JPSC
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
JPSC
Du site de l'Oeuvre d'Orient :
Pourquoi la journée des chrétiens d'Orient le 6ème dimanche de Pâques ?
Dimanche après dimanche, lors des célébrations du temps pascal, les chrétiens d’Orient et d’Occident entendent les Actes des Apôtres et sont ainsi témoins de cette première évangélisation. Ces lectures nous rappellent l’origine des Églises orientales et l’histoire des premiers chrétiens d’Orient, ceux-là même qui nous ont évangélisés. Aujourd’hui ils résistent sur leurs terres pour transmettre cette même foi à leurs enfants.
« On sera en prière avec vous. Que la Vierge de Lourdes nous aide à continuer à témoigner pour la paix, la foi et l’espoir de tous les peuples du monde… En union de prières »
Mgr Georges Assadourian – Liban
« Comment ne pas répondre à votre appel, pour une communion de prière, en cette journée des chrétiens d’Orient ? Avec tous les chrétiens de France, nous croyons que rien ne fera fléchir notre espérance ! Que ni la guerre, ni la persécution, ni le terrorisme… ne nous empêchent d’être semeuses et semeurs d’Espérance »
Pascale et les religieuses de Notre Dame du Bon Service – Liban, Syrie
Comment vivre cette journée ?
En Belgique, le déconfinement de la célébration du culte n’a apparemment fait, jusqu’ici, l’objet d’aucun examen sérieux avec les pouvoirs publics et, contrairement à leurs homologues français, les évêques belges n’ont, jusqu’à présent, dévoilé aucune indication sur la manière dont ils proposent d’avancer: prudence tactique, indifférence ou mollesse servile ?
L'impossibilité présente pour les catholiques de participer à la messe, sinon par des représentations virtuelles, incite plus d’un à vouloir retrouver au plus vite, à sa juste place, l’eucharistie réelle, absente de leur vie depuis plus de deux mois de confinement presque planétaire.
Le site web de « La Vie » publie aujourd’hui en ce sens une réflexion du Père Jean-Baptiste Nadler, curé de paroisse à Vannes et auteur des « Racines juives de la messe » (Ed. de l’Emmanuel) :
la messe est un mariage“
« Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous » (Jn 6,53). Alors que l’immense majorité des catholiques est actuellement empêchée de participer à la messe et de communier au corps du Christ, la liturgie de ces derniers jours nous a pourtant invités à manger la chair eucharistique du Fils de Dieu. Cruelle coïncidence !
« Les chrétiens se retrouvent unis dans un même dépouillement »
Vu le principe de laïcité, sans doute le gouvernement français est-il dans son rôle lorsqu’il traite les principales religions sur le même plan en donnant ses consignes de reprise des « offices religieux ». Mais ce que la laïcité peut difficilement prendre en compte, c’est que ces diverses religions ont des conceptions très différentes les unes des autres de la notion de culte et des rassemblements religieux : les prières à la mosquée n’ont évidemment pas les mêmes significations ni règles que les offices à la synagogue, le culte au temple protestant n’est pas non plus la messe catholique. Ajoutons que toutes ont des traditions de prières domestiques, ce qui relève donc du cadre de la vie privée, et des prières dans le lieu du rassemblement des croyants – mosquée, synagogue, église – obéissant aux normes ERP (établissement recevant du public). Au sein d’une même religion, les croyants eux-mêmes ont des rapports différents à leur propre culte : tel pratique sa foi sans jamais mettre les pieds dans une église, tel autre ne manquera aucune messe mais ne priera guère dans le secret de sa chambre.
La messe est l’acte religieux le plus complet qui soit, et, parce que l’homme est « une âme dans un corps »
13 mai - Portugal. 1° apparition à Fatima : « Je suis du Ciel » (1917)
Je suis du Ciel
Lucie rapporta elle-même la première apparition de la Vierge à Fatima, le 13 mai 1917 :
Nous vîmes un autre éclair, et après avoir fait quelques pas, nous vîmes sur un petit chêne vert, une Dame toute vêtue de blanc, plus brillante que le soleil et qui répandait autour d'elle une lumière plus vive et plus intense qu'un verre de cristal plein d'eau claire, traversé par les rayons de soleil les plus ardents. Nous nous sommes arrêtés, surpris par cette apparition. Nous étions si près d'Elle que nous nous trouvions dans la lumière qui l'environnait ou plutôt émanait d'Elle peut-être à un mètre et demi de distance, plus ou moins.
Alors Notre-Dame nous dit: « N'ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal. » - D'où êtes-vous, lui demandais-je ? - « Je suis du Ciel » - Et que voulez-vous de moi ? - « Je suis venue vous demander de venir ici six mois de suite, le 13 de chaque mois, à cette même heure. Plus tard, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Ensuite, je reviendrai encore ici une septième fois. » - Et moi, est-ce que j'irai au ciel ? - « Oui tu iras. » - Et Jacinthe ? - « Elle aussi. » - Et François ? - « Lui aussi, mais il devra dire beaucoup de chapelets. »
Il me vint à l'esprit alors de poser une question au sujet de deux jeunes filles qui étaient mortes depuis peu. Elles étaient mes amies et venaient à la maison pour apprendre à tisser avec ma soeur aînée Maria das Neves est-elle déjà au ciel ? - « Oui, elle y est. » - Et Amélie ? - « Elle sera au purgatoire jusqu'à la fin du monde. Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'il voudra envoyer en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs ? » - Oui, nous voulons bien. - « Vous aurez donc beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort. » ... « Récitez votre chapelet tous les jours pour obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre ». Après ces paroles, Elle s'éleva doucement, en direction du levant, jusqu'à disparaître dans le Ciel. La lumière qui l'environnait semblait lui ouvrir un chemin...
source : mariedenazareth.com
De Bérangère Dommaigné sur le site web « aleteia » :
« L’Abbé Timothée Pattyn, curé de paroisse dans le Beaujolais (Rhône), est fin prêt pour accueillir à nouveau ses paroissiens. Et pour ceux qui doutent encore de la faisabilité des gestes barrière dans une église, il propose une démonstration en images ! Cinquante silhouettes en carton, chacun assise à deux mètres de distance, et voila une messe prête à être célébrée en toute sécurité, pour enfin retrouver l’Eucharistie. Reste un précieux souhait : que ces silhouettes cartonnées redeviennent humaines !
« C’est long pour tout le monde », l’abbé Timothée Pattyn, le curé de Villiers-Morgon, petit village du Beaujolais, situé à 25 kms au nord de Villefranche-sur-Saône, déplore de ne plus pouvoir célébrer de messe publique et a décidé de le faire savoir. Mais pour répondre peut-être plus à l’ignorance et la prudence légitime de certains, « qui imaginent les messes comme des rassemblements « type JMJ » », il a décidé de montrer visuellement comment il est tout à fait possible de respecter les gestes barrières dans son église, qui pourrait accueillir jusqu’à 600 personnes en temps normal.
Pour cela, région du Beaujolais oblige, des paroissiens viticulteurs lui ont déposé des morceaux de cartons, utiles pour stocker les palettes de vin. Le curé les a ensuite dispersé chez des paroissiens avec un patron, et tout le monde s’est mis à faire du découpage afin d’obtenir cinquante silhouettes. Il ne restait plus qu’à les installer sur les bancs, pour faire la démonstration, avec une vidéo, assistée du drone du curé.
Paroisse la Trinité en Beaujolais. La preuve en image: cinquante paroissiens peuvent suivre la messe en respectant parfaitement les gestes barrières.
« Chacune des silhouettes est espacée de deux mètres, tout est ouvert, pas de poignées ou de porte à toucher » explique le curé qui ajoute « en plus grâce à la démarche liturgique, les fidèles entrent par l’allée centrale et ressortent par les allées latérales, notre liturgie est donc tout à fait adaptée à la circulation espacée ! »
Un doodle par messe
Le prêtre envisage par ailleurs de lancer tout simplement un « doodle » permettant aux paroissiens de s’inscrire à un office. Une fois le nombre de 50 obtenu, le « doodle » sera fermé, il restera à l’équipe d’accueil, masquée et équipée de gel hydroalcoolique, d’accueillir les inscrits et de leur montrer leur place. Et comme ils ne seront que 50 par messe, l’abbé Timothée se dit tout à fait prêt à célébrer plusieurs messes à la suite pour permettre à ses 350 paroissiens habituels de retrouver chacun à leur tour, la sainte Eucharistie.
En somme, toutes ces mesures semblent d’une simplicité évangélique à mettre en place ! Reste juste l’autorisation des autorités, et là le curé (comme les paroissiens), commence à gronder un peu. « On en a marre, on se sent privé de l’essentiel alors qu’il n’y a eu que très peu de cas de coronavirus chez nous, que tout le monde se connait et qu’on pourrait très facilement se retrouver en toute sécurité ». Comme le conclut le prêtre dans sa vidéo, s’il prie pour les gouvernants, il prie aussi pour que ces silhouettes en carton redeviennent enfin réelles, remplacées par des fidèles. »
Ref. Ce prêtre a tout prévu pour accueillir ses paroissiens dans quelques jours
JPSC