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Actualité - Page 997

  • Désacralisations à Bruxelles : comment l'archevêché conçoit l'avenir

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    Lu sur le site de RTL.be

    Pourquoi désacraliser des lieux de culte? Voici la vision d'avenir de l’Archevêché de Malines-Bruxelles

    L'Eglise catholique se penche actuellement sur l'avenir de ses lieux de culte. Ces endroits sont parfois trop nombreux et coûtent cher à entretenir. C'est le cas notamment à Bruxelles, où elle envisage donc d'en "désacraliser" plusieurs. L'idée est de permettre leur transformation en école, en logement, et pourquoi pas, de les céder à d'autres cultes, comme s'en sont rendus compte Justine Sow et Xavier Gérard pour le RTL info 13h.

    Une Eglise bientôt transformée en logements, une autre en école catholique. Voilà quelques projets soutenus par l'Archevêché de Malines-Bruxelles. Plusieurs décrets de désacralisation ont été signés. Dans la capitale, l'Eglise veut s'adapter à la réalité moderne et urbaine.

    "Ce qui a été conçu et pensé il y a 100 ans ou il y a 200 ans ne se pense plus aujourd'hui de la même façon. Nous avons à Bruxelles une église tous les 1300 mètres, c'est beaucoup et dans certains endroits c'est peut-être un peu trop", estime Jean Kockerols, évêque auxiliaire de l’Archevêché de Malines-Bruxelles.

    L'Archevêché publie donc une liste de 20 Eglises dont l'affectation principale sera bientôt changée. Il y a la possibilité d'affecter un lieu à une communauté catholique d'origine étrangère. "C'est le cas de Notre-Dame de la Chapelle mise à la disposition d'une paroisse polonaise", indique Mgr Kockerols.    

    Un lieu de culte peut aussi se voir confier à une communauté chrétienne non-catholique. C'est le cas de l'église Saint-Paul à Uccle (Stalle) "dont l'affectation est partagée avec une paroisse orthodoxe roumaine".

    Un usage "pas inconvenant"

    Lorsque cela ne s'applique pas, la désacralisation intervient. "Mais quand rien de tout cela ne peut être mis en œuvre, il reste la solution de la désacralisation du lieu de culte, un acte juridique par lequel le lieu ne sert plus au culte mais désormais à un usage profane qui ne s'avère pas inconvenant... Pas question d'un dancing, par exemple", note encore Mgr Kockerols. "Nos priorités à cet égard vont au logement/habitat ainsi qu'à l'enseignement. Saint-Vincent de Paul à Anderlecht a été cédée pour l'installation d'une école."              

    À Watermael Boistfort, les 8.000 mètres carrés de l'Eglise Saint-Hubert devraient être reconvertis en appartements, tout en maintenant un lieu de culte à l'intérieur. 

    Conserver un usage religieux "tant que possible"

    Mais cette idée inquiète certains chrétiens, particulièrement attaché à leur église de quartier. "C'est un plan qui centralise les églises en quelques lieux, qui réduisent l'offre et les services et qui réduira tôt ou tard, et même très vite, la pratique catholique chrétienne à Bruxelles", explique pour sa part Véronique Hargot, membre du collectif inter-paroissial.

    L'Archevêché insiste: les désacralisations restent exceptionnelles. Dans la plupart des cas, l'Eglise conservera son rôle, mais pourrait être utilisée par d'autres communautés chrétiennes. "Dans toute la mesure du possible, nous essayons de conserver un usage religieux à ce bâtiment qui a été pensé pour cela", ajoute  l'évêque.

    La Région bruxelloise compte près de 110 paroisses. Un cinquième de ces clochers devraient donc recevoir une nouvelle affectation dans les prochaines années.

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    Communiqué du Collectif Inter-Paroissial

    Moins de paroisses, moins de fidèles  

    1. Supprimer le concept de paroisse et le nombre d’églises paroissiales ( 20 sur la liste de la note politique de l’archevêché + celles qui seront fermées dans un avenir proche) sur le plan pastoral porte atteinte à l’affection (et la fréquentation) qu’ont de milliers de Bruxellois pour leurs églises paroissiales. Moins de paroisses c’est à coup sûr, moins de fidèles. D’autre part, nous avons de sérieuses raisons de craindre que la suppression juridique des paroisses entraînera inévitablement la réduction du nombre de ministres du culte catholique rémunérés par l’Etat, des fabriques d’église et de l’intervention financière éventuelle des communes ainsi que la suppression du bénévolat dans nos paroisses. La lettre pastorale de nos évêques relève la vitalité de l’Eglise catholique à Bruxelles et sa croissance. Pourquoi réduire dès lors les lieux de vie paroissiale ? Celles-ci connaissent une hausse de leur fréquentation : plus de 140.000 pratiquants catholiques, en plus des nombreux visiteurs, priants isolés, touristes, visiteurs en quête de sens ou « sympathisants » occasionnels à l’occasion de mariages et de funérailles notamment.  Cela mérite un franc soutien de la part de nos autorités politiques mais aussi de nos autorités religieuses.

    2. Nos évêques nous invitent à être « en phase » avec notre temps : or ce temps est celui du « retour du religieux », des carences identitaires, du besoin de racines, de sens, mais aussi, celui des « villes en transition » avec leur retour aux liens et services de proximité et de voisinage, à la vie de quartier, leur culture locale, etc. :  pourquoi alors travailler à créer des entités pastorales de plus en plus grandes, anonymes et surdimensionnées ? Mgr Kockerols cite le Pape François qui « aime rapprocher deux réalités : miséricorde et proximité ». Mais alors pourquoi éloigner les églises des fidèles, sachant que les plus pauvres et les moins mobiles seront les premiers pénalisés ? Au nom de quelle miséricorde ?

    3. Le motif pour lequel nos évêques disent avoir engagé les paroisses à se regrouper en Unités Pastorales est qu’aujourd’hui, elles ne peuvent plus « offrir tout ce qui est nécessaire pour la vie chrétienne et une communauté chrétienne ». Pourquoi ne pas opter pour des solidarités inter-paroissiales souples et libres au sein des unités pastorales ou au-delà, pour suppléer d’éventuelles carences, plutôt que de supprimer les paroisses apparemment ou temporairement plus faibles ?

    4. Nous nous réjouissons de constater qu’un nombre croissant de nos églises paroissiales sont partagées avec d’autres communautés chrétiennes, y compris non catholiques. Ceci dit, pourquoi changer leur « affectation principale catholique », d’autant plus que les mouvements démographiques, sociologiques et urbanistiques de notre ville en modifie constamment le contexte pastoral ? Nous plaidons donc avec force pour qu’aucune décision irréversible ne soit prise quant à la réaffectation de nos églises.

  • Le cercle interfacultaire de l'Union des étudiants catholiques de Liège lance un nouveau cycle de conférences à l'Ulg

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    A l’Université de Liège le 17 janvier 2017 à 18h00:

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    Monseigneur Delville inaugurera le cycle annuel des conférences de l’Union des Étudiants catholiques,  consacré en 2017 à «  L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain » 

    Le Groupe éthique sociale et l’Union des étudiants catholique de Liège organisent, avec le concours du Forum de conférences « Calpurnia », leur cycle de conférences pour l’année 2017 à l’Université de Liège sur le thème « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain ».  

    Ce cycle propose quatre rencontres pour réfléchir sur des enjeux majeurs de la crise actuelle de l’Europe exposés par des conférenciers issus de différents horizons de la société.

    Une approche historique à partir des invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain et une interprétation du passage de la République romaine à l’Empire romain permettront de réfléchir sur la manière d’envisager l’avenir possible de l’Union Européenne confrontée à l’immigration et à la conservation d’une identité  compatible avec la multiculturalité.

    Les défis socio-économiques auxquels l’Europe est confrontée et les conditions à remplir pour y faire face seront abordés en conclusion par Pierre Defraigne, Directeur général hre à la Commission européenne et actuel Directeur exécutif du Centre Madariaga, qui est une fondation du Collège de l’Europe,

    La rencontre inaugurale aura pour thème : « le christianisme médiéval, creuset de l’Europe ». Elle sera animée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège mais aussi Professeur honoraire d’histoire du christianisme à l’Université catholique de Louvain (U.C.L.) sous la forme d’un lunch-débat organisé  le mardi 17 janvier 2017 à 18h00, à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l'Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 15 € (à régler sur place) – 5 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (12 janvier 2017)

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    Plus de renseignements et  s’inscrire en ligne ici : http://www.ethiquesociale.org/

    JPSC

  • Au Texas, les foetus avortés ne pourront plus être traités comme de simples déchets biomédicaux

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    Lu ICI :

    Le Texas s'apprête à rendre obligatoire les rites funéraires pour les foetus avortés

    Le Texas s'apprête à adopter une nouvelle législation qui forcerait la crémation ou l'incinération des foetus après une fausse couche ou un avortement. (...)

    À l'heure actuelle, au Texas comme au Québec (et ailleurs), les embryons et les foetus sont incinérés avec les déchets biomédicaux. Une pratique à laquelle s'oppose le gouverneur républicain du Texas, Greg Abbott. «J'estime qu'il est impératif d'établir des standards plus élevés pour démontrer que nous respectons la sainteté de la vie humaine», a écrit le gouverneur dans un courriel envoyé à ses donateurs politiques en juillet dernier.

    La législation doit entrer en vigueur le 19 décembre (...).

    Beaucoup d'incertitude entoure la question des coûts associés aux rites funéraires pour les foetus et les embryons. Si le ministère texan de la Santé affirme que les nouvelles procédures n'entraîneront pas de frais d'opérations supplémentaires, plusieurs craignent de voir la facture médicale des patientes augmenter après une fausse couche ou un avortement.

    Au Québec, le gouvernement libéral de Jean Charest a déjà songé à mettre en place une législation similaire pour qu'on cesse de considérer les foetus et les embryons de moins de 500 grammes comme des déchets biomédicaux. L'intention était d'ouvrir la porte à une reconnaissance légale du deuil périnatal. (...)

    Même sans l'absence d'une législation, il est déjà possible pour les familles qui le souhaitent de réclamer le corps et d'organiser leurs propres rites funéraires. Comme le rapportait La Presse l'an dernier, de nombreux hôpitaux de la province ont des ententes avec des maisons funéraires, qui prennent en charge le foetus ou l'embryon sans frais. Ceux-ci sont ensuite incinérés et – dans certains cas – leurs cendres peuvent même être inhumées.

    Pour certaines femmes, la cérémonie funéraire est une étape importante du deuil périnatal. Au Texas, pendant les consultations publiques sur la loi proposée, une femme a raconté comment l'enterrement de son foetus l'avait aidée à traverser une fausse couche. (...)

  • Vingt-trois martyrs reconnus et de nouvelles béatifications en vue

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    "Recevant en audience, jeudi 1er décembre, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation des causes des saints, le pape François l’a autorisé à publier les décrets reconnaissant le martyre de vingt-trois serviteurs et de Dieu et le miracle attribué à l’intercession d’un quatrième, ouvrant ainsi la voie à leur prochaine béatification.

    Le pape a ainsi autorisé la Congrégation des causes des saints à reconnaître le martyre de :

    • Mgr Teofilius Matulionis (1873-1962), archevêque-évêque de Kaišiadorys (Lituanie), mort après 26 ans de goulag soviétique ;
    • le P. Vincente Queralt Lloret (1894-1936), prêtre lazariste espagnol, et ses 20 compagnons (dont 6 autres prêtres lazaristes, 5 prêtres diocésains, deux religieuses Filles de la Charité et 7 laïcs vincentiens), tués pendant la Guerre civile espagnole entre 1936 et 1937 ;
    • le P. Stanley Francis Rother (1935-1981), prêtre du diocèse de Tulsa (Oklahoma, États-Unis), assassiné au Guatemala par un escadron de la mort. Il devient ainsi le tout premier martyr des États-Unis.

    Le pape François a aussi reconnu un miracle attribué à l’intercession du P. Giovanni Schiavo (1903-1967), prêtre italien de la Congrégation de Saint-Joseph, missionnaire au Brésil.

    Huit « vénérables »

    Enfin, le pape a autorisé la Congrégation des causes des saints à reconnaître les vertus héroïques de huit serviteurs de Dieu, qui ne pourront être béatifiés qu’après la reconnaissance d’un miracle attribué à leur intercession :

    • le cardinal Guglielmo Massaia (1809-1899), capucin italien, ancien missionnaire en Ethiopie ;
    • le P. Nunzio Russo (1841-1906), prêtre du diocèse de Palerme (Italie), fondateur de la congrégation des Filles de la Croix ;
    • le P. José Bau Burguet (1867-1932), prêtre du diocèse de Valence (Espagne) ;
    • le P. Mario Ciceri (1900-1945), prêtre du diocèse de Milan (Italie) ;
    • Sœur Suzanne Aubert (1835-1926), religieuse française originaire de Saint-Symphorien-de-Lay (Loire) et missionnaire en Nouvelle-Zélande, fondatrice des Filles de Notre-Dame de la Compassion ;
    • Sœur Luz Casanova (1873-1949), religieuse espagnole, fondatrice des Dames apostoliques du Sacré-Cœur ;
    • Sœur Catherine-Aurélie Caouette (1833-1905), religieuse mystique canadienne, fondatrice des Sœurs adoratrices du Précieux Sang de l’Union de Saint-Hyacinthe ;
    • Sœur Leonia Nastał (1903-1940), religieuse polonaise des Petites servantes de la Bienheureuse Vierge Marie Immaculée."

    Source

  • En janvier 2017, à Bruxelles, Liège et Mons : Fonder la biopolitique - formation bioéthique Université de la Vie

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    Voir le site et s'inscrire : http://www.universitedelavie.fr/

  • Liège: le premier dimanche du mois à l'église du Saint-Sacrement

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    Voici le temps liturgique de l’Avent. Que célèbre-t-on sous ce vocable ?  « Adventus », en latin, signifie avènement. En l’occurrence celui du Roi des Cieux. Il est venu : une incarnation dans l’humilité de la crèche. Il vient toujours vers nous : dans le mystère de l’eucharistie. Il reviendra dans la gloire à la fin des temps : car la figure de ce monde transitoire passera. Les chrétiens, depuis l’origine de l’Eglise, ont cette formule de prière : « Marana Tha », Veni, Domine Jesu.

    Une messe dominicale en chant grégorien, avec le concours de l’organiste Patrick Wilwerth et d’un duo de violons assuré par deux membres de l’Ensemble Darius : Anne-Sylvie Primo et Frédéric Vandendunghen. Eglise du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, dimanche 4 décembre 2016, 10h00.

    Plus de renseignements : 04.344.10.89

    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_2.0.jpg

    Introït du 2e dimanche de l’Avent :

    Populus Sion, ecce Dominus veniet ad salvandas gentes: et auditam faciet Dominus gloriam vocis suae, in laetitia cordis vestri.

    Qui regis Israel, intende: qui deducis velut ovem Ioseph

    Peuple de Sion, voici que le Seigneur va venir pour sauver les nations. Le Seigneur fera entendre sa voix éclatante pour la joie de ton cœur.

    Ecoute, Toi qui règnes sur Israël et conduis Joseph comme une brebis.

     

    JPSC

  • Amoris Laetitia : le cardinal Müller appelle à l’apaisement et réaffirme la doctrine de l’Eglise

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    Lu sur le site de notre confrère « diakonos.be » :

    Le Cardinal Gerhard Luwig Müller est la plus haute autorité doctrinale de l'Eglise catholique après le pape. Il vient de déclarer que, jusqu'à nouvel ordre, la Congrégation ne répondra pas aux quatre cardinaux qui ont formulés leurs doutes (dubia) concernant Amoris Laetitia.

    Le Préfet pour la Congrégation de la Doctrine de la Foi a expliqué dans un entretien accordé à Kathpress ce jeudi que sa congrégation "parle et agit" avec l'autorité du Pape et ne peut pas prendre parti dans "un différend d'opinion".

    Le Préfet soulève le danger d'une "polarisation" entre deux camps au sein de l'Eglise. le Cardinal Müller a expliqué que la lettre contenant les cinq dubia avait été adressée directement au Pape - avant d'être rendue publique - et que le Pape pouvait encore mandater sa Congrégation pour résoudre ces tensions. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi est en effet la plus haute autorité pour tout ce qui concerne la foi dans l'Eglise Catholique.

    "Pour le moment, il est important que chacun de nous garde son sang-froid et ne se laisse pas embarquer dans des polémiques ou pire, en créer" a-t-il déclaré. Le Cardinal a refusé de commenter les passages d'Amoris Laetitia à l'origine de la polémique mais il a affirmé qu'on ne pouvait pas en faire une interprétation contraire aux enseignements des précédents papes ou de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    Concernant la Communion pour les catholiques divorcés et "remariés", il a cité une lettre de la CDF datant de 1994 dans laquelle ils répondaient aux évêques allemands sur ce même sujet. Dans cette réponse, le Cardinal Josef Ratzinger avait interdit aux évêques de donner la communion aux couples en question.

    L'indissolubilité du mariage doit être "le fondement inébranlable de tout enseignement et de tout accompagnement pastoral" a ajouté le Cardinal Müller.

    Quand le journaliste lui a demandé si deux camps étaient en train de s'affronter derrière les murs du Vatican, le Cardinal Müller a répondu par la négative. Il n'y a pas "de lutte de pouvoir derrière les 'hautes murailles' du Vatican, entre les réformateurs et ceux qui souhaitent tirer sur le frein." Ces rumeurs montrent combien "certaines façons de penser et la perception de catégories de pouvoir est en train de mal tourner."

    Sources: Lifesitenews, Kathnet

    Ref. AMORIS LAETITIA: LE CARDINAL MÜLLER APPELLE À L'APAISEMENT ET RÉAFFIRME LA DOCTRINE DE L'ÉGLISE

    JPSC

  • Chine : le régime impose la présence d'un évêque "officiel" et illégitime lors d'une consécration épiscopale

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    Lu sur le site des Missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) où l'on découvre la façon dont le régime communiste de Chine Populaire entend se comporter dans ses rapports avec l'Eglise catholique, laquelle ne devrait pouvoir s'en accommoder sous peine de trahir tous ceux qui ont souffert le martyre par fidélité à Rome :

    Comme à Chengdu, à Xichang, les autorités imposent la présence d’un évêque « officiel » illégitime lors d’une ordination épiscopale

    Ce 2 décembre, Mgr John Lei Jiapei a été ordonné évêque du diocèse de Xichang, dans le Sichuan. Cette ordination ne revêtirait pas de caractère notable si elle n’avait été marquée, comme celle qui s’est déroulée à Chengdu le 30 novembre, par la présence autour de l’autel d’un évêque illégitime (i.e. en-dehors de la communion ecclésiale), en la personne de Mgr Lei Shiyin.

    Diocèse isolé du sud de la province du Sichuan, Xichang ne compte guère que onze prêtres, une dizaine de religieuses et quelque 25 000 fidèles, principalement issus de la minorité ethnique des Yi. Situé sur un territoire autrefois confié aux Missions Etrangères de Paris, il était sans évêque depuis 1999. Selon les informations disponibles, ce n’est qu’au début de ce mois que les négociations qui existent entre Rome et Pékin ont permis la nomination de Mgr Lei Jiapei. Ce dernier était, de manière évidente, le « candidat » des autorités chinoises, même s’il était, semble-t-il, peu apprécié localement. Né en 1970, ordonné prêtre en 1995, Mgr Lei Jiapei avait été « élu » par le presbyterium de Xichang en 2010. En 2011, il était apparu sur une vidéo, revêtu de ses vêtements sacerdotaux, entonnant des chants communistes lors d’une cérémonie officielle du gouvernement – une attitude qui avait été négativement commentée par les catholiques chinois.

    Une présence « ordonnée en haut lieu »

    Dans la modeste cathédrale Sanyajie à Xichang, Mgr Lei Jiapei a été ordonné par trois évêques qui sont en communion avec Rome. Président de l’Association patriotique des catholiques chinois, Mgr Fang Xingyao, évêque « officiel » de Linyi, présidait la cérémonie ; il était assisté par deux autres évêques, Mgr Xiao Zejiang, de Guiyang, et Mgr He Zeqing, de Wanxian (Wanzhou). Quatre autres évêques, appartenant à des diocèses du Sichuan, étaient également présents autour de l’autel, mais ils n’ont pas pris part à l’ordination elle-même du nouvel évêque ; parmi les quatre figuraient Mgr Tang Yuange, ordonné deux jours plus tôt à Chengdu, et Mgr Lei Shiyin, évêque illégitime de Leshan.

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  • France : l'aveuglement idéologique de François Hollande dénoncé par la Manif pour Tous

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    Communiqué de Presse de la Manif pour Tous (2 décembre)

    Avec le renoncement de François Hollande,

    « ça va mieux », enfin !

    L’enfant et la famille, premières victimes

    d’un quinquennat de divisions, déconnecté du réel

    Hautement symboliques de son quinquennat, les affirmations de François Hollande lors de son allocution télévisée d’hier soir, témoignent une nouvelle fois de sa déconnexion de la réalité.

    En rappelant que « le mariage a été ouvert à tous les couples », le Président de la République omet à nouveau, comme il l’a toujours fait, que l’adoption a été également ouverte à deux hommes ou deux femmes, privant une nouvelle fois de père ou de mère des enfants déjà orphelins. François Hollande sait pertinemment que 79% des Français considèrent que « l’Etat doit garantir à l’enfant orphelin d’être adopté par un père et une mère »[1] : il n’assume pas le bilan de la loi Taubira !

    En considérant que « l’égalité entre les femmes et les hommes a été renforcée », François Hollande souligne lui-même que l’enfant est le grand oublié de son quinquennat et de l’ensemble des mesures prises contre la famille. De même, si « la lutte contre les discriminations, celles qui blessent, a été renforcée », d’après lui, que fait-il de ces enfants dont le droit « dans la mesure du possible, de connaître ses parents et d’être élevé par eux » a été bafouée.

    En outre, la tolérance de François Hollande, vis-à-vis de la pratique des mères porteuses, est sans précédent : alors qu’il assurait, par la bouche de son Premier Ministre, être opposé à la GPA, il n’a pas eu le courage d’agir : en laissant passer la circulaire Taubira de janvier 2013 et en refusant à deux reprises de faire appel de la condamnation de la France par le CEDH sur la question de la GPA, François Hollande a facilité le recours à des mères porteuses à l’étranger, c’est-à-dire l’exploitation des femmes.

    François Hollande et la gauche qu’il représente – qui n’est pas fidèle à la pensée de gauche historiquement soucieuse des plus faibles – ont créé une nouvelle inégalité : celle qui existe désormais entre des enfants qui ont un père et une mère et des enfants sciemment privés de père ou de mère.

    Le futur ex-Président de la République – dont l’immense majorité des Français attend le départ avec impatience – a déclaré qu’il avait voulu « éviter les divisions, les surenchères, les stigmatisations, et donc les amalgames ».

    Son mandat est en réalité marqué par le clivage, la fracture. Il a suscité des divisions profondes, les plus graves concernant les enjeux humains et donc majeurs : l’enfant, la famille, l’éducation.

    Quant aux amalgames, François Hollande « oublie » que certains de ses ministres, parlementaires et proches se sont fait une spécialité des « petites phrases », des insultes, des attaques, des caricatures réitérés d’une large partie des Français opposés à leurs projets de déconstruction.

    Evitant tout débat de fond parce qu’incapables de justifier et d’assumer leurs positions idéologues, l’entourage de François Hollande n’a fait que lancer des anathèmes à ces Français généreux mobilisés pour défendre les droits de l’enfant.

    Le Président de la République se vantait hier soir de sa « sincérité » et de son « humilité ». Etrange manière d’exercer ces qualités en vérité !

    Non content d’avoir piétiné les droits de l’enfant, avec la loi Taubira, et d’avoir méprisé les 700.000 signatures réunies en 3 semaines pour en appeler au CESE, le Président de la République et ses gouvernements successifs ont démoli systématiquement les principes fondateurs de la politique familiale française :

    • Fin de l’universalité des allocations familiales, c’est-à-dire fin du principe de solidarité entre les familles et l’ensemble de la société, fin de la solidarité horizontale entre foyers avec enfants et foyers sans enfants, transformation de la politique familiale en politique sociale ;
    • Double abaissement du plafond du quotient familial. Aujourd’hui, à niveau de vie égal, les familles sont imposées plus que les autres, d’environ 30% ;
    • Réduction d’une année du congé parental pour 96% des couples, résultat de conditions imposées et inapplicables pour bénéficier d’un congé plein ;
    • Plafonnement et imposition de la majoration de pension pour avoir élevé 3 enfants ou plus alors que les couples concernés n’ont pu préparer leur retraite comme les foyers sans enfant et que les cotisations versées par leurs descendants bénéficient à tous ;
    • Hausse des tarifs de cantine pour les familles nombreuses ;
    • Baisse des allocations logement, 650.000 familles concernées…

    Comme en atteste la baisse brutale de l’indice de fécondité français (20.000 naissances en moins en 2015 !), l’enfant et la famille, et en particulier la famille nombreuse, sont les premières victimes de l’aveuglement idéologique de François Hollande.

    La France payera longtemps la facture de la politique anti-famille de ce quinquennat : 10 points de taux de natalité en moins, c’est à long terme 10% de cotisations en moins pour financer les retraites à venir, sans compter les générations suivantes qui ne verront pas le jour !

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    [1] Sondage Opinion Way, 14 octobre 2016

  • Bruxelles, 3, 10 et 17 décembre : trois concerts de Noël avec Melting Vox

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    Venez fêter Noël en musique avec nous!
    Trois concerts en région Bruxelles capitale:
    Le 3 décembre à Woluwé-St-Pierre, le 10 décembre à Bruxelles et le 17 décembre à Auderghem.
    Au plaisir de vous y retrouver!

     

    Le samedi 3 décembre 2016 à 20h00, concert en l’Église Notre Dame de Stockel.

    Adresse du jour: 23 Rue Vandermaelen, 1150 Woluwé-St-Pierre.
    Entrée: 12€/8€  – 10/6€ en prévente (réduit - de 15ans, gratuit - de 7ans)
    Réservations: BE61 0016 7515 2917 (votre nom + nb de places)
    Renseignements: 0485/665.660 ou meltingvox@telenet.be  

    Le samedi 10 décembre 2016 à 20h00, concert en l’Église Saint-Roch.

    Adresse du jour: 60 Chaussée d'Anvers à 1000 Bruxelles.
    Entrée: libre
    Renseignements: 0485/665.660 ou meltingvox@telenet.be

    Le samedi 17 décembre 2016 à 20h00, concert en l’Église Sainte-Anne.

    Adresse du jour: Chaussée de Tervuren 189, 1160 Auderghem
    Entrée: 12€/8€  – 10/6€ en prévente (réduit - de 15ans, gratuit - de 7ans)
    Réservations: BE61 0016 7515 2917 (votre nom + nb de places)
    Renseignements: 0485/665.660 ou meltingvox@telenet.be


    Le répertoire de Melting Vox est particulier: il interprète exclusivement des œuvres composées aux XXe et XXIe siècles. Leurs compositeurs sont donc en grande majorité toujours en vie. Ils sont également, et pour la plupart, inconnus du grand public. Comme celui-ci associe souvent musiques des XXe et XXIe siècles et musique dite "contemporaine", le public aborde parfois ce répertoire avec une certaine méfiance. Quel bonheur alors quand Melting Vox lui fait découvrir des œuvres de grande beauté écrites par des jeunes compositeurs travaillant dans la lignée de leurs illustres prédécesseurs. Non seulement ils perpétuent  leur travail d'harmonisation et de mélodies, mais ils le développent encore, à un point tel, que chaque œuvre révèle des richesses et des émotions inattendues.

    Commandez notre nouveau CD!

  • L'avortement érigé en dogme

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    De Grégor Puppinck sur aleteia.org :

    Pourquoi l’avortement est-il devenu un « dogme » ?

    Que s’est-il passé pour que l’avortement, de toléré au nom du moindre mal, devienne en France un fondement essentiel du progrès social ? Nulle révolution, mais la poursuite du même mouvement de fond qui avait déjà permis la loi Veil : l’érosion progressive de la conscience de la valeur de la vie prénatale et l’affirmation corrélative de celle de la volonté individuelle. Mais ce double mouvement n’en est qu’un : la domination croissante de la volonté sur l’être dans une culture perdant son intelligence métaphysique, c’est-à-dire la compréhension de l’identité et de la valeur de l’être en soi. Ainsi, le renversement de perspective survenu entre 1974 et 2014 n’est qu’apparent : il résulte d’un abandon des reliquats de métaphysique qui revêtaient encore la vie humaine prénatale d’une certaine dignité.

    Selon le point de vue matérialiste, dépourvu de métaphysique, les vies humaines au stade prénatal ne valent rien en elles-mêmes : elles sont des agrégats de matière à un stade encore précoce d’un processus d’individualisation progressive qui se poursuit encore longtemps après la naissance. Déjà pour Cabanis, le médecin et philosophe des Lumières, « le fœtus n’est pour ainsi dire qu’un mucus organisé ». Encore dépourvues de conscience et de volonté propres, ces vies humaines n’ont de valeur que dans et par la volonté des adultes qui en ont la responsabilité. Leur vie vaudra à la mesure du projet que l’adulte est capable de former à leur égard, puis à mesure de leur niveau de conscience, c’est-à-dire d’autonomie.

     

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