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Actualité - Page 995

  • Quand François se fait l'apôtre de la non-violence

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    De Radio Vatican :

    Substituer à la violence « par morceaux » qui déchire le monde contemporain, une non-violence créative qui devienne un « style de vie » : c’est ce que propose le Pape François dans son message pour la 50e Journée mondiale de la Paix, célébrée le 1er janvier 2017. Ce message a été rendu public ce lundi 12 décembre 2016 en salle de presse du Saint-Siège.

    Pour le Pape, la construction d’un monde plus juste et plus humain passe en effet par la promotion de la non-violence, à tous les niveaux de la société : celui des individus, des familles, et des responsables politiques. Cette « éthique de fraternité et de coexistence pacifique », fondée sur le dialogue sincère et le respect mutuel, doit en outre être valorisée comme « instrument » au service de la diplomatie et de la résolution des conflits, insiste François, qui réaffirme dans ce message l’engagement de l’Église dans ce domaine.

    Message pour la 50è Journée Mondiale de la Paix. Texte intégral

    La non-violence : le style de la politique pour la paix

    1.      Au début de cette nouvelle année, je présente mes vœux sincères de paix aux peuples et aux nations du monde, aux Chefs d’État et de Gouvernement, ainsi qu’aux responsables des communautés religieuses et des diverses expressions de la société civile. Je souhaite la paix à chaque homme, à chaque femme ainsi qu’à chaque enfant et je prie pour que l’image et la ressemblance de Dieu dans chaque personne nous permettent de nous reconnaître mutuellement comme des dons sacrés dotés d’une immense dignité. Surtout dans les situations de conflit, respectons cette « dignité la plus profonde »  et faisons de la non-violence active notre style de vie.

    Voilà le Message pour la 50ème Journée Mondiale de la Paix. Dans le premier, le bienheureux Pape Paul VI s’est adressé à tous les peuples, non seulement aux catholiques, par des paroles sans équivoque : « Finalement [a] émergé d'une manière très claire le fait que la paix était l'unique et vraie ligne du progrès humain (et non les tensions des nationalismes ambitieux, non les conquêtes violentes, non les répressions créatrices d'un faux ordre civil) ». Il mettait en garde contre le « péril de croire que les controverses internationales ne peuvent se résoudre par les voies de la raison, à savoir par des pourparlers fondés sur le droit, la justice et l'équité, mais seulement au moyen des forces qui sèment la terreur et le meurtre ». Au contraire, en citant Pacem in terris de son prédécesseur saint Jean XXIII, il exaltait « le sens et l'amour de la paix, fondée sur la vérité, sur la justice, sur la liberté, sur l'amour ».  L’actualité de ces paroles, qui aujourd’hui ne sont pas moins importantes et pressantes qu’il y a cinquante ans, est frappante.

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  • Le collectif interparoissial débat de la fermeture d’églises sur RTL avec Tommy Scholtes

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    Le collectif interparoissial débat de la fermeture d’églises sur RTL avec Tommy Scholtes

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    Dans l’émission Pour ou Contre de RTL télévision ce lundi 12 décembre 2016, Marguerite Rey – le Hodey – pour le collectif interparoissial –

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    était face à Tommy Scholtes, responsable Presse et Communication des Evêques de Belgique.

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    Enfin grâce à RTL un échange s’ouvre entre les évêques et les fidèles à propos de ce projet non concerté de fermeture de plus en plus d’églises.

    Marguerite Rey a parlé entre autres des statistiques effectives de personnes fréquentant les églises. Elles ne sont pas prises en considération par l’évêché.

    Deux symposiums organisés par des laïcs  ont abordé le sujet de l’avenir des églises. Ces symposiums ont leur blogs ici : http://www.avenirdeseglisesdebruxelles.be 

    « Toutes les églises qui devaient être désacralisées sont des églises rayonnantes aujourd’hui ».  L’exemple de Sainte Catherine est éloquent à ce sujet, poursuit Marguerite Rey.

    La question du coût de l’entretien des églises est un faux débat.  La vraie question est de savoir quel est le patrimoine des communes de Bruxelles ?  Les églises sont des monuments clefs de l’héritage culturel, il est donc important pour la ville de maintenir ses édifices. Par ailleurs ce budget représente moins de 0,3% du budget de la ville.  Les églises sont des bâtiments extrêmement important pour le tourisme de notre pays.

    L’abbé Olivier Frölich, vicaire général de Tournai, est intervenu par téléphone.  Il a abordé le cas d’une chapelle qui a d’abord été transformée en musée.  Mais elle a ensuite été revendue à un tiers qui lui a donné un usage pour un projet qui ne plaît pas à l’Eglise.  Pour Marguerite Rey ceci est une belle illustration du problème des réaffectations, mêmes respectueuses d’une église.  Il est impossible d’assurer la destination ultérieure qui sera faite du bâtiment.  Elle s’oppose donc à toute désacralisation.

    Pour visionner le débat : http://www.rtl.be/info/video/608016.aspx

    Il y a beaucoup de commentaires à faire sur cet échange très court.  Nous y reviendrons.

    Si vous voulez être maintenus au courant sur ce sujet, écrivez à soseglise@gmail.com

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    Vous pouvez suivre la page Facebook ici : https://www.facebook.com/soseglisebelgique/

  • Mgr Léonard veut relancer le débat sur l'avortement mais pas seulement

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    De Christian Laporte sur le site de laLibre.be :

    Mgr Léonard veut relancer le débat sur l'avortement

    Dans un livre, l’ancien primat de Belgique voudrait que le débat sur l’avortement soit relancé.

    Selon les rares échos qui remontent du côté de Gap, l’ancien archevêque André-Joseph Léonard s’intègre bien dans sa nouvelle fonction de chapelain au sanctuaire de Notre-Dame du Laus. Comme ses collègues simples prêtres, il y assure ses permanences et participe à la vie spirituelle. Avant de gagner le sud de la France, il s’était livré au philosophe libéral Drieu Godefridi pour un tour de table sur les grandes questions de l’heure. Joli signe d’ouverture : l’ouvrage est paru aux éditions du CEP pilotées par le député MR Richard Miller, laïque et libre-exaministe de son propre aveu.

    Débat philosophique de haut vol

    Cela donne des pages philosophiques de très haut vol qui raviront les "accros" du genre mais l’auteur ne pouvait pas esquiver les questions qui fâchent sur le plan moral et éthique et qui divisent les catholiques comme les libéraux. Sur ce terrain, André-Joseph Léonard reste intransigeant.

    Prises de position sans concessions

    Sur l’euthanasie : elle "touche donc toute une profession qui doit relativiser son serment d’Hippocrate". Evoquant celle demandée par Christian de Duve, il constate que "ce qu’on présente comme une décision purement personnelle au nom de la liberté de l’individu est en fait une décision qui a une influence profonde et determinante sur l’ensemble de la société". Et de déplorer qu’en Belgique, on ne se mobilise pas assez "pour dire non à des prétendues avancées qui sont des retours en arrière et une rétrogradation par rapport à la solidarité qui doit lier les membres d’une société".

    Mgr Léonard plaide aussi pour une relance du débat sur l’avortement "car sinon il va être uniquement un fait que l’on a enregistré, qui fait partie des mœurs et qu’on ne remet plus jamais en question". Et de rappeler que si on le voyait dans certaines marches pour la vie "c’était pour participer à un réveil ou à un maintien en éveil des consciences". L’archevêque dit aussi sa crainte face à la banalisation de la contraception : "La mentalité contraceptive généralisée encourage une mentalité abortive".

    Quant au mariage homo, il rejette absolument l’idée qu’il puisse être équivalent au mariage traditionnel. Par contre, il admet que l’Etat puisse envisager un statut de partenariat "pour des raisons fiscales, patrimoniales ou économiques". Et là, il le verrait même pour "un monsieur et sa dame de compagnie, voire un curé et sa gouvernante si on veut donner un statut qui protège économiquement un partenariat quelconque"…

    Enfin, sur sa non-désignation comme cardinal, Mgr Léonard ne se dit pas vraiment blessé mais laisse pointer un brin d’amertume. Avant de se reprendre en disant que peu d’archevêques ont présenté un bilan comme le sien ! Mais il a été "surpris et déçu"avant de "rebondir"…Christian Laporte

    "Mgr Léonard interrogé par Drieu Godefridi. Un évêque dans le siècle", Editions du CEP, 195 pp, environ 14 €

    Si l'on veut se faire une idée de ce que ressent le lecteur lambda de la Libre, on peut lire les commentaires figurant sous cette présentation du livre, sur le site de la Libre. C'est ICI et c'est édifiant ! 

     
  • Une mythologie politico-religieuse pour la nouvelle évangélisation ?

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    Le pape de la miséricorde est aussi celui des "mouvements populaires" anticapitalistes et no-global. Castro meurt, Trump est élu, les régimes populistes d’Amérique du Sud s’effondrent, mais lui ne renonce pas. Il est certain que l’avenir de l'humanité se trouve dans le peuple des exclus. Lu sur le site « chiesa » de Sandro Magister :

    « ROME, le 11 décembre 2016 – Il est désormais évident que le pontificat de François comporte deux axes principaux, l’un religieux et l’autre politique. L’axe religieux est la pluie de miséricorde qui purifie tout le monde et toutes choses. L’axe politique est la bataille à l’échelle mondiale contre "l'économie qui tue", bataille que le pape veut livrer en ayant à ses côtés ce qu’il appelle les "mouvements populaires", dans lesquels il voit briller l’avenir de l'humanité. 

    Pour trouver un autre pape attaché à un projet politique structuré, il faut remonter à Paul VI, dont le projet reposait sur les partis catholiques européens du XXe siècle, la Démocratie Chrétienne d’Alcide De Gasperi en Italie et la CDU de Konrad Adenauer en Allemagne. Jorge Mario Bergoglio est étranger à cette tradition politique européenne, qui est au demeurant dépassée. En tant qu’Argentin, son humus est tout à fait différent et porte un nom qui comporte une acception négative en Europe, mais pas dans la patrie du pape : le populisme.

    "Le mot peuple n’est pas une catégorie logique, c’est une catégorie mystique", avait expliqué François lors de son retour du Mexique, au mois de février dernier. Par la suite, à l’occasion d’une interview qu’il a accordée à son confrère jésuite Antonio Spadaro, il a affiné sa pensée. Plutôt que "mystique", a-t-il déclaré, "en ce sens que tout ce que fait le peuple serait bon", il est préférable de dire "mythique". "Il faut un mythe pour comprendre le peuple".

    Ce mythe, Bergoglio le raconte à chaque fois qu’il appelle auprès de lui les "mouvements populaires". Jusqu’à maintenant, il l’a fait trois fois : la première à Rome en 2014, la seconde à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie, en 2015, la troisième le 5 novembre, de nouveau à Rome. À chaque fois il enflamme son auditoire par des discours interminables, d’une trentaine de pages chacun, qui, réunis, constituent désormais le programme politique de ce pape. 

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  • Le 14 décembre, on saura si Dieu est multiculturel

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    Conferentie kardinaal De Kesel: Is God multicultureel?

    14-12-2016 om 18.30 uur
    Brusselse Campus van de KU Leuven
    In zijn conferentie gaat kardinaal Jozef De nader in op de vraag naar de plaats van God in een multiculturele samenleving.
     
    De affiche van de conferentie met kardinaal Jozef De Kesel

    De affiche van de conferentie met kardinaal Jozef De Kesel

    Conferentie in het Nederlands met simultaanvertaling in het Frans en het Engels.

    Op woensdag 14 december om 18.30 uur op de Brusselse Campus van de KU Leuven, Stormstraat 2 in 1000 Brussel (vlakbij het Centraal Station).

    Bescheiden receptie na afloop.

    Toegang: gratis.

    Bereikbaarheid met het openbare vervoer: de campus ligt vlakbij het Centraal Station, Metrolijn 1 & 5 (halte: Centraal Station/Gare Central), Lijnbussen nr. 29, 38, 63, 66 en 71, halte 'Storm/Assaut'.

    Parkeerterreinen (betalend) in de buurt

    • Parking 'City' open tot 23 uur
    • Parking 'Grote Markt' open 24 op 24 uur, ingang tegenover Centraal Station
    • Parking 'Muntplein' open 24 op 24 uur
    • Parking 'Schildknaap' open 24 op 24 uur
    • Parking 'Brouckereplein' open tot 01 uur

    Voor meer informatie

  • Sébastien et Teddy ont inventé « Godblessyoo », une application qui permet de bénir ses proches via les réseaux sociaux

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    Mont-Saint-Aignan / Deux cathos branchés lancent l'application Godblessyoo, près de Rouen : une première en France

    Deux entrepreneurs, près de Rouen (Seine-Maritime), lancent Godblessyoo. Cette application permet de bénir ses amis grâce à une photo sanctifiée. L'Eglise est ravie. 

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    Sébastien et Teddy ont inventé « Godblessyoo », une application qui permet de bénir ses proches via les réseaux sociaux. Une première en France. (©Godblessyoo)

    « Je ne me retrouve pas dans l’image has been du chrétien en calèche avec un chapeau de paille. Le chrétien d’aujourd’hui est hipster et connecté. » Sébastien Poncelet se définit lui-même comme un « catho tatoué », buvant de « la bière » et jouant de « la gratte avec les potes ». Ce père de famille, croyant, s’est associé avec Teddy Leclerc pour lancer, lundi 12 décembre 2016, l’application Godblessyoo, une première en France. Leur entreprise est basée à Mont-Saint-Aignan, près de Rouen (Seine-Maritime).

    Une rencontre avec le pape

    Le concept : bénir des proches, animaux ou autres via cette application. Le sujet est très sérieux : après tout, « des prêtres bénissent bien des animaux ou des voitures » fait remarquer Sébastien. Les deux acolytes travaillent sur ce projet depuis deux ans. Leur réflexion de départ : « Que se passerait-il si on bénissait des serveurs où transiteraient des photos ? ».

    L’Église les soutient pleinement. Le curé de la paroisse de Dieppe (Seine-Maritime) a été séduit par cette application. « Sébastien et Teddy ne sont pas dans les clous de ce qu’est l’Église. Ils ouvrent un imaginaire chrétien. Ils nous entraînent dans des périphéries existentielles », confie Geoffroy Delatousche à Normandie-actu. C’est lui qui aura la charge de bénir les serveurs des jeunes entrepreneurs. C’est aussi lui qui appuie auprès des instances du Vatican pour qu’une rencontre entre ces deux développeurs et le pape François devienne réalité. « J’ai habité Rome pendant plusieurs années et je connais beaucoup de monde », poursuit le père Delatousche.

    Évangélisation grâce aux réseaux sociaux

    Concrètement, le « godblessR » (comprenez l’utilisateur de Goodblessyoo) pourra prendre une photo depuis cette application. En surimpression apparaîtra une croix, un cœur ou un ichtus (symbole en forme de poisson). Ce montage pourra être diffusé ensuite sur Twitter ou Facebook. « Ce n’est pas une application destinée uniquement aux cathos, mais bien à tout ceux qui veulent faire du bien », insiste auprès de Normandie-actu le chef d’entreprise, qui dit s’inscrire dans une démarche « d’évangélisation à travers les réseaux sociaux ».

    Et si l’Église est si attentive à ce nouveau « jouet », c’est bien qu’elle pense exactement la même chose. Le 3 décembre 2016, le pape François s’était exprimé pour inviter les missionnaires à « sortir et porter le message d’amour de Dieu [...] en tout lieu ».

    Nous sommes tous invités à sortir comme missionnaires et porter le message de l’amour de Dieu à toute personne et en tout lieu.

    Son prédécesseur, Benoît XVI, ne disait pas autre chose en mai 2013, lors de la 47ejournée mondiale des communications sociales, qui avait pour thème : « Réseaux sociaux : portes de vérité et de foi ; nouveaux espaces pour l’évangélisation. »

    26 millions d’utilisateurs

    Sébastien et Teddy pensent pouvoir conquérir le monde et tablent sur 26 millions d’utilisateurs d’ici 2020. Ils espèrent réaliser des bénéfices grâce à la vente de produits dérivés comme la bible virtuelle ou encore les cierges virtuels géolocalisés en réalité augmentée, « le Pokémon GO du cierge », résume Sébastien.

  • Selon Andrea Riccardi, la voix du pape serait plus indispensable que jamais

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    Marie Lemonnier, sur le site de l'Obs, interroge Andrea Riccardi :

    “Le risque, aujourd'hui, c'est le national-catholicisme"

    Pour Andrea Riccardi, fondateur de la Communauté de Sant'Egidio et proche du pape François, l'élection du populiste Trump et la montée des réflexes identitaires rendent encore plus indispensable la voix bergoglienne.

    L'OBS. On se souvient de la tempête politique qu'avait soulevée le pape François en février dernier en déclarant au sujet de Donald Trump et de ses projets de mur antimigrants à la frontière avec la Mexique : «Une personne qui pense uniquement à ériger des murs, et non à créer des ponts, n'est pas chrétienne.» Quelle conséquence peut avoir la présidence Trump sur le pontificat de Bergoglio?

    Andrea Riccardi. Entre le pape et le nouvel «empereur», il y a bien plus qu'un différend personnel, il y a un grave écart de fond. Le paradoxe, c'est que l'élection de Trump rend d'autant plus crucial le rôle du pape: il reste l'autre voix indispensable, non seulement pour les chrétiens, mais pour tous les démocrates. Cependant, on ne peut pas oublier que 52% des catholiques américains et plusieurs évêques ont donné leur voix à Trump. Ce choix révèle à quel point l'ensemble du catholicisme n'est pas uni derrière ce pape. Si aujourd'hui il devait y avoir un vote des évêques, je ne suis pas sûr qu'il garderait sa place.

    Ses opposants dans l'Eglise disent qu'il est «le pape des non-croyants». C'est un peu vrai. Mais il a le peuple avec lui, les audiences générales à Rome sont plus fréquentées qu'autrefois. Il fait son métier d'évangélisateur et il est devenu un prophète: il sort, il parle de sa foi, et aborde des problèmes actuels dans un dialogue personnel avec le monde. C'est ça, la révolution bergoglienne. François n'est pas seulement le pape des non-croyants, il est le pape des croyants qui vivent dans le monde, et non des purs et durs enfermés dans une psychologie de minorité paresseuse.

    Car, aujourd'hui, quel est le risque? C'est celui du national-catholicisme. Regardez par exemple la Hongrie, où le christianisme devient le cœur de l'identité nationale… Dans cette période trumpiste, je suis plus pro-François que jamais.

    « Se rendre aux périphéries » est le premier mot d'ordre du pape. C'est aussi l'invitation que vous lancez dans votre nouveau livre. Pourquoi les périphéries, géographiques ou symboliques, sont-elles les lieux où se dessine, selon vous, l'avenir de l'Eglise catholique et de nos sociétés?

    Etre périphérique, c'est être dans une situation de pauvreté, des ressources ou des relations. Au siècle passé, les périphéries étaient peu développées et encore habitées par des présences: l'Eglise, le Parti communiste, les syndicats, c'est-à-dire des véhicules à travers lesquels pouvaient s'exprimer l'âme, le drame, la rage. Maintenant, ces espaces sont des déserts: l'Etat s'est absenté, le PC est mort, et les paroisses ont fondu comme neige au soleil.

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  • De nombreux réfugiés musulmans se convertissent au christianisme en Allemagne

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    Lu sur le site du Midi Libre :

    Allemagne : de nombreux réfugiés musulmans se convertissent au christianisme

    De nombreux réfugiés musulmans se convertissent au christianisme en Allemagne, où près de 900 000 demandeurs d'asile sont arrivés en 2015.

    Ce dimanche-là, Saeed, Veronica, Farida et Matin sont devenus chrétiens: tout de blanc vêtus, ces quatre réfugiés iraniens et afghans ont été baptisés par le pasteur Matthias Linke, à l'église évangélique libre de Kreuzberg, à Berlin. C'est en Grèce que cet Iranien de 20 ans a eu ses premiers contacts avec le christianisme.

    Une fois en Allemagne, il s'est rapproché de cette église baptiste par le biais de ses camarades allemands. Sa soeur Farida l'a suivi et ils ont commencé la préparation au baptême début octobre, dispensée en allemand et en farsi. Farida voulait choisir sa religion "en toute liberté" et "cherchait une église". "C'est une raison très importante pour devenir chrétien", affirme Matthias Linke. "Dans la plupart des cas (des réfugiés qui se convertissent), il y a un fort désir de décider par eux-mêmes, de façon libre et personnelle, de l'orientation de leur vie".  

    De plus en plus de demandes

    De nombreux réfugiés musulmans se convertissent au christianisme en Allemagne, où près de 900.000 demandeurs d'asile sont arrivés en 2015 : les églises témoignent d'un phénomène notable sans être massif, mais ne livrent pas de statistiques. "Dans notre diocèse, il y a plusieurs groupes de réfugiés qui se préparent au baptême et il y a de plus en plus de demandes", indique Felix Goldinger, prêtre catholique à Spire dans le Palatinat (sud-ouest). Beaucoup viennent d'Iran et d'Afghanistan, certains de Syrie ou encore d'Érythrée. "Je m'occupe actuellement d'un groupe de 20 personnes mais je ne sais pas combien iront jusqu'au baptême", précise-t-il.

    Désir d'intégration

    Les églises assurent ne pas sous-estimer les conversions motivées par un désir d'intégration, ni celles formulées pour muscler un dossier de demande d'asile, l'apostasie ou le blasphème étant des crimes passibles de prison, de mort ou de sévices dans certains pays musulmans comme l'Iran, la Mauritanie, l'Arabie Saoudite ou l'Afghanistan. Pour les groupes jihadistes comme l'État islamique, la conversion est aussi un péché passible d'exécution. "Il y a des réfugiés qui pensent que s'ils se convertissent, il leur sera plus facile de rester ici. Or ça n'est pas systématique", indique Felix Goldinger. "Ont-ils changé de religion pour pouvoir rester en Allemagne ? C'est une question importante pour les autorités", abonde Matthias Linke.

    En dehors de leur nouvelle communauté, les convertis essayent de rester discrets et s'expriment sous couvert de l'anonymat. "Ils peuvent être confrontés à des situations difficiles dans les foyers de réfugiés, où il y a une majorité de musulmans", indique Thomas Klammt, en charge des questions migratoires à l'Union des églises évangélistes libres d'Allemagne (BEFG). "Ils peuvent aussi avoir peur pour leurs familles restées dans leur pays d'origine". Matin est toujours en contact avec la sienne, notamment sa mère, qui a "accepté" sa conversion. "Elle m'appelle chaque dimanche pour me demander si j'ai bien été à la messe", dit-il en riant.

  • Québec : 35 médecins dénoncent le "désastre de l'euthanasie"

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    Lu sur LaPresse.ca :

    Aide médicale à mourir : le désastre de l'euthanasie

    « Nous sommes toujours d'avis que la réponse passe par des soins de qualité, par un plus large accès à des soins palliatifs et par un accompagnement humain, respectueux de la personne », écrivent les signataires.

    MD, chirurgien orthopédiste, Montréal, et 35 autres médecins généralistes et spécialistes*

    Au début du mois de novembre, les médecins d'un hôpital de Montréal ont reçu une lettre de la Direction des services professionnels, dans laquelle on leur faisait part du « besoin de médecins supplémentaires pour l'aide médicale à mourir ».

    Déjà, le ton amical de la lettre pour solliciter « l'aide » des médecins réfractaires à l'euthanasie tranchait nettement avec le discours politique des derniers mois. Cependant, le timbre suppliant de la lettre a surtout dévoilé l'inexactitude de nombreuses idées reçues en démontrant avec clarté le désastre causé par l'euthanasie au Québec.

    Tout d'abord, la direction avoue, dans sa lettre, qu'il n'y a que « quelques médecins ayant donné leur accord de participation à ce processus », alors que l'idée populaire attribue le refus de participer à un groupe minoritaire seulement. Nous pouvons donc conclure que, dans les faits, la réalité est exactement à l'opposé de ce préjugé : la vaste majorité des médecins s'oppose toujours à toute participation à l'euthanasie.

    Incidemment, quand il a été question de « mater les médecins réfractaires », nous savons désormais qu'il s'agissait là d'une menace faite à la majorité des médecins...

    Ensuite, nous voyons apparaître dans la lettre les conséquences d'une année d'euthanasie au Québec, alors que le discours politique nous assure encore que tout va « très, très, très bien ». Pendant cette première année, l'accent a été mis essentiellement sur l'accessibilité à cette mesure exceptionnelle pour des cas exceptionnels.

    Or, le résultat (prévisible) d'une telle approche nous place maintenant devant un déferlement croissant d'euthanasies - utilisées « de plus en plus régulièrement dans nos milieux » pour reprendre les mots de la lettre. Paradoxalement, la solution envisagée par la direction pour remédier à ce comportement irresponsable impliquerait la participation des médecins « réfractaires ».

    Finalement, la lettre nous rappelle que l'euthanasie ne sera jamais un geste banal, bien que beaucoup d'efforts soient déployés pour en faire une « procédure » socialement acceptable. En rappelant que « le groupe interdisciplinaire de soutien (GIS) vous assure son support dans le processus », la direction montre bien que la véritable exception dans ce geste faussement qualifié de « soin » réside dans la gravité de son impact sur le médecin qui le pratique.

    En conclusion, nous, les médecins soussignés, tenons à réaffirmer que nous ne participerons pas à ce drame social qui ne fait qu'ajouter de la souffrance à la souffrance. Nous sommes toujours d'avis que la réponse passe par des soins de qualité, par un plus large accès à des soins palliatifs et par un accompagnement humain, respectueux de la personne.

    Avec le soutien des signataires suivants : 

    Evelyne Huglo, MD, médecin de Famille, Montréal ; Richard Haber, MD, professeur associé de pédiatrie, MUHC ; Michel Brouillard, MD, médecine générale, Rouyn-Noranda ; Tommy Aumond-Beaupré, MD, médecin de famille, Montréal ; Jean-Pierre Beauchef, MD, endocrinologie, Greenfield Park ; Mark Basik, MD, chirurgie générale, Montréal ; Jacques R Rouleau, MD, CSPQ, FRCPC, FACC, cardiologue, Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, Université Laval ; Mathieu Gazdovich, MD, médecin de famille, Montréal ; Liette Pilon, MD, médecin de famille, Montréal et Rive-Sud de Montréal ; Renata Sava, MD, médecin de famille, Montréal ; Simon Wing, MD, endocrinologie, Montréal ; Catherine Ferrier, MD, médecin de famille, Montréal ; Michel R. Morissette, MD, médecin retraité ; DrNathalie de Grandpré, MD, médecin de famille, Montréal ; Melanie Ghobril, résidente médecine familiale, Université de Montréal ; Marie Jetté-Grenier, MD à la retraite ; Guy Bouchard, MD, omnipraticien et médecine du travail, retraité ; Odile Michaud, MD, médecine familiale, Otterburn Park ; José A. Morais, MD, FRCPC, gériatrie, Montréal ; Abdallah Dallal, MD, psychiatre, Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme ; Sonia Calouche, MD, psychiatre, Saint-Eustache ; Bernard H. Doray, MD, pédiatre retraité ; Michel Masson, MD, pédiatre retraité, Québec ; Judith Trudeau, MD, rhumatologue, Lévis ;  Céline Devaux, MD, hémato-oncologue, Hôpital Charles LeMoyne ;  Pierrette Girard, MD, orthopédiste, clinique médicale McDermot ; Louis Martel, MD, médecin de famille, Trois-Rivières ; Ibrahim Mohamed, MD, pédiatre-néonatalogiste à l'hôpital Sainte-Justine, Montréal ; Jacques Beaudoin, MD, cardiologie, Québec ; Julien Marc-Aurèle, MD à la retraite ; Katia Khoukaz, MD, médecin de famille, Montréal ; Daniel Viens, MD, médecine interne, Drummondville ; Louis Morissette, MD, FRCP ;  Rosaire Vaillancourt, MD, FRCSC, chirurgien thoracique, IUCPQ, Québec ; Suzanne Labelle, MD, médecine de famille, Laval.

  • KTO Belgique a besoin de votre soutien !

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    KTO Belgique a besoin de votre soutien !

    info KTO

    Brussels, Belgium

    DEC 9, 2016 — Chers amis de KTO,
     
    Un grand merci à tous pour votre mobilisation en faveur du maintien de la diffusion de KTO en Belgique en signant notre pétition. Grâce à vous nous sommes toujours disponibles sur Proximus (canal 299), SFR (canal 94), mais aussi sur VOO (canal 144) !
     
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    Merci d’avance pour votre soutien !

    Philippe le Hodey
    Président de KTO Belgique
     
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    Renseignements auprès de KTO Belgique, Avenue de la belle alliance, 1 1000 Bruxelles
    Tel : 32 (0) 2 888 99 79  / belgique@ktotv.com

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  • Le pape a confié Rome et le monde à la Vierge Marie

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    De Radio Vatican :

    Le Pape confie Rome et le monde à la Vierge Marie

    (RV) Le Pape François s’est rendu jeudi après-midi place d’Espagne, afin d'honorer la statue de l’Immaculée Conception. Une tradition, chaque 8 décembre, à laquelle n'a pas dérogé le Souverain Pontife. Le Pape a été salué à son arrivée par le maire de la ville Virginia Raggi, le président de la région du Latium Nicola Zingaretti ainsi que par le cardinal Agostino Vallini, vicaire de Rome. Après avoir déposé un bouquet aux pied de la colonne surmontée par la statue, le Saint-Père a prononcé une prière dans laquelle il a confié la ville de Rome et le monde à la protection de la Vierge. Après ce moment de recueillement, le pape a salué quelques pèlerins et malades présents sur les lieux puis s’est rendu dans la basilique Sainte-Marie Majeure pour aller se recueillir devant l’icône de Marie, Salut du Peuple Romain. Un geste qu’il accomplit par ailleurs immanquablement avant et après chaque voyage pastoral et apostolique qu’il effectue.

    Voici la prière que le Pape a prononcée:

    "O Marie, notre mère Immaculée,
    En ce jour de ta fête, je viens vers Toi
    Et je ne viens pas seul :
    Je porte avec moi tous ceux que ton Fils m’a confiés
    Dans cette ville de Rome et dans le monde entier,
    Pour que Tu les bénisses et les sauves des périls.
    Je t’apporte, Mère, les enfants,
    Spécialement ceux qui sont seuls, abandonnés,
    Et qui par conséquent sont trompés et exploités.
    Je t’apporte, Mère, les familles,
    qui font avancer la vie et la société
    par leur effort quotidien et caché,
    en particulier les familles qui doivent affronter de nombreux problèmes internes et externes.
    Je t’apporte, Mère tous les travailleurs, hommes et femmes,
    et je te confie surtout ceux qui, par nécessité,
    sont contraints à un travail indigne,
    ceux qui l’ont perdu ou ceux qui ne parviennent pas à en trouver.
    Nous avons besoin de ton regard immaculé,
    Pour retrouver la capacité de regarder les personnes et les choses
    Avec respect et reconnaissance,
    Sans intérêts égoïstes et hypocrisies.
    Nous avons besoin de ton cœur immaculé,
    Pour aimer de manière gratuite,
    sans arrière-pensée mais en cherchant le bien de l’autre,
    avec simplicité et sincérité, en renonçant aux masques et aux ruses.
    Nous avons besoin de tes mains immaculées
    Pour caresser avec tendresse,
    Pour toucher la chair de Jésus
    Dans les pauvres, les malades, les méprisés,
    Pour relever celui qui est tombé et soutenir celui qui vacille.
    Nous avons besoin de tes pieds immaculés
    Pour aller vers celui qui n’ose pas faire le premier pas,
    Pour cheminer sur les sentiers de celui qui est perdu,
    Pour aller trouver les personnes seules.
    Nous te remercions, o Mère, parce qu’en te montrant à nous,
    Libre de toute tâche du péché,
    Tu nous rappelles qu’avant tout il y a la grâce de Dieu et l’amour de Jésus-Christ qui a donné la vie pour nous, il y a la force de l’Esprit Saint qui renouvelle tout.
    Fais que nous ne cédions pas au découragement,
    mais, confiants dans ton aide constante,
    nous nous engagions à fond pour nous renouveler nous-mêmes,
    cette ville et le monde entier.
    Prie pour nous , Sainte Mère de Dieu !"

  • France : Alliance Vita dénonce l'instauration d'une police de la pensée

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    Délit d'entrave à l'IVG : « Rien ne pourra bâillonner la vérité ! »

    Le Sénat a voté un texte amendé sur le délit d’entrave à l’IVG, élargissant ce délit à l’exercice par tout moyen des « pressions » contraires à l’avortement sur toute personne cherchant à s’informer sur l’IVG.  

    Alliance VITA, dont le service d’écoute SOS Bébé a été mentionné dans plusieurs médias, dénonce la manière dont le gouvernement et les parlementaires censurent ceux qui ne se résignent pas à la banalisation de l’avortement.  La question de l’objectivité de l’information est réellement en jeu, mais aussi la prévention des pressions abortives qui s’exercent sur les femmes.

    Caroline Roux, coordinatrice des services d’écoute d’Alliance VITA, souligne que:

    « Cibler des sites internet, mais aussi pêle-mêle tout moyen de communication, n’est pas acceptable : informer les femmes sur d’autres possibilités que l’IVG va-t-il devenir un délit ? Sera-t-il encore possible de se montrer solidaires de la détresse des femmes, spécialement des plus jeunes, des plus démunies ou de celles qui sont soumises à des violences masculines les poussant à l’IVG ? L’information des pouvoirs publics en matière d’IVG fait la totale impasse sur les hésitations des femmes et sur les pressions qui pèsent sur certaines. De plus, le site gouvernemental  « officiel » affirme que l’IVG n’a pas de conséquence psychologique à long terme, ce qui constitue une désinformation flagrante. Cela va à l’encontre de notre expérience et de ce que vivent un certain nombre de femmes. L’immense majorité des femmes souhaite une véritable politique de prévention de l’IVG. Il est donc irresponsable de cacher la réalité d’un acte qui n’a rien d’anodin dans la mesure où c’est, à chaque fois, le destin de vies humaines qui est en jeu. Le sondage IFOP « les Français et l’IVG », publié fin septembre, révèle la sensibilité des Français sur ce sujet : 72% des Français souhaitent que la société s’engage plus pour éviter aux femmes l’IVG. » 

    Pour Tugdual Derville, délégué général, d’Alliance VITA :

    « Le nouveau texte du Sénat accentue le parti pris que nous dénonçons : le gouvernement ne reconnaît comme « pressions » contestables que celles qui feraient entrave à l’avortement. C’est d’abord injuste, car personne ne pourra plus protéger les femmes des très nombreuses pressions qu’elles subissent en direction de l’IVG, spécialement de la part de leur compagnon. A bien des égards, il faudrait reconnaître que l’IVG est souvent une forme de violence ultime faite aux femmes, car exigée par des hommes. C’est ensuite dangereux pour tout citoyen conscient que chaque IVG est un drame qu’on souhaiterait éviter. Devra-t-il s’interdire de proposer une aide qui serait utile aux femmes découvrant une grossesse inattendue, par peur d’une action en justice ? D’autant que ce délit étendu pourrait être invoqué par toute personne venant s’informer sur l’IVG, même si elle n’est pas directement concernée. Quoiqu’il en soit nous ne nous laisserons pas bâillonner ni par la censure, ni par les menaces, car les femmes ont droit à la vérité. »

    Alors qu’une police de la pensée prétend banaliser l’avortement en censurant toute contestation et que le gouvernement n’hésite pas à désinformer les femmes sur son propre site officiel, en niant la réalité de l’IVG et de ses conséquences, Alliance VITA continuera, dans la bienveillance et le respect de tous, à s’exprimer librement, en offrant une écoute, un soutien et une information fiable à toute personne faisant appel à son service d’aide.

    De son côté, la Fondation Lejeune s'étonne que le Sénat (de droite) ait soutenu un texte liberticide (171 voix pour, 126 contre) :

    - COMMUNIQUÉS DE PRESSE

    La Fondation Jérôme Lejeune s’étonne devant ce constat que le Sénat, à majorité de droite, n’a été capable que de voter un texte initié et porté par les socialistes et les groupes associés.

    Par ailleurs, la commission des affaires sociales n’a apporté hier qu’une amélioration purement cosmétique à la proposition de loi socialiste.

    Il s’agissait pour les sénateurs de gauche et du centre d’éviter que le texte ne soit exposé au risque de l’inconstitutionnalité que tout le monde dénonçait depuis plusieurs jours.

    Ce faisant, le Sénat n’a fait que contribuer à une meilleure rédaction d’un mauvais texte. Il a sécurisé un texte liberticide.

    Or, ce n’est pas parce que le texte serait devenu conforme à la constitution (ce qui est à vérifier) qu’il perd de sa dangerosité.

    Le délit d’entrave reste une invitation générale à la délation.

    Pour Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune :

    « On a du mal à comprendre pourquoi les sénateurs de droite ne sont pas opposés plus vigoureusement à cette mesure liberticide que représente le nouveau délit d’entrave à l’IVG. L’approche d’une échéance politique majeure ne semble pas être le temps du courage politique. Le message qu’ont voulu transmettre les citoyens de droite à la Primaire a-t-il  vraiment été entendu ? »