soit considérés comme des citoyens normaux », reprend l’association. « N’oublions pas que pendant plus de 30 ans le pays a été régi par la charia ».

  • Pékin : 155 lieux de culte seront fermés

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Les autorités municipales de Pékin annoncent la fermeture de 155 lieux de culte

    12/01/2021

    Le 8 janvier au Bureau d’information de la municipalité de Pékin, les autorités municipales de la capitale ont annoncé la décision de fermer les 155 lieux de culte à Pékin, dans le but d’éviter la propagation de la pandémie. La nouvelle décision semble avoir été provoquée par une nouvelle vague de plus de 300 cas rapportés dans la province du Hebei, et notamment à Shijiazhuang, capitale de la province. Certaines publications anonymes sur les réseaux sociaux ont accusé les catholiques de répandre le virus. Dans un communiqué, l’Association patriotique des catholiques chinois de Shijiazhuang a dénoncé ces affirmations.

    Les autorités municipales de Pékin ont décidé de fermer les 155 lieux de culte de la capitale chinoise afin d’éviter la propagation de la pandémie du Covid-19. La décision a été annoncée lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi 8 janvier au Bureau d’information de la municipalité de Pékin (Beijing Municipality’s Information Office). Les responsables du Bureau d’information, aux côtés du Bureau pour les Affaires religieuses et ethniques et du Front uni local, ont décidé que « dorénavant, tous les 155 lieux de culte de la ville seront fermés au monde extérieur et toutes les activités religieuses collectives seront suspendues ». Curieusement, le Bureau d’information a pourtant reconnu que « pour l’instant, il n’y a pas eu de nouvelles infections au coronavirus ou de suspicions de nouveaux cas parmi les 155 centres religieux de notre ville, et le but ‘zéro contagion’ a été atteint ». Les églises et les temples, tout comme les particuliers chinois, ont été sujets à un confinement radical depuis janvier 2020.

    Ce n’est qu’en juillet dernier que les lieux de culte ont pu rouvrir, alors que les centres commerciaux, les boutiques, les marchés et les cinémas étaient déjà à nouveau ouverts depuis un moment. Et les lieux de culte ont pu rouvrir mais dans des conditions drastiques – nombre de paroissiens limités durant les célébrations publiques, avec le respect des distanciations physiques, des célébrations plus courtes, des prises de température à l’entrée des églises, etc. – afin d’éviter les risques d’infection. Le Bureau d’information de la municipalité de Pékin a également reconnu que « durant les fêtes religieuses importantes, comme la naissance du Bouddha, l’Eid-al-Fitr, Noël ou autres, les activités religieuses sont restées stables et ordonnées dans les divers lieux de culte ». D’autant plus que face aux conditions sanitaires drastiques et aux visites constantes de la police, beaucoup de prêtres ont choisi de garder les églises fermées, en choisissant de poursuivre les activités paroissiales en ligne. La nouvelle décision des autorités pékinoises semble avoir été provoquée par une nouvelle vague de plus de 300 cas de Covid-19, rapportée la semaine dernière dans la province de Hebei, et notamment à Shijiazhuang, capitale de la province.

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